La communauté vélo. Pour ce chercheur, « le vélo constitue un cas d’école ». Tout d’abord, il agrège une communauté active et de nombreuses associations, susceptibles de contribuer à l’amélioration du réseau. En outre, la progression de la part modale (la proportion de trajets à vélo) implique non seulement des infrastructures, mais aussi un changement de mode de vie. Dès lors, « faire appel aux contributions des usagers augmente la probabilité de réaliser des infrastructures répondant aux usages réels, au contraire d’une politique parachutée sur le terrain », précise M. Saujot.