Skip to main content

Home/ Mobilités/ Group items tagged ville-moyenne

Rss Feed Group items tagged

[pop-up] urbain

Béziers lance sa carte des temps piétons - 0 views

  •  
    "En fait, il s'agit d'une carte indiquant les temps de déplacement à pied entre les différents points remarquables d'une ville. A l'aide de cette carte, il devient possible d'estimer de manière relativement précise son temps de parcours à pied entre deux points de la ville. La Ville de Béziers vient ainsi de mettre en ligne sa carte des temps piétons, ce qui semble constituer, sauf erreur, une première en France. Dans le cadre de son plan piéton, la ville de Strasbourg devrait mettre en place un tel outil, mais il ne semble toujours pas disponible à l'heure actuelle. En Suisse, la ville de Genève est en avance avec un plan de ce type qui existe maintenant depuis plusieurs années. La ville de Liège en Belgique a aussi sa carte des temps piétons. Ces plans ont pour objectif de développer l'usage de la marche en ville. Les déplacements en milieu urbain font souvent moins d'un kilomètre, soit environ 12 minutes de marche à pied (vitesse moyenne de 5km/h pour un piéton). Sur de courtes distances en ville, le piéton est bien souvent plus rapide que la voiture."
[pop-up] urbain

Géographies en mouvement - Jamais sans mon SUV - Libération.fr - 0 views

  •  
    "Longtemps habitué aux autoroutes urbaines nord-américaines, le SUV (Sport utility vehicle) commence à investir le paysage des villes européennes. Un succès en contradiction avec les préoccupations écologiques du moment et avec un usage rationnel des espaces urbains. 200 millions dans le monde, dont 600 000 en France. C'est le nombre de SUV en circulation en 2019, près de six fois plus qu'en 2010, où un modeste total de 35 millions de descendants du tout-terrain roulaient sur la planète. Alors que les classes moyennes des pays émergents, Chine en tête, adoptent de plus en plus d'aspects des modes de vie occidentaux, les SUV représentent aujourd'hui 40% des ventes de véhicules neufs à travers le monde. En Europe, la palme revient à la Suisse, où prospérité économique rime avec grosses bagnoles: plus de la moitié des voitures neuves vendues sont des descendantes des tout-terrain. LES SUV À L'ASSAUT DU CLIMAT Fin 2019, l'Agence internationale de l'énergie publiait une étude sur l'impact énergétique de ces véhicules en train de devenir la normalité, après avoir été réservés aux routes nord-américaines et aux pistes de la savane africaine et du bush australien. Le résultat a de quoi décourager les plus optimistes: loin derrière la production d'électricité mais devant l'industrie lourde et l'aviation, les SUV sont le deuxième contributeur à l'augmentation des émissions mondiales de CO2 entre 2010 et 2018. Avec plus de 700 mégatonnes de dioxyde de carbone, leurs émissions annuelles équivalent à celles de la Grande-Bretagne et des Pays-Bas réunis. On a là un parfait exemple d'effet-rebond, mécanisme bien connu en économie de l'énergie. À poids égal, les voitures consomment moins qu'avant grâce aux progrès techniques… ce qui permet de produire de plus gros modèles et de continuer à consommer autant, voire plus. Sans oublier les SUV électriques, «solution» esquivant les vrais enjeux:
[pop-up] urbain

Les villes moyennes face au syndrome des bus vides | L'interconnexion n'est p... - 0 views

  •  
    "Des bus rapides, vides et chers. Selon les chiffres de l'Union des transports publics (UTP), à Thionville (Moselle), par exemple (on aurait pu aussi citer Angoulême, Douai ou Perpignan), un bus roule à 23,2 km/h, mais chaque habitant n'effectue que 44 trajets par an, chacun de ces voyages étant subventionné par la collectivité à hauteur de 2,53 €. A Lyon, par comparaison, les bus ne dépassent pas 15,2 km/h, mais les habitants l'utilisent 328 fois par an, et la subvention ne dépasse pas 84 centimes par trajet. Au colloque de Villes de France, Éric Chareyron, directeur de la prospective du transporteur Keolis, fait son mea culpa. « Nous sommes allés trop loin, en voulant étendre à toutes les villes les services proposés dans les métropoles, qu'il s'agisse des types de véhicules, des distances moyennes entre deux arrêts ou de la tarification ». Et pourtant, souligne M. Chareyron, les transports publics peuvent rendre bien des services. A commencer par permettre aux personnes non motorisées de se déplacer. « A Laval, 19% des foyers ne possèdent pas de voiture. A Alès, c'est 25%. A Dieppe, Fécamp ou Lisieux, 30% ». A lire : Non, tout le monde ne possède pas de voiture."
[pop-up] urbain

Les cyclistes commettent beaucoup moins d'infractions que les automobilistes ... - 0 views

  • Des chercheurs de l’Université de Denver ont analysé les données d’accidentologie de 24 grandes villes américaines sur une période de treize ans en étudiant les variables sociologiques, démographiques et leurs infrastructures. Selon leurs conclusions, le facteur le plus influent dans la baisse du nombre de morts sur les routes est l’existence de pistes cyclables. Plus une ville comporte d’infrastructures cyclables, plus ses rues sont sûres pour la totalité de ses habitants (pas seulement pour les cyclistes).
  • Selon l’étude, ce type d’infrastructure dans les villes y réduit la mortalité routière de 44% en moyenne et le nombre d’accidents graves de 50%. A Portland, où de nombreuses pistes cyclables ont été installées, la mortalité a même été réduite de 75% entre 1990 et 2015. La ville de Davis en Californie, considérée par beaucoup comme la capitale du vélo aux Etats-Unis, est également celle où la proportion de morts sur la route par habitant est la plus faible du pays, dix fois inférieure à la moyenne nationale.
  • Le constat peut étonner. Les cyclistes ont souvent la réputation de prendre de nombreuses libertés avec le code de la route, notamment de griller des feux rouges. C’est surtout que les infractions commises par des cyclistes sont en général plus visibles : griller un feu rouge ou rouler sur un trottoir se voit davantage que les infractions commises régulièrement par des automobilistes en ville : excès de vitesse, refus de priorité à un passage piéton, usage de klaxon en absence de danger immédiat, oubli de clignotant, dépassement d’un cycliste à moins d’un mètre. Ces infractions sont souvent trop peu visibles ou trop habituelles pour être remarquées. En outre, de nombreux feux rouges en villes sont équipés de panneaux autorisant les cyclistes à passer, souvent pour tourner à droite, ce qui peut donner l’illusion d’une infraction.
  •  
    "Le constat peut étonner. Les cyclistes ont souvent la réputation de prendre de nombreuses libertés avec le code de la route, notamment de griller des feux rouges. C'est surtout que les infractions commises par des cyclistes sont en général plus visibles : griller un feu rouge ou rouler sur un trottoir se voit davantage que les infractions commises régulièrement par des automobilistes en ville : excès de vitesse, refus de priorité à un passage piéton, usage de klaxon en absence de danger immédiat, oubli de clignotant, dépassement d'un cycliste à moins d'un mètre. Ces infractions sont souvent trop peu visibles ou trop habituelles pour être remarquées. En outre, de nombreux feux rouges en villes sont équipés de panneaux autorisant les cyclistes à passer, souvent pour tourner à droite, ce qui peut donner l'illusion d'une infraction."
[pop-up] urbain

Finlande : une ville récompense ses citoyens en fonction du bilan carbone - 0 views

  •  
    "Pour favoriser la mobilité propre, la ville de Lahti en Finlande offre à ses habitants les plus "responsables" des titres de transport et autres récompenses. Bons d'achat et tickets de bus… Les bons gestes sont gratifiés à Lahti. L'initiative "CitiCap" a été déployée dans la commune finlandaise de 120 000 habitants afin d'inciter chacun à la réduction de ses émissions de carbone. Cette application met au défi quotidiennement chaque utilisateur volontaire de réduire ses émissions en remplaçant en moyenne 20 km de ses déplacements automobiles par des moyens de transports en commun ou à vélo. Financé par l'Union européenne, ce programme vise à recueillir des données sur les déplacements des citoyens dans les grandes et moyennes villes européennes. Pour cela, CitiCap trace les émissions de carbone émises par chaque habitant en détectant les déplacements en voiture, en transports publics, à vélo ou à pied. Dans la pratique, les utilisateurs de l'application sont crédités chaque semaine d'un quota carbone. Lorsqu'il n'est pas épuisé en fin de semaine, l'excèdent du quota est transformé en monnaie virtuelle échangeable contre des bons d'achat dans des établissements partenaires, un ticket de bus ou une entrée dans des lieux sportifs et culturels"
[pop-up] urbain

La double peine de ceux qui habitent loin - Libération - 0 views

  • Côté transport d’abord, un premier paradoxe est que les investissements réalisés en faveur des transports collectifs ont principalement profité aux habitants des centres urbains, et donc aux couches les plus aisées. Ces dernières décennies, des investissements significatifs ont cependant été consentis pour améliorer la desserte des banlieues et des espaces périurbains, mais les limites semblent bien être atteintes : entre 2000 et 2012, la surface des zones délimitées par les «périmètres de transport urbain» a doublé ; corrélativement, la densité des territoires desservis a baissé de 30 %, passant d’environ 1000 habitants au km² à moins de 700. Et cela, sans que la «part de marché» des transports collectifs augmente de manière significative.
  • Côté logement ensuite, on aboutit à un constat semblable : l’étalement urbain n’a pas permis, loin s’en faut, de juguler l’augmentation des prix immobiliers. D’où un autre paradoxe : la part du logement dans le budget des ménages a pratiquement doublé depuis 1970. Et cela, malgré un effort significatif de l’Etat dans divers mécanismes d’aide au logement, au point que certains analystes avancent l’idée que ces mécanismes ont contribué eux-mêmes à alimenter la spéculation immobilière.
  • Les transports et leurs infrastructures ne doivent plus être simplement considérés comme une sorte de variable d’ajustement pour compenser l’absence de régulation des marchés fonciers et immobiliers, mais bien plutôt comme une composante à part entière d’un urbanisme plus économe d’espace et d’énergie en même temps qu’à taille plus humaine. Cela passe par la mise en place de dispositifs qui permettent aux communes de récupérer une part significative de la rente foncière, avec des obligations de résultats quant aux possibilités offertes aux couches modestes et aux classes moyennes d’habiter dans les villes centres ou en proche banlieue.
  •  
    "Il faut aller au-delà, car le temps presse. Les transports et leurs infrastructures ne doivent plus être simplement considérés comme une sorte de variable d'ajustement pour compenser l'absence de régulation des marchés fonciers et immobiliers, mais bien plutôt comme une composante à part entière d'un urbanisme plus économe d'espace et d'énergie en même temps qu'à taille plus humaine. Cela passe par la mise en place de dispositifs qui permettent aux communes de récupérer une part significative de la rente foncière, avec des obligations de résultats quant aux possibilités offertes aux couches modestes et aux classes moyennes d'habiter dans les villes centres ou en proche banlieue. Il faut aussi légiférer pour mettre un terme à l'urbanisation des terres agricoles. Et enfin, agir concrètement pour la mixité sociale, et quand cela est nécessaire, pour la mixité fonctionnelle des noyaux centraux de nos villes et de leurs banlieues."
[pop-up] urbain

Dans les villes moyennes, des bus rapides, mais vides et coûteux - 0 views

  •  
    "La faible fréquentation du réseau de bus urbain des agglomérations moyennes incite les élus à changer de stratégie"
[pop-up] urbain

Chroniques / L'échec médiatique et politique du corridor de bus rapide de Del... - 0 views

  •  
    "L'année 2008 fut celle de la sortie sur le marché de la voiture low cost Nano, mais aussi de l'inauguration d'un corridor réservé aux bus rapides, le Bus Rapid Transit System (BRTS). Alors qu'une part de plus en plus importante de la classe moyenne indienne pouvait s'offrir un véhicule personnel, la Municipalité de New Delhi s'attelait à un vaste chantier d'augmentation de l'offre des transports publics. Dans la ville la plus polluée du monde (WHO, 2014), la création d'un service de bus rapide devait répondre autant à un problème environnemental qu'à des enjeux sociaux, puisque 50 % des habitants de la ville ne possèdent pas de véhicule personnel (Ministry of Urban Development, 2014). Ce projet visait également à prévenir une hausse des besoins en mobilité en faveur de l'automobile. Malgré les embouteillages qui paralysent la ville, la voiture ne perd pas de son pouvoir d'attraction : le nombre de véhicules privés à Delhi étant ainsi passé de 3,3 millions en 2001 à près de 7 millions en 2011 (Ministry of Road Transport & Highways, 2012). Au tournant des années 2000, le BRTS Delhi était un projet séduisant, bénéficiant d'un soutien politique de la majorité gouvernementale de l'époque (Parti du Congrès). À son inauguration en 2008, le tronçon pilote mesurait 5,8 km : un test initial très réduit si on le rapporte aux 29 000 km de routes que comportait le territoire de la capitale nationale de Delhi (NTCD) en 2008 (DIMTS & NTC Delhi Transport Department, 2008). Il n'en fut pas moins largement fustigé dans les médias, qui limitèrent leur couverture journalistique de l'inauguration du corridor à la figure marquante de l'automobiliste mécontent, bloqué dans les embouteillages par la faute de pouvoirs publics défaillants. Dérivant moins de positionnements politiques ancrés que des modes de production des chaînes d'information, cette représentation médiatique réductrice ne fut pas sa
[pop-up] urbain

Avec Haystack, vous pouvez vous faire de l'argent sur les places de parking p... - 0 views

  •  
    "Après Uber, le service de réservation et de revente de places de parking, pourrait être au centre des prochaines controverses. Après les compagnies de VTC comme Uber contre les taxis, voici l'appli Haystack contre les municipalités américaines. Lancée en juin sur iOS, l'appli permet de réserver une place de parking en centre-ville moyennant quelques dollars. Le principe est simple (voir la vidéo ci-dessus): avant de libérer sa place, l'automobiliste publie sa situation géographique sur l'appli. Le demandeur de place arrive et récupère alors le spot. Il lui en coûtera 3 dollars prévelés électroniquement, dont 75 cents sont récupérés par l'entreprise, et 2,25 par l'offreur de place. Le maire de Boston a fait savoir que l'appli de parking Haystack, disponible dans la ville depuis mi-juillet, n'était pas la bienvenue sur ses trottoirs."
[pop-up] urbain

Une carte collaborative des rues à aménager pour faciliter l'usage du vélo - ... - 0 views

  •  
    "Toutes les villes sont concernées. Le graphisme remarquable, que l'on doit à Laurent Nison et Bruno Adèle, ainsi que la navigation fluide, montrent le succès rencontré par le Baromètre, à tout le moins en milieu urbain. La plupart des points lumineux apparaissent en ville, mais dans toutes les sortes de villes: agglomérations moyennes, banlieues,  cœurs de métropoles, stations touristiques, petites localités, conurbations. Les itinéraires de cyclotourisme, Loire à vélo ou Via Rhôna, ou encore les pistes de l'île de Ré, sont moins concernés: il s'agit bien d'une évaluation de la pratique quotidienne et non occasionnelle. Un enjeu de sécurité routière. L'enquête est inédite par son ampleur et sa précision. Ses très nombreux enseignements seront scrutés à la loupe par les militants associatifs, les agents des collectivités, les élus, les spécialistes de la sécurité routière, les chercheurs, mais aussi par ceux qui voudraient se mettre en selle, et qui aimeraient savoir quel itinéraire il veut mieux emprunter."
[pop-up] urbain

Les villes du transport gratuit invitées à se rencontrer - URBIS le mag - 0 views

  •  
    "Le 1er septembre 2018, Dunkerque deviendra la plus grande agglomération française à expérimenter la gratuité sur l'ensemble de son réseau de bus. Dans le même temps, ailleurs en France et en Europe, de plus en plus de villes font ce choix pour leurs transports publics. C'est dans ce contexte particulièrement enthousiasmant que se tiendront les premières Rencontres des villes du transport gratuit à Dunkerque."
[pop-up] urbain

Does San Francisco's Smart Parking System Reduce Cruising for a Space? - CityLab - 0 views

  •  
    Le nouveau système de stationnement de San Francisco est un grand succès, estime l'agence municipale des transports de la ville. Des parcmètres intelligents calculent le taux d'occupation des voitures garées dans l'espace public pour adapter leur tarif : si la rue est pleine, le prix de l'heure grimpe, et si elle est vide, le prix baisse. Le but, mieux distribuer les places de parking et réduire le temps passé à chercher une place, rapporte le City Lab de The Atlantic. L'occupation des places est plus continue, le temps mis pour trouver une place de parking a diminué et les revenus générés par le système sont en augmentation. Parfait, pourrait-on croire… Et bien, pas tant que cela ! Quand le prix montre de 1$ par heure, l'occupation tombe de 10% en moyenne. Et quand le prix chute de 1$, l'occupation des parking grimpe de 7%. Pour autant, une autre étude montre que quand le prix des parkings augmente, cela n'assure pas que des places se libèrent. Si la durée d'occupation moyenne s'est réduit, la hausse des prix n'a pas amélioré la disponibilité du stationnement. Qui du taux d'occupation ou du taux de disponibilité est le meilleur critère de succès ? Bref, il y a encore du progrès pour que le prix du stationnement réponde vraiment à la demande…
[pop-up] urbain

Quels sont les pays et les villes les plus en marche du monde? | Slate.fr - 0 views

  •  
    "C'est une étude d'une rare ampleur. 717.527 personnes originaires de 111 pays dans le monde ont accepté de mesurer leur activité pédestre pour aider des chercheurs de l'université de Stanford à mieux comprendre les variations d'activité physique. Au total, 68 millions de jours ont été mesurés, et les résultats, récemment publiés en ligne, sont pour le moins fascinants. «Nous avons trouvé des inégalités dans la façon dont l'activité est distribuée dans les pays. Ces différences sont un meilleur indicateur de la prévalence de l'obésité dans la population que le volume d'activité moyenne, écrivent les chercheurs de Stanford. L'activité réduite chez les femmes contribue en grande partie à l'inégalité de l'activité observée.» Ils se sont aperçus que la place donnée aux piétons permet d'encourager les déplacements et de réduire les différences en fonction de l'âge ou du sexe quand il s'agit d'obésité. Parmi les pays les plus à même de donner de la place et du temps à la marche, on retrouve Hong Kong, la Chine, la Suède, la Corée du Sud, la République tchèque ou le Japon. La France est dans la moyenne, et les mauvais élèves se trouvent du côté du Canada, de l'Australie ou de l'Arabie saoudite."
[pop-up] urbain

La voiture autonome pourrait éliminer les parkings et faire baisser les loyers - 0 views

  •  
    "Pour se représenter la chose, ils précisent que ces taxis intelligents fonctionneraient à mi-chemin entre le principe du covoiturage et celui du transport de colis. Un modèle qui leur permettrait d'arpenter la ville 24h sur 24, en répondant en temps réel aux besoins de n'importe quel passager.   "Pour des villes de taille moyenne, il est concevable qu'un parc automobile de voitures partagées remplace totalement la nécessité des transports publics traditionnels", conclut le rapport. Avantage collatéral de la réduction du nombre de véhicules, la baisse des besoins en stationnement. Avec des économies à la clé. Car, comme l'explique une autre étude menée par Sightline , un institut d'études environnementales américain, le prix de revient du stationnement par habitant dans une métropole comme Seattle est estimé à 246 dollars par mois. "
[pop-up] urbain

Hors les villes, comment sortir du règne de la voiture individuelle ? - 0 views

  •  
    "Hors des villes, comment sortir du règne de la voiture individuelle ? Cette question était au cœur des débats organisés par Le Monde, mercredi 21 novembre, sur les mobilités du quotidien. Pour Marie Huyghe, chercheuse au laboratoire CNRS-Citeres et consultante en mobilité, l'avenir est à un « bouquet d'offres de services » qui permettra à chacun « de passer d'un mode de déplacement à un autre, en fonction de ses besoins, de ses contraintes ». Construire une alternative à la voiture solo suppose de « prendre en compte la désynchronisation des rythmes à l'œuvre dans la vie des gens et la diversité des motifs de déplacement », estime Eric Chareyron, directeur de la prospective, des modes de vie et de la mobilité chez Keolis."
[pop-up] urbain

Non, la voiture n'est pas «indispensable aux Français» | L'interconnexion n'e... - 0 views

  •  
    " Loin de tout », et pour cause. Enfin, si la voiture semble « indispensable » à beaucoup, ce n'est pas une fatalité. Il ne s'agit pas une donnée immuable en fonction de laquelle il faudrait penser tout le reste, l'aménagement des villes, les transports publics, les mesures contre la pollution ou le dérèglement climatique. Dans le même sondage, on apprend que 30% des sondés ont le sentiment de « vivre un peu loin de tout ». Et pour cause. Les attributs de la ville, emplois, commerces, équipements publics et privés, s'éloignent toujours davantage les uns des autres. Il serait temps de comprendre que ce n'est pas la voiture qui est « indispensable », mais l'étalement urbain qui est dispensable."
[pop-up] urbain

Ces nouveaux maires qui réintroduisent la voiture en ville | L'interconnexion... - 0 views

  •  
    "« Impossible de se garer, Monsieur le maire ». La complainte est toujours la même, qu'elle émane de commerçants qui se plaignent car « les affaires ne marchent plus comme avant » ou de professions libérales qui « n'arrivent plus à travailler ». Et le maire, nouvellement élu, cède sans tergiverser, dans l'espoir d'attirer le chaland. Le client-roi, selon une idée bien ancrée, aurait besoin de se garer devant un magasin et d'y accéder sans embouteillages pour pouvoir remplir son coffre de victuailles. Le consommateur ne vaudrait que s'il est motorisé. Rues piétonnes rouvertes au trafic. Béthune (Pas-de-Calais), la première, a défrayé la chronique. La Grand-Place, piétonne depuis une vingtaine d'années, a été rendue à la circulation automobile et au parking dès le mois d'avril (détails à lire ici). Puis Auray (Morbihan) a supprimé sa zone piétonne, qui existait depuis 2007."
[pop-up] urbain

De la contre-productivité globale. La critique de la mobilité et la crise du ... - 0 views

  • C’est néanmoins autre chose qui semble être à l’œuvre, une forme étrange d’auto-annihilation du système de transport, telle que discutée par Ivan Illich et ses collaborateurs sous le vocable de « contre-productivité »
  • La contre-productivité 2 désigne une situation dans laquelle l’usage d’un mode de transport par un grand nombre d’usagers rend l’usage de ce mode de transport impossible. L’exemple classique est celui du bouchon : lorsqu’un grand nombre d’automobilistes circule en même temps sur une route, chacun devient un obstacle insurmontable pour l’autre. C’est la congestion. Et par un effet boule de neige, le bus sera à l’arrêt et nulle place ne sera laissée au marcheur.
  • Parce que trop d’usagers ont utilisé certains modes de déplacement rapides, ils ont participé à la diffusion d’un virus et rendu impossible l’usage de tous les moyens de déplacement, même les moins problématiques.
  • ...11 more annotations...
  • On pourrait parler de contre-productivité différée, c’est-à-dire d’un usage qui n’est pas empêché immédiatement, mais plus tard, une fois qu’il aura été réalisé en masse et que ses conséquences se font sentir.
  • L’industrialisation des transports consiste en la transformation d’une variété de manières de se déplacer, inscrites dans des contextes locaux et riches de sens, en un petit nombre de moyens de transport standards qui constituent des commodités. À mesure que sont abandonnés les usages vernaculaires au profit des usages modernes, les personnes dépendent de plus en plus du système industriel de transport, par dévalorisation du vernaculaire, du qualitatif et de l’auto-produit, mais aussi par la perte des compétences et des conditions de possibilité d’une production autonome.
  • Comment les critiques de la mobilité envisageaient-ils des alternatives à cette dynamique d’écrasement de l’individu par le système industriel ? Tout d’abord, ils proposaient des mobilités autonomes, reposant sur les efforts de l’individu. La marche et l’usage du vélo sont deux manières de développer ses capacités de se déplacer. Dans le contexte actuel, il s’agit des moyens de se déplacer qui limitent le plus à la fois les contaminations possibles et la contre-productivité inhérente aux modes rapides.
  • Confinés, nombreux sont les citadins qui ne peuvent plus se déplacer. Toutefois, ils continuent de faire se déplacer d’autres individus et des marchandises, parce que nous sommes pour la plupart totalement dépendants des réseaux de transport, afin d’acquérir les commodités nécessaires à notre vie quotidienne. Ce besoin de commodités met en danger ceux qui transportent les marchandises, qui sont ceux qui doivent nous les livrer, mais aussi nous-mêmes, puisque le risque de transmission existe à chaque interaction. De ce fait, ce n’est pas seulement la mobilité des individus qui pose problème, mais aussi le transport des commodités.
  • La folie de la modernité s’exprime bien là, dans cette « loi » : tout usage massif d’un mode de déplacement rapide tend à rendre impossible son usage, mais aussi les autres manières de se déplacer. Toute accélération du rythme d’un usage dépassant un certain seuil tend à créer de la paralysie. Or, les vitesses de déplacement ont beaucoup augmenté, tout comme l’usage des moyens de transport longue distance comme l’avion. Ainsi, parvenus à un développement tentaculaire, nos réseaux de transport sont devenus nos filets, comme l’origine du terme (« réseau » vient du latin retis, filet) aurait dû nous le rappeler.
  • L’ascèse volontaire, le choix de ne pas agir, est une forme de liberté, qu’il s’agisse de refuser d’utiliser la voiture ou de s’auto-confiner, tandis qu’être réduit à l’impuissance par le système industriel est plus proche de la servitude.
  • À mesure que le système industriel étend ses mailles, l’individu est de plus en plus dépendant et impuissant. Il est bloqué par les bouchons, les files d’attente. Se déplacer est devenu dangereux ou impossible, mais seul ou en famille et sans déplacement, il est dépourvu des moyens d’assurer sa subsistance. L’immobilité maximale qui devrait permettre de lutter contre la pandémie est donc largement hors d’atteinte, par l’incapacité de l’individu, d’un groupe d’amis, d’une famille ou d’une commune, à assurer une auto-production suffisante.
  • D’ailleurs, moins appréciés par les usagers que les manières plus individuelles de se déplacer, quelle collectivité publique aura encore les moyens de ces infrastructures de luxe, avec l’endettement gigantesque résultant de la pandémie actuelle ? Quant à la voiture, tout le monde sait déjà qu’elle est le symbole même de la contre-productivité, par la congestion, l’usage du pétrole et la diminution de l’activité physique de ses usagers.
  • Cela signifie aussi que les mégalopoles sont trop grandes. Elles rendent l’individu dépendant des commodités, réduisent ses capacités d’autoproduction, multiplient les distances entre les lieux de vie, rendent le confinement moins supportable par leur absence d’espaces pour « respirer ». Elles sont aussi le lieu historique du bouchon, comme on le raconte à propos de la Rome antique où Jules César fut contraint d’interdire les véhicules entre six heures et seize heures pour éviter la paralysie de la ville.
  • Les villes de taille « moyenne » du type de Salzbourg des années 1960, vantée par Kohr, représentent un autre modèle. Elles comportent toutes les aménités de la ville, peuvent reposer sur la campagne environnante pour être approvisionnée et pour les loisirs – plus accessibles tant pour les riches et que pour les pauvres –, ont la taille nécessaire pour offrir une université ou un opéra. Il s’agit des mêmes villes dans lesquels les habitants sont d’ores et déjà les moins dispendieux en dioxyde de carbone
  • La crise actuelle n’est pas le résultat d’un accident ou d’un système de transport qui serait trop chaotique et dont les effets seraient surprenants et imprévisibles. C’est l’ordre de sa diffusion généralisée qui rend possible la congestion et la paralysie, selon les voies de circulation et les vitesses élevées des moyens de transport.
  •  
    "Alors qu'au début du mois d'avril 2020, plus de la moitié des habitants de la planète sont confinés, il n'a jamais été aussi nécessaire d'interroger le rôle de notre système global de mobilité. Dans cette perspective, les critiques de la mobilité des années 1970 sont des guides sûrs. Celles-ci offrent à la fois une perspective sur un facteur d'expansion de l'épidémie devenue pandémie - le système de transport - et les pistes pour aménager le système de transport de l'après-crise."
[pop-up] urbain

Laurent Barelier - Le covoiturage quotidien, levier d'une offre "porte à port... - 0 views

  •  
    "Le covoiturage a un énorme potentiel en milieu moyennement dense, pour faire le lien avec les infrastructures lourdes de transport, mais j'identifie plusieurs enjeux. Un enjeu d'aménagement tout d'abord. Pour diffuser plus largement le covoiturage courte distance, il faudrait développer plus intensément des points d'arrêt covoiturage clairement identifiés. Beaucoup d'aires existent aujourd'hui mais elles sont clairement saturées. Il faut aussi mettre en place des voies dédiées aux covoitureurs. Mais je pense que tout ne relève pas de l'infrastructure, il faut surtout imaginer des services et des garanties. En zone peu dense, un dispositif de covoiturage sur un axe de forte demande peut être complété par un système de TAD, de bus à la demande ou de garantie retour activable le soir uniquement. Cela évite de faire rouler des bus vides en journée, tout en garantissant un retour au domicile. Cette assurance de pouvoir rentrer chez soi le soir est essentielle. Le deuxième enjeu clé est celui de l'animation et de l'accompagnement, en particulier lorsqu'on s'adresse à des salariés. Il faut des animations de terrain et du suivi auprès des salariés qui se lancent dans le covoiturage. Nous proposons des animations régulières et sommes en contact permanent avec le référent mobilité de l'entreprise. Les salariés ne covoitureront que s'ils estiment que le covoiturage est pertinent pour eux. Si l'incitation proposée est artificielle, ils vont cesser de covoiturer. Les moments sensibles que l'on a pu observer sont le changement de poste et d'horaires de travail, ou le déménagement. A ces moments précis, il y a un risque d'abandon de la pratique, et une opportunité de s'y mettre. A plus long terme, nous pourrions aller encore plus loin dans la dynamique en permettant de réaliser des trajets courts et au dernier moment et en intégrant ces fonctionnalités dans un « pass mobilité » plus large."
[pop-up] urbain

Pourquoi les plans de métro nous trompent | Slate - 0 views

  •  
    "Mais depuis que ces plans existent, les voyageurs ont sous les yeux des schémas de transport qui n'ont rien à voir avec la géographie des villes et les distances réelles entre les lieux. Ainsi, selon le professeur Guo, le plan de métro trompeur a deux fois plus d'influence sur les itinéraires pris par les voyageurs que la réalité et cela aboutit en moyenne à augmenter de 15% le temps passé sous terre."
1 - 20 of 34 Next ›
Showing 20 items per page