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Confinement : au Pérou, des centaines de personnes se lancent sur les routes - 0 views

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    "Ces familles ont donc tenté le voyage d'abord cachées dans des camions de marchandises, puis ont poursuivi à pied sur les routes de montagne. Des vidéos montrent des hommes portant des baluchons, des enfants et des femmes avec des nourrissons dans les bras, marchant sous un soleil intense. Mais la caravane humaine a été stoppée dans la province liménienne de Huarochiri, au kilomètre 48 de la Carretera Central (« route centrale »), par un barrage des forces de l'ordre. Le gouvernement, tout comme les autorités régionales, craignent que les personnes ne propagent le virus à l'intérieur du pays, et ont proposé de les mettre à l'abri jusqu'à la fin du confinement, le 26 avril. La plupart d'entre elles ont refusé, de peur d'être infectées du fait de la promiscuité. Certaines ont alors tenté de forcer le barrage de police, avant de se faire à nouveau arrêter."
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(1) Sollicités comme jamais, les salariés d'Amazon travaillent la peur au ven... - 0 views

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    "Depuis le début du confinement en France, Amazon continue de livrer ses produits partout dans l'Hexagone. Selon certains salariés, la poursuite de l'activité se fait dans des conditions difficiles, souvent sans masques ni gants et au contact quotidien de centaines de personnes. Ils racontent aussi les pressions subies pour poursuivre le travail."
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Coronavirus : face à l'épidémie, les coursiers livrés à eux-mêmes - 0 views

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    "Malgré une activité en baisse et des risques de contamination par le SARS-CoV-2, les livreurs à vélo continuent de transporters courses et repas. Mis à part quelques sans-abri, on ne voit plus qu'eux dans l'espace public. Vidées par l'épidémie de Covid-19, les rues semblent presque leur être offertes. Sur leurs vélos, ils descendent les boulevards ou patientent dans l'attente d'une commande. Leur sac à dos isotherme siglé annonce qu'ils roulent pour Uber Eats, Deliveroo, Stuart ou Frichti. Ils livrent repas et courses à ceux qui n'osent, ne veulent, ne peuvent ou ne doivent plus sortir. « Si je tombe malade, c'est la volonté de Dieu. » Charly se veut philosophe. Cet Ivoirien de 25 ans est coursier pour la plate-forme Stuart, filiale de La Poste, et il n'a pas peur d'attraper le virus. Au début du confinement, il avait pourtant décidé de rester chez lui, dans l'appartement qu'il occupe avec son père, agent de sûreté et toujours en activité. Puis des amis livreurs lui ont dit : « C'est bon, tu peux venir. » Et Charly a pensé : « Puisque d'autres travaillent, pourquoi pas moi ? » Au bout de deux semaines, il est donc reparti arpenter Paris et sa banlieue."
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De la contre-productivité globale. La critique de la mobilité et la crise du ... - 0 views

  • C’est néanmoins autre chose qui semble être à l’œuvre, une forme étrange d’auto-annihilation du système de transport, telle que discutée par Ivan Illich et ses collaborateurs sous le vocable de « contre-productivité »
  • La contre-productivité 2 désigne une situation dans laquelle l’usage d’un mode de transport par un grand nombre d’usagers rend l’usage de ce mode de transport impossible. L’exemple classique est celui du bouchon : lorsqu’un grand nombre d’automobilistes circule en même temps sur une route, chacun devient un obstacle insurmontable pour l’autre. C’est la congestion. Et par un effet boule de neige, le bus sera à l’arrêt et nulle place ne sera laissée au marcheur.
  • Parce que trop d’usagers ont utilisé certains modes de déplacement rapides, ils ont participé à la diffusion d’un virus et rendu impossible l’usage de tous les moyens de déplacement, même les moins problématiques.
  • ...11 more annotations...
  • On pourrait parler de contre-productivité différée, c’est-à-dire d’un usage qui n’est pas empêché immédiatement, mais plus tard, une fois qu’il aura été réalisé en masse et que ses conséquences se font sentir.
  • L’industrialisation des transports consiste en la transformation d’une variété de manières de se déplacer, inscrites dans des contextes locaux et riches de sens, en un petit nombre de moyens de transport standards qui constituent des commodités. À mesure que sont abandonnés les usages vernaculaires au profit des usages modernes, les personnes dépendent de plus en plus du système industriel de transport, par dévalorisation du vernaculaire, du qualitatif et de l’auto-produit, mais aussi par la perte des compétences et des conditions de possibilité d’une production autonome.
  • Comment les critiques de la mobilité envisageaient-ils des alternatives à cette dynamique d’écrasement de l’individu par le système industriel ? Tout d’abord, ils proposaient des mobilités autonomes, reposant sur les efforts de l’individu. La marche et l’usage du vélo sont deux manières de développer ses capacités de se déplacer. Dans le contexte actuel, il s’agit des moyens de se déplacer qui limitent le plus à la fois les contaminations possibles et la contre-productivité inhérente aux modes rapides.
  • Confinés, nombreux sont les citadins qui ne peuvent plus se déplacer. Toutefois, ils continuent de faire se déplacer d’autres individus et des marchandises, parce que nous sommes pour la plupart totalement dépendants des réseaux de transport, afin d’acquérir les commodités nécessaires à notre vie quotidienne. Ce besoin de commodités met en danger ceux qui transportent les marchandises, qui sont ceux qui doivent nous les livrer, mais aussi nous-mêmes, puisque le risque de transmission existe à chaque interaction. De ce fait, ce n’est pas seulement la mobilité des individus qui pose problème, mais aussi le transport des commodités.
  • La folie de la modernité s’exprime bien là, dans cette « loi » : tout usage massif d’un mode de déplacement rapide tend à rendre impossible son usage, mais aussi les autres manières de se déplacer. Toute accélération du rythme d’un usage dépassant un certain seuil tend à créer de la paralysie. Or, les vitesses de déplacement ont beaucoup augmenté, tout comme l’usage des moyens de transport longue distance comme l’avion. Ainsi, parvenus à un développement tentaculaire, nos réseaux de transport sont devenus nos filets, comme l’origine du terme (« réseau » vient du latin retis, filet) aurait dû nous le rappeler.
  • L’ascèse volontaire, le choix de ne pas agir, est une forme de liberté, qu’il s’agisse de refuser d’utiliser la voiture ou de s’auto-confiner, tandis qu’être réduit à l’impuissance par le système industriel est plus proche de la servitude.
  • À mesure que le système industriel étend ses mailles, l’individu est de plus en plus dépendant et impuissant. Il est bloqué par les bouchons, les files d’attente. Se déplacer est devenu dangereux ou impossible, mais seul ou en famille et sans déplacement, il est dépourvu des moyens d’assurer sa subsistance. L’immobilité maximale qui devrait permettre de lutter contre la pandémie est donc largement hors d’atteinte, par l’incapacité de l’individu, d’un groupe d’amis, d’une famille ou d’une commune, à assurer une auto-production suffisante.
  • D’ailleurs, moins appréciés par les usagers que les manières plus individuelles de se déplacer, quelle collectivité publique aura encore les moyens de ces infrastructures de luxe, avec l’endettement gigantesque résultant de la pandémie actuelle ? Quant à la voiture, tout le monde sait déjà qu’elle est le symbole même de la contre-productivité, par la congestion, l’usage du pétrole et la diminution de l’activité physique de ses usagers.
  • Cela signifie aussi que les mégalopoles sont trop grandes. Elles rendent l’individu dépendant des commodités, réduisent ses capacités d’autoproduction, multiplient les distances entre les lieux de vie, rendent le confinement moins supportable par leur absence d’espaces pour « respirer ». Elles sont aussi le lieu historique du bouchon, comme on le raconte à propos de la Rome antique où Jules César fut contraint d’interdire les véhicules entre six heures et seize heures pour éviter la paralysie de la ville.
  • Les villes de taille « moyenne » du type de Salzbourg des années 1960, vantée par Kohr, représentent un autre modèle. Elles comportent toutes les aménités de la ville, peuvent reposer sur la campagne environnante pour être approvisionnée et pour les loisirs – plus accessibles tant pour les riches et que pour les pauvres –, ont la taille nécessaire pour offrir une université ou un opéra. Il s’agit des mêmes villes dans lesquels les habitants sont d’ores et déjà les moins dispendieux en dioxyde de carbone
  • La crise actuelle n’est pas le résultat d’un accident ou d’un système de transport qui serait trop chaotique et dont les effets seraient surprenants et imprévisibles. C’est l’ordre de sa diffusion généralisée qui rend possible la congestion et la paralysie, selon les voies de circulation et les vitesses élevées des moyens de transport.
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    "Alors qu'au début du mois d'avril 2020, plus de la moitié des habitants de la planète sont confinés, il n'a jamais été aussi nécessaire d'interroger le rôle de notre système global de mobilité. Dans cette perspective, les critiques de la mobilité des années 1970 sont des guides sûrs. Celles-ci offrent à la fois une perspective sur un facteur d'expansion de l'épidémie devenue pandémie - le système de transport - et les pistes pour aménager le système de transport de l'après-crise."
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Quels aménagements pour les piétons lors de la phase de déconfinement ? | Cerema - 0 views

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    "Cerema LE CEREMA ACTIVITÉS ET SERVICES EN RÉGIONS RECHERCHE, INNOVATION & INTERNATIONAL CENTRE DE RESSOURCES LE MAG Accueil Actualités Quels aménagements pour les piétons lors de la phase de déconfinement ? ETUDE Quels aménagements pour les piétons lors de la phase de déconfinement ? 23 AVRIL 2020 piéton aménagements temporaires espace public modes actifs Les objectifs de distanciation physique en période de confinement provoquent des ajustements des usages de l'espace public : files d'attentes devant des magasins, piétons marchant sur des chaussées sans trafic, promiscuité gênée à l'attente de feu vert piéton... Pour anticiper la phase de déconfinement, quelques pistes sont explorées afin de concilier cheminement, attente des piétons, et distanciation physique. Avertissement : cet article est à compléter. Bien qu'en évolution, nous avons pris le parti de partager avec vous les éléments dont nous disposions déjà."
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« Toutes les conditions sont réunies pour un retour irréversible de la suprém... - 0 views

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    "Tribunes. L'immobilité quasi totale dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui constitue une situation inédite dans l'histoire récente des transports. Cette expérience nous rappelle d'abord des fondamentaux : mobilité des personnes, développement économique et environnement sont intimement liés. L'impossibilité de se déplacer ampute le PIB mensuel d'environ 30 % en France, selon l'Insee. Et la chute vertigineuse du nombre de déplacements a permis, selon AirParif, une amélioration de la qualité de l'air de l'ordre de 20 % à 30 % dans l'agglomération parisienne. Ensuite, elle nous laisse espérer une mobilité plus facile lorsque le confinement sera terminé. Cette crise marque notamment le vrai essor du télétravail, nouvelle immobilité qui réduit considérablement la pression sur les systèmes de transport aux heures de pointe."
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La ville trépidante est devenue besogneuse - L'interconnexion n'est plus assurée - 0 views

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    "Immobilité citadine. La crise, on s'en doutait, a considérablement modifié les habitudes. Bien sûr, pendant le confinement, au printemps, les déplacements quotidiens s'étaient taris. Depuis, ils ont repris de plus belle, mais pas uniformément. « Dans les territoires ruraux, on constate un retour à une situation quasi normale, avec, en septembre, 97% des déplacements par rapport à février. Dans les villes, on ne retrouve que 93% des déplacements habituels, et dans les métropoles de plus d'un million d'habitants, la mobilité n'est revenue qu'à 84% de la normale », constate David O'Neill, directeur exécutif « études et conseils » de Kisio. Ainsi, le citadin hypermobile est devenu sédentaire, ou a quitté la ville, tandis que le campagnard réputé (à tort) moins mobile continue de se déplacer autant qu'avant. Ce décalage est encore plus criant en Ile-de-France, un mastodonte de 12 millions d'habitants, cinq fois plus peuplé que la deuxième agglomération française, celle de Lyon. Dans le cœur de la région, dominé par l'activité culturelle et touristique, « la baisse de fréquentation atteint 30% à 50% » par rapport à février, précise David O'Neill. "
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Les villes réfléchissent à rendre les rues aux piétons... et à la marche - 0 views

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    "« Le déconfinement représente une opportunité de développer la marche en ville d'abord parce que nous avons besoin de place pour nous distancier physiquement », analyse Paul Lecroart, urbaniste à l'Institut Paris Région. Plus globalement, la crise pourrait également être une occasion de « changer de paradigme et de manière de concevoir nos mobilités et nos modes de vie ». « Beaucoup de gens ont été séduits par la possibilité de redécouvrir leurs quartiers, d'être moins stressés, de moins prendre les transports », explique l'urbaniste. « Auparavant, la marche n'était pas très valorisée, ajoute Anne Faure, urbaniste et présidente de l'association Rue de l'avenir. Pendant le confinement, les gens ont redécouvert que marcher était pratique, efficace, et surtout agréable. »"
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Déconfinement : « C'est un moment historique pour le vélo » - 0 views

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    "De nombreuses villes ont imité Bogota. Ces dernières semaines à Mexico, New York, Berlin, Oakland ou Calgary, des pistes cyclables ont été créées ou élargies à la va-vite. L'illustration des vertus de ce que l'on appelle l'urbanisme tactique, théorisé par l'Américain Mike Lydon : une intervention dans l'espace public à petite échelle, de courte durée, et à petit budget. Et en France ? « Pendant ce temps-là, pendant que l'Allemagne recommandait officiellement l'usage du vélo, la France continuait à fermer des pistes cyclables ! », regrette Stein Van Oosteren, porte-parole du collectif Vélo Ile-de-France (rassemblement de 28 associations cyclistes de la région)."
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Louie Louie sur Instagram : Les amis, On met en place à compter du 1er juin ... - 0 views

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    "louielouieparis Les amis, On met en place à compter du 1er juin notre système de livraison home-made : c'est Titouan, salarié de notre restaurant et passionné de cyclisme qui vous apportera vos pizzas chaudes, vins natures, glaces maison et cookies fondants, à bord de son vélo made in France @le_petit_porteur . Tout ce qu'on veut, c'est maitriser la qualité de vos commandes de notre cuisine jusqu'à chez vous avec un modèle sain, juste et humain ! "
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Mamie (Mamie Burger) sur Instagram : Mamie chez vous ! - 0 views

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    "Mamie chez vous !
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