Skip to main content

Home/ Mobilités/ Group items tagged métropolisation

Rss Feed Group items tagged

[pop-up] urbain

Un camion, bientôt un cinéma ! - makhnovtchina - 0 views

  •  
    "Parcours, repérages et expérimentation avec les « mobiles » menés en Normandie, carrefour de deux grands projets de métropolisation (ville de Rouen et le Grand Paris) mais aussi dans d'autre espaces de l'Europe de l'ouest. Les articles relatifs aux territoires sur lesquels la caravane Makhnovtchina s'est arrêtée plus longuement sont accessibles sous les onglets des villes. ♦ Un camion, bientôt un cinéma ! Par Misia Forlen, vendredi 20 novembre 2015 , Western :: #283 Le camion cinéma MKN-VAN est un des outils mis en place par Echelle inconnue pour poursuivre son travail de recherches et de créations sur le projet Makhnovtchina, la ville mobile. En cours de transformation au lycée professionnel Augustin Boismard, ce camion parcourra ensuite les routes normandes, et au-delà, pour diffuser les films que nous réalisons avec des personnes habitant de manière mobile et légère. La matière récoltée à un endroit sera diffusée dans un autre. Ainsi, dans les rails du train-cinéma de Medvedkine, le camion-cinéma MKN-VAN aura pour objectif de rapprocher des situations de mobilité les unes des autres. "
[pop-up] urbain

Les illusions de l'Hyperloop | AlterEco+ Alterecoplus - 0 views

  •  
    "L'Hyperloop, comme tous les projets qui visent à accélérer les déplacements, renforce les logiques de polarisation et de concentration à l'œuvre autour des lieux desservis. Des logiques qui ont déjà montré leurs effets pervers : métropoles gigantesques, gentrification, problèmes d'accessibilité, congestion, longs acheminements vers les gares… En somme, l'Hyperloop pourrait n'être qu'un TGV accéléré (et a priori plus compétitif car moins cher selon les plaquettes du projet). Et cela, alors que ce dernier est en train de rencontrer les limites de son modèle en France dès lors que les grandes métropoles sont désormais largement desservies."
[pop-up] urbain

Les transports, ressort et levier de la construction métropolitaine ? - Métro... - 0 views

  • La création des métropoles de Paris, Lyon et Marseille est au cœur de la réforme territoriale en cours [1]. Si la transformation de leurs configurations institutionnelles a fait l’objet d’une accélération subite, la construction d’une idée puis d’un projet métropolitain relève, dans les trois cas, de dynamiques anciennes et complexes. Les transports collectifs occupent une place notable dans ce processus : ils ont pu apparaître à la fois comme le ressort d’une gouvernance d’échelle métropolitaine et comme un levier du projet métropolitain, condition tant de sa performance que de sa cohésion. S’appuyant sur les travaux des « Journées Grand Paris » de l’École d’urbanisme de Paris [2], cet article propose une lecture critique de ce rôle structurant attribué aux infrastructures de transport, en poursuivant l’approche comparative ouverte il y a peu par Daniel Béhar.
  •  
    "À Paris, Lyon et Marseille, le développement des transports collectifs est un élément central du projet métropolitain. Toutefois, les enjeux et les démarches sont très différents d'une ville à l'autre. Aurélien Delpirou compare les trois situations et analyse les forces et faiblesses de chacune des stratégies."
[pop-up] urbain

L'Instant Urbain - La Fabrique de la Cité, Septembre 2017 - 0 views

  •  
    "Le 22 septembre, par un court communiqué, l'autorité organisatrice des transports londoniens, Transport for London (TfL), fermait les portes de la ville à Uber après avoir multiplié, quelques jours plus tôt, le coût de la licence de chauffeur privé par mille. En décidant de ne pas renouveler l'autorisation d'opérer de l'entreprise californienne après son expiration le 30 septembre, TfL faisait l'audacieux choix de priver 3,5 millions de Londoniens du service de VTC et de déposséder Uber de son plus gros marché européen. Cette décision, dont Uber a fait appel, marque un tournant dans un jeu où l'entreprise posait jusqu'alors ses conditions. Dans le sillage de Londres, New York et San Francisco ont déclaré à leur tour réfléchir aux moyens de resserrer leur contrôle sur Uber. Après avoir fait preuve, au choix, d'une indifférence de facto bienveillante à l'égard d'Uber ou de démarches timides de régulation, les métropoles mondiales changent de ton. Face au mantra cher à la Silicon Valley, « Move Fast and Break Things », ne sont-elles pas en train de répondre : « Move at our pace and comply with our rules » ? Assurément, l'épisode londonien n'intervient pas à un moment neutre pour Uber. Dara Khosrowshahi, nouveau CEO d'Uber, entend trancher avec les positions jugées agressives qu'Uber a pu tenir par le passé. Après la décision de TfL, Uber a d'ailleurs changé de posture, appelant au dialogue. La crise avec Londres pourrait avoir valeur de test pour l'entreprise : et si, face à la fronde grandissante, une entreprise issue de l'économie dite collaborative choisissait vraiment d'aller vers plus de… collaboration avec les municipalités ?"
[pop-up] urbain

En banlieue parisienne, la colère monte contre « le train des riches » | L'in... - 0 views

  •  
    "« Les gens voient bien que les trains du quotidien ne sont pas la priorité, contrairement à ce qui est affirmé officiellement. La frustration monte ». Pour Arnaud Bertrand, usager quotidien du RER et fondateur de l'association Plus de trains, la confirmation du CDG Express par le gouvernement, annoncée ce 6 février, risque de provoquer une colère sans précédent parmi les millions d'utilisateurs quotidiens du réseau de transports de la région parisienne. La navette CDG Express, surnommée « le train des riches » (lire cette chronique dans Le Monde), doit relier la gare de l'Est, à Paris à l'aéroport de Roissy, en 20 minutes et au prix de 24€ l'aller. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec les transports en Ile-de-France, ce projet ne doit pas être confondu avec le Grand Paris Express, le futur super métro souterrain et ses 70 gares, dont le coût total est évalué à près de 40 milliards d'euros."
[pop-up] urbain

La couleur des gilets jaunes - La Vie des idées - 0 views

  •  
    "Il serait donc erroné d'analyser le mouvement des gilets jaunes comme une jacquerie des populations rurales défavorisées contre des citadins fortunés. Il traduit, au contraire, la multiplicité des interdépendances territoriales et fonctionnelles au sein de vastes aires métropolitaines, où se juxtaposent fragments de ville dense, nappes pavillonnaires, bourgs revitalisés ou en difficulté, zones d'activités, espaces naturels et agricoles, centres commerciaux, pôles tertiaires et logistiques, etc. L'automobile est bien souvent la condition nécessaire de l'accessibilité à ces différents espaces et à la diversité des ressources qu'ils offrent. C'est précisément parce qu'elle permet de maximiser les programmes d'activités au sein de ces « métapoles » (Ascher, 1997) qu'elle a constitué le déclencheur des revendications des gilets jaunes."
[pop-up] urbain

De la contre-productivité globale. La critique de la mobilité et la crise du ... - 0 views

  • C’est néanmoins autre chose qui semble être à l’œuvre, une forme étrange d’auto-annihilation du système de transport, telle que discutée par Ivan Illich et ses collaborateurs sous le vocable de « contre-productivité »
  • La contre-productivité 2 désigne une situation dans laquelle l’usage d’un mode de transport par un grand nombre d’usagers rend l’usage de ce mode de transport impossible. L’exemple classique est celui du bouchon : lorsqu’un grand nombre d’automobilistes circule en même temps sur une route, chacun devient un obstacle insurmontable pour l’autre. C’est la congestion. Et par un effet boule de neige, le bus sera à l’arrêt et nulle place ne sera laissée au marcheur.
  • Parce que trop d’usagers ont utilisé certains modes de déplacement rapides, ils ont participé à la diffusion d’un virus et rendu impossible l’usage de tous les moyens de déplacement, même les moins problématiques.
  • ...11 more annotations...
  • On pourrait parler de contre-productivité différée, c’est-à-dire d’un usage qui n’est pas empêché immédiatement, mais plus tard, une fois qu’il aura été réalisé en masse et que ses conséquences se font sentir.
  • L’industrialisation des transports consiste en la transformation d’une variété de manières de se déplacer, inscrites dans des contextes locaux et riches de sens, en un petit nombre de moyens de transport standards qui constituent des commodités. À mesure que sont abandonnés les usages vernaculaires au profit des usages modernes, les personnes dépendent de plus en plus du système industriel de transport, par dévalorisation du vernaculaire, du qualitatif et de l’auto-produit, mais aussi par la perte des compétences et des conditions de possibilité d’une production autonome.
  • Comment les critiques de la mobilité envisageaient-ils des alternatives à cette dynamique d’écrasement de l’individu par le système industriel ? Tout d’abord, ils proposaient des mobilités autonomes, reposant sur les efforts de l’individu. La marche et l’usage du vélo sont deux manières de développer ses capacités de se déplacer. Dans le contexte actuel, il s’agit des moyens de se déplacer qui limitent le plus à la fois les contaminations possibles et la contre-productivité inhérente aux modes rapides.
  • Confinés, nombreux sont les citadins qui ne peuvent plus se déplacer. Toutefois, ils continuent de faire se déplacer d’autres individus et des marchandises, parce que nous sommes pour la plupart totalement dépendants des réseaux de transport, afin d’acquérir les commodités nécessaires à notre vie quotidienne. Ce besoin de commodités met en danger ceux qui transportent les marchandises, qui sont ceux qui doivent nous les livrer, mais aussi nous-mêmes, puisque le risque de transmission existe à chaque interaction. De ce fait, ce n’est pas seulement la mobilité des individus qui pose problème, mais aussi le transport des commodités.
  • La folie de la modernité s’exprime bien là, dans cette « loi » : tout usage massif d’un mode de déplacement rapide tend à rendre impossible son usage, mais aussi les autres manières de se déplacer. Toute accélération du rythme d’un usage dépassant un certain seuil tend à créer de la paralysie. Or, les vitesses de déplacement ont beaucoup augmenté, tout comme l’usage des moyens de transport longue distance comme l’avion. Ainsi, parvenus à un développement tentaculaire, nos réseaux de transport sont devenus nos filets, comme l’origine du terme (« réseau » vient du latin retis, filet) aurait dû nous le rappeler.
  • L’ascèse volontaire, le choix de ne pas agir, est une forme de liberté, qu’il s’agisse de refuser d’utiliser la voiture ou de s’auto-confiner, tandis qu’être réduit à l’impuissance par le système industriel est plus proche de la servitude.
  • À mesure que le système industriel étend ses mailles, l’individu est de plus en plus dépendant et impuissant. Il est bloqué par les bouchons, les files d’attente. Se déplacer est devenu dangereux ou impossible, mais seul ou en famille et sans déplacement, il est dépourvu des moyens d’assurer sa subsistance. L’immobilité maximale qui devrait permettre de lutter contre la pandémie est donc largement hors d’atteinte, par l’incapacité de l’individu, d’un groupe d’amis, d’une famille ou d’une commune, à assurer une auto-production suffisante.
  • D’ailleurs, moins appréciés par les usagers que les manières plus individuelles de se déplacer, quelle collectivité publique aura encore les moyens de ces infrastructures de luxe, avec l’endettement gigantesque résultant de la pandémie actuelle ? Quant à la voiture, tout le monde sait déjà qu’elle est le symbole même de la contre-productivité, par la congestion, l’usage du pétrole et la diminution de l’activité physique de ses usagers.
  • Cela signifie aussi que les mégalopoles sont trop grandes. Elles rendent l’individu dépendant des commodités, réduisent ses capacités d’autoproduction, multiplient les distances entre les lieux de vie, rendent le confinement moins supportable par leur absence d’espaces pour « respirer ». Elles sont aussi le lieu historique du bouchon, comme on le raconte à propos de la Rome antique où Jules César fut contraint d’interdire les véhicules entre six heures et seize heures pour éviter la paralysie de la ville.
  • Les villes de taille « moyenne » du type de Salzbourg des années 1960, vantée par Kohr, représentent un autre modèle. Elles comportent toutes les aménités de la ville, peuvent reposer sur la campagne environnante pour être approvisionnée et pour les loisirs – plus accessibles tant pour les riches et que pour les pauvres –, ont la taille nécessaire pour offrir une université ou un opéra. Il s’agit des mêmes villes dans lesquels les habitants sont d’ores et déjà les moins dispendieux en dioxyde de carbone
  • La crise actuelle n’est pas le résultat d’un accident ou d’un système de transport qui serait trop chaotique et dont les effets seraient surprenants et imprévisibles. C’est l’ordre de sa diffusion généralisée qui rend possible la congestion et la paralysie, selon les voies de circulation et les vitesses élevées des moyens de transport.
  •  
    "Alors qu'au début du mois d'avril 2020, plus de la moitié des habitants de la planète sont confinés, il n'a jamais été aussi nécessaire d'interroger le rôle de notre système global de mobilité. Dans cette perspective, les critiques de la mobilité des années 1970 sont des guides sûrs. Celles-ci offrent à la fois une perspective sur un facteur d'expansion de l'épidémie devenue pandémie - le système de transport - et les pistes pour aménager le système de transport de l'après-crise."
[pop-up] urbain

«La meilleure solution pour la mobilité de demain, c'est le train» - Le Parisien - 0 views

  •  
    "Vous prenez exemple sur l'Asie où le taux de ponctualité est de 99,9 %… Comment font-ils ? Ils ont des infrastructures et du matériel récent, moderne, très automatisé. Mais c'est aussi grâce à une organisation intégrée - l'une des solutions que je propose - qui permet de gérer, dans la même main, la voie et le train. C'est-à-dire ? A Tokyo, dans une même salle, on trouve des gens qui gèrent la maintenance des voies et des trains, l'aiguillage, l'information voyageur, les conducteurs, la sûreté, l'électricité. Bref, tout le monde est là et peut se parler. Ce n'est pas vraiment ce que vers quoi tend la mise en concurrence française... En effet, on va tendre plutôt à séparer le réseau (les voies et leur gestion, NDLR) de l'opérateur. Le risque est de créer une muraille de Chine entre les deux. Si l'on veut que ça marche en zone dense, il ne faut pas séparer les deux. Le plus efficace reste de limiter le nombre d'acteurs. On est moins efficace s'il faut coordonner la personne qui gère la voie, la gare et le train, par rapport à une personne unique. Quelles sont les autres solutions pour améliorer le train ? Il faut aussi se recentrer sur les voyageurs. Toujours en Asie, la régularité passe par le fait de réussir à faire monter et descendre les voyageurs dans le temps imparti. Il faut encourager les bons comportements. C'est ce que nous essayons de faire avec le « nudge » (« coup de pouce », en français. C'est une méthode non contraignante pour encourager à adopter un bon comportement, NDLR). Ainsi, sur les portes du RER E, nous avons apposé des dents de requins pour décourager les gens d'entrer quand les portes se ferment. Sur certains quais, des autocollants indiquent la place pour les trains ou courts. Nous allons essayer d'industrialiser ces pratiques."
1 - 12 of 12
Showing 20 items per page