Les Shanghaïens vont se remettre à circuler à l’ancienne, en taxi. A partir de jeudi 26 janvier, seules les voitures immatriculées à Shanghaï pourront utiliser la plate-forme Didi, qui domine le marché des VTC en Chine. La mesure avait été adoptée fin décembre 2016 par plusieurs municipalités, dont Pékin, Canton et Shenzhen.
Mais la ville la plus peuplée de Chine est la première à l’appliquer. Samedi 21 janvier, les chauffeurs non shanghaïens ont été informés par SMS que leur temps sur la plate-forme était compté. Un coup dur pour Didi – 97 % de ses 410 000 chauffeurs qui travaillent à Shanghaï n’ont pas le permis de résidence (hukou) de la ville – et pour les conducteurs eux-mêmes.