Quel est le point commun entre des cartes, un patchwork, des dessins et un jeu de l'oie ? Ils peuvent tous servir à apprendre les fondements du judaïsme, du christianisme et de l'islam aux 5-11 ans en s'amusant. C'est Marine Quenin (voir encadré) qui a eu l'idée de ce type d'atelier en écoutant sa fille de 8 ans lui parler des « vacances de la Poussin » !
"Le Dieu des musulmans n'est pas celui des chrétiens
« C'est le même Dieu, ce sont des rites qui sont voisins, fraternels. » Au micro d'Europe 1, Dalil Boubakeur glisse ces quelques mots afin de justifier sa proposition. Des propos qui pourraient être aussi bien tenus par des chrétiens que par des musulmans, tant est répandue cette idée - relativiste - que le Dieu des chrétiens et celui des musulmans sont le même.
« Ce n'est pas parce qu'on dit qu'il y a un seul Dieu qu'on raconte les mêmes histoires à son sujet, réagit joliment Rémi Brague, professeur de philosophie arabe et médiévale, auteur de Du Dieu des chrétiens - Et d'un ou deux autres. La ligne de partage est à tracer entre la Bible et l'islam. Alors que le judaïsme, qui partage l'idée essentielle d'alliance de Dieu avec les hommes, et le christianisme sont deux religions bibliques, l'islam a un dogme fondamental : la Bible a été corrompue, falsifiée par les juifs et les chrétiens. »"
"Lors de la première Conférence des évêques, le chef de l'Etat a appelé à « réparer » le lien entre l'Etat et l'Eglise. Certains y voient une brèche dans la loi de 1905.
« Le dîner du Crif des catholiques ». C'est ainsi que certains commentateurs ont appelé ce premier rendez-vous du genre organisé par la Conférence des évêques de France, au Collège des Bernardins. Quatre cents personnes se sont massées sous la grande Nef le 9 avril au soir, pour écouter le discours fleuve d'Emmanuel Macron. Pendant une heure, le chef de l'Etat a appelé les catholiques à s'engager politiquement et à développer une relation apaisée entre les organes publics et religieux. « Nous partageons confusément le sentiment que le lien entre l'Eglise et l'Etat s'est abîmé, et qu'il vous importe à vous comme à moi, de le réparer », a-t-il notamment déclaré devant un auditoire conquis. « C'était un discours qui marque une étape dans la relation qu'entretient l'Eglise avec l'ensemble de la nation », commente à Actualité Juive le frère Louis-Marie Coudray, directeur des relations avec le judaïsme auprès de la Conférence des évêques de France. « Les chrétiens sont des citoyens comme les autres et ne peuvent pas faire fi de leur foi qui exerce une influence sur leur comportement dans la Cité », ajoute-t-il."
"Le Luxembourg a voté il y a un mois sa loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat.
La première conséquence pratique est d'abord financière, le duché finançait en effet l'Eglise catholique à hauteur de 28 millions d'euros par an. Dorénavant, il n'en sera plus ainsi. Dans une phase transitoire une partie du subventionnement publique perdurera, mais intégrera également d'autres religions :
-Catholicisme: 6,75 millions d'euros
-Islam: 450 000 euros
-Protestantisme: 450 000 euros
-Judaïsme: 315 000 euros
-Orthodoxie: 285 000 euros
-Anglicanisme: 125 000 euros
Bien plus grave, et preuve évidente d'une volonté d'une plus grande déchristianisation du Luxembourg, les cours de catéchisme sont supprimés des écoles pour être remplacés par des «cours commun d'éducation aux valeurs» aux dimensions « philosophiques » et inter-religieuses."
"Docteur en droit privé, docteur en sociologie, maître de conférences à l'université Paris-Dauphine, Jacques Amar étudie avec finesse l'impact de la nouvelle orientation de notre société dans le domaine du droit. Le nouveau numéro de la revue des Études du Crif que dirige Marc Knobel, apporte un éclairage sur un sujet peu traité : l'incidence de la foi sur l'application de la loi, en France, en raison notamment de l'influence du droit communautaire et des droits de l'homme.
La foi, les fois. L'auteur ne manque pas de citer de nombreux exemples où le judaïsme, le christianisme et bien évidemment l'islam sont impliqués. Ce n'est pas sans raisons que l'on a parlé récemment en France de séparatisme mais les causes du séparatisme avancées par l'auteur - liberté contractuelle et droits de l'homme - sont peut-être plus profondes.
D'entrée de jeu, Jacques Amar pose le problème : « Quelle place la République indivisible et laïque accorde-t-elle aux droits religieux ? ».
C'est qu'à la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 s'ajoutent à présent celle de 1948 ainsi que la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l'Homme. Au fil des ans, les tenants d'un communautarisme pur et dur, ont réussi à traverser les textes pour les détourner à leur profit, multipliant les exceptions et les cas d'espèces. En 2019, le Conseil de l'Europe s'inquiète que « la Charia s'applique officiellement ou officieusement dans plusieurs États membres du Conseil de l'Europe, sur l'ensemble ou une partie de leur territoire ».
Chacun connaît les dérogations au principe de laïcité en vigueur en Alsace-Lorraine. Mais sait-on que le législateur doit tenir compte des spécificités locales présentes dans certains départements d'outre-mer ? C'est ainsi, par exemple, qu'à Mayotte, ce n'est qu'en 2003 que la polygamie et la répudiation ont été interdites ! Cela n'empêche pas le
"Avec le projet de loi du gouvernement, le christianisme et le judaïsme risquent de perdre des droits fondamentaux selon le président de Via-La voie du peuple."
"Emouna : l'amphi des religions, soutenu entre autres par la Fondation Notre Dame, fête ses 5 ans d'existence. L'occasion de revenir sur la genèse et les spécificités de cette formation destinée en priorité aux ministres du culte, avec le P. Thierry Vernet, membre du collège des fondateurs d'Emouna et délégué diocésain pour le judaïsme."
"Le Bundestag, la principale chambre du Parlement fédéral allemand, a adopté à une large majorité de 434 voix (contre 100 et 46 abstentions), ce mercredi 12 décembre, un projet de loi gouvernemental qui autorise la circoncision pour motif religieux. Ce texte prévoit que l'opération devra se dérouler dans un cadre médicalisé, et être pratiquée soit par un médecin, soit par un circonciseur, si ce dernier se conforme toutefois à une série d'obligations sanitaires strictes et encadrées."
"Faut-il instituer de nouveaux jours fériés pour mieux prendre en compte la diversité religieuse en France ? La chronique du sociologue Jean-Paul Willaime."
"Le plus souvent, la circoncision rituelle, sans être autorisée expressément en droit, n'est pas non plus interdite en Europe. En principe, comme toute atteinte non médicalement justifiée à l'intégrité physique d'une personne, elle devrait tomber sous le coup du code pénal. Or, pour diverses raisons - bien que pourrait être visé, outre l'atteinte à l'inviolabilité du corps humain, l'exercice illégal de la médecine par les circonciseurs non médecins -, la tolérance prévaut, assimilant la circoncision à une pratique coutumière et non médicale. Cette pratique pose toute la question de l'identité, entre choix et contrainte, puisqu'elle est ici marquée dans le corps de l'individu "
"Charles-Henri Jamin, Président du parti Chrétien-Démocrate, réagit à la proposition de Dounia Bouzar, nommée dimanche à l'observatoire de la laïcité par le Premier ministre, qui estime que la France doit remplacer deux fêtes chrétiennes par Yom Kippour et l'Aïd afin de "faire avancer la cause de la laïcité." "
"Le Sénat américain a confirmé mardi 16 décembre le rabbin David Saperstein, 67 ans, au poste d'ambassadeur du Département d'État pour la liberté religieuse. Ce responsable juif est le premier non chrétien à occuper le poste.
Le rabbin Saperstein est connu aux États-Unis pour ses positions réformatrices, rapporte le 15 décembre 2014 le journal américain en ligne The Huffington Post. Le seul vote négatif concernant son accession au poste est ainsi venu d'un sénateur républicain. Le rabbin Saperstein avait été nommé par le président Obama en juillet."
" l'occasion du centenaire de la mort du grand rabbin Abraham Bloch, fauché par un obus alors qu'il aidait un soldat catholique sur le front, le grand rabbin Haïm Korsia lance un vibrant appel à la fraternité entre les religions de France."