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N° 3142 - Proposition de loi de M. Yves Jégo relative à la mise en place d'un... - 0 views

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    "EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, Depuis dix ans notre pays est régulièrement traversé par des débats sur la nature des menus scolaires, laissant ainsi bien des élus, responsables des cantines scolaires publiques, dans un grand désarroi face à ce sujet de société de plus en plus virulent. Peut-on obliger un enfant catholique à manger de la viande un Vendredi saint parce que rien d'autre ne lui est proposé, ou bien un enfant juif ou musulman à consommer du porc ? Doit-on participer au gâchis alimentaire en prescrivant aux enfants qui ne souhaitent pas consommer de chair animale de laisser sur le bord de leur assiette la partie du menu ne leur convenant pas ? Dans les cantines de la République, faut-il prendre en compte les prescriptions religieuses et, si oui, dans quelles limites ? Doit-on obliger les enfants à jeûner ou à se nourrir de façon déséquilibrée à défaut de vouloir transgresser les habitudes familiales ? De plus en plus de nos compatriotes aspirent à préserver la vie animale et se refusent par éthique à consommer viande ou poisson. Doit-on être à l'écoute de ce mouvement de société ? Nourrir dans quelques décennies onze milliards d'êtres humains et protéger la planète en particulier des émissions massives de C02 obligera les générations à venir à réviser leur mode d'alimentation. Doit-on anticiper cette réalité pour faciliter cette évolution ? Telles sont quelques-unes des questions que se posent ceux qui ont en charge la restauration des enfants de nos écoles. Le juste équilibre est souvent bien difficile à trouver tant les approches et les arrières pensées des uns et des autres viennent détourner ces questions. À défaut d'une règle ou d'une autorité capable de la définir, ce sujet devient de fait l'otage de tous les extrémismes et la source d'un affrontement bien inutile dans des espaces qui devraient pourtant être des lieux d'équité républicaine et d'apai
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Poissons roses - De la catholicité à la laïcité - 0 views

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    De nos jours, la laïcité ne peut être l'exclusion publique des religions réduites à la sphère cultuelle ou privée. C'est une laïcité créatrice de dialogue et de coopération apaisée qu'il faut promouvoir pour le bien de tous. Elle est rendue tout à fait viable et féconde si "elle est articulée à une double requête : que l'Etat, d'un côté, abdique sa suffisance en s'ouvrant à l'apport des croyances ; que la religion, de l'autre, renonce à sa clôture en accédant aux exigences de la liberté" (Philippe Portier, le 25 janvier 2018. Ouest France) Dans une récente rencontre islamo-chrétienne qui s'est tenue dans une des mosquées de Nantes, un participant catholique a déclaré que la laïcité était une chance à saisir pour tous les croyants de notre pays. Une chance certainement, mais accompagnée d'une ferme volonté de sauvegarder un dualisme qui a marqué la CHRETIENTE puis L'EUROPE des nations : celui du spirituel et du temporel, du religieux et du politique qui informe toujours nos sociétés malgré leur sécularisation certaine. Ce dualisme de l'histoire occidentale doit être proposé sans arrogance ni surplomb. C'est ce que pointe avec lucidité l'historien Paolo Prodi. Car "Il se pourrait que nous soyons en train d'entrer dans une civilisation inspirée par l'ordinateur ou Confucius, ou par les deux, une civilisation dans laquelle la norme à "une dimension" fait coïncider l'être collectif et le devoir être et réduit la religion à un rite civique ; une civilisation où les choix quotidiens qui engagent la vie et la mort relèvent de moins en moins d'un arbitrage entre le bien et le mal et de plus en plus des sondages d'opinion ou des statistiques des scientifiques (Introduction à "Christianisme et monde moderne" Page 20, 2006 Gallimard Seuil)
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FFSPX - La laïcité est-elle le remède aux séparatismes ? - 0 views

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    "Hier la liberté du culte a pu être remise en question au nom d'un bien commun sanitaire. Aujourd'hui la liberté d'enseignement peut être mise en cause au nom d'un bien commun laïque, transcendant les séparatismes religieux.En se voulant au-dessus des croyances, la laïcité croit être la seule à pouvoir combattre les divisions provoquées par ces croyances dans la société contemporaine. Mais cette profession de foi laïque - car c'en est une - provoque quelques questions : Quelles sont les valeurs que la laïcité oppose aux valeurs religieuses ? Quelle est l'origine de ces valeurs ? Le concile Vatican II a-t-il eu raison de les adopter ? Quel rôle a joué la laïcisation dans la constitution de « l'Archipel français », ces îlots épars de communautés qui se côtoient sans se rencontrer ? Et quel a été l'impact de la déchristianisation - la perte de la matrice sociale et culturelle du catholicisme - sur ce morcellement ?   La laïcisation s'oppose-elle réellement à la fragmentation de l'ordre social ? En ce cas, quel rempart la laïcité peut-elle offrir face aux séparatismes ?"
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Sénat - proposition de loi relative à la mise en place d'une alternative végé... - 0 views

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    EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, Depuis 10 ans notre pays est régulièrement traversé par des débats sur la nature des menus scolaires, laissant ainsi bien des élus, responsables des cantines scolaires publiques, dans un grand désarroi face à ce sujet de société de plus en plus virulent. Dans les cantines de la République, faut-il prendre en compte les prescriptions religieuses et si oui dans quelles limites ? Doit-on participer au gâchis alimentaire en prescrivant aux enfants qui ne souhaitent pas consommer de chair animale de laisser sur le bord de leur assiette la partie du menu ne leur convenant pas ? Doit-on obliger les enfants à jeûner ou à se nourrir de façon déséquilibrée à défaut de vouloir transgresser les habitudes ou convictions familiales ? De plus en plus de nos compatriotes aspirent à préserver la vie animale et se refusent par éthique à consommer viande ou poisson. Doit-on être à l'écoute de ce mouvement de société ? Nourrir dans quelques décennies 11 milliards d'êtres humains et protéger la planète en particulier des émissions massives de C02 obligera les générations à venir à réviser leur mode d'alimentation. Doit-on anticiper cette réalité pour faciliter cette évolution ? Telles sont quelques-unes des questions que se posent ceux qui ont en charge la restauration des enfants de nos écoles. Le juste équilibre est souvent bien difficile à trouver tant les approches et les arrières pensées des uns et des autres viennent détourner ces questions. À défaut d'une règle ou d'une autorité capable de la définir, ce sujet devient de fait l'otage de tous les extrémismes et la source d'un affrontement bien inutile dans des espaces qui devraient pourtant être des lieux d'équité républicaine et d'apaisement des tensions qui traversent la société des adultes. La présente proposition de loi, soutenue en quelques semaines par plus de 130 000 personnes mobilisées via internet, vise à dÃ
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Clermont - Éthique de la loyauté - 0 views

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    "Certains mouvements d'Église appellent à manifester sur la place publique. Je respecte cette initiative, qui relève de mouvements associatifs catholiques bien capables d'en décider par eux-mêmes. Cependant je ne la cautionne pas et m'en suis expliqué avec les organisateurs. D'autres fidèles refusent ouvertement de participer à cette action, et rappellent à juste titre qu'en de telles circonstances, d'autres options sont possibles. Comme serviteur et garant de la communion, je déplore que cet appel conduise, de fait, à afficher un désaccord, sur un sujet si éminent, qui devrait rassembler. J'invite donc les uns et les autres à garder la mesure et l'estime réciproque dans leurs interventions et prises de parole. Le mode d'action retenu par les évêques de France, dans la durée, c'est le droit et la concertation, comme l'a rappelé le Président de la CEF dans son communiqué du 26 novembre 2020. Un nouveau recours sera donc déposé, au nom de la défense d'un droit fondamental. Faire des courses au supermarché, aller au cinéma, et pratiquer librement un culte, ce n'est pas du même ordre. (...) L'État en France, donc en régime de laïcité, n'est point persécuteur, mais il semble toujours embarrassé devant les religions, qu'il ne veut promouvoir, et ne peut ignorer. Les religions peuvent être considérées comme de peu d'importance par ceux qui n'en partagent pas les convictions de foi. Elles sont vécues de tout autre manière par leurs propres fidèles : cela relève du fait historique et social ; il serait imprudent de l'oublier. L'État a besoin d'interlocuteurs religieux, et quand il ne les trouve pas naturellement, il les organise. Il a tout à gagner à maintenir un lien avec les promoteurs d'un dialogue respectueux. Quand, sur des sujets aussi réactifs que la liberté religieuse, on manque de considération envers les plus modérés, on pousse en avant les extrêmes. Dans ces moments
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Une « Charte » officielle de la laïcité pour tous à l'école - France Catholique - 0 views

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    "Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a présenté une « Charte de la laïcité à l'école » : les quinze points de ce texte couvrent la totalité de la vie de ces futurs citoyens que sont les élèves du système scolaire, mais abordent aussi la vie des citoyens eux-mêmes. Bien lissé, soigneusement aseptisé, ce texte officiel républicain doit être présenté à tous les parents d'élèves en cette rentrée des classes, et être joint au règlement intérieur de chaque établissement."
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Le débat européen sur la circoncision - 0 views

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    "Le plus souvent, la circoncision rituelle, sans être autorisée expressément en droit, n'est pas non plus interdite en Europe. En principe, comme toute atteinte non médicalement justifiée à l'intégrité physique d'une personne, elle devrait tomber sous le coup du code pénal. Or, pour diverses raisons - bien que pourrait être visé, outre l'atteinte à l'inviolabilité du corps humain, l'exercice illégal de la médecine par les circonciseurs non médecins -, la tolérance prévaut, assimilant la circoncision à une pratique coutumière et non médicale. Cette pratique pose toute la question de l'identité, entre choix et contrainte, puisqu'elle est ici marquée dans le corps de l'individu "
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Des églises vides, des mosquées et de ta soeur | Koztoujours - 0 views

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    "Ainsi, Dalil Boubakeur a-t-il proposé que les églises vides puissent être réattribuées au culte musulman, et servir de mosquées. Misère. Dalil. N'a-t-il jamais rencontré Jean-Pierre Elkabach ? Jamais subi le feu roulant de ses questions, son insistance, son goût très professionnel de la phrase qui sauve son interview ? Il faut voir la séquence pour apprécier cette insistance. Mais pourtant, Dalil Boubakeur n'est pas un perdreau de l'année. Juste après avoir énoncé avec une belle lucidité qu'il s'agissait d'une « question délicate », il lui appartenait de poursuivre en précisant qu'elle ne pouvait être abordée dans le contexte de cette interview matinale. L'avoir fait malgré tout est une erreur patente, nuisible à tous, chrétiens et musulmans. C'est une proposition aussi naïve que déplacée et inopportune dans un contexte de tensions identitaires, qui ne peuvent susciter que le plus immédiat rejet de cette idée. Dalil Boubakeur a-t-il pleinement conscience de la violence de cette proposition, qui renvoie aux chrétiens l'image d'une religion en perte de vitesse, en voie de disparition et d'épuisement, et agite devant des Français angoissés le chiffon rouge du remplacement ? S'il veut mettre le feu, en cette période, admirons : c'est bien joué."
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Le Blog du Curé: Questions d´après : dialogue, laïcité, terrorisme, violence ... - 0 views

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    "(...) Mon repos forcé m'a permis de lire un article éclairant, paru sur le site Atlantico : une interview-dialogue entre un journaliste et deux personnes présentées comme des spécialistes de l'islam. Je n'aime guère le titre donné par les rédacteurs du site, qui me semble orienter les propos des interviewés. Ceux-ci (surtout le second, plus nuancé que le premier) font remarquer à juste titre que, s'il faut distinguer les musulmans de l'islamisme, s'il faut rappeler qu'être islamiste n'est pas forcément faire l'apologie du terrorisme, il ne faut pas non plus nier l'importance et l'influence des courants islamiques parmi les musulmans d'aujourd'hui, en France comme ailleurs. Or, l'islamisme n'est pas une religion, c'est une idéologie qui, sous couvert de religion, vise à transformer radicalement la société. Il faut dire avec force, et à nouveau, que cette question ne peut être traitée que par des musulmans, et non pas à un niveau "religieux" ou interreligieux. Le dialogue interreligieux, qui ne peut avoir lieu dans la confusion, peut aider à bien distinguer les domaines idéologique et religieux. La notion de laïcité peut-elle résoudre les difficultés ? En confondant religion et idéologie, l'islamisme doit être interrogé par la laïcité, qui oblige à séparer les deux. Or, c'est dans notre pays, pour qui la laïcité est si importante, que le terrorisme islamiste a frappé. Une autre question se pose donc : le concept de laïcité, du moins telle qu'il est entendu et vécu en France, est-il pertinent pour résoudre les difficultés dans lesquelles nous sommes ? Certes non, si ce qu'on entend par laïcité (et ce discours est extrêmement répandu, surtout parmi les jeunes) l'exclusion du religieux de l'espace public. Car vouloir faire disparaître les religions, c'est justement confondre religions et idéologies, et tomber dans l'un des pièges qui nous est tendu par l'islamisme."
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A la Une - 0 views

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    "Etre ou ne pas être Charlie ? Etre juif client d'un hyper marché casher, musulman gardien de la paix, ou citoyen épris de liberté sans Dieu ni maître ? Nous avons fait silence, nous avons marché, nous avons prié pour toutes les victimes et leurs meurtriers. Nous condamnons avec la plus grande vigueur la violence aveugle du terrorisme, et ceux qui usurpent le nom de Dieu pour porter atteinte à la vie des hommes. Devant la prolifération des images et des commentaires, il est heureux que les langues se délient. Chacun a besoin de mettre des mots sur cette irruption barbare qu'on croyait éloignée de l'Europe, oubliant qu'elle oppresse tant de peuples au Moyen Orient ou en Afrique. Nous savons ce que nous devons à la laïcité qui a permis de panser les blessures gravées par tant de misérables guerres de religions. Nous savons ce que nous devons aux bouffons et à la caricature pour nous affranchir de l'obscurantisme. Il n'est d'ailleurs pas réservé aux seules religions, il peut tout aussi bien être le lot de sociétés sécularisées ignorantes ou analphabètes des attentes spirituelles de l'humanité. Nous savons aussi que l'humiliation et la frustration nourrissent la violence. Nous vivons un de ces rares moments où le politique peut reprendre le dessus sur l'économique, où les médias peuvent renoncer aux pastiches médiatiques, où les religions sont tenues de descendre de leur ciel pour répondre de la terre. Ne nous trompons pas de combat. La responsabilité de la République est immense quand elle tolère l'exclusion du travail et la relégation dans des cités caricatures, zones de non droits. Il y a plus à craindre de « l'haïe cité » que du choc des religions. La crise économique est aussi à comprendre comme l'expression aiguë et cynique d'un grand vide spirituel. « In necessariis unitas, in dubiis libertas, in omnibus caritas » Cet antique adage latin pourrait nous instruire et s'interpréter ai
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Neutralité à géométrie variable - Observatoire Sociopolitique de Fréjus-Toulon - 1 views

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    "L'Etat doit être neutre et laïc et les collectivités locales aussi. Beaucoup de catholiques n'ont aucun problème avec cette affirmation. Neutre veut dire que la décision publique devrait n'être prise que dans l'optique d'une maximisation ou d'une optimisation du bien commun. Tout soutien à des initiatives privées devrait être subordonné à la satisfaction de cette condition préalable. Le népotisme, le favoritisme, le clientélisme qui se constate parfois sont des accrocs à cette neutralité. Les avantages publics qui seraient octroyés à un culte sont donc à bannir."
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Observatoire de la Laïcité - Transmission et pédagogie de la laïcité - Philip... - 0 views

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    Intervention au Colloque de l'Observatoire de la laïcité et du ministère de l'Éducation nationale à l'occasion des 110 ans de la loi du 9 décembre 1905 "Qui veut transmettre doit connaître. En l'occurrence, les grands principes qui ont peu à peu structuré notre laïcité, en France, depuis au moins la période de la Révolution jusqu'à aujourd'hui. Mais qui veut transmettre doit aussi s'approprier ces principes, en avoir une compréhension profonde et vécue au point de pouvoir les incarner comme tout fonctionnaire au contact du public. Cette exigence est d'autant plus vraie à l'école aujourd'hui dans sa dimension pédagogique. Comment se mouvoir en laïcité comme le poisson dans l'eau et convaincre qu'elle est un bien précieux pour tous ? La réponse à cette question ne va pas de soi. La France de 2015 n'est pas celle de 1905 et la laïcité qui fut une cause d'affrontements et de débats passionnés par le passé l'est redevenue aujourd'hui alors même qu'elle semblait avoir réalisé une sorte de consensus stable au sein de la société française. Pour pouvoir agir au mieux et le plus localement possible, il faut être capable de penser le plus globalement possible. A cette fin nous proposons deux élargissements de notre question. Pour pratiquer la laïcité aujourd'hui, il faut en comprendre l'esprit en amont et en aval de la lettre de la loi de 1905, cela concerne la société dans son ensemble et pas seulement les fonctions publiques. Enfin, il faut être capable de situer la France en Europe, tout en comprenant son histoire, les caractéristiques et les vertus qui lui sont propres."
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Assemblée nationale - Compte-rendu - Première séance du mercredi 11 avril 2018 - 0 views

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    "M. le président. La parole est à M. Luc Carvounas, pour le groupe Nouvelle Gauche. (...) M. Luc Carvounas. Ma question s'adresse à M. le Premier ministre et porte sur le discours que le Président de la République a prononcé devant les évêques de France. La loi de 1905 de séparation de l'Église et de l'État dispose que la République ne reconnaît aucun culte. Le discours du Président de la République a donc troublé, voire choqué beaucoup de nos compatriotes. Non - je le dis ici, devant la représentation nationale, à l'intention du Président de la République -, le lien entre l'Église et l'État n'a pas à être réparé, puisque la loi de 1905 les a justement séparés. Alors quel lien a été rompu avec l'Église aux yeux d'Emmanuel Macron ? À quoi pense-t-il ? Pense-t-il au mariage pour tous, alors que le candidat Macron martelait déjà pendant sa campagne que des Français avaient été humiliés par cette loi ? Pense-t-il au remboursement intégral de l'interruption volontaire de grossesse, acquis lors du dernier quinquennat ? Ou pense-t-il aux avancées sur la fin de vie pour le droit à mourir dans la dignité ? (...) Le Président doit s'expliquer. C'est sa responsabilité. Notre pays comprend 65 % d'athées qui ont droit, eux aussi, au respect de tous. Je respecte les convictions religieuses de tous nos concitoyens et, évidemment, celles du Président de la République.Ancien maire, j'ai moi-même proposé récemment l'organisation d'une grande conférence de consensus sur la place des religions en France. Mais à l'aune de ce discours présidentiel, qui tranchera demain les grandes questions de bioéthique ? Le Président de la République ou le croyant Emmanuel Macron ? (...) Et puisque la foi chrétienne l'inspire, peut-être devrait-il davantage écouter le pape sur la question des migrants. Victor Hugo déclarait : « l'Église chez elle et l'État chez lui ». Est-ce bien la consigne do
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Libre pensée - « En finir avec les idées fausses sur la laïcité » de Nicolas ... - 0 views

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    "l n'est de vraie pédagogie que dans la répétition, dit-on. Cet ouvrage de Nicolas Cadène, préfacé par Jean-Louis Bianco, tous deux responsables de l'Observatoire de la laïcité, devrait être lu, relu et surtout médité par tous les contempteurs de l'Observatoire. Il y a eu naguère les jardins de l'Observatoire (sympathiques et bucoliques), il y a aujourd'hui les Inquisiteurs de l'Observatoire (qui confondent la force des arguments avec l'argument de la force). Ce sont toujours les mêmes intolérants, dogmatiques, sectaires, bref : les nouveaux Torquemada de salon. Je suis toujours stupéfait de la bêtise crasse  (pour ne pas dire de l'ignorance pure et simple) et profonde des critiques contre l'Observatoire. On lui reproche de ne pas être une organisation de combat laïque qui pourfendrait les Sarrazins, car c'est bien de cela qu'il s'agit. Mais son objet n'est pas d'être une organisation militante, loin s'en faut."
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Drôle de laïcité! | Une foi par semaine - 0 views

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    "Il y a là pour reprendre l'expression de l'universitaire Jean Baubérot, la manifestation de l'attachement d'une grande partie de la classe politique à une « laïcité idéale » qui n'existe guère que dans les discours, et se trouve, de plus en plus,en décalage avec des religions elles, bien réelles, et plurielles…La laïcité ne saurait être en 2015 une idéologie fixe et à sens unique, imposée du haut par un pouvoir étatique. C'est une manière d'assurer la coexistence entre les membres de différentes religions, et aussi les non-croyants, dont les règles sont, par nature, bien mouvantes."
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Libre pensée - Remise en cause de la loi de 1905. - 0 views

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    "Le journal l'Opinion vient de l'annoncer, et cela  a été repris et commenté par les autres médias, Emmanuel Macron, Président de la République, entend modifier profondément la loi de 1905. Il entend ainsi mettre en place des critères de reconnaissances publiques des cultes. Tel culte serait bon, tel culte serait mauvais. Plus d'un tiers de la loi de Séparation des Eglises et de l'Etat serait ainsi modifié, voire supprimé. Le prétexte en est l'Islam pour mieux contrôler les musulmans dans le pays, comme au bon vieux temps des colonies. La réalité, ce sont des privilèges accordés à l'Eglise catholique qui sera la première bénéficiaire de l'opération-destruction de la loi de Séparation. Une reconnaissance publique des cultes, cela porte un nom : le Concordat. Or, la République, depuis 1905, ne reconnaît aucun culte. Elle n'a pas à établir lequel est un bon culte, et l'autre pas. Avec cette « reconnaissance », des avantages fiscaux  seront proposés pour inciter les cultes « reconnus » à être dociles et bien dans la ligne du pouvoir. C'est bien la vision du bonapartisme le plus clérical qui arrive à nouveau sur le devant de la scène."
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Fondapol - Gouverner le religieux dans un Etat laïc - 0 views

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    La présente note s'interroge sur la possibilité d'une politique publique de gestion du fait religieux en contexte laïc. Bien évidemment, une telle politique doit en premier lieu respecter le cadre juridique de la laïcité et tendre à la protection des libertés fondamentales. Toutefois, en tant que garant de l'intérêt général, l'État doit également tenir compte de ces forces sociales, à la fois mouvantes et puissantes que sont les religions, afin d'éviter que ces dernières ne constituent un instrument d'affaiblissement de l'État. Au contraire, les autorités étatiques doivent s'efforcer de mener une politique, sans remettre en cause la portée juridique du principe de laïcité, leur permettant de manière constante de tendre au renforcement du « bien-être social de la population ». Au nom de cet objectif, ces autorités doivent nouer avec les collectivités religieuses un dialogue construit et institutionnalisé. S'il ne s'agit pas de renouer avec le gallicanisme napoléonien, il importe néanmoins de ne pas affaiblir l'État et de lui donner les moyens d'une réelle régulation institutionnelle et juridique des tensions internes qui peuvent se manifester au sein de la société dont il a la responsabilité. L'enjeu, en cette période de tensions récurrentes sur le plan international, comme interne, est donc d'importance. Cette note a été écrite par Thierry Rambaud, professeur des Universités (Sorbonne Paris Cité-Paris Descartes). Il est ancien membre de la Commission de réflexion juridique sur les rapports entre les pouvoirs publics et les cultes auprès du ministère de l'Intérieur de 2005 à 2006.
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Padreblog - La loi plus forte que la foi ? - 0 views

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    "Aucun croyant, qu'il soit chrétien, juif ou musulman, ne pourra signer la charte proposée par le gouvernement. Il y a 230 ans, la Convention nationale avait déjà imposé un serment d'allégeance au clergé français, le divisant entre réfractaires et conventionnels. Ce fut un bain de sang, les guerres de Vendée, la Terreur. Depuis Antigone jusqu'à de Gaulle, rien n'est plus absolu que la loi de la conscience, principe premier et ultime. Nous aurons toujours besoin du témoignage inspirant des résistants aux lois iniques, comme celui de Franz Jägerstätter, si bien illustré par le chef d'œuvre de Terrence Malick : « Une vie cachée ». Le pire, c'est que le ministre de l'Intérieur n'a pas complètement tort. Bien sûr, pour savoir si un médecin peut examiner une femme malade ou pour organiser la mixité dans les piscines municipales, l'État a toute compétence. Que l'on doive passer au feu vert et s'arrêter au feu rouge, que l'on doive rouler à droite en France (mais à gauche en Angleterre !) ne dépend d'aucune religion. L'État possède la compétence ultime sur tout cela. Y compris celle de punir et de sanctionner les récalcitrants. Mais il n'est pas compétent sur tout et même pas compétent du tout quand il s'agit de l'humanité, sur ce que l'homme place au cœur de sa vie, ses valeurs et ses principes. Là, il est sage de s'incliner. Penser que l'État a toutes les compétences et dans tous les domaines, cela s'appelle l'État totalitaire et cela porte un nom : la dictature. C'est confondre le légal et le légitime. C'est préparer des drames futurs. Car si, par exemple, la loi impose demain de dénoncer le SDF qui dort sous un pont au lieu de le secourir, nous serons - il faut l'espérer - nombreux à désobéir… Le rôle de l'État est de protéger la liberté religieuse et de conscience, d'en permettre l'exercice et de veiller au respect de l'ordre public. Pas de vo
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Blois - Homélie de la messe de l'Épiphanie et Voeux aux responsables politiques - 0 views

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    "L'Évangile de cette fête est vraiment celui de l'amour universel de Dieu. C'est pourquoi l'Épiphanie est une petite Pentecôte : elle est à la fête de Noël ce que la Pentecôte est à la fête de Pâques. Sans la Pentecôte, l'événement de Pâques ne serait pas devenu une bonne nouvelle pour toutes les nations. Sans l'Épiphanie et la visite des mages, l'événement de Noël n'aurait pas atteint ces mêmes nations pour lesquelles le Roi des Juifs est né à Bethléem. Ces nations, c'est-à-dire nous tous, qui vivons plus de deux millénaires après l'événement de la naissance du Fils de Dieu.       La fête de l'Épiphanie est à la fois la fête de la dispersion et la fête du rassemblement. La Bonne Nouvelle du salut est annoncée aux quatre vents, et les mages de tous les temps vont la porter dans leurs différents pays. Mais cette Bonne Nouvelle, au lieu de diviser, rassemble, et c'est à cela qu'elle est reconnue authentique.         Il y a une expression qu'utilisent beaucoup de personnalités lorsqu'elles m'envoient leurs vœux et qui m'amuse toujours. Cette expression, c'est « tous mes vœux à la communauté catholique ». L'expression m'amuse, car le mot « catholique » signifie « universel ». C'est donc comme si on écrivait : « tous mes vœux à la communauté universelle ». Dans notre langage courant, une communauté ne peut pas être universelle, et notre époque se méfie à juste titre du communautarisme ; mais réciproquement, l'universel est abstrait, il est incapable d'engendrer la communauté et moins encore la communion. Ce que le Christ nous promet, c'est une communauté universelle qui reste pourtant une vraie communauté parce qu'elle est le laboratoire de la fraternité. Chers frères et sœurs qui exercez des responsabilités dans la vie publique, vous pouvez être assurés de notre reconnaissance pour votre dévouement et de l'engagement de notre fr
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Pour la justice européenne, le voile peut être interdit en entreprise - La Croix - 0 views

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    "La Cour de justice de l'Union européenne a jugé mardi 14 mars l'interdiction du « port visible » de signes religieux dans l'entreprise comme n'étant pas discriminatoire. Loin d'accorder un blanc-seing aux employeurs, les juges ont bien précisé dans quel cadre et à quelles conditions une telle limitation de la liberté pouvait être édictée."
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