Skip to main content

Home/ Mobilités/ Group items tagged banlieue

Rss Feed Group items tagged

[pop-up] urbain

Covoiturer de banlieue à banlieue - SoonSoonSoon - 0 views

  •  
    "Avec l'application Citygoo vous allez découvrir les joies du covoiturage urbain. Que ce soit de banlieue à banlieue ou en centre-ville, fuyez la galère des transports en commun..."
[pop-up] urbain

La double peine de ceux qui habitent loin - Libération - 0 views

  • Côté transport d’abord, un premier paradoxe est que les investissements réalisés en faveur des transports collectifs ont principalement profité aux habitants des centres urbains, et donc aux couches les plus aisées. Ces dernières décennies, des investissements significatifs ont cependant été consentis pour améliorer la desserte des banlieues et des espaces périurbains, mais les limites semblent bien être atteintes : entre 2000 et 2012, la surface des zones délimitées par les «périmètres de transport urbain» a doublé ; corrélativement, la densité des territoires desservis a baissé de 30 %, passant d’environ 1000 habitants au km² à moins de 700. Et cela, sans que la «part de marché» des transports collectifs augmente de manière significative.
  • Côté logement ensuite, on aboutit à un constat semblable : l’étalement urbain n’a pas permis, loin s’en faut, de juguler l’augmentation des prix immobiliers. D’où un autre paradoxe : la part du logement dans le budget des ménages a pratiquement doublé depuis 1970. Et cela, malgré un effort significatif de l’Etat dans divers mécanismes d’aide au logement, au point que certains analystes avancent l’idée que ces mécanismes ont contribué eux-mêmes à alimenter la spéculation immobilière.
  • Les transports et leurs infrastructures ne doivent plus être simplement considérés comme une sorte de variable d’ajustement pour compenser l’absence de régulation des marchés fonciers et immobiliers, mais bien plutôt comme une composante à part entière d’un urbanisme plus économe d’espace et d’énergie en même temps qu’à taille plus humaine. Cela passe par la mise en place de dispositifs qui permettent aux communes de récupérer une part significative de la rente foncière, avec des obligations de résultats quant aux possibilités offertes aux couches modestes et aux classes moyennes d’habiter dans les villes centres ou en proche banlieue.
  •  
    "Il faut aller au-delà, car le temps presse. Les transports et leurs infrastructures ne doivent plus être simplement considérés comme une sorte de variable d'ajustement pour compenser l'absence de régulation des marchés fonciers et immobiliers, mais bien plutôt comme une composante à part entière d'un urbanisme plus économe d'espace et d'énergie en même temps qu'à taille plus humaine. Cela passe par la mise en place de dispositifs qui permettent aux communes de récupérer une part significative de la rente foncière, avec des obligations de résultats quant aux possibilités offertes aux couches modestes et aux classes moyennes d'habiter dans les villes centres ou en proche banlieue. Il faut aussi légiférer pour mettre un terme à l'urbanisation des terres agricoles. Et enfin, agir concrètement pour la mixité sociale, et quand cela est nécessaire, pour la mixité fonctionnelle des noyaux centraux de nos villes et de leurs banlieues."
[pop-up] urbain

Pour délester le RER, Vinci autoroutes rêve de réhabiliter l'autocar | L'inte... - 0 views

  •  
    "Souplesse et simplicité. Par ailleurs, on transporte bien moins de personnes dans un autocar que dans une rame de RER ou de train Transilien. Mais le car est plus souple, ses horaires peuvent être adaptés, et il ne nécessite pratiquement aucune infrastructure nouvelle, au contraire du transport ferré, qui implique d'énormes travaux et génère la réorganisation de quartiers entiers. La grande banlieue oubliée. A entendre Vinci, l'autocar constitue surtout une solution dans les départements périphériques d'Ile-de-France, en "grande banlieue". Le réseau ferré y est peu dense, les trains moins fréquents, les cars publics méconnus. "C'est l'hinterland de Paris, le territoire où se trouve la force productive", affirme M. Broto, qui tranche : "les grands-banlieusards sont dépendants de la bagnole" et subissent les inconvénients liés à l'utilisation quotidienne de la voiture : congestion, précarité énergétique, poids dans le budget, sans oublier, pour le reste de la société, la pollution et le CO2."
[pop-up] urbain

Dirty boulevard: why Paris's ring road is a major block on the city's grand plans | Cit... - 0 views

  •  
    "With 1.1m cars a day, the 35 kilometres of the Boulevard Périphérique are the busiest in Europe. Paris's inner ring road runs around the French capital, following the city's administrative boundaries almost perfectly and connecting the city proper and its banlieues, or suburbs. Since its inauguration in 1973, the périphérique - measuring 40 to 60 metres wide and composed of up to six lanes - has been a concrete belt around Paris, making all too real what should have remained an invisible administrative boundary. This has reinforced the insurmountable contrast between Paris and the city's adjacent municipalities, adding a physical dimension to political borders and separating the Parisiens from the rest of France."
[pop-up] urbain

L'Ile-de-France veut un big bang de la logistique urbaine | Les Echos - 0 views

  •  
    C'est l'autre face du transport. Moins médiatique que les trottinettes, vélos en libre-service et offres de mobilité plus conventionnelles telles que trains de banlieue, trams, bus et taxis, l'explosion du transport de marchandises préoccupe la région Ile-de-France. Au point de mobiliser les professionnels de la logistique pour trouver des solutions plus efficaces en termes d'organisation et d'impact sur l'environnement. Le conseil régional est sur le point de lancer un appel à manifestation d'intérêt sur le sujet. Objectif : mieux organiser les flux de marchandises grâce à une régulation qui reste à définir. « Pour la première fois, la part de la voiture recule, de 5 %, dans les déplacements de personnes, c'est historique mais pourtant il y a de plus en plus en plus d'embouteillages », déclare Valérie Pécresse. Pour la présidente de la région, le phénomène s'explique par l'explosion du commerce électronique avec, pour corollaire, celle de la logistique de distribution . « L'Ile-de-France est déjà une région de livraison de colis mais on va se faire livrer de plus en plus et il va falloir mettre l'imagination au pouvoir pour faire face aux besoins en évitant la pollution et les embouteillages car ces livraisons se font à 90 % par la route. » Des drones et des tunnels Valérie Pécresse n'exclut rien en évoquant « les drones, le transport fluvial, des tunnels logistiques ou des petits conteneurs chargés sur des petits camions électriques ». Rien à voir cependant avec les projets de transport nocturne de colis par le RER qui avaient émergé - sans suite - dans les années 1990-2000 ou les simulations, plus récentes, d'insertion de trams fret dans le trafic passagers. « La démarche du conseil régional répond à un principe de réalité, explique un bon connaisseur du dossier. La logistique représente 375.000 emplois, soit 7 % de l'emploi salarié en Ile-de-France, et 51.000 d'entre eux vont être à renouveler. C'est aussi
[pop-up] urbain

Piétonisation des voies sur berges : une étape pour mieux respirer à Paris et... - 0 views

  •  
    " La maire de Paris, Anne Hidalgo, veut interdire définitivement la circulation sur les berges de Seine rive droite. Stéphane Troussel, Président du conseil général de la Seine-Saint-Denis, la soutient dans sa démarche. Il voit dans l'initiative de la maire "une chance pour les Parisiens", mais surtout, "une chance pour les habitants de la Seine-Saint-Denis et de toute la métropole.""
[pop-up] urbain

A Lille, le low cost séduit les galériens du permis de conduire - 0 views

  •  
    "La chemise est aussi impeccable que le créneau. Le jeune homme qui s'extrait du véhicule d'auto-école semble ne rien laisser au hasard. Surtout pas ses dépenses. Frais émoulu d'une école de commerce, paré pour la « fonction achat », Georges Conseil, 24 ans, vit dans le 19e arrondissement de Paris et apprend à conduire à Lambersart, dans la banlieue de Lille. Hébergement chez un copain, pour deux semaines de conduite intensive. « Ici, ils font un forfait 20 heures de conduite à 760 euros, avec passage illimité de l'examen de conduite. » A Paris, le prix moyen avoisine le double. « Le différentiel est incroyable ! Ils rognent sans doute sur leurs marges pour avoir plus de clients, comme Free. Ils vont avoir du succès. » Pronostic d'expert déjà avéré, à l'heure où le ministère de l'intérieur envisage une réforme du permis de conduire, dont l'obtention est particulièrement lente - donc coûteuse - en France. Ouverte depuis quatre mois, Permispascher.fr, l'auto-école low cost de Lambersart, recrute à tour de bras les apprentis conducteurs attirés par les imparables slogans de la vitrine (« Passez votre permis au juste prix », « Heure de conduite : 28 euros »), le bouche-à-oreille ou le résultat d'une recherche Google avec les mots-clés « permis de conduire » et « pas cher »."
[pop-up] urbain

Les effets inattendus du « dézonage » du Pass Navigo | L'interconnexion n'est... - 0 views

  •  
    "Une seule Ile-de-France. En supprimant ce zonage au profit d'un Pass unique, la majorité francilienne (PS-EELV-PC) « casse la logique d'enclavement », a expliqué Manuel Valls. Désormais, il n'y a plus qu'une seule Ile-de-France, et non plus des zones distinctes. La « 1-2 » (car la zone 1 était indéfectiblement liée à la 2), correspondant à Paris et à ses communes limitrophes, n'a désormais plus rien à envier à la zone 5. Supprimer le zonage, c'est un peu comme si on faisait disparaître le périphérique, symbole du passage entre la capitale et sa banlieue. Mais la mesure est-elle vraiment « sociale », voire « écologique », comme le disent la majorité et notamment les écologistes, qui aiment à rappeler qu'ils en sont les instigateurs ? Ce n'est pas certain, et voici pourquoi."
[pop-up] urbain

En banlieue parisienne, la colère monte contre « le train des riches » | L'in... - 0 views

  •  
    "« Les gens voient bien que les trains du quotidien ne sont pas la priorité, contrairement à ce qui est affirmé officiellement. La frustration monte ». Pour Arnaud Bertrand, usager quotidien du RER et fondateur de l'association Plus de trains, la confirmation du CDG Express par le gouvernement, annoncée ce 6 février, risque de provoquer une colère sans précédent parmi les millions d'utilisateurs quotidiens du réseau de transports de la région parisienne. La navette CDG Express, surnommée « le train des riches » (lire cette chronique dans Le Monde), doit relier la gare de l'Est, à Paris à l'aéroport de Roissy, en 20 minutes et au prix de 24€ l'aller. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec les transports en Ile-de-France, ce projet ne doit pas être confondu avec le Grand Paris Express, le futur super métro souterrain et ses 70 gares, dont le coût total est évalué à près de 40 milliards d'euros."
[pop-up] urbain

« Le long de la ligne B du RER, les inégalités sociospatiales se sont aggravé... - 0 views

  •  
    "Entretien. En 1990, l'écrivain et éditeur François Maspero racontait son expérience de passager du RER B dans un journal de bord qui avait marqué les esprits, Les Passagers du Roissy-Express (Seuil). La sociologue et urbaniste Marie-Hélène Bacqué a refait le voyage et raconte, dans Retour à Roissy (Seuil, 352 pages, 23 euros), paru début avril, les transformations de ces banlieues. Réalisé au lendemain de l'élection présidentielle de 2017, le récit reprend le fil de la réflexion laissée en suspens par l'écrivain et, au fil des rencontres, décrit comment ces territoires, où les inégalités explosent, demeurent des lieux d'invention et de solidarité."
[pop-up] urbain

Gabriel Plassat - 0 views

  •  
    "[Le Monde 28 avril 2010 et également ici] Ça se passe à Copenhague et ça fait rêver les adeptes des trajets citadins à vélo (voir quelques stats ici). La capitale danoise s'est en effet lancée dans un vaste programmes d' "autoroutes pour vélos" afin de relier ses banlieues au centre ville. L'investissement annoncé est de 35 millions d'euros. Pour information, "Le coût moyen à la construction d'un kilomètre d'autoroute - pour voiture - est de six millions d'euros, à multiplier par deux ou trois en montagne, intervient Jean Mesqui, délégué général de l'Afsa."
[pop-up] urbain

Cette jeunesse qui ne veut plus rouler en voiture - 0 views

  •  
    "Le phénomène est circonscrit dans l'espace et dans le temps. Il concerne les grands centres urbains, quand ailleurs, banlieue ou zone rurale, accéder à l'emploi passe, plus que jamais, par l'automobile. En Ile-de-France, 22 % des 18-20  ans peuvent prendre le volant, contre 67 % en campagne (selon l'Insee, en 2008). «  Mais, attention, à Paris et dans les villes de plus de 100 000 habitants, si les jeunes passent le permis plus tardivement, ils y viennent quasiment tous tôt ou tard, tempère Flavien Neuvy, de l'Observatoire Cetelem de l'automobile. Seuls 22 % s'imaginent durablement sans. Ce n'est pas une vie sans permis, c'est une jeunesse sans permis. »"
[pop-up] urbain

Les piétons seraient ils plus intéressants économiquement que les voitures ? - 0 views

  •  
    "Une enquête américaine pourrait inciter les promoteurs immobiliers à privilégier la construction d'environnements propices aux piétons. Dans une étude intitulée Foot traffic ahead , le groupement d'investisseurs immobilier LOCUS a classé les 30 plus importantes métropoles américaines en fonction du nombre de commerces présents dans les 558 zones accessibles aux piétons (walkable urban places ou "WalkUPs") observées. L'environnement piéton comme moteur économique Pour un immobilier américain longtemps axé autour de l'automobile, la conclusion principale de l'enquête fait l'effet d'une bombe. Dans les banlieues pensées pour la voiture, les baux commerciaux situés dans des zones piétonnes se négocient 74 % plus cher que la moyenne. "C'est une étude importante qui démontre l'importance économique de pouvoir se déplacer à pied", conclut Geoff Anderson, président de Smart Growth America."
[pop-up] urbain

autoactu.com - l'information automobile professionnelle - 0 views

  •  
    "Je parle d'engins qui peuvent voler bas, à 300 ou 400 mètres d'altitude, qui peuvent présenter une faible empreinte environnementale et qui ne sont pas bruyants. Si nous prenons ces trois paramètres, l'une des solutions pourrait être le dirigeable. Il ne s'agirait pas là d'un mode de transport individuel mais d'un mode de transport collectif qui présente l'avantage de pouvoir s'arrêter à tout moment contrairement à un avion. On peut très bien imaginer l'utilisation de dirigeable pour transporter des gens habitants en banlieue vers l'hyper centre de Paris. Mais il n'y a pas que les engins volants. Utiliser l'espace aérien pour décongestionner les routes peut se faire autrement. On pourrait par exemple utiliser davantage les téléphériques et beaucoup d'urbanistes s'y intéressent. L'installation d'un téléphérique sur le plateau de Saclay est d'ailleurs envisagée. Avec le téléphérique, nous pourrions en plus assurer une mobilité individuelle en imaginant qu'à la place des cabines actuelles, les gens utilisent des petits véhicules à roues pouvant s'accrocher et se détacher du câble pour retrouver la route quand ils le souhaitent. Nous sommes là dans un scénario prospectif mais tout à fait réalisable."
[pop-up] urbain

Un bus nomade pour créer du lien dans les quartiers - 0 views

  •  
    "Yazid Kherfi, ancien braqueur reconverti en travailleur social, lutte contre la violence dans les cités en installant son camping-car, le soir, dans les cours des immeubles des quartiers."
[pop-up] urbain

La mobilité de demain - 0 views

  •  
    "Pour les Français, la mobilité de demain devra avant tout être inclusive et respectueuse de l'environnement Les Français abordent la mobilité de demain d'abord sous l'angle de la responsabilité sociale et environnementale. Pour une majorité d'entre eux, la mobilité de demain devra être accessible financièrement (53%), accessible à tous les publics comme les personnes âgées, isolées ou handicapées (50%) et respectueuse de l'environnement (47%). Un gros tiers d'entre eux met ensuite en avant la sécurité / réduction des accidents (40%) et la sûreté / réduction des agressions (36%). La fluidité, sélectionnée par un quart des Français, concerne plus particulièrement les habitants de banlieue (32%). Quant à la rapidité, présente pour deux français sur dix, elle est plus évoquée par les jeunes (29%) et les habitants de villes centre (25%)."
[pop-up] urbain

La preuve par la carte : non, « tout le monde » ne possède pas une voiture | ... - 0 views

  •  
    "Les villes sont sous-motorisées. Mais c'est à l'échelle la plus fine, celle de la commune, voire de l'Iris, que l'observation est la plus intéressante. Les ménages des grandes villes et de leurs proches banlieues sont beaucoup moins motorisés qu'on ne l'imagine généralement : ils sont 34% sans voiture à Nice, 35% à Bordeaux, 36% à Nancy, 37% à Strasbourg et 42% à Lille ! A Lyon, entre 28 et 50% des foyers ne possèdent pas de voiture, selon les arrondissements. A Marseille, le taux oscille entre 17 et 60%."
[pop-up] urbain

Coronavirus : face à l'épidémie, les coursiers livrés à eux-mêmes - 0 views

  •  
    "Malgré une activité en baisse et des risques de contamination par le SARS-CoV-2, les livreurs à vélo continuent de transporters courses et repas. Mis à part quelques sans-abri, on ne voit plus qu'eux dans l'espace public. Vidées par l'épidémie de Covid-19, les rues semblent presque leur être offertes. Sur leurs vélos, ils descendent les boulevards ou patientent dans l'attente d'une commande. Leur sac à dos isotherme siglé annonce qu'ils roulent pour Uber Eats, Deliveroo, Stuart ou Frichti. Ils livrent repas et courses à ceux qui n'osent, ne veulent, ne peuvent ou ne doivent plus sortir. « Si je tombe malade, c'est la volonté de Dieu. » Charly se veut philosophe. Cet Ivoirien de 25 ans est coursier pour la plate-forme Stuart, filiale de La Poste, et il n'a pas peur d'attraper le virus. Au début du confinement, il avait pourtant décidé de rester chez lui, dans l'appartement qu'il occupe avec son père, agent de sûreté et toujours en activité. Puis des amis livreurs lui ont dit : « C'est bon, tu peux venir. » Et Charly a pensé : « Puisque d'autres travaillent, pourquoi pas moi ? » Au bout de deux semaines, il est donc reparti arpenter Paris et sa banlieue."
[pop-up] urbain

Embouteillages monstres, travaux secrets… 6 arguments faux contre le « plan v... - 0 views

  • 1. Non, le « plan vélo » n’a pas été « lancé en secret » et a même été voté à l’unanimité
  • 2. La mairie et la région proposent bien des alternatives
  • « L’anticipation et la concertation ne font pas partie des plans », a-t-on pu entendre sur RTL, ou « aucune alternative n’est proposée » parmi les détracteurs de la politique municipale, peut-on lire dans Le Parisien. Il existe pourtant des alternatives, très nombreuses, à l’automobile à Paris et dans la proche banlieue : 3 890 km de lignes de bus, avec des couloirs réservés pour fluidifier leur passage ;la Ville de Paris est la première capitale d’Europe la mieux dotée en matière de transports en libre-service (Autolib’, Vélib’, etc.), avec 105 vélos pour 10 000 habitants et 19 voitures pour 10 000 habitants, rapporte Le Parisien ;la ville propose des aides à l’achat de véhicule propre (Paris et proche banlieue) ;Paris dispose d’un métro de grande qualité : 100 % de la population est couverte par un moyen de transport en commun à moins de 1 km ;Enfin Paris et la petite couronne bénéficient d’un tramway périphérique – dont la construction est presque terminée – et qui reliera à terme tous les arrondissements périphériques. Comme le rappelait La Tribune en 2014, comparée à Londres par exemple, Paris brille par une capacité moyenne trois fois supérieure dans ses rames – jusqu’à atteindre saturation sur certaines lignes aux périodes de pointe. Le vélo est justement une des alternatives aux transports en commun, si des pistes cyclables sont en nombre suffisant. Et avec un ticket à 1,90 euro (14,90 euros le carnet de 10), Paris propose un service meilleur marché que la capitale britannique (tarif variable mais situé globalement entre 3,80 euros et 6,50 euros selon la formule). Enfin, selon le bilan des déplacements 2014, 97,9 % des métros sont à l’heure ; un chiffre qui baisse à 87,5 % pour le RER et 88,6 % pour le Transilien, le bus s’en sort un peu mieux avec 90,6 % de ponctualité.
  • ...8 more annotations...
  • 3. Non, le « plan vélo » n’a pas créé les embouteillages
  • Pourtant, le fait de réserver un peu plus d’espace à Paris aux piétons et aux vélos n’a eu qu’un léger impact sur la formation des bouchons, comme le confirment les études, puisqu’il « fallait 10,5 minutes pour traverser le boulevard Saint-Germain le matin en décembre 2015 [contre] 12,1 minutes en décembre 2016 », soit une minute et trente-cinq secondes de plus, environ 10 %, après une période en novembre 2016 où le temps est monté à 14,8 minutes explique Le Parisien. Des chiffres avec un recul d’un an qui semblent accréditer la thèse de « l’évaporation » d’une partie du trafic défendue par l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France : moins de voies = moins d’automobiles. Par ailleurs, la circulation à Paris est un problème presque aussi ancien que la capitale française elle-même
  • 4. Non, favoriser le vélo ou les transports en commun plutôt que l’automobile n’est pas une mesure « anti-pauvres »
  • Les chiffres donnent tort à tous les deux, puisque selon un sondage réalisé par MV2 auprès de 1 127 usagers de la route en novembre 2015 pour la Mairie de Paris, 64 % des automobilistes qui circulent dans le centre de Paris appartiennent aux catégories socioprofessionnelles supérieures (CSP+). Par ailleurs, selon le même sondage, 80 % des automobiles circulant dans le centre de Paris ne transportaient qu’une seule personne.
  • 5. Ce sont les automobiles qui ralentissent les véhicules de police ou de secours, pas les voies cyclables
  • Les voies cyclables à double sens, à l’image de celle du bassin de l’Arsenal ou des voies sur berges piétonnisées, sont également des voies d’urgence et peuvent être empruntées par les véhicules de secours.
  • 6. Ce sont les voitures qui prennent toute la place
  • Et pourtant, s’il y a une politique de rééquilibrage en faveur des piétons et des vélos, celles qui occupent tout l’espace à Paris, ce sont les automobiles : elles occupent 50 % des espaces publics pour seulement 13 % des déplacements. Et elles restent inutilisées 95 % du temps, selon Data Gueule. Dans la rue, une Clio (1,7 m × 4 m) occupe 7 m2 bien qu’elle soit qualifiée de citadine, face aux 7,6 m² du plus « compact » des SUV (1,78 m × 4,3 m), et parfois plus de 9 m² pour une berline (1,9 m × 4,8 m). En comparaison, un vélo n’a qu’une emprise au sol de 1 m² (60 cm × 1,75 m)… et les voies qui lui sont réservées dans la capitale représentent modestement 3 % de la totalité de l’espace public.
  •  
    "Avec la réduction à une voie pour les véhicules motorisés sur les berges de Seine, la polémique sur la place de l'auto fait émerger nombre de contrevérités."
[pop-up] urbain

Une carte collaborative des rues à aménager pour faciliter l'usage du vélo - ... - 0 views

  •  
    "Toutes les villes sont concernées. Le graphisme remarquable, que l'on doit à Laurent Nison et Bruno Adèle, ainsi que la navigation fluide, montrent le succès rencontré par le Baromètre, à tout le moins en milieu urbain. La plupart des points lumineux apparaissent en ville, mais dans toutes les sortes de villes: agglomérations moyennes, banlieues,  cœurs de métropoles, stations touristiques, petites localités, conurbations. Les itinéraires de cyclotourisme, Loire à vélo ou Via Rhôna, ou encore les pistes de l'île de Ré, sont moins concernés: il s'agit bien d'une évaluation de la pratique quotidienne et non occasionnelle. Un enjeu de sécurité routière. L'enquête est inédite par son ampleur et sa précision. Ses très nombreux enseignements seront scrutés à la loupe par les militants associatifs, les agents des collectivités, les élus, les spécialistes de la sécurité routière, les chercheurs, mais aussi par ceux qui voudraient se mettre en selle, et qui aimeraient savoir quel itinéraire il veut mieux emprunter."
1 - 20 of 53 Next › Last »
Showing 20 items per page