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Azavista - Les péages urbains, une opportunité pour la mobilité de demain ? - 0 views

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    "Alors que les débats autour de la Loi d'orientation des mobilités ont mis en lumière la problématique du financement des transports et des infrastructures de mobilité, La Fabrique de la Cité souhaite remettre la question des péages urbains au centre du débat.  La résolution de ce qu'on a appelé le « problème de la circulation automobile » a conduit les villes à proposer, durant les derniers siècles deux, deux réponses diamétralement différentes. Au XXe siècle, l'automobile se démocratise et devient centrale dans la société. Ce siècle est celui de la mobilité individuelle : la voiture, plus souple et plus rapide, devient alors le premier mode de transport pour les déplacements au quotidien.Aujourd'hui, cet espace ouvert à l'automobile se referme progressivement : les villes modèrent la circulation automobile pour réduire sa présence dans des centres-urbains où l'espace disponible est une ressource rare.  Axes embouteillés, routes abîmées, air pollué… Les externalités négatives liées à la trop forte utilisation de la voiture conduisent les villes à réfléchir aux moyens permettant de réduire sa présence dans des centres-villes. Faisant face à des problématiques similaires, certaines métropoles (Singapour, Londres, Stockholm…), ont mis en place des péages urbains. Cet outil applique une redevance sur l'utilisation d'un véhicule dans une zone définie pour en réduire l'utilisation. Il constitue aussi un levier pour le financement de nouveaux services et infrastructures de mobilité. Quel rôle peuvent être amenés à jouer les péages urbains dans les politiques urbaines de mobilité : simples outils au service du financement de la mobilité ou instruments à la portée plus large ? En réunissant des experts de la mobilité et de son financement, La Fabrique de la Cité entend réinterroger le rôle et la capacité des péages urbains dans la résolution des problématiques de mobil
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Mobilité : dix initiatives sélectionnées par le Star - 0 views

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    "ACCUEIL  /  BRETAGNE  /  RENNES  /  Recevez gratuitement notre Newsletter de Rennes Chaque matin, l'essentiel de l'actualité Je m'inscris ! Mobilité : dix initiatives sélectionnées par le Star Publié le 08/12/2016 à 02:55 Écouter « Notre intention est de valoriser toutes les actions visant à faciliter le quotidien des personnes et à encourager le mieux vivre ensemble », a expliqué Laurent Senigout, directeur de Keolis Rennes, lors de la remise des prix. |  Lire le journal numérique Après une première saison où le maître mot était l'accessibilité, le réseau de transport Star Handistar et ses partenaires mettent en avant des projets 2016 valorisant la mobilité. Rapprocher les citoyens, c'est un des enjeux du XXIe siècle. Voilà la raison d'être de ce concours lancé par Keolis Rennes, avec le soutien du collectif Handicap 35, Handistar, Rennes métropole, le Crédit agricole, la SNCF et Keolis Armor. « Notre intention, c'est de valoriser toutes les actions visant à faciliter le quotidien des personnes dans des moments délicats de leur existence et à encourager le mieux vivre ensemble », a expliqué Laurent Senigout, directeur de Keolis Rennes, lors de la récente soirée de remise des prix. Dix initiatives sélectionnées Le portage de livres à domicile. Durant tout l'été, à l'initiative de la commune avec les soutiens de la médiathèque et du CCAS de Noyal-Châtillon, des jeunes vont porter à domicile des livres, des CD ou des DVD à des personnes âgées. Cette initiative est l'occasion de créer du lien entre les générations à travers la culture. Faciligo : des covoyageurs pour faciliter la mobilité. Faciligo met en contact des personnes en situation de handicap ou des personnes âgées ayant besoin d'être accompagnées pour un déplacement avec des voyageurs prêts à réaliser cet accompagnement. Mission Tac : transport avec accompagnement collectif. La mission Tac est proposée actuellement à Rennes mÃ
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Calenda - La mobilité : concepts et valeurs - 0 views

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    "Les analyses descriptives sur la mobilité présupposent souvent des jugements de valeur. Ainsi, le récent « tournant de la mobilité » en théorie sociale qui montre que la mobilité sous-tend la plupart des pratiques sociales souligne aussi son caractère vital. De même, les études sur la manière dont la pauvreté, le handicap, le genre et l'appartenance nationale affectent la mobilité présupposent que les inégalités en termes de mobilité sont injustes et devraient être corrigées. Qu'est-ce donc que la mobilité, et qu'est-ce qui en fait un trait vital et fondamental ? Ce colloque a un double objectif : contribuer à la clarification du concept de mobilité et au débat concernant la valeur qu'on lui accorde."
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Mobilité, portabilité, transfert, migrations et navigation numériques : un no... - 0 views

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    "n ce qui concerne l'utilisation des réseaux numériques, deux situations doivent au minimum être envisagées. La première est physique : c'est d'une part la zone géographique que parcourt physiquement un individu pour parvenir à se connecter et d'autre part l'aspect physique de l'appareil qu'il utilise pour se connecter et qui abrite ses données personnelles. La seconde zone géographique éligible est l'Internet qui reproduit toujours davantage les objets numériques dans l'espace dématérialisé avec par exemple des disques durs, des logiciels et des émulateurs de systèmes d'exploitation fonctionnant exclusivement en ligne et simulant autant d'ordinateurs virtuels. C'est pourquoi cette communication propose dans un premier temps une approche définitionnelle sur le vocabulaire des mobilités et du nomadisme. La mobilité visible prendrait deux formes agrégées : la navigation sur Internet qui est une forme de déplacement virtuel de l'information et la mobilité proprement dite qui est le fait d'emporter avec soi un outil de connexion au réseau partout et tous lieux. Navigation et mobilité ne doivent pas être confondues, même si une certaine mercatique a longtemps favorisé ce genre de collusions. De plus, tous les ordinateurs ne sont pas visibles et eux aussi sont capables de fabriquer et de traiter de l'information. Une très forte activité souterraine des données migrant ça et là entre institutions, acteurs privés et ordinateurs personnels existe. Ce sont des transferts d'informations, plus ou moins consciemment acceptés ou ignorés par les populations qui les perçoivent comme inévitables, imposés par la société. La mobilité désignerait ainsi trois pragmatiques complémentaires et presque indissociables : la navigation avec Internet, les transferts de données et la mobilité des personnes grâce à des possibilités de communication géographiquement omniprésentes. Navigation, transfert et mobilit
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Précarité et mobilité : les actions du labo de la mobilité insclusive - 0 views

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    "15 acteurs issus du secteur privé, public et de la société civile, viennent de signer la charte d'adhésion au Laboratoire de la Mobilité Inclusive. Wimoov (ex Voiture & Co) et Total, membres fondateurs du laboratoire, comptent désormais à leur côté : l'ADEME, l'ADIE, le Conseil National des Missions Locales, le FASTT, la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne, la Fondation FACE, la Fondation PSA Peugeot Citroën, la MACIF, Pôle Emploi, Renault, Réunica, le Secours Catholique, Solidarités Nouvelles face au Chômage et Jean-Pierre Girault, consultant. Le Laboratoire de la Mobilité Inclusive a vocation à : Rassembler les acteurs publics, privés et la société civile, concernés par le sujet, pour réfléchir, partager les expériences concrètes, dans une démarche de co-construction ; Faire émerger le thème de l'accès à la mobilité dans le débat public ; Fournir des données et analyses objectives pour développer une meilleure compréhension du frein que peut représenter la mobilité ; Concevoir des olutions de mobilité innovante, accessibles à tous."
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Demain, des mobilités plurielles - Libération - 0 views

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    "Le futur des mobilités ne s'incarne pas dans un véhicule mais dans un bouquet de services qui donnera accès à toutes les mobilités: transports collectifs, modes actifs que sont la marche et le vélo, et véhicules partagés: Vélib', Autolib' (auquel pourra être substitué à terme un service de véhicules autonomes), taxis, autopartage, covoiturage… Considérer la mobilité dans une perspective servicielle, combinée et multimodale est la meilleure réponse à cette aberration écologique que constitue la voiture individuelle qui passe 90% de son temps stationnée, stérilisant de ce fait une bonne part de l'espace public, et qui nécessite un investissement énergétique considérable pour déplacer le plus souvent une personne. Dans ce contexte, il importe donc que le véhicule autonome, dont l'avènement nous est promis, soit partagé et envisagé comme un transport collectif et capacitaire, s'inscrivant dans une chaîne de mobilité combinée, de façon à ne pas accentuer la congestion des villes mais aussi pour améliorer la desserte des zones périurbaines et le rabattement vers les transports de masse. Tout en considérant la flexibilité offerte par les innovations technologiques majeures qui s'annoncent, nous devons toutefois garder constamment à l'esprit qu'un modèle de déplacement vertueux repose sur des mobilités actives dont la part est décuplée, à l'instar des villes du nord de l'Europe. En France, 40% des déplacements motorisés en agglomération font moins de 3 kilomètres. Ce sont autant de déplacements qui peuvent être effectués à pied, à vélo ou en transport collectif. On peut d'ailleurs considérer que le vélo -dans toutes ses variantes mécaniques, électrique ou cargo-  est bien LE véhicule urbain du futur, du fait des gains de temps qu'il permet, d'une occupation de l'espace public réduite et de son faible impact environnemental. Le vélo est le véhicule urbain qui a la meilleur
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Tableau de bord de la mobilité en Île-de-France - 0 views

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    "Le besoin d'analyse de la mobilité s'affirme chaque jour dans un contexte de crise sanitaire qui perdure. Cette analyse peut se baser sur deux sources d'informations : les enquêtes de comportement et les données numériques. Ainsi, L'Institut a participé à une enquête de comportement de mobilité avec un collectif de 22 partenaires emmené par le cabinet Inov 360. Cette enquête qualitative en trois volets a apporté des enseignements très intéressants sur plusieurs sujets comme l'impact du télétravail sur la mobilité, la redistribution des modes de déplacement, la vision de la mobilité du futur. Cette enquête va se poursuivre avec trois autres volets d'ici à juillet 2021. Concernant les données numériques, il est souhaitable que soit rassemblées et partagées les informations les plus actualisées possible sur l'évolution de la mobilité en Île-de-France depuis la période pré-covid jusqu'à maintenant. Pour chaque mode de transport, les données existent, mais elles ne sont pas toujours accessibles facilement ou n'ont pas encore été traitées. "
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Pour une « mobilité courante » - 0 views

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    "Et si on pouvait rendre possible à tout individu l'usage d'un service public de mobilité (en évitant tant que se peut la voiture-solo) presque aussi facilement accessible que l'est l'eau courante ? Vous ouvrez le robinet, l'eau coule, et si elle s'arrête de couler c'est que vous avez fermé le robinet. Se battre pour obtenir cela en matière de mobilité, c'est cela la recherche de la « mobilité courante ». Les conditions pour l'atteindre sont peut être difficiles à réunir, mais c'était le cas pour « l'eau et le gaz à tous les étages du 19e siècle », puis plus tard l'électricité, le téléphone, l'ADSL et bientôt le très haut débit. Ce n'est pas parce qu'on n'égalera pas facilement la liberté de la voiture solo, que la bataille est perdue pour les autres modes (objectif de la « mobilité durable » défendue par le GART, le Groupement des Autorités Responsables des Transports)."
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Le véhicule autonome ne peut s'envisager que partagé - 0 views

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    "Les élus sont donc confrontés à un enjeu majeur : comment réduire les fractures territoriales ? Le véhicule autonome semble être la « solution miracle »… Chacun se met à rêver de villes sans pollution, ni congestion, où la mobilité serait accessible à tous les citoyens : enfants, personnes âgées, personnes handicapées, avec ou sans permis de conduire, et ce, en toute sécurité et sans incivilité. Toutefois, il ne faudrait pas que cette innovation révolutionnaire tourne au cauchemar. En effet, si le véhicule autonome est utilisé individuellement, à nombre constant de véhicules, le trafic automobile ne cessera de croître pouvant entraîner une hausse de la congestion de l'ordre de 20 à 30 %… Pour permettre au véhicule autonome de tenir toutes ses promesses - offrir le droit à la mobilité au plus grand nombre de citoyens, réduire les fractures territoriales, améliorer la qualité de l'air -, les élus locaux ont un rôle essentiel à jouer. Il leur faut œuvrer à ce que le véhicule autonome soit partagé, et l'intégrer dans leur stratégie globale de mobilité. Par exemple, une flotte de véhicules autonomes partagés ou une navette à la demande en rabattement direct avec les lignes de transport public permettront de drainer les voyageurs vers des lignes « rapides » à la place des voitures particulières. Les collectivités locales pourront ainsi étoffer leurs offres pour les premiers et derniers kilomètres, dans les « déserts de mobilité », sur des plages horaires plus larges, ou encore pour les personnes en difficulté dans l'exercice de la mobilité, permettant de réduire la congestion en ville de plus de 20 %."
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Mobilité connectée et changements dans les pratiques de déplacement | Interne... - 0 views

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    "Pour les chercheurs ces constats risquent de s'accentuer à l'avenir. A savoir, un creusement de l'écart entre les habitants des grandes villes aux pratiques toujours plus multimodales et le reste, dépendants toujours plus de la voiture. Les attentes fortes envers la technologie se heurtent au fait que les nouveaux services de mobilité connectée n'ont qu'un pouvoir d'action limité. Et l'inflation d'information multimodale ne devrait pas changer radicalement les comportements qui se heurtent aux logiques d'organisation de la vie quotidienne des ménages ou aux besoins de flexibilité en cas d'imprévu. Les gains économiques offerts par les services de mobilité sur les trajets quotidiens sont par ailleurs trop faibles. Les effets sur la modification du choix de mode de transport des services d'aide à la mobilité semblent également incertains. « La réalité se heurte aux habitudes en matière de mobilité », soulignent-ils. Ils semblent agir plus sur des trajets occasionnels que réguliers. Or ce sont ces derniers qui pèsent le plus sur le bilan carbone des transports. Pour les chercheurs, les acteurs publics devraient surtout se concentrer sur la coordination des acteurs, la qualité de service des transports en commun, la prise en compte des inégalités sociospatiales…"
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Bâti 2030: La mobilité, un facteur de mutation urbaine - 0 views

  • Si les politiques ne semblent pas toujours l'avoir compris, les urbanistes et spécialistes des transports sont eux bien conscients de la direction dans laquelle doivent se porter les efforts : la modification des comportements, et non la multiplication des infrastructures ou des types de transport. Comme le dit Jean-Christophe Chadanson, directeur d’études à l’Agence d’urbanisme de la Communauté Urbaine de Bordeaux, « il faut passer d’un modèle où on a investi beaucoup d’argent dans les infrastructures à un autre où on met aussi de l’argent dans ce qui favorise la marche, le vélo et les changements de comportement. Chacun doit devenir multimodal, prendre un jour la voiture, un autre le vélo, la marche, les transports en commun. Ce comportement, il faut l’aider à émerger, c’est une autre forme d’investissement ».
  • L'équilibre à atteindre entre l'efficacité des transports et la limitation de leurs nuisances incitent à concevoir, plutôt que de nouveaux moyens de transport, de nouvelle façon d'appréhender la mobilité. En ce sens, de nouveaux concepts tendent à émerger, comme l'holoptisme, c'est-à-dire l'intelligence collective, qui permettrait de manière positive à chaque citoyen de mesurer son impact dans la société et son environnement et d'adapter ses comportements. Le covoiturage participe d'une certaine manière de ce concept, mais certaines sociétés ont développé des applications propres comme GoToo, qui permet à son utilisateur de gagner des points à mesure qu'il se déplace de manière responsable.
  • Autre idée en vogue, l'économie de fonctionnalité. Il s'agit ici de remplacer la vente pure et simple d'un produit par la vente d'un service, qui permet à la fois de réaliser des économies pour son utilisateur (vous ne payez que ce que vous consommez réellement) comme pour le prestataire. Elle propose soit un modèle serviciel centré sur l'usage (mise à disposition d'un véhicule que je paye en fonction du nombre de kilomètres), soit un modèle de solution intégrée (comme l'Autolib'). Les champs de l'innovation sont ici infinis et peuvent permettre de répondre, de manière subtile et équilibrée, aux enjeux de la mobilité aujourd'hui. La multiplication des stations de rechargement des fameuses BlueCars est déjà un signe visible de cette économie de la fonctionnalité.
  • ...1 more annotation...
  • Aujourd'hui, c'est la "sanctuarisation" de certains espaces, réservés aux piétons et transports en commun, qui modifie profondément le paysage urbain. Nécessité économique et sécuritaire, la mobilité concentre aujourd'hui un grand nombre des contraintes produites par l'urbanité : densité de population, taille des agglomérations (donc nécessité d'un réseau de transports rapides et denses), pollution, nuisances diverses, sécurité, etc. Mais les meilleures infrastructures ne peuvent entraîner de modifications des comportements si elles n'apportent pas de progrès visibles. Face à l'urgence des contraintes, et notamment la disparition programmée du pétrole, l'innovation en matière de mobilité sera à l'origine, ou au moins un facteur important, d'évolution rapide de nos villes. Reste à savoir quelle mobilité nous voulons et donc à quoi ressemblera la ville de demain. Verticale ?
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    "Qui l'eût cru ? La mesure de circulation alternée, mise en place lundi à Paris et alentours, a été, si l'on reste au premier niveau d'analyse, un succès : 25% à 30% de bouchons en moins (voire même 60% sur certains axes aux heures de pointe) ; seulement 143 kilomètres d'embouteillage en Ile-de-France (contre deux fois plus habituellement) ; 90% de véhicules à numéro impair, 5 122 contraventions ; 61% et 33% de hausse respective des locations pour le Vélib' et l'Autolib'. Cette mesure (presque) nouvelle en France (elle existe par exemple à Sao Paulo sous le nom de "rodízio municipal") a modifié sur une journée la manière dont la population de Paris appréhende les transports quotidiens : transports publics, vélo, covoiturage et même congés exceptionnels. L'espace urbain lui-même s'en est trouvé modifié avec la réduction de la pollution, des nuisances sonores mais aussi de la pollution visuelle. Le signe que peu à peu, les "nouvelles" mobilités peuvent changer la ville. Les campagnes électorales, et notamment celles pour la Mairie de Paris, sont révélatrices des enjeux qui entourent la question des transports en milieu urbain. Si ces derniers continuent de répondre à leur mission première, à savoir permettre le déplacement quotidien des habitants, ils sont aujourd'hui confrontés à des contraintes contradictoires : d'un côté, ils doivent être plus performants, plus rapides et plus denses ; de l'autre, ils sont censés être sûrs, rentables, peu onéreux tout en étant respectueux de l'environnement et silencieux. Un vrai casse-tête chinois ! Or, aujourd'hui, et c'est ce qui apparaît dans la plupart des programmes politiques, le débat sur les transports à Paris oppose les détracteurs de la voiture, qui considèrent que ses nuisances sont trop importantes par rapport à ses apports en milieu urbain, face à ses partisans, qui n'y voient pas d'alternatives crédibles. L'absence de nouvelles solutions ? Cette dualité peut
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transport artisanal et numérique en Afrique - 0 views

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    "Dans un contexte de croissance urbaine africaine rapide, le développement de politiques de mobilité urbaines durables est des leviers cruciaux pour encourager des villes efficientes et vivables. Dans la plupart des villes africaines, le transport urbain est dominé par le transport artisanal qui se caractérise par une fragmentation du secteur avec des micro-entrepreneurs et proposent un service dynamique pour tous, sans coût pour la collectivité mais avec des externalités négatives fortes : congestion, pollution, sécurité routière… Nous pensons que l'enjeu n'est pas de lutter contre les opérateurs du transport artisanal mais plutôt d'accompagner la transition du secteur vers un système de mobilité optimisé et inclusif. Les technologies du numériques sont une opportunité pour appréhender cette multitude d'opérateurs et développer des modèles gagnant gagnant. L'objectif de l'AFD est de fédérer les différents acteurs (autorités, start ups, universitaires,…) autour d'une boîte à outil numérique collaborative et ouverte visant à améliorer l'ensemble du système de mobilité. La direction générale et la division transport de l'AFD ont invité à partager les retours d'expériences des démarches pilotes en Afrique et à réfléchir ensemble sur les prochaines étapes pour élaborer et diffuser une approche commune autour du numérique et amélioration du service de mobilité."
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« C'est un avion, c'est une voiture, non c'est un… transport du futur ! » - 0 views

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    "« quand le sage montre la mobilité du futur, l'idiot regarde le mode de transport », il convient de substituer une réflexion dans laquelle les modes n'occupent plus une place centrale dans l'imaginaire collectif. En effet, faire du mode l'unique futur de nos déplacements, c'est occulter l'importance, si ce n'est le caractère indispensable, des réseaux dans la mobilité du quotidien. L'efficacité de ces réseaux, leur interconnexion : c'est là que se trouve le futur de la mobilité. L'objectif du développement du véhicule autonome et de la voiture volante est de rendre les déplacements du quotidien fluides ; ce n'est pas être opposé au progrès que de considérer que l'on y parviendrait aussi bien en optimisant l'usage de cet actif que sont les routes ; en augmentant la fréquence des transports en commun, en encourageant la pratique du vélo par la construction d'infrastructures et de services dédiés… Autant de solutions qui, malgré leurs effets avérés sur la fluidification de la mobilité, ne jouissent pas du même relais médiatique car moins révolutionnaires mais surtout moins tape-à-l'œil."
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La vitesse, un vieux concept - Transports du futur - 0 views

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    "Jean-Pierre Dupuy a proposé dans les années 1980 le concept de vitesse généralisée. Dans la droite ligne d'Illich, la vitesse généralisée intègre dans le calcul le temps passé à se déplacer celui nécessaire pour acheter le moyen de transport. En effet, le temps passé à travailler pour acheter sa voiture peut être considéré comme du temps de transport. Avec un coût global moyen de 5000 € par an pour une voiture, cela n'est pas négligeable. Ce temps « masqué » dépend bien sûr du salaire et du coût du mode de transport considéré. L'achat d'un véhicule nous fait perdre du temps, que nous pourrions utiliser pour nous déplacer ou faire autre chose, mais c'est ensuite un moyen de gagner du temps futur. Par ailleurs, la clé dans la poche nous permet de réduire la complexité en étant capable d'aller « partout tout le temps », c'est une sécurité mentale ou réelle. Une fois que la décision est prise d'investir dans une voiture, alors il faut la rentabiliser, c'est-à-dire l'utiliser. Nous raisonnons alors en coût marginal. La vitesse généralisée de la voiture est alors très proche de celles des transports publics ou du vélo. JP Dupuy avait également dès le départ décrit les limites de son raisonnement. La valeur des temps, celui pour acheter son moyen de transport et celui pour se déplacer physiquement pour aller au travail mais également pour les loisirs, ne sont pas vraiment équivalents. Nous utilisons donc du temps de travail de « basse qualité » pour se payer une voiture, et ainsi réutiliser du temps gagné par la voiture à d'autres moments de plus « haute valeur ajoutée ». Ce raisonnement mérite d'être revu et complété en intégrant de nouveaux modes de transport comme le vélo à assistance électrique (haute vitesse physique, bas coût d'usage), les services de mobilités, les téléactivités et plus généralement l'évolution du travail. En effet, le VAE combine u
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Auvergne-Rhône-Alpes : Un cluster "vélo" émerge en pleine explosion de la fil... - 0 views

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    "En genèse depuis deux ans, le cluster Mobilité Active et Durable (MAD) sera lancé officiellement ce mercredi 10 juin. Il émerge à un moment plus que favorable : les Français se ruent sur les vélos et le secteur connait un bond extraordinaire depuis le déconfinement. Du jamais vu selon les acteurs de la filière régionale. Entrainés par Anne-Sophie Caistiker (Doctibike) et Renaud Collin (Addbike), une dizaine d'acteurs de la "mobilité active" se mobilise depuis 2017 pour fédérer la filière régionale : Benur, Lyon Parc Auto, B2eBike, Kleuster, Tutovelo, Velogik et Labex IMU. Ensemble, ils créent le tout nouveau cluster "Mobilité Active et Durable" (MAD). Créé administrativement en septembre dernier et associé au cluster CARA (European Cluster for Mobility Solutions), il sera lancé officiellement ce mercredi 10 juin. "Notre ambition est d'organiser cette filière afin de la rendre plus visible, plus innovante et plus efficace. Le sujet de la mobilité active n'était pas encore représenté en Auvergne-Rhône-Alpes", explique Anne-Sophie Caistiker, présidente de MAD."
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Motilité et viscosité : de nouveaux concepts pour comprendre et agir sur la m... - 0 views

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    "À travers l'analyse des mobilités en Australie et en Europe, les sociologues Catherine Doherty et Vincent Kaufmann apportent deux lectures différentes mais complémentaires des potentiels individuel et contextuel qui expliquent notre mobilité. Ces nouveaux concepts permettront-ils de renouveler l'action publique en matière de mobilité ? Les deux auteurs partagent cette conviction et nous expliquent pourquoi."
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Bruno et Léa Marzloff - Les infinies variantes du couple Habiter + Mobilités ... - 0 views

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    "Au lendemain du forum "Habiter en partage", premier évènement du Lab Chronos x OuiShare , Bruno et Léa Marzloff reviennent sur ce diptyque passionnant de l'habitat et du déplacement. Pour accéder au compte-rendu de l'évènement et pour télécharger le dossier de prospective du présent Habiter + Mobilité, rendez-vous ici : demainhabiterenpartage.com .   Le dossier "Habiter + Mobilités. Tendances et scénarios pour de nouvelles urbanités ", actualise un sujet vieux comme le monde, la maîtrise du quotidien, de son aire de vie et des activités que l'usager y déploie. Chronos a entrepris de l'éclairer à sa main, dans un exercice pluridisciplinaire qui élargit encore la focale, déjà très ouverte, des mobilités ; et en même temps dans une démarche de prospective qui teste des visions de ce couple paradoxal (Habiter/Bouger)."
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Bretagne : une démarche de prospective participative - Direction technique Te... - 0 views

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    "Signe de l'intérêt pour une telle démarche, les acteurs sont restés mobilisés tout au long du cycle d'ateliers et ont contribué à la réalisation de productions riches et variées telles que : des projets phares innovants ; des portraits de ménages associés à des bouquets de solutions de mobilité ; 4 scénarios de gestion du temps et de la vitesse par les individus et les territoires ; des cartes prospectives ; un arbre de synthèse des enjeux. Nous avons capitalisé et mis à disposition sur internet ces productions au fur et à mesure sous différentes formes (affiches, notes courtes et livrets de synthèse) et nous les valoriserons par des outils de diffusion de formes encore différentes par la suite (cahier d'enjeux et de prospective, interviews filmées, journée de restitution…). La richesse et la variété de cette production reposent sur quelques points forts caractérisant la méthode originale déployée : un équilibre entre apport d'expertises (matin) et d'expériences (après - midi) et coproduction collective : les 4 journées d'ateliers ont offert aux participants une occasion précieuse pour se plonger dans l'écoute d'apports extérieur s de manière concentrée, alors que chacun est submergé par l'information quotidienne diffuse. Par la diversité des participants, l'atelier a été l'occasion de moments privilégiés d'ouverture aux approches des autres, y compris dans les temps informels de la journée. Enfin, l'animation de la production collective a su stimuler l'imagination nécessaire à la prospective. Ainsi, par cet équilibre, la démarche d'ensemble bénéficie de l'apport des participants et chacun bénéficie de l'apport de la démarche d'ensemble ; l'organisation des ateliers par une équipe - projet regroupant DREAL, DDTM, PUCA et consultants : cela permet une diversité des points de vue, des méthodes employées et des formes des productions attendues ; cela permettr
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La mobilité de demain - 0 views

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    "Pour les Français, la mobilité de demain devra avant tout être inclusive et respectueuse de l'environnement Les Français abordent la mobilité de demain d'abord sous l'angle de la responsabilité sociale et environnementale. Pour une majorité d'entre eux, la mobilité de demain devra être accessible financièrement (53%), accessible à tous les publics comme les personnes âgées, isolées ou handicapées (50%) et respectueuse de l'environnement (47%). Un gros tiers d'entre eux met ensuite en avant la sécurité / réduction des accidents (40%) et la sûreté / réduction des agressions (36%). La fluidité, sélectionnée par un quart des Français, concerne plus particulièrement les habitants de banlieue (32%). Quant à la rapidité, présente pour deux français sur dix, elle est plus évoquée par les jeunes (29%) et les habitants de villes centre (25%)."
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De la contre-productivité globale. La critique de la mobilité et la crise du ... - 0 views

  • C’est néanmoins autre chose qui semble être à l’œuvre, une forme étrange d’auto-annihilation du système de transport, telle que discutée par Ivan Illich et ses collaborateurs sous le vocable de « contre-productivité Â»
  • La contre-productivité 2 désigne une situation dans laquelle l’usage d’un mode de transport par un grand nombre d’usagers rend l’usage de ce mode de transport impossible. L’exemple classique est celui du bouchon : lorsqu’un grand nombre d’automobilistes circule en même temps sur une route, chacun devient un obstacle insurmontable pour l’autre. C’est la congestion. Et par un effet boule de neige, le bus sera à l’arrêt et nulle place ne sera laissée au marcheur.
  • Parce que trop d’usagers ont utilisé certains modes de déplacement rapides, ils ont participé à la diffusion d’un virus et rendu impossible l’usage de tous les moyens de déplacement, même les moins problématiques.
  • ...11 more annotations...
  • On pourrait parler de contre-productivité différée, c’est-à-dire d’un usage qui n’est pas empêché immédiatement, mais plus tard, une fois qu’il aura été réalisé en masse et que ses conséquences se font sentir.
  • L’industrialisation des transports consiste en la transformation d’une variété de manières de se déplacer, inscrites dans des contextes locaux et riches de sens, en un petit nombre de moyens de transport standards qui constituent des commodités. À mesure que sont abandonnés les usages vernaculaires au profit des usages modernes, les personnes dépendent de plus en plus du système industriel de transport, par dévalorisation du vernaculaire, du qualitatif et de l’auto-produit, mais aussi par la perte des compétences et des conditions de possibilité d’une production autonome.
  • Comment les critiques de la mobilité envisageaient-ils des alternatives à cette dynamique d’écrasement de l’individu par le système industriel ? Tout d’abord, ils proposaient des mobilités autonomes, reposant sur les efforts de l’individu. La marche et l’usage du vélo sont deux manières de développer ses capacités de se déplacer. Dans le contexte actuel, il s’agit des moyens de se déplacer qui limitent le plus à la fois les contaminations possibles et la contre-productivité inhérente aux modes rapides.
  • Confinés, nombreux sont les citadins qui ne peuvent plus se déplacer. Toutefois, ils continuent de faire se déplacer d’autres individus et des marchandises, parce que nous sommes pour la plupart totalement dépendants des réseaux de transport, afin d’acquérir les commodités nécessaires à notre vie quotidienne. Ce besoin de commodités met en danger ceux qui transportent les marchandises, qui sont ceux qui doivent nous les livrer, mais aussi nous-mêmes, puisque le risque de transmission existe à chaque interaction. De ce fait, ce n’est pas seulement la mobilité des individus qui pose problème, mais aussi le transport des commodités.
  • La folie de la modernité s’exprime bien là, dans cette « loi Â» : tout usage massif d’un mode de déplacement rapide tend à rendre impossible son usage, mais aussi les autres manières de se déplacer. Toute accélération du rythme d’un usage dépassant un certain seuil tend à créer de la paralysie. Or, les vitesses de déplacement ont beaucoup augmenté, tout comme l’usage des moyens de transport longue distance comme l’avion. Ainsi, parvenus à un développement tentaculaire, nos réseaux de transport sont devenus nos filets, comme l’origine du terme (« réseau Â» vient du latin retis, filet) aurait dû nous le rappeler.
  • L’ascèse volontaire, le choix de ne pas agir, est une forme de liberté, qu’il s’agisse de refuser d’utiliser la voiture ou de s’auto-confiner, tandis qu’être réduit à l’impuissance par le système industriel est plus proche de la servitude.
  • À mesure que le système industriel étend ses mailles, l’individu est de plus en plus dépendant et impuissant. Il est bloqué par les bouchons, les files d’attente. Se déplacer est devenu dangereux ou impossible, mais seul ou en famille et sans déplacement, il est dépourvu des moyens d’assurer sa subsistance. L’immobilité maximale qui devrait permettre de lutter contre la pandémie est donc largement hors d’atteinte, par l’incapacité de l’individu, d’un groupe d’amis, d’une famille ou d’une commune, à assurer une auto-production suffisante.
  • D’ailleurs, moins appréciés par les usagers que les manières plus individuelles de se déplacer, quelle collectivité publique aura encore les moyens de ces infrastructures de luxe, avec l’endettement gigantesque résultant de la pandémie actuelle ? Quant à la voiture, tout le monde sait déjà qu’elle est le symbole même de la contre-productivité, par la congestion, l’usage du pétrole et la diminution de l’activité physique de ses usagers.
  • Cela signifie aussi que les mégalopoles sont trop grandes. Elles rendent l’individu dépendant des commodités, réduisent ses capacités d’autoproduction, multiplient les distances entre les lieux de vie, rendent le confinement moins supportable par leur absence d’espaces pour « respirer Â». Elles sont aussi le lieu historique du bouchon, comme on le raconte à propos de la Rome antique où Jules César fut contraint d’interdire les véhicules entre six heures et seize heures pour éviter la paralysie de la ville.
  • Les villes de taille « moyenne Â» du type de Salzbourg des années 1960, vantée par Kohr, représentent un autre modèle. Elles comportent toutes les aménités de la ville, peuvent reposer sur la campagne environnante pour être approvisionnée et pour les loisirs – plus accessibles tant pour les riches et que pour les pauvres –, ont la taille nécessaire pour offrir une université ou un opéra. Il s’agit des mêmes villes dans lesquels les habitants sont d’ores et déjà les moins dispendieux en dioxyde de carbone
  • La crise actuelle n’est pas le résultat d’un accident ou d’un système de transport qui serait trop chaotique et dont les effets seraient surprenants et imprévisibles. C’est l’ordre de sa diffusion généralisée qui rend possible la congestion et la paralysie, selon les voies de circulation et les vitesses élevées des moyens de transport.
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    "Alors qu'au début du mois d'avril 2020, plus de la moitié des habitants de la planète sont confinés, il n'a jamais été aussi nécessaire d'interroger le rôle de notre système global de mobilité. Dans cette perspective, les critiques de la mobilité des années 1970 sont des guides sûrs. Celles-ci offrent à la fois une perspective sur un facteur d'expansion de l'épidémie devenue pandémie - le système de transport - et les pistes pour aménager le système de transport de l'après-crise."
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