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Home/ Laïcité/ Group items tagged Liberté de culte

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Revue du droit des religions - Le culte aux temps du Corona : la liberté de c... - 0 views

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    "L'un des livres du grand romancier colombien Gabriel Garcia Marquez s'intitule L'Amour aux temps du choléra, nous nous interrogerons dans cette chronique sur ce qu'est (devenu) le culte aux temps du Corona. Comme les autres libertés fondamentales (notamment celle d'aller et venir, celle d'entreprendre, celle d'accéder aux œuvres culturelles), la liberté de culte a été atteinte et fortement diminuée par le virus dit « Covid-19 » qui a déjà franchi une décennie. Elle l'a été, à vrai dire, non par le virus lui-même, mais par l'état d'urgence décidé par le législateur et les mesures sanitaires prises par le Gouvernement pour ralentir et faire cesser sa propagation. 2Nous connaissions déjà, certes, l'état d'urgence sécuritaire. Mais la particularité de cet état d'urgence sanitaire est qu'il s'impose à tous et non aux quelques-uns qui sont susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique. Il est vrai que s'il s'impose à tous, c'est parce qu'il prétend bénéficier à tous, en protégeant toutes les « vies ». Mais au nom de la protection de la vie, et d'une vie parfois réduite à son strict caractère biologique, il limite voire supprime les libertés qui font que la vie est la vie, qu'elle vaut d'être vécue et aimée, ne se réduisant pas à une subsistance qu'il s'agit de prolonger coûte que coûte. 3Dans ce contexte, la liberté fondamentale de culte, peut-être plus fondamentale que les autres libertés fondamentales (en ce qu'elle maintient une transcendance en période de confinement et de désespérante horizontalité ?), a souffert de très fortes limitations, dont la plupart des cultes semblent s'être accommodés. Le contentieux administratif relatif à ces limitations, consacré en particulier à la contestation de l'interdiction des cérémonies religieuses dans les lieux de culte, a dès lors été très largement initié par des fidèles et des organi
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Lille - Confinement#2 - Mgr Ulrich nous parle du référé liberté - 0 views

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    "Mgr Ulrich nous parle cette semaine du référé liberté déposé par Mgr Éric de Moulins-Beaufort, Président de la #CEF, pour lever l'interdiction des rassemblements pour les célébrations eucharistiques. Mgr Ulrich précise que "ce que nous voulons défendre c'est la liberté religieuse et la liberté de culte". "Nous avons vraiment besoin de penser que la liberté de culte, la liberté de croire est aussi importante que la liberté d'expression". "La liberté d'exercer un culte, la liberté de croire est une liberté si fondamentale qu'elle a souvent fondé toutes les autres, comme la liberté d'expression ou la liberté de donner une éducation à ses enfants." "Là où elle n'existe pas pas, il y a bien des chances que les autres libertés soient contraintes!""
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Déclaration commune:Il ne faut pas toucher à la loi de 1905 !Il faut défendre... - 0 views

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    "La laïcité, qui est le libre exercice de sa conscience, est garantie par la loi de Séparation des Églises et de l'État de 1905. Elle est aujourd'hui menacée par ceux qui veulent en faire un instrument contre une certaine catégorie de la population : les citoyens d'origine arabo-musulmane. Ainsi, on entend interdire les repas de substitution dans les cantines des collectivités publiques pour les végétariens et les personnes ne voulant pas, pour des raisons diverses, manger du porc. Imposer une nourriture contraire aux convictions personnelles, ne relève pas de la laïcité, mais de la xénophobie. S'il est juste d'un point de vue laïque de refuser de diffuser dans les collectivités publiques les produits casher et hallal, imposer des repas avec de la viande de porc relève de la discrimination. Ainsi, on entend réclamer l'interdiction du voile dit « islamique » à l'Université. Rappelons qu'il existe, dans les facultés, les franchises universitaires qui sont des libertés arrachées au pouvoir et aux clergés. Remettre en cause les libertés universitaires ne relève pas de la laïcité, mais d'une remise en cause de la démocratie. Ainsi une proposition de loi qui doit être examinée en mai prévoit la modification du Code du Travail ; on veut y intégrer des dispositions relevant de la sphère publique et de la nécessaire neutralité des agents des Fonctions publiques. Le Code du Travail régit les rapports entre les dirigeants d'entreprise et les salariés. Au sein des entreprises, la liberté de conscience est régie par l'Article 10 de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. » On veut étendre à l'infini la sphère publique et imposer la nécessaire neutralité des agents des services publics à tous les salariés dans tous les se
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Revue du droit des religions - Les édifices cultuels et la liberté de culte p... - 0 views

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    "1. Liberté de religion et liberté de culte 1.1. La liberté de culte, liberté fondamentale 1.2. Les « composantes essentielles » de la liberté du culte 2. Les édifices du culte, lieux de liberté comme les autres ? 2.1. Les édifices du culte, lieux par excellence de célébration 2.2. Un retour à une conception classique de la liberté de culte ?"
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Lille - La liberté de culte menacée ? - 0 views

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    Tribune publiée dans Le Monde du 1er décembre "L'épisode que nous venons de vivre autour de la querelle sur la jauge unique, imposée par le gouvernement, concernant le nombre de participants autorisé dans les lieux de culte, décision qui vient d'être déclarée illégale et gravement disproportionnée par le Conseil d'Etat pourrait, pour certains observateurs extérieurs, prêter à sourire s'il n'avait gravement blessé la conscience de tant de croyants (catholiques ou non) et de non-croyants. Le Conseil d'Etat relève que « L'interdiction (de plus de trente personnes) présente un caractère disproportionné au regard de l'objectif de préservation de la santé publique et constitue une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de culte ». Voilà une liberté fondamentale dont il rappelle, en comparaison avec d'autres lieux fermés comme les théâtres ou les cinémas, que les activités qui (y) sont exercéesne sont pas de même nature et les libertés fondamentales qui sont en jeu ne sont pas les mêmes. » D'autant plus que la liberté de culte, comprise comme un droit individuel de tout individu « comporte également, parmi ses composantes essentielles, le droit de participer collectivement à des cérémonies, en particulier dans les lieux de culte. » Il ne s'agit en aucun cas de minimiser la gravité de la pandémie actuelle et de la nécessité de mesures strictes de protection dans la phase de lent et progressif déconfinement qui s'ouvre actuellement. Il ne s'agit pas de nier la difficulté pour les pouvoirs publics de prendre les décisions appropriées.  Il ne s'agit pas non plus d'obtenir des mesures de faveur mais de constater simplement que ce qui nous était imposé -sans concertation effective- était disproportionné, inapplicable pratiquement et, de fait, discriminatoire."
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Ministère de la défense - Discours de Florence Parly - « Laïcité militaire » ... - 0 views

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    114 ans, jour pour jour, après l'adoption de la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, Florence Parly, ministre des Armées, a présenté la seconde édition du livret pédagogique « Expliquer la laïcité française : une pédagogie par l'exemple de la "laïcité militaire" ». Objectif : nourrir le débat public, à travers la longue expérience des armées. Un livret pédagogique contre les idées reçues La laïcité instaurée en France est parfois perçue, en dehors de ses frontières, comme un dogme hostile aux religions. Pourtant, au service de la liberté de culte de chacun, elle peut susciter des incompréhensions et des malentendus. À la demande des attachés de défense et d'autres représentants de la France dans les organisations internationales, un premier livret pédagogique avait donc été conçu pour diffuser une définition de la laïcité française, en s'appuyant sur l'exemple de son expérience au sein des armées. Ce document vient d'être actualisé à destination des écoles de formations et des centres de recrutement des armées. Objectif : réaffirmer le principe du respect de chacun dans ses croyances, et donc, informer les futures recrues de la possibilité de concilier engagement militaire et liberté de culte. Lors de sa présentation, la ministre a expliqué son objectif : « Il ne s'agit pas d'ériger cette expérience en modèle, il s'agit d'un témoignage, celui d'une laïcité vécue quotidiennement dans les armées ; dans un milieu où le métier des armes au service de la Nation est imprégné de nombreuses contraintes, mais aussi de l'importance du collectif. » Pourquoi une laïcité militaire ? La présence de l'ensemble des aumôniers militaires sous le drapeau tricolore est d'ailleurs une image forte de cohésion et de solidarité. « La mission est la valeur cardinale des armées et chacun sait que la clé de la réussite de la mission, c'est la cohésion
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Ministère de la défense - Livret - « Laïcité militaire » : « Un objectif de l... - 0 views

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    114 ans, jour pour jour, après l'adoption de la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, Florence Parly, ministre des Armées, a présenté la seconde édition du livret pédagogique « Expliquer la laïcité française : une pédagogie par l'exemple de la "laïcité militaire" ». Objectif : nourrir le débat public, à travers la longue expérience des armées. Un livret pédagogique contre les idées reçues La laïcité instaurée en France est parfois perçue, en dehors de ses frontières, comme un dogme hostile aux religions. Pourtant, au service de la liberté de culte de chacun, elle peut susciter des incompréhensions et des malentendus. À la demande des attachés de défense et d'autres représentants de la France dans les organisations internationales, un premier livret pédagogique avait donc été conçu pour diffuser une définition de la laïcité française, en s'appuyant sur l'exemple de son expérience au sein des armées. Ce document vient d'être actualisé à destination des écoles de formations et des centres de recrutement des armées. Objectif : réaffirmer le principe du respect de chacun dans ses croyances, et donc, informer les futures recrues de la possibilité de concilier engagement militaire et liberté de culte. Lors de sa présentation, la ministre a expliqué son objectif : « Il ne s'agit pas d'ériger cette expérience en modèle, il s'agit d'un témoignage, celui d'une laïcité vécue quotidiennement dans les armées ; dans un milieu où le métier des armes au service de la Nation est imprégné de nombreuses contraintes, mais aussi de l'importance du collectif. » Pourquoi une laïcité militaire ? La présence de l'ensemble des aumôniers militaires sous le drapeau tricolore est d'ailleurs une image forte de cohésion et de solidarité. « La mission est la valeur cardinale des armées et chacun sait que la clé de la réussite de la mission, c'est la cohésion
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CNEF - Rapport du CNEF au Comité des Droits de l'Homme - 0 views

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    "Ce jeudi 6 mai, le CNEF, avec le soutien de l'Alliance évangélique mondiale (WEA), a soumis un rapport à l'attention du Comité des Droits de l'Homme dans le cadre de la préparation de l'examen de la France par le Comité des Droits de l'Homme (132ème session en juin-juillet 2021). Dans ce rapport, le CNEF formule plusieurs  suggestions de questions que le Comité des Droits de l'Homme pourrait poser à l'État Français concernant le respect de la liberté de religion et de croyance en France (art. 18 PIDCP) : Régime de l'exercice du culte public en France : impact des modifications suite au Projet de loi confortant le respect des principes républicains sur la liberté de religion, Liberté de manifester ses convictions en public : mesures prises par l'État français pour protéger cette liberté, Prise en considération de la liberté de religion des jeunes pendant le séjour de cohésion du Service National universel, Liberté de religion et éducation nationale (article 10 de la Loi Blanquer) Un rapport contenant les 4 points que le CNEF propose que le Comité des Droits de l'Homme prenne en compte pour le prochain examen de la France."
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proposition de loi visant à abroger le délit de blasphème, encore en vigueur ... - 0 views

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    "EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La problématique de la législation sur le blasphème est inscrite de longue date dans notre Histoire. On peut ainsi remonter au siècle des Lumières quand Voltaire, évoquant le destin tragique du Chevalier de La Barre, dernier condamné en justice, torturé et exécuté pour blasphème en France, faisait la démonstration de l'obscurantisme des lois religieuses et de la nécessité de la liberté de pensée. La Révolution française de 1789 affirmera la liberté d'expression et de pensée et mettra fin au rôle historique de fondement de l'ordre social que la religion remplissait. Un siècle plus tard, en 1881, la loi sur la liberté de la presse qui s'inscrit dans une philosophie fondamentalement laïque n'interdira pas des débats d'opinions et des campagnes de presse extrêmement violentes entre d'une part les tenants de la Religion et ceux de la laïcité. Cela mettra à mal puis finira par briser l'idée d'un lien naturel et incontestable entre État et Religion. La loi de 1905 sur la séparation des Église et de l'État viendra mettre un point final au débat. Depuis 1791 il n'existe plus de délit spécifique de blasphème entraînant la privation de liberté. En France le blasphème défini par le dictionnaire Larousse comme étant « la parole ou le discours qui outrage la religion ou la divinité » n'est pas punissable. La Loi sanctionne par contre l'injure et la diffamation des personnes et des groupes, et précisément les attaques contre des groupes religieux lorsqu'ils sont dénigrés en tant que tels. Ce qui est ainsi interdit c'est « l'injure, l'attaque personnelle et directe dirigée contre un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse » ou l'incitation à la haine raciale ou religieuse. C'est bien l'ordre social et la tranquillité publique qui sont protégés dans notre pays ; dans notre pays, sauf en Moselle et dans les deux départements d'Alsace. En effet, l'article 166 du
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Vigie Laïcité - Communiqué Pour une laïcité de liberté et d'émancipation - 0 views

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    Ainsi la loi du 24 août 2021 « confortant le respect des principes de la République », dite « loi séparatisme », vient encore renforcer les contraintes, imposées au nom d'un ordre public, à l'exercice des libertés fondamentales réduites à de simples proclamations. Elle ne modifie pas moins de 17 codes et un certain nombre de lois essentielles. Nombre de libertés publiques s'en trouve affectées : liberté de conscience et de culte, liberté d'expression, liberté d'association, droit à l'instruction, libre administration des collectivités territoriales. Le déféré « laïcité » qui vient, ironiquement, prendre place à côté du référé « liberté » accroît la capacité offerte aux préfets de contrôler les actes et décisions des collectivités territoriales ; le « contrat » d'engagement républicain (CER), que toute association qui sollicite une subvention publique doit signer, vient contredire le caractère libéral de la loi de 1901 ; les nouveaux contrôles pesant sur les associations cultuelles tendent vers un régime d'autorisation préalable contre-productif et attentatoire au principe de séparation.
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Luçon - Liberté de culte : le recours rejeté ! - 0 views

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    "e référé liberté demandant la liberté de culte, déposé au Conseil d'Etat par Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, Président de la Conférence des évêques de France, a été rejeté ce samedi 7 novembre. Une nouvelle qui attriste profondément les catholiques. Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, Président de la Conférence des évêques de Francae, avait déposé un référé liberté au Conseil d'État, estimant que le décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, porte atteinte à la liberté de culte qui est l'une des libertés fondamentales dans notre pays. Un recours qui venait s'ajouter à plusieurs autres portés par la pétition Pour la Messe, plusieurs représentants d'abbayes? la Fraternité St Pierre, les AFC ou encore VIA, le mouvement politique de Jean-Frédéric Poisson, député des Yvelines. "
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Sondage IFOP - Les Français et la laïcité - 0 views

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    Face à la brutalité des attentats de Charlie Hebdo, de Montrouge et de la porte de Vincennes, l'opinion a vivement réagi en brandissant comme un talisman le concept de laïcité face au fondamentalisme islamique. Interrogés sur les dimensions républicaines perçues comme les plus importantes, les Français placent en effet aujourd'hui très largement en tête cette notion de laïcité (46%), loin devant le suffrage universel (36%), la liberté d'association (8%) ou la libre constitution des partis politiques ou la liberté syndicale (5% chacune). Par rapport à mars 2008, date à laquelle avait pourtant eu lieu le débat sur la « laïcité positive », la hiérarchie des réponses s'est inversée. A l'époque, le suffrage universel s'imposait avec 41%, soit 5 points de plus qu'aujourd'hui devant la laïcité à 30% seulement, mais qui était déjà en légère progression par rapport à 2003 (+5 points). Ce dernier item a donc fait un bond de 16 points par rapport à 2008 et ce mouvement d'opinion spectaculaire est bien sûr à mettre en lien avec les attentats. Cette progression est particulièrement marquée dans l'électorat UMP (+21 points), qui place désormais cette notion devant le suffrage universel (47% contre 40%) alors qu'en 2008 cet item surclassait très largement la laïcité dans l'électorat de droite (53% contre 26%). Le vif regain d'intérêt porté à la laïcité s'exprime avec moins de force dans l'électorat socialiste (+9 points) mais ce dernier s'affichait déjà à l'époque comme plus attaché à cette valeur que l'électorat UMP (36% contre 26%). Si la laïcité est donc fortement plébiscitée dans le Panthéon des valeurs républicaines, à quoi renvoie-t-elle pour les Français ? Pour 51% des personnes interrogées (-5 points par rapport à une enquête de septembre 2008), elle est d'abord conçue comme « la possibilité laissée à chaque citoyen de pratiquer sa religion ». Pour 25% (+1 po
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CNCDH - Avis complet - Avis sur le projet confortant les principes de la répu... - 0 views

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    Le respect des libertés fondamentales doit être au coeur du respect des Principes de la République L'avis sur le projet de loi confortant le respect des principes de la République alerte les pouvoirs publics sur les atteintes aux libertés fondamentales que porte le projet de loi en l'état. Cet avis s'articule en quatre parties portant respectivement sur la liberté d'association, la liberté d'expression, la liberté de l'enseignement et la liberté de culte. Parmi les neuf recommandations qu'elle y formule, la CNCDH invite notamment à abandonner le contrat d'engagement républicain, à différer les dispositions relatives à la lutte contre la haine en ligne en attente du « Digital services act » et à ne pas modifier le dispositif d'encadrement des établissements privés hors contrat.
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proposition de loi d'extension de la séparation des Eglises et de l'Etat en G... - 0 views

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    "Mesdames, Messieurs, La laïcité est une valeur fondamentale de la République Française. C'est un principe de liberté, qui garantit à chaque citoyen de croire ou de ne pas croire, et de pratiquer sa religion en toute liberté dans la sphère privée. Pour garantir ce droit, la loi du 9 décembre 1905 stipule que « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». Pourtant, la Guyane, alors définie comme « colonie » au moment du vote de cette loi n'est pas, aujourd'hui, au principe de laïcité. De même, le décret du 6 février 1911 portant séparation des Églises et de l'État en Guadeloupe, en Martinique et à la Réunion, ne s'applique pas au territoire de la Guyane. Devenu département et région, ce territoire n'est toujours pas entré dans le droit commun quant à ces dispositions. Conformément au principe défini à l'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen selon lequel la loi « doit être la même pour tous » la loi de 1905 doit s'appliquer à l'ensemble du territoire de la République. Il convient ainsi de retirer du budget des collectivités le financement des cultes en Guyane pour assurer la promotion de l'intérêt général, de l'égalité entre tous les citoyens, croyants ou non. L'article 1er vise à supprimer l'ordonnance de Charles X du 27 aout 1828 qui s'applique toujours de fait à la Guyane. Elle fait bénéficier au culte catholique d'un financement public. L'article 2 abroge les décrets-lois de 1939 qui s'appliquent également à la Guyane. L'article 3 supprime les établissements publics locaux du culte, comme le prévoit la loi du 9 décembre 1905."
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The Conversation - Pacification ou émancipation ? Comment réconcilier les deu... - 0 views

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    "La loi de 1905 comprend, pour l'essentiel, des articles concernant la liberté religieuse (article 1 : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes, sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public ») et la neutralité de l'État, c'est-à-dire l'indépendance du politique par rapport au religieux (article 2 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte »). Par la liberté des Églises et par l'autonomie du politique par rapport au religieux, il s'agit d'établir la paix religieuse. La laïcité est donc, en tout premier lieu, une pacification des esprits par la loi. Elle privilégie l'idée de l'inaliénabilité de la liberté de conscience, la neutralité de l'État impliquant son incompétence dans le domaine de la religion. On a donc pu écrire, à juste titre, que la laïcité instituée par la loi de 1905 est d'abstention. Néanmoins, la pacification, si elle est son objectif premier (dans un contexte bien différent du nôtre), n'est pas le seul. La loi exprime également l'idée d'émancipation par la raison. Elle a donc constitutivement partie liée avec la philosophie des Lumières. Si l'on privilégie le premier aspect, le principe de laïcité est compris comme un principe fondamentalement juridique. Si l'on privilégie le second, il acquiert une portée politique, et les contours de son application deviennent sujets à controverse. L'affrontement entre ces deux dimensions - pacification et émancipation - est ainsi à la source de la division de la gauche."
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The Conversation - Déconfinement : le jeu délicat de la France avec les liber... - 0 views

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    "Le 28 avril, le Premier ministre Edouard Philippe présentait devant l'Assemblée nationale son plan de déconfinement, annonçant que de nombreuses activités de vie collective pourraient reprendre à partir du 11 mai. Cependant, au cours de son allocution, le Premier ministre précisa que l'interdiction des cérémonies religieuses, à l'exception des obsèques, serait maintenue jusqu'au 2 juin. Cette prolongation des restrictions imposées sur le libre exercice des cultes suscita alors une vive réaction de la part des élus de droite et de l'Église catholique. La Conférence des évêques de France (CEF) exprimait son « regret » que la célébration des cultes en public ne pourrait pas reprendre à partir du 11 mai, et 67 parlementaires signèrent une tribune dans Le Figaro, interpellant le gouvernement à revenir sur sa décision. Face à l'ampleur de cette fronde, le gouvernement révisa sa position : le 4 mai Edouard Philippe s'est déclaré devant le Sénat « prêt à étudier la possibilité que les offices religieux puissent reprendre à partir du 29 mai ». Cependant, si cette date permettait aux églises d'accueillir des fidèles pour la messe de Pentcôte, elle n'a pas réussi à éteindre la controverse. En effet, elle fait l'impasse sur l'Aïd al-Fitr, fête de clôture du Ramadan, prévue le 24 mai, provoquant l'indignation du Recteur de la Grande Mosquée de Paris. Cette controverse est d'autant plus notable que, jusqu'ici, les restrictions en matière de libertés religieuses qu'impose l'État français n'avaient pas rencontré de forte opposition, ni de la part de la société civile ni de la part des élus. Comment faut-il alors comprendre ce retournement de situation ?"
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IFOP - les Français et la laïcité - Sondage - Résultats - 0 views

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    Plus au fait des règles régissant les relations entre l'Etat et les Eglises que par le passé, les Français se révèlent aujourd'hui encore plus attachés au principe de laïcité. Dans cette enquête Ifop pour le Comité national d'action laïque (CNAL), réalisée à la veille des attentats du 13 novembre, l'opinion se révélait déjà particulièrement exigeante en la matière. ainsi, pour 32% des Français, la laïcité consiste avant tout à séparer les religions et la politique. Pour 27%, il s'agit d'assurer la liberté de conscience et pour 19% de mettre toutes les religions sur un pied d'égalité - un score en recul de 13 points par rapport à 2005. 17% des interviewés estiment quant à eux que le principe de laïcité consiste avant tout à faire reculer l'influence des religions dans notre société, une proportion en hausse de 8 points. Importante pour une immense majorité des Français, aussi bien à l'école (87%) que pour l'identité de la France (84%), la laïcité apparaît aujourd'hui comme beaucoup plus en danger qu'il y a dix ans : quatre Français sur cinq (81%) font cet amer constat. Ils n'étaient "que" 58% en 2005. Ce danger est principalement imputé au fait que de plus en plus de personnes portent des signes religieux ostensibles (43%), parce que les religions se font de plus en plus entendre sur les sujets de société (36%) et parce que certains veulent que l'Etat subventionne la construction de mosquées (34%, +13 points depuis 2005). Dans le même temps, les craintes pour le recul de la laïcité à cause du manque de mixité des communautés culturelles et religieuses ont tendance à baisser (22%, -13), signe d'un raidissement de l'opinion. En réponse à cette inquiétude, on observe une adhésion de plus en plus massive à la loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l'école : elle s'élève aujourd'hui à 85%. De même, les mesures contribuant à exclure le religieux de la sphère publique se révèlent
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IFOP - Les Français et la laïcité - Sondage - Annexe - 1 views

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    Plus au fait des règles régissant les relations entre l'Etat et les Eglises que par le passé, les Français se révèlent aujourd'hui encore plus attachés au principe de laïcité. Dans cette enquête Ifop pour le Comité national d'action laïque (CNAL), réalisée à la veille des attentats du 13 novembre, l'opinion se révélait déjà particulièrement exigeante en la matière. ainsi, pour 32% des Français, la laïcité consiste avant tout à séparer les religions et la politique. Pour 27%, il s'agit d'assurer la liberté de conscience et pour 19% de mettre toutes les religions sur un pied d'égalité - un score en recul de 13 points par rapport à 2005. 17% des interviewés estiment quant à eux que le principe de laïcité consiste avant tout à faire reculer l'influence des religions dans notre société, une proportion en hausse de 8 points. Importante pour une immense majorité des Français, aussi bien à l'école (87%) que pour l'identité de la France (84%), la laïcité apparaît aujourd'hui comme beaucoup plus en danger qu'il y a dix ans : quatre Français sur cinq (81%) font cet amer constat. Ils n'étaient "que" 58% en 2005. Ce danger est principalement imputé au fait que de plus en plus de personnes portent des signes religieux ostensibles (43%), parce que les religions se font de plus en plus entendre sur les sujets de société (36%) et parce que certains veulent que l'Etat subventionne la construction de mosquées (34%, +13 points depuis 2005). Dans le même temps, les craintes pour le recul de la laïcité à cause du manque de mixité des communautés culturelles et religieuses ont tendance à baisser (22%, -13), signe d'un raidissement de l'opinion. En réponse à cette inquiétude, on observe une adhésion de plus en plus massive à la loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l'école : elle s'élève aujourd'hui à 85%. De même, les mesures contribuant à exclure le religieux de la sphère publique se révèlent
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Jean-Luc Mélenchon - Religion et liberté de conscience - 0 views

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    "De cette contradiction absolue est née le concept de liberté de conscience comme droit fondamental de la personne humaine. Cette idée est absolument spécifique. Elle ne se confond pas totalement avec l'idée du « libre arbitre » reconnue par certaines religions. En effet cette dernière ne concerne que la capacité de choisir entre le bien et le mal. Mais elle ne dit pas comment reconnaitre l'un et l'autre autrement qu'en se référant à la loi religieuse. Oui mais laquelle ? L'affaire tourne en rond. Les philosophes des lumières puis la révolution de 1789 ont opté que la liberté de conscience était la seule source de la légitimité des croyances au sens large du terme et la loi est la seule borne du bien et du mal dans l'ordre civil. En ce sens, la liberté du culte est à la racine de la lutte pour la liberté de conscience et de la victoire de cette idée."
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IPSOS - La place de la relition et de la laïcité dans l'élection présidentielle - 1 views

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    Ipsos / Sopra Steria se sont intéressés, pour France Télévisions et Radio France, aux rapports des Français à la place de la religion et la laïcité dans la campagne Présidentielle. UN SUJET QUI PREND TROP DE PLACE DANS LE DÉBAT PUBLIC Seuls 14% des Français estiment que la place des religions en France et la laïcité doivent occuper une place prioritaire dans la campagne électorale, quand 40% pensent que ce sujet doit être secondaire (pour rappel, la semaine dernière, ces chiffres étaient respectivement de 37% et 5% pour la protection sociale). Une partie des Français semblent en effet réservée quand est évoquée la présence de ces enjeux dans le débat public : les trois quarts d'entre eux (77%) pensent que l'on parle trop de religion, et 72% estiment que les élus ne devraient pas évoquer leurs croyances religieuses. PRÉSERVER UNE LAÏCITÉ... DONT LES FRANÇAIS SE FONT DES IDÉES TRÈS DIFFÉRENTES Une très large majorité des Français (90%) estime que la laïcité est une valeur essentielle de la République, et dans le même temps, 74% pensent qu'elle est aujourd'hui menacée (dont 92% des électeurs de Marine Le Pen). Ce très vif attachement à la laïcité ne doit pas faire oublier qu'elle recouvre des acceptions très différentes : pour les électeurs potentiels de M Le Pen, elle signifie avant tout « la préservation de l'identité traditionnelle de la France » (46%), alors que les soutiens d'Emmanuel Macron et Benoît Hamon y voient avant tout « la liberté de pratiquer la religion que l'on souhaite » (46% et 57%) ou « la possibilité pour des gens de convictions différentes de vivre ensemble » (51% et 50%). Enfin, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon se montrent attachés à une laïcité de combat, 45% y voyant avant tout « la séparation des religions et de l'Etat ». DES TENSIONS QUI RESTENT VIVES, NOTAMMENT VIS-À-VIS DE L'ISLAM Une majorité des Français (60%) juge que la cohabitation en
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