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Home/ Laïcité/ Group items tagged Liberté de conscience

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Déclaration commune:Il ne faut pas toucher à la loi de 1905 !Il faut défendre... - 0 views

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    "La laïcité, qui est le libre exercice de sa conscience, est garantie par la loi de Séparation des Églises et de l'État de 1905. Elle est aujourd'hui menacée par ceux qui veulent en faire un instrument contre une certaine catégorie de la population : les citoyens d'origine arabo-musulmane. Ainsi, on entend interdire les repas de substitution dans les cantines des collectivités publiques pour les végétariens et les personnes ne voulant pas, pour des raisons diverses, manger du porc. Imposer une nourriture contraire aux convictions personnelles, ne relève pas de la laïcité, mais de la xénophobie. S'il est juste d'un point de vue laïque de refuser de diffuser dans les collectivités publiques les produits casher et hallal, imposer des repas avec de la viande de porc relève de la discrimination. Ainsi, on entend réclamer l'interdiction du voile dit « islamique » à l'Université. Rappelons qu'il existe, dans les facultés, les franchises universitaires qui sont des libertés arrachées au pouvoir et aux clergés. Remettre en cause les libertés universitaires ne relève pas de la laïcité, mais d'une remise en cause de la démocratie. Ainsi une proposition de loi qui doit être examinée en mai prévoit la modification du Code du Travail ; on veut y intégrer des dispositions relevant de la sphère publique et de la nécessaire neutralité des agents des Fonctions publiques. Le Code du Travail régit les rapports entre les dirigeants d'entreprise et les salariés. Au sein des entreprises, la liberté de conscience est régie par l'Article 10 de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. » On veut étendre à l'infini la sphère publique et imposer la nécessaire neutralité des agents des services publics à tous les salariés dans tous les se
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N° 2430 - Proposition de loi (...) relative au respect du principe de laïcit... - 0 views

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    "PROPOSITION DE LOI relative au respect du principe de laïcité dans le cadre scolaire, EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La France est une République laïque au terme de l'article 2 de la Constitution. Elle l'est par tradition depuis la Révolution et par vocation dans la mesure où la laïcité est le corollaire naturel des principes de liberté et d'égalité qui fondent notre modèle républicain. L'article X de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas la loi ». Le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 affirme que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme ». La France est, en outre, signataire de la Convention internationale des droits de la femme qui dispose, en son article V, que les États signataires s'engagent à « modifier les schémas et modèles de comportements socioculturels de l'homme et de la femme en vue de parvenir à l'élimination des préjugés et des pratiques coutumières ou de tout autre type, qui sont fondés sur l'idée de l'infériorité ou la supériorité de l'un ou de l'autre sexe ou d'un rôle stéréotypé des hommes ou des femmes ». La laïcité, appliquée à l'école, transcrit un idéal de liberté. Elle garantit la liberté de conscience en dehors des dogmes officiels et des religions. L'élève peut vivre, penser, juger et décider en écoutant sa propre conscience. Face aux particularismes religieux qui entraîneraient l'absentéisme spécifique des élèves dont les croyances s'opposeraient aux contenus de certains cours ou au calendrier scolaire commun, la jurisprudence administrative confirme qu'aucune communauté religieuse ne peut se soustraire aux obligations scolaires essentielles. Ce principe de laïcité est clairement menacé sous le coup de poussées communautaris
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Jean-Luc Mélenchon - Religion et liberté de conscience - 0 views

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    "De cette contradiction absolue est née le concept de liberté de conscience comme droit fondamental de la personne humaine. Cette idée est absolument spécifique. Elle ne se confond pas totalement avec l'idée du « libre arbitre » reconnue par certaines religions. En effet cette dernière ne concerne que la capacité de choisir entre le bien et le mal. Mais elle ne dit pas comment reconnaitre l'un et l'autre autrement qu'en se référant à la loi religieuse. Oui mais laquelle ? L'affaire tourne en rond. Les philosophes des lumières puis la révolution de 1789 ont opté que la liberté de conscience était la seule source de la légitimité des croyances au sens large du terme et la loi est la seule borne du bien et du mal dans l'ordre civil. En ce sens, la liberté du culte est à la racine de la lutte pour la liberté de conscience et de la victoire de cette idée."
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The Conversation - Liberté d'expression religieuse dans le travail : garantie... - 0 views

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    "La liberté religieuse est une liberté fondamentale, un droit de l'homme. Cette liberté couvre la liberté de conscience (fornum internum) et implique la liberté de manifester sa religion en public (fornum externum). Cette liberté fondamentale, comme toute liberté fondamentale, est à concilier, à articuler, avec d'autres libertés fondamentales. Ainsi, l'employeur peut, dans certains cas et à certaines conditions, restreindre la liberté d'expression religieuse. Une affaire offre l'opportunité de faire le point sur l'état du droit applicable à cette question dans les entreprises."
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Paris Spi - La liberté spirituelle, cause du XXIème siècle : qui la défendra ? - 0 views

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    "La défense et la promotion des libertés est la fierté des démocraties occidentales. Liberté de croire ou de ne pas croire au ciel, liberté d'expression, liberté d'entreprendre, toutes les libertés, y compris celle de pouvoir procréer seul, sont conçues comme la condition d'émancipation et d'accomplissement des individus. Elles supposent néanmoins le recours à des technologies qui, tout en facilitant les existences, permet aussi leur étroite surveillance. La liberté d'être libre de surveillance devient de moins en moins possible. Les sociétés font face à trois types d'autorité de régulation : une autorité de type transcendant, comme le pouvoir religieux imposant sa loi à tous les membres d'une société. Ce sont les théocraties. Une autorité de type politique, où la force de la surveillance régule et élimine les déviants. C'est le cas de pouvoir autoritaire telle que la Chine. Enfin, une autorité qui n'est ni religieuse, ni politique, et qui se targue d'être plus libre. Ce sont les démocraties européennes. Or, ces trois modes de gouvernances sont aujourd'hui dépendants d'un nouveau paramètre extrêmement puissant : l'industrie des technologies du numérique."
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Vigie Laïcité - Communiqué Pour une laïcité de liberté et d'émancipation - 0 views

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    Ainsi la loi du 24 août 2021 « confortant le respect des principes de la République », dite « loi séparatisme », vient encore renforcer les contraintes, imposées au nom d'un ordre public, à l'exercice des libertés fondamentales réduites à de simples proclamations. Elle ne modifie pas moins de 17 codes et un certain nombre de lois essentielles. Nombre de libertés publiques s'en trouve affectées : liberté de conscience et de culte, liberté d'expression, liberté d'association, droit à l'instruction, libre administration des collectivités territoriales. Le déféré « laïcité » qui vient, ironiquement, prendre place à côté du référé « liberté » accroît la capacité offerte aux préfets de contrôler les actes et décisions des collectivités territoriales ; le « contrat » d'engagement républicain (CER), que toute association qui sollicite une subvention publique doit signer, vient contredire le caractère libéral de la loi de 1901 ; les nouveaux contrôles pesant sur les associations cultuelles tendent vers un régime d'autorisation préalable contre-productif et attentatoire au principe de séparation.
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Lille - La liberté de culte menacée ? - 0 views

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    Tribune publiée dans Le Monde du 1er décembre "L'épisode que nous venons de vivre autour de la querelle sur la jauge unique, imposée par le gouvernement, concernant le nombre de participants autorisé dans les lieux de culte, décision qui vient d'être déclarée illégale et gravement disproportionnée par le Conseil d'Etat pourrait, pour certains observateurs extérieurs, prêter à sourire s'il n'avait gravement blessé la conscience de tant de croyants (catholiques ou non) et de non-croyants. Le Conseil d'Etat relève que « L'interdiction (de plus de trente personnes) présente un caractère disproportionné au regard de l'objectif de préservation de la santé publique et constitue une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de culte ». Voilà une liberté fondamentale dont il rappelle, en comparaison avec d'autres lieux fermés comme les théâtres ou les cinémas, que les activités qui (y) sont exercéesne sont pas de même nature et les libertés fondamentales qui sont en jeu ne sont pas les mêmes. » D'autant plus que la liberté de culte, comprise comme un droit individuel de tout individu « comporte également, parmi ses composantes essentielles, le droit de participer collectivement à des cérémonies, en particulier dans les lieux de culte. » Il ne s'agit en aucun cas de minimiser la gravité de la pandémie actuelle et de la nécessité de mesures strictes de protection dans la phase de lent et progressif déconfinement qui s'ouvre actuellement. Il ne s'agit pas de nier la difficulté pour les pouvoirs publics de prendre les décisions appropriées.  Il ne s'agit pas non plus d'obtenir des mesures de faveur mais de constater simplement que ce qui nous était imposé -sans concertation effective- était disproportionné, inapplicable pratiquement et, de fait, discriminatoire."
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The Conversation - Pacification ou émancipation ? Comment réconcilier les deu... - 0 views

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    "La loi de 1905 comprend, pour l'essentiel, des articles concernant la liberté religieuse (article 1 : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes, sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public ») et la neutralité de l'État, c'est-à-dire l'indépendance du politique par rapport au religieux (article 2 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte »). Par la liberté des Églises et par l'autonomie du politique par rapport au religieux, il s'agit d'établir la paix religieuse. La laïcité est donc, en tout premier lieu, une pacification des esprits par la loi. Elle privilégie l'idée de l'inaliénabilité de la liberté de conscience, la neutralité de l'État impliquant son incompétence dans le domaine de la religion. On a donc pu écrire, à juste titre, que la laïcité instituée par la loi de 1905 est d'abstention. Néanmoins, la pacification, si elle est son objectif premier (dans un contexte bien différent du nôtre), n'est pas le seul. La loi exprime également l'idée d'émancipation par la raison. Elle a donc constitutivement partie liée avec la philosophie des Lumières. Si l'on privilégie le premier aspect, le principe de laïcité est compris comme un principe fondamentalement juridique. Si l'on privilégie le second, il acquiert une portée politique, et les contours de son application deviennent sujets à controverse. L'affrontement entre ces deux dimensions - pacification et émancipation - est ainsi à la source de la division de la gauche."
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Quid de l'objection de conscience ? | Gènéthique - 0 views

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    "Alors que le débat sur l'introduction d'une clause de conscience dans le code de déontologie divise jusque dans la profession, Gregor Puppinck publie une étude sur le thème de l'Objection de conscience et des droits de l'homme[1]. Gregor Puppinck est directeur du Centre européen pour le droit et la justice, docteur en droit et membre du Panel d'experts de l'OSCE/ODIHR sur la liberté de religion ou de conviction. A la veille de la discussion qui doit s'ouvrir à l'ordre des pharmaciens, il rappelle pour Gènéthique les conditions de l'objection de conscience."
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IFOP - les Français et la laïcité - Sondage - Résultats - 0 views

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    Plus au fait des règles régissant les relations entre l'Etat et les Eglises que par le passé, les Français se révèlent aujourd'hui encore plus attachés au principe de laïcité. Dans cette enquête Ifop pour le Comité national d'action laïque (CNAL), réalisée à la veille des attentats du 13 novembre, l'opinion se révélait déjà particulièrement exigeante en la matière. ainsi, pour 32% des Français, la laïcité consiste avant tout à séparer les religions et la politique. Pour 27%, il s'agit d'assurer la liberté de conscience et pour 19% de mettre toutes les religions sur un pied d'égalité - un score en recul de 13 points par rapport à 2005. 17% des interviewés estiment quant à eux que le principe de laïcité consiste avant tout à faire reculer l'influence des religions dans notre société, une proportion en hausse de 8 points. Importante pour une immense majorité des Français, aussi bien à l'école (87%) que pour l'identité de la France (84%), la laïcité apparaît aujourd'hui comme beaucoup plus en danger qu'il y a dix ans : quatre Français sur cinq (81%) font cet amer constat. Ils n'étaient "que" 58% en 2005. Ce danger est principalement imputé au fait que de plus en plus de personnes portent des signes religieux ostensibles (43%), parce que les religions se font de plus en plus entendre sur les sujets de société (36%) et parce que certains veulent que l'Etat subventionne la construction de mosquées (34%, +13 points depuis 2005). Dans le même temps, les craintes pour le recul de la laïcité à cause du manque de mixité des communautés culturelles et religieuses ont tendance à baisser (22%, -13), signe d'un raidissement de l'opinion. En réponse à cette inquiétude, on observe une adhésion de plus en plus massive à la loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l'école : elle s'élève aujourd'hui à 85%. De même, les mesures contribuant à exclure le religieux de la sphère publique se révèlent
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IFOP - Les Français et la laïcité - Sondage - Annexe - 1 views

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    Plus au fait des règles régissant les relations entre l'Etat et les Eglises que par le passé, les Français se révèlent aujourd'hui encore plus attachés au principe de laïcité. Dans cette enquête Ifop pour le Comité national d'action laïque (CNAL), réalisée à la veille des attentats du 13 novembre, l'opinion se révélait déjà particulièrement exigeante en la matière. ainsi, pour 32% des Français, la laïcité consiste avant tout à séparer les religions et la politique. Pour 27%, il s'agit d'assurer la liberté de conscience et pour 19% de mettre toutes les religions sur un pied d'égalité - un score en recul de 13 points par rapport à 2005. 17% des interviewés estiment quant à eux que le principe de laïcité consiste avant tout à faire reculer l'influence des religions dans notre société, une proportion en hausse de 8 points. Importante pour une immense majorité des Français, aussi bien à l'école (87%) que pour l'identité de la France (84%), la laïcité apparaît aujourd'hui comme beaucoup plus en danger qu'il y a dix ans : quatre Français sur cinq (81%) font cet amer constat. Ils n'étaient "que" 58% en 2005. Ce danger est principalement imputé au fait que de plus en plus de personnes portent des signes religieux ostensibles (43%), parce que les religions se font de plus en plus entendre sur les sujets de société (36%) et parce que certains veulent que l'Etat subventionne la construction de mosquées (34%, +13 points depuis 2005). Dans le même temps, les craintes pour le recul de la laïcité à cause du manque de mixité des communautés culturelles et religieuses ont tendance à baisser (22%, -13), signe d'un raidissement de l'opinion. En réponse à cette inquiétude, on observe une adhésion de plus en plus massive à la loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l'école : elle s'élève aujourd'hui à 85%. De même, les mesures contribuant à exclure le religieux de la sphère publique se révèlent
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Tarbes - Caricatures : jusqu'où va la liberté d'expression ? - 0 views

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    Même si, avec le couvre-feu et un reconfinement partiel, nos sujets de préoccupations changent ; même si nous sommes saturés d'informations, d'analyses et de polémiques au sujet de l'assassinat de M. Samuel Paty, il m'a semblé utile de proposer les réflexions qui suivent. Car l'exécution de Samuel Paty, professeur d'histoire, à Conflans-Saint-Honorine, nous a sidérés par sa violence, par son injustice, par sa barbarie. Nous ne pouvions pas imaginer que la haine irait jusqu'à cette extrémité sur le territoire de notre pays. Surtout pour des raisons religieuses. Est-il besoin de condamner encore une fois cet acte odieux ? Je le fais évidemment avec vigueur (…). J'ose tout de même poser une question : faut-il, pour illustrer la liberté d'expression, continuer à présenter à des élèves des caricatures du prophète Mahomet ? Il nous a été répété que, dans notre pays, la liberté d'expression inclut un droit à la caricature et que le blasphème n'est pas un délit pour le droit civil. Nous avons donc le droit de caricaturer qui nous voulons et de poser des actes qui s'apparentent, pour des croyants, à un blasphème, sans être inquiétés par les lois de la République. Mais la liberté d'expression est-elle incompatible avec le respect des personnes et, en particulier, de leur conscience religieuse ? A quoi est-elle orientée dans une société démocratique sinon au débat, au dialogue, à la compréhension d'opinions divergentes en faisant appel au travail de la raison. N'est-ce pas là, justement, l'esprit des Lumières ?
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LA CHARTE DE LA LAÏCITE A L'ECOLE, UN OUTIL PEDAGOGIQUE POUR FAIRE PARTAGER L... - 0 views

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    "Ce texte reprend la contribution de Jean-Paul Delahaye, inspecteur général de l'éducation nationale, lors du colloque de la Ligue de l'enseignement « La Laïcité: des combats d'hier aux enjeux d'aujourd'hui ». La refondation de l'école porte cette ambition : « Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l'école de faire partager aux élèves les valeurs de la République. Le service public de l'éducation fait acquérir à tous les élèves le respect de l'égale dignité des êtres humains, de la liberté de conscience et de la laïcité ». Loi du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République. La laïcité, qui a contribué à l'unité nationale aux XIXe et XXe siècle, est plus indispensable que jamais pour faire vivre le pluralisme social et culturel de la France d'aujourd'hui, pour construire l'appartenance commune en faisant partager les principes et les valeurs de la République, et permettre l'exercice de la citoyenneté en faisant vivre ce que Dominique Borne définit comme « une tension » entre la liberté de chacun et l'égalité de tous (1) . C'est ce que demande clairement la Charte de la laïcité qui a été élaborée à l'intention des personnels, des élèves et de l'ensemble des membres de la communauté éducative : Article 5 de la Charte : « La République assure dans les établissements scolaires le respect de chacun de ces principes »."
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MENE1525451C - Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieu... - 0 views

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    "La date du 9 décembre 1905 a marqué en France une étape majeure dans le processus historique d'institution d'une République laïque qui, selon les termes de l'article premier de la loi concernant la séparation des Églises et de l'État, « assure la liberté de conscience » et « garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées [...] dans l'intérêt de l'ordre public ». Près de vingt ans après les deux grandes lois du 28 mars 1882 et du 30 octobre 1886 qui ont institué dans l'École publique la laïcité des enseignements et celle des personnels, la loi du 9 décembre 1905 a enraciné la laïcité dans les institutions de notre République. Le 9 décembre 2015, qui marque le 110e anniversaire de la loi de 1905, est une journée à laquelle le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche souhaite donner une solennité particulière, alors même que la transmission de la laïcité et des valeurs de la République est au cœur de la mobilisation de l'École engagée au lendemain des attentats de janvier 2015. Cet anniversaire fournit plus que jamais l'occasion d'une pédagogie de la laïcité, principe fondateur de notre École et de notre République, ainsi que des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité qui lui sont étroitement liées et que l'École a pour mission de transmettre et de faire partager aux élèves."
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La confrérie des journalistes et des responsables politiques | Le temps d'y p... - 0 views

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    "Une fois que l'on a dit que rien ne justifiait d'assassiner les journalistes de Charlie Hebdo que peut-on dire de plus ? A-t-on ensuite le droit de pointer du doigt des vérités que les médias et les institutions refusent de relayer parce qu'ils n'ont pas envie de les entendre ? Non seulement je pense qu'on en a le droit mais je pense qu'on en a le devoir. Un peu comme un médecin qui doit annoncer à son patient qu'à moins de changer radicalement son comportement alimentaire il va au-devant de graves problèmes de santé qu'il fera, en outre, supporter à son entourage immédiat. La confrérie des journalistes et des responsables politiques découvre en effet avec effroi que le monde entier se sent pas forcément Charlie, que la France dans son ensemble ne se sent pas Charlie et que les collégiens et lycéens musulmans ne se sont jamais sentis Charlie. Horreur, malheur stupéfaction et sidération. Mais au fond ce qui est étonnant c'est que ça l'étonne tellement. Elle prend subitement conscience de ses propres incohérences. Deux incohérences majeures qu'elle n'avait jamais voulu admettre jusqu'à présent La première est la confusion qu'elle a entretenue entre la liberté d'expression, qui est garantie par la Constitution, et droit à l'insulte que la rédaction de Charlie Hebdo s'était unilatéralement arrogée. (...) La deuxième incohérence majeure de la confrérie des journalistes et des responsables politiques a été d'asséner pendant des années à qui voulait l'entendre (et encore plus à ceux qui voulaient pas l'entendre) que la liberté d'expression c'est la liberté de tout dire même si ça paraît inacceptable à certains et que sa seule limitation légitime était en cas de menace à l'ordre public."
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Libre pensée - Edito de novembre-décembre 2020 - Loi séparatismes - 0 views

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    "Dans nos pages laïcité, vous trouverez une lettre ouverte au Président de la République, une argumentation étayée et développée contre son intention avouée de légiférer sur ce qu'il appelle le « séparatisme ». Une fois de plus, la loi envisagée vise explicitement la confession musulmane, suspectée de chercher à se séparer de la loi commune de la République. Notre lettre lui rappelle le nombre de « séparatismes » d'origine catholique parfaitement tolérés par le gouvernement : le concordat d'Alsace-Moselle, la loi Debré, les statuts religieux particuliers de plusieurs départements et territoires d'outre-mer et bien d'autres. En fait, se prépare une nouvelle loi liberticide, attaquant la loi de 1905 par le biais de celle de 1901, de la loi Waldeck-Rousseau qui garantit la liberté d'association. Nous parlons d'un « coup d'État à froid contre les libertés démocratiques et la loi de 1901 sur les associations », et ce n'est pas une exagération. Seules seraient éligibles à subvention publique les associations acceptant de signer une charte de la laïcité et donnant la garantie d'accepter la République, quelle qu'elle soit, et en l'occurrence celle de Macron. Seulement voilà, et la loi de 1901, et la loi de 1905 qui dans son article premier garantit la liberté de conscience, garantissent le droit absolu de s'associer contre la République, que ce soit au bénéfice d'une république nouvelle ou de l'anarchie, ou de toute autre forme de gouvernement. Les seules restrictions à ce droit sont celles qui relèvent de l'ordre public et du droit pénal."
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Padreblog - La loi plus forte que la foi ? - 0 views

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    "Aucun croyant, qu'il soit chrétien, juif ou musulman, ne pourra signer la charte proposée par le gouvernement. Il y a 230 ans, la Convention nationale avait déjà imposé un serment d'allégeance au clergé français, le divisant entre réfractaires et conventionnels. Ce fut un bain de sang, les guerres de Vendée, la Terreur. Depuis Antigone jusqu'à de Gaulle, rien n'est plus absolu que la loi de la conscience, principe premier et ultime. Nous aurons toujours besoin du témoignage inspirant des résistants aux lois iniques, comme celui de Franz Jägerstätter, si bien illustré par le chef d'œuvre de Terrence Malick : « Une vie cachée ». Le pire, c'est que le ministre de l'Intérieur n'a pas complètement tort. Bien sûr, pour savoir si un médecin peut examiner une femme malade ou pour organiser la mixité dans les piscines municipales, l'État a toute compétence. Que l'on doive passer au feu vert et s'arrêter au feu rouge, que l'on doive rouler à droite en France (mais à gauche en Angleterre !) ne dépend d'aucune religion. L'État possède la compétence ultime sur tout cela. Y compris celle de punir et de sanctionner les récalcitrants. Mais il n'est pas compétent sur tout et même pas compétent du tout quand il s'agit de l'humanité, sur ce que l'homme place au cœur de sa vie, ses valeurs et ses principes. Là, il est sage de s'incliner. Penser que l'État a toutes les compétences et dans tous les domaines, cela s'appelle l'État totalitaire et cela porte un nom : la dictature. C'est confondre le légal et le légitime. C'est préparer des drames futurs. Car si, par exemple, la loi impose demain de dénoncer le SDF qui dort sous un pont au lieu de le secourir, nous serons - il faut l'espérer - nombreux à désobéir… Le rôle de l'État est de protéger la liberté religieuse et de conscience, d'en permettre l'exercice et de veiller au respect de l'ordre public. Pas de vo
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POINT DE VUE. Quelle place pour la liberté de conscience en islam ? - 0 views

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    "La liberté de conscience est reconnue comme un droit de la personne humaine. Si en France elle est depuis 1881 garantie par la loi, elle se heurte aujourd'hui à des musulmans qui rejettent le droit à l'apostasie et au blasphème au nom de la charia. Dans la culture musulmane, le principe de liberté, tel qu'il a été conçu dans la philosophie occidentale, est totalement absent"
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ONU : l'ECLJ dénonce les atteintes à la liberté des consciences en Europe | Z... - 0 views

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    "Le 14 mars 2014, dans une déclaration orale prononcée devant le Conseil des droits de l'hommedes Nations Unies, à Genève, à l'occasion du débat général sur la liberté de conscience et de religion dans le monde, Grégor Puppinck, Directeur du European Centre for Law and Justice (ECLJ) a dénoncé une tendance en Europe à réduire la liberté de conscience en matière morale."
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Grand Orient de France - Communiqué du Collectif Laïque National du 25 mai 2020 - 1 views

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    "e Collectif laïque national s'inquiète de la tendance jurisprudentielle actuelle qui donne à la liberté de culte la prééminence sur toutes les autres libertés fondamentales. Les convictions religieuses sont ainsi érigées en universel des consciences, le cadre républicain de la laïcité se voyant ainsi marginalisé. C'est tourner le dos au principe fondamental de laïcité, qui repose sur le primat de la liberté de conscience et la séparation entre l'État et les cultes. En ces temps de crise sanitaire, un tel principe est essentiel. Il ne peut être mis entre parenthèses ou aménagé au gré des circonstances."
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