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Consultation citoyenne : Droits des malades et fin de vie - Assemblée nationale - 0 views

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    "Exposé des motifs Nos concitoyens souhaitent dans leur immense majorité être entendus, c'est-à-dire disposer de leur vie jusqu'à son ultime moment tout en bénéficiant d'une mort apaisée. Par ailleurs, de fortes inégalités entre établissements de santé, au sein même de ceux-ci, entre structures médicalisées ou non, adjointes à la méconnaissance des dispositions légales, créent encore trop souvent, aujourd'hui, les conditions d'une mort peu digne d'une société avancée. Nourrie par des débats éthiques, des expériences et des convictions philosophiques ou religieuses personnelles, relancée par des événements très médiatisés, la question de la fin de vie occupe une large place dans notre société. Nous devons y répondre avec sagesse et clarté. Depuis plusieurs années, de nombreux pas ont été franchis : reconnaissance de droits accrus aux malades dans le sillage de la loi du 4 mars 2002, développement des soins palliatifs, condamnation de l'obstination déraisonnable, mise en place par la loi d'une procédure collégiale d'arrêt des traitements, même lorsque la souffrance du patient en fin de vie ne peut être évaluée, ont modifié très sensiblement les données médicales de la fin de vie de nos concitoyens. La loi du 22 avril 2005, dite Loi Leonetti, a continué de produire de l'autonomie pour les malades par la condamnation de l'obstination déraisonnable, la mise en place par la loi d'une procédure collégiale d'arrêt des traitements même lorsque la souffrance du patient en fin de vie ne peut être évaluée et la création de directives anticipées. Pendant la campagne pour l'élection présidentielle de 2012, François Hollande a souhaité aller plus loin en proposant que « toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions prÃ
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Élargir la PMA ? "Cela pourrait rouvrir des plaies", dit Monseigneur Pontier - 0 views

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    "L'archevêque de Marseille demande à Emmanuel Macron de ne pas "court-circuiter le temps du débat". Elizabeth Martichoux L'invité de RTL Elizabeth Martichoux Télécharger L'invité de RTL du 15 août 2017 Crédit Image : BERTRAND GUAY / AFP | Crédit Média : Jérôme Florin | Durée : 10:15 | Date : 15/08/2017 La page de l'émission Jérôme Florin Jérôme Florin Journaliste RTL Partager l'article publié le 15/08/2017 à 08:48 C'est un sujet qui revient régulièrement sur le devant de la table. Alors qu'Emmanuel Macron a promis d'élargir la procréation médicale assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires, Monseigneur Pontier, l'archevêque de Marseille, pense que cela pourrait "rouvrir des plaies" et entraîner de nombreuses manifestations comme ce fut le cas lors des manifestations contre le mariage pour tous. "Il y a en jeu, non seulement le désir de chacun, mais le respect de l'enfant qui est le plus fragile. En cela, nous pensons qu'il n'est pas juste de faire de l'enfant un droit", a-t-il déclaré au micro de RTL. L'archevêque de Marseille, qui est également président de la Conférence des évêques de France, appelle de ce fait à la prudence. "Il faut aller très très prudemment et ne pas court-circuiter le temps du débat", annonce-t-il assurant que "le droit à l'enfant est quelque chose d'inacceptable". La rédaction vous recommande Oise : une fête pour célébrer "la vertu" des jeunes filles fait débat 7 prêtres refoulés d'un pub : "Désolé, pas d'enterrement de vie de garçon" Le père Bertrand Chevallier, prêtre à Saumur Saint-Étienne-du-Rouvray : "L'annonce a été tellement brutale", témoigne la sœur du père Hamel Religions PMA Société Vous aimerez aussi Découvrez les offres suréquipées de la Kia cee'd, garantie 7 ans ! Kia cee'd Suréquipée Ce thérapeute défie l'industrie des régimes Ventre plat Super rapport qualite/prix pour cette chaise haute ultra fonctionnelle et t
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Défenseur des Droits - Avis 17-04 sur la complexité des variations du dévelop... - 0 views

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    "LES RECOMMANDATIONS DU DEFENSEUR DES DROITS Concernant la connaissance des enfants intersexes Le Défenseur des droits recommande qu'une cartographie complète des naissances intersexes soit réalisée et rendue publique, pour disposer des données sur le nombre d'enfants concernés selon le type de variation du développement sexuel et sur la nature de leur prise en charge. Le Défenseur des droits recommande de soutenir des recherches pour mieux connaitre la situation et le développement des enfants intersexes dans le temps, et pour disposer de connaissances sur les enfants qui n'ont pas connu d'interventions chirurgicales ou de traitements médicamenteux. Concernant l'information, l'orientation et l'accompagnement Le Défenseur des droits recommande l'utilisation de l'expression « variations du développement sexuel » ou « différences du développement sexuel » par l'ensemble des professionnels en lieu et place des termes de « troubles » ou d' « anomalie » du développement sexuel. Le Défenseur des droits recommande que les professionnel·le·s médicaux soient informé·e·s et formé·e·s sur les variations du développement sexuel et sur l'existence des centres spécialisés, que les personnel·le·s soient guidé·e·s s'agissant des modalités et la nature des informations transmises aux parents (document à élaborer et à diffuser). Le Défenseur des droits recommande que les enfants qui présentent une variation du développement sexuel à la naissance soient bien systématiquement orientés vers un des deux pôles du centre de référence et que l'accompagnement et le soutien proposés aux parents soient renforcés et prolongés sur le long terme. Concernant les traitements et/ou opérations précoces irréversibles Le Défenseur des droits recommande qu'une conférence de consensus pluridisciplinaire soit organisée afin d'actualiser le protocole/référentiel de diagnostic et de soins de 2002. Le Défens
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Haute autorité de santé - Comment mieux accompagner les patients en fin de vi... - 0 views

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    La HAS publie aujourd'hui un guide à destination des professionnels de santé afin de les aider à mettre en œuvre une sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès, pratique sédative prévue par la loi Claeys-Leonetti, que les patients peuvent demander dans des circonstances précises. Ce travail complète une série de travaux de la HAS sur l'accompagnement de la fin de vie : rédaction des directives anticipées, mise en place d'une démarche palliative ou encore maintien à domicile des patients qui nécessitent des soins palliatifs. L'ensemble de ces travaux vise à entendre la demande des patients de finir leur vie chez eux, sans souffrir ainsi qu'à outiller les professionnels de santé, à l'hôpital comme en ville, pour appréhender cette situation. Les situations de fin de vie concernent notamment les personnes qui ont une maladie grave, évolutive, en phase avancée, potentiellement mortelle ou lorsque le pronostic vital est engagé à court ou moyen terme, après un accident par exemple. L'accompagnement de la fin de vie est un sujet dont il faut discuter, avec son médecin et ses proches, afin de faciliter sa propre prise en charge le moment venu. En effet, en France, trois personnes sur quatre désirent finir leur vie chez eux et 11 % des Français de plus de 50 ans ont désormais rédigé leurs directives anticipées. Ce dernier chiffre reste faible et les Français demeurent mal informés ou peu à l'aise pour envisager concrètement leur fin de vie. Par ailleurs, seule la moitié des malades qui relèvent de soins palliatifs en bénéficie effectivement, qu'ils soient à l'hôpital mais surtout dans leur lieu de vie. Plusieurs facteurs l'expliquent : inégalité des ressources sur le territoire, manque de formation des professionnels en soins palliatifs, méconnaissance de la loi et des dispositifs existants. Pour améliorer la situation, le ministère chargé de la Santé a lancé en 2016 un plan soins pall
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BVA - Les Français, la PMA et la GPA - 0 views

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    Les Français sont majoritairement favorables à la PMA, que ce soit pour les femmes seules (65%) ou les couples de femmes (61%) Deux Français sur trois sont favorables à la PMA pour les femmes seules (65%). Une approbation plus forte encore parmi les sympathisants de gauche (77%), les moins de 35 ans (74%) et les femmes (72%). L'approbation de la PMA pour les couples homosexuels féminins est également majoritaire, quoiqu'en léger retrait par rapport au score obtenu pour les femmes seules (61%). Là encore, les sympathisants de gauche (77%), les moins de 35 ans (71%) et les femmes (65%) sont plus nombreux que la moyenne à manifester leur approbation. Quand on analyse l'évolution des résultats au fil du temps, on remarque que les Français se montrent de plus en plus ouverts à la PMA : en 2018 56% des Français se disaient favorables à la PMA pour les femmes seules, contre 65% aujourd'hui (+9pts). Concernant l'accès à la PMA pour les couples de femmes, seuls 46% des Français s'y disaient favorables en janvier 2013 (au plus fort des manifestations contre le mariage pour tous), contre 61% aujourd'hui (+15pts). Néanmoins une partie des Français demeure hostile à la PMA (34% pour les femmes seules et 37% pour les couples de femmes), notamment parmi les 65 ans et plus, les sympathisants LR ou les personnes ayant une pratique religieuse régulière. La GPA suscite également une approbation majoritaire A l'instar de l'accès à la PMA, les Français se montrent majoritairement favorables au recours à la GPA (62%). Notons toutefois que parmi les personnes qui y sont favorables, 20% considèrent que cela devrait être réservé aux couples hétérosexuels, tandis que 42% ne font pas de distinction entre couples homosexuels ou hétérosexuels. Par ailleurs, les 2/3 des Français se disent favorables à la reconnaissance par l'Etat civil français des enfants nés par GPA (66%, +4pts depuis mars 2018). 38% affichent leur opposition à la
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Ceri Sciences Po - Donner un prix à la vie au temps du Covid-19 - 0 views

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    "Peut-être, sur le plan éthique, n'y-a-t-il pas de différence entre sauver 10 000 personnes et en sauver une seule (le nombre, ici, ne doit pas être un critère de choix) ? Peut-être qu'en sauvant une personne, on sauve le monde. Peut-être, d'un point de vue métaphysique, la valeur d'une vie est-elle infinie ? Ou bien encore, simplement, c'est une question de principe, la vie n'a pas de prix. Il n'en demeure pas moins que, d'un point de vue politique, penser et dire que les nombres ne comptent pas constitue une erreur. C'est particulièrement le cas dans le contexte d'une épidémie et d'une pandémie, où, précisément, le politique est sommé de « rendre des comptes ». Les nombres constituent en effet une partie de la mesure de la responsabilité des gouvernements lorsque leurs citoyens sont mis en danger par une grave menace qui pèse sur leurs vies. A l'heure où le nombre de personnes atteintes par le Covid-19 et celui des décès causés par le virus grimpent, le décompte des morts est une question politique d'une importance centrale. Mais la politique des nombres ne concerne pas uniquement le décompte des vies humaines. Dans un contexte de pandémie, les gouvernements considèrent une autre mesure chiffrée, celle fournie par les indicateurs économiques. Pour l'Etat, et donc pour le politique, ces nombres ont leur importance car ils sont des mesures de l'intérêt général. Quel est l'impact économique d'une politique de quarantaine ? En France, l'Insee a estimé qu'un mois de confinement entraînera une réduction de 3% du PIB ; pour d'autres pays, le coût  serait encore plus élevé. De fait, de jour en jour, les perspectives économiques sont de plus en plus alarmistes. Négliger cet aspect de la pandémie et fuir les questions qu'elle soulève seraient une erreur. Que l'on ne s'y trompe pas, il ne s'agit pas d'une simple question d'économie ou d'un vulgaire calcul de boutiquier ava
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Sénat - Rapport d'information - Variations du développement sexuel : lever un... - 0 views

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    À l'initiative conjointe de Maryvonne Blondin (groupe socialiste et républicain, Finistère) et de Corinne Bouchoux (groupe écologiste, Maine-et-Loire), la délégation aux droits des femmes a souhaité mener un travail sur la situation des personnes concernées par les variations du développement sexuel, parfois dites « intersexes », en France. Celles-ci ne naissent pas nécessairement avec des organes sexuels leur permettant d'être déclarées avec certitude « fille » ou « garçon », ce qui est la source de nombreuses difficultés. Il a paru à la délégation, particulièrement sensible aux questions d'égalité, que les problèmes de santé et le risque de stigmatisation, voire de marginalisation, dont peuvent être victimes ces personnes, dès l'enfance, ont toute leur place dans ses réflexions. Ce sujet longtemps tabou émerge peu à peu dans le débat public, en lien avec les travaux effectués au niveau européen, notamment dans le cadre de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Les questions juridiques posées par la situation des personnes dites « intersexes » faisaient par ailleurs partie de l'actualité judiciaire dans laquelle s'est inscrit le travail de la délégation. Les divers témoignages recueillis par la délégation entre mai 2016 et février 2017 ont mis l'accent sur les difficultés des personnes concernées par les variations du développement sexuel et sur les quelques avancées qui ont permis au fil du temps d'améliorer leur prise en charge médicale et l'accueil de ces enfants par leur famille. Ce rapport pose aussi, entre autres questions, celle de l'évolution de l'état-civil et des démarches administratives pour des personnes qui ne se reconnaissent pas nécessairement dans la binarité des sexes - masculin ou féminin - sur laquelle repose notre système juridique. Des progrès restent encore à accomplir pour faire progresser les droits de ces personnes. Au terme de ce travail, la délégation ém
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Bioéthique, transhumanisme ou humanisme ? Quelle politique pour la France ? B... - 1 views

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    "A l'occasion de l'élection présidentielle, la Fondation publie un document de référence « Bioéthique, quelle politique pour la France ? », pour : - INFORMER des mesures bioéthiques observées depuis 2012 sur des thèmes qui ont marqué l'actualité : avortement, procréation médicalement assistée, euthanasie, recherche sur l'embryon, GPA, don d'organes, eugénisme et trisomie 21. - DÉCRYPTER ces enjeux par des experts. - FAIRE DES RECOMMANDATIONS pour les prochains responsables politiques. La révision de la loi de bioéthique sera l'occasion de concrétiser ces recommandations. La lecture de ce bilan fait apparaître : - UNE ACCÉLÉRATION DES RÉFORMES dites « sociétales » qui vont dans le sens du transhumanisme c'est-à-dire de la priorité donnée à la technique et au marché sur l'éthique, sans le moindre souci clairement exprimé des finalités poursuivies. - UNE PULVÉRISATION DE LA NOTION DE LIMITE au profit de celle de progrès infini. Dans une vision à la fois libérale et libertaire, tout ce qui peut être fait doit être mis à disposition de tous. Est juste ce qui va dans le sens du progrès, est injuste ce qui s'y oppose. - UNE REDUCTIO AD BARBARUM DE L'ADVERSAIRE. Le barbare était hier celui qui n'entendait pas le grec, il est aujourd'hui celui qui n'entend pas le progrès (au sens où l'entendent les usurpateurs). Il importe donc de le neutraliser : censure d'un film défendant les enfants trisomiques, délit d'entrave à l'information sur l'avortement, pétition de chercheurs sur l'embryon et d'eugénistes contre ceux qui font respecter la loi, etc. Une dernière chose doit être précisée. Le bilan présenté est celui d'une parenthèse de cinq ans. Mais il s'inscrit dans un temps beaucoup plus long : celui des lois de bioéthique de 1994, 2004, et 2011 qui ont préparé et rendu possibles les transgressions concentrées du quinquennat sans qu'aucune régulation n'ait jamais ét
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Telos - Trier les malades: les questions qui dérangent - 0 views

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    "Si le tirage au sort est exclu, la sélection n'en reste pas moins profondément dérangeante. On en veut pour preuve l'attitude du Comité consultatif national d'éthique (CCNE). Dans un avis rendu récemment à propos du Coronavirus, celui-ci a évoqué la sélection mais son propos est resté général et non dénuée d'ambiguïté. Sa position de principe est que les décisions médicales doivent impérativement respecter la « dignité humaine », ce qui signifie d'après lui que « la valeur individuelle de chaque personne doit être reconnue comme absolue ». Le Conseil d'éthique est toutefois conscient que cette position n'est guère tenable dans un contexte de pénurie de ressources. C'est pourquoi, dans un second temps, il appelle à respecter un autre principe : l'équité. Il plaide ainsi pour « que l'exigence de justice, au sens d'égalitarisme, soit pondéré par la nécessité de priorisation des ressources ». L'embarras du CCNE s'explique par le fait que le paradigme non-discriminatoire occupe une place centrale dans l'imaginaire normatif contemporain. Dans le monde post-1945, caractérisé par la sacralisation des droits individuels, l'idée de sélectionner les individus fait l'objet d'un profond rejet. Les individus étant égaux entre eux, que ce soit en droits ou en valeur, toute discrimination est un mal qui doit être aboli. C'est ainsi que la lutte contre les discriminations est devenue l'un des grands référentiels de l'action publique contemporaine. A contrario, la réflexion sur les discriminations légitimes a quasiment disparu. De façon symptomatique, le livre du Norvégien Jon Elster sur l'allocation des ressources rares (par exemple les organes pour les greffes, les logements sociaux) n'a jamais été traduit en français."
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La Rochelle - Présentation des vœux à la presse à l'occasion de la saint Fran... - 0 views

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    De nombreux sujets ont été abordés par Mgr Lacombe dont : "L'actualité chargée pour les lois de bioéthique : le projet de loi de bioéthique est arrivé en seconde lecture au Sénat. La mesure emblématique est l'extension de l'accès à la procréation médicalement assistée aux couples formés d'un homme et d'une femme ou de deux femmes ou de toute femme non mariée. La Marche pour la vie du 17 janvier, qui a reçu le soutien de bon nombre d'évêques de France, et notamment du nonce apostolique et du président de la CEF. Des milliers de Français ont manifesté pour défendre la vie et rappeler que l'engrenage qui conduit à l'avortement n'est pas une fatalité. Ils ont ainsi exprimé leur opposition. Les quatre vendredis de jeûne à partir du 15 janvier : les évêques de France ont invité les catholiques et les hommes et femmes de bonne volonté à "se tourner vers Dieu en priant et en jeûnant pour Lui demander la grâce de nous ouvrir les yeux". La semaine de prière pour l'unité des chrétiens qui s'est déroulée du 18 au 24 janvier. Chaque année, le principal temps fort œcuménique demeure la « Semaine de prière pour l'unité chrétienne » qui, depuis 1908, rassemble des chrétiens de toutes confessions du 18 au 25 janvier. (...) Les conséquences de la crise du covid sur les finances du diocèse. Le diocèse a perdu environ 350.000 euros en 2020 en raison de la pandémie mais ses 35 salariés (ETP) ont pu bénéficier du dispositif de l'Etat pour le chômage partiel. L'arrivée d'une communauté de religieuses vietnamiennes appartenant à la Congrégation « Marie Reine de la Paix » à Gémozac, prévue début février 2021. Leur vocation est l'accueil des enfants des nombreuses familles de Gémozac et des environs aux revenus modestes, afin d'assurer le soutien scolaire, le catéchisme, l'œuvre de patronage, l'aumônerie, etc. Elles apporteront également leur soutien aux personnes vulnérab
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Ethique et Pandémie - Une pandémie qui invite à penser la bioéthique dans le ... - 0 views

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    "Juste avant d'entrer dans cette période troublante de pandémie, les parlementaires français étaient en plein débat sur le nouveau projet de loi de bioéthique. Dans les débats, il était frappant de constater la place essentielle de l'individu et de ses droits, avec l'injonction implicite suivante : « Le droit doit répondre à la volonté et au désir de l'individu dans la mesure où les technologies permettent de l'accomplir et que la personne demandeuse ne fait de mal à quiconque en utilisant ces technologies. » Autant les droits de l'individu sont essentiels, autant la prise en compte d'un « bien commun » l'est aussi. Or très souvent, il semblait que le seul bien commun visé correspondait plus ou moins à la somme de désirs individuels reconnus comme importants pour la liberté des individus. Voilà pourtant que la crise du Covid-19 a fortement mis en évidence que la « santé publique », et pas seulement celle de l'individu isolé, était un bien commun essentiel ! La santé de l'individu dépend non seulement des technologies médicales mais aussi largement de ses modes de relations en société. En temps d'épidémie déjà, le « restez chez vous » semble être le meilleur service que beaucoup d'entre nous peuvent rendre à la société et à la santé publique. Et le déconfinement nécessite aussi la prise en compte d'une forme de comportement social exemplaire ! Le poids de la technologie pour faire face à l'épidémie est important mais loin d'être suffisant. C'est tout le système de santé qui est à l'épreuve et la santé publique qui apparaît comme le véritable bien commun."
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"La société moderne souhaite une mort inaperçue", l'entretien de Mgr Couture ... - 0 views

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    "Le 11 mai 2016, Mgr Maurice Couture, sv, archevêque émérite de Québec (Canada), prenait la parole pour un entretien qui était aussi vidéo-diffusé sur la webTV du diocèse de Québec. Il s'interroge sur le sens chrétien de la souffrance, alors que le Canada, un mois plus tard, le 6 juin 2016, a rendu légale l'euthanasie. Il s'est attaché, dans un premier temps, à rappeler les nuances qui distinguent les mots « douleur » et « souffrance ». Dans un long développement, il a ensuite abordé le thème de son entretien, le sens chrétien de la souffrance. Faisant la différence entre la mortification et le masochisme, Mgr Couture note que « l'Église catholique s'est longtemps appesantie sur la douleur, soit pour inviter à la résignation, soit pour la glorifier ou lui donner une valeur rédemptrice mal perçue ». Il en est résulté, ajoute-t-il, « une spiritualité de justification et du culte de la douleur ». Il pose ensuite son regard sur la personne de Jésus qui « n'a rien d'un doloriste, au sens où il ne se réjouit pas de la souffrance, qu'il ne la considère pas comme un châtiment divin, qu'il ne se résigne pas ni n'exhorte à se résigner. Il fait preuve d'une compassion universelle, mais d'une compassion active ». Mgr Couture aborde enfin la question de l'oubli de la mort dans nos sociétés occidentales et constate que : « C'est le fait d'une humanité qui n'accepte pas sa mort et qui, paradoxalement, l'anticipe pour ne pas avoir à la subir. Or, contrairement à la souffrance, la mort n'est pas un problème médical, c'est un problème intime existentiel de société. Et ce n'est pas le rôle de la loi de régler le problème de la mort. »"
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Centre national de Soins palliatifs et Fin de vie - Interview d'Agnès Buzyn, ... - 0 views

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    "Les directives anticipées sont un droit, non une obligation. Leur méconnaissance, une attitude d'évitement, le sentiment d'avoir le temps, sont des freins à leur rédaction. Parmi ceux qui déclaraient ne pas avoir rédigé de directives anticipées, les raisons exprimées étaient qu'ils faisaient confiance à leurs proches (47 %), qu'ils n'avaient pas envie de se projeter dans le futur (33 %). Rédiger ses directives requiert d'entrer dans un processus de réflexion et de rédaction qu'il est indispensable d'accompagner pour ceux qui le souhaitent, à travers des temps d'échanges avec des professionnels de santé, avec le soutien des associations. Chacun évolue en effet en fonction de son âge et de son parcours de vie. Nous devons collectivement faire un effort pour les faire connaître et expliquer l'importance que cela peut avoir de les écrire. Cela peut aussi rassurer ses proches de savoir qu'elles existent."
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Angoulême - Message de l'Avent de Mgr Hervé Gosselin - 0 views

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    "« Le Monde d'après » par définition est pour demain mais il est aussi dès aujourd'hui en germe et en puissance. Il est ce que nous en ferons, avec la grâce qui ne manque pas. Nous prions avec foi et espérance pour cet « Avent du monde d'après » dans lequel nous sommes. Qu'il vienne au plus vite dans la réalisation des promesses de fraternité, de liberté, de justice et nous précisons en ce temps de l'Avent : « Viens Seigneur Jésus, viens, viens nous sauver ». (...) Défense de la biodiversité et Fraternité : même combat ! La différenciation est avant tout une richesse car elle permet une interaction bénéfique. Résolument le Seigneur est contre le clonage et le copier-coller érigé en système. Les mages viennent à la crèche avec leurs différences de langue, de culture, d'intelligences. Il n'y a pas une race supérieure à une autre, pas un âge supérieur à un autre, pas une intelligence supérieure à une autre. Tous frères et tous différents… tous égaux en dignité.  Que faire désormais dans ce combat séculaire aux accents inédits ? Nous pouvons trouver dans la nature des principes de vie et les imiter (biomimétisme).  A l'âge d'une surabondance d'informations et des moyens de communication, ne sommes-nous pas en train de diminuer notre capacité humaine d'entrer en relation avec l'autre en vérité ? Dans le monde végétal, le monde animal, nous pouvons retrouver des règles de vie en société qui nous rappellent que nous sommes en relation les uns avec les autres et que « tout est lié ». Dieu nous a livré le monde avec les solutions pour nos maux."
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Ethique et Pandémie - Confinement des personnes vulnérables en établissement ... - 0 views

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    "Parmi les conséquences de la pandémie dans le quotidien des soignants, la pénurie de certains moyens a fait apparaître la crainte d'avoir à réaliser un « tri » des patients face à l'accroissement des besoins notamment pour les passages en réanimation. Des interrogations ont pu s'exprimer rapidement et les consignes changer au regard de l'évolution de la situation et de l'acquisition progressive de nouvelles connaissances sur le virus. Les espaces éthiques sollicités ont pu apporter des éléments de réflexion face aux diverses thématiques soulevées. Il a fallu poser en préalable que chaque vie est d'égale dignité intrinsèque et que chaque malade devrait avoir droit au meilleur traitement approprié pour son cas. Cette crise actuelle ne doit pas nous détourner de nos valeurs ni des principes éthiques fondamentaux, elle nous oblige plus encore à une réflexion au cas par cas, avec évaluation pluridisciplinaire, précise et honnête des bénéfices et des risques des diverses solutions envisagées, réflexion incluant l'aspect de l'insuffisance éventuelle de moyens pour tous. La crainte évoquée par les proches des personnes âgées en EHPAD ou des personnes en situation de handicap que celles-ci passent « en second » lors de situations requérant des soins de réanimation est bien compréhensible, mais il convient de souligner que, lors d'éventuelles décisions médicales, de multiples facteurs entrent en jeu, l'âge ou le handicap étant l'un d'eux, mais pas le seul. Certaines équipes médicales avaient déjà appris à travailler ces aspects, par exemple en oncogériatrie ou en réanimation, mais cette crise nous fait mieux prendre conscience de notre impréparation pour agir avec justesse, et de nos difficultés à prendre le temps de cette réflexion pluridisciplinaire et collégiale, incluant l'avis de la personne au premier chef, même si elle est fort diminuée au plan physique ou mental, sans oublier si
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Ethique et Pandémie - Covid-19 et risque d'inégalité d'accès aux soins critiq... - 0 views

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    "L'actuelle pandémie entraîne une augmentation importante du nombre de patients hospitalisés pour un état grave nécessitant de la ventilation mécanique pour syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA). Le nombre limité de ces ressources, malgré de grands efforts pour les augmenter en peu de temps, a suscité une réflexion intense des sociétés savantes et autres institutions pour favoriser une démarche de réflexion éthique dans la priorisation de l'accès aux soins critiques (avis CCNE, RPMO COREB, avis SFAR & Service de santé des armées, Contributions Espace éthique de la région Île-de-France). La priorisation est une activité usuelle en soins critiques pour respecter tant la bienfaisance de l'action de soin que les conséquences potentiellement traumatisantes d'une telle prise en charge. Bien que présente également hors contexte de pandémie, la question de la justice distributive et d'équité se pose avec encore plus d'acuité en cette période, nécessitant de prendre en compte dans la décision le contexte local, voire national, des ressources disponibles. Les sociétés savantes ont essayé d'accompagner ces décisions de priorisation en proposant des critères objectifs à prendre en compte en amont de la décision. À ces principes s'ajoutent celui du respect de l'autonomie du patient et donc de la nécessité de rechercher une éventuelle décision prise en amont par le sujet. Enfin, toutes les recommandations ont rappelé qu'une décision médicale de cette nature ne saurait être le fait d'un seul, et que la collégialité reste une règle inébranlable (Avis de l'Académie de médecine). Nous aimerions revenir sur ces deux derniers principes éthiques et les analyser au regard de certains retours du terrain qui soulignent combien il peut être difficile de les respecter."
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PMA pour toutes les femmes - après le temps de la réflexion, le temps de l'ac... - 0 views

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    "Communiqué de presse : PMA pour toutes les femmes - après le temps de la réflexion, le temps de l'action"
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Toucher au génome de l'embryon humain : une ligne rouge à ne pas franchir ! |... - 0 views

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    "Ce vendredi 18 septembre 2015, le journal The Guardian rapporte que Kathy Niakan, scientifique travaillant sur les cellules souches à l'Institut Crick Francis de Londres, a demandé à la « Human Fertilisation and Embryology Authority » (HFEA), l'organisme gouvernemental britannique éditant la réglementation sur les techniques de procréation, une autorisation pour travailler sur la modification du génome des embryons humains. Grace à la méthode du CrispR/Cas9, il est aujourd'hui possible de remplacer, enlever, ajouter un gène dans l'ADN d'une cellule. Il s'agit d'une manipulation génétique simple et peu coûteuse, réalisable sur tous types de cellules végétales, animales ou humaines. La scientifique anglaise demande l'autorisation d'utiliser des embryons humains issus de Fécondations In Vitro (FIV) en vue de modifier leur ADN, pour explorer les gènes impliqués dans les premiers stades du développement embryonnaire, en particulier ceux liés à la différenciation en cellules placentaires. Ces embryons n'auraient pas vocation à être implantés après avoir été manipulés pour mener une grossesse et seraient détruits. Si sa demande est acceptée, les premiers embryons génétiquement modifiés pourraient rapidement être fabriqués dans son laboratoire, même si la chercheuse « ignore combien de temps prendra ce projet et si elle pourra avoir suffisamment d'embryons humains à disposition ». En avril dernier, des scientifiques américains avaient appelé à un moratoire international. Peu de temps après une équipe chinoise utilisant cette technique du CrispR/Cas9 avait publié une étude très controversée. Pour Tugdual Derville, délégué général d'Alliance VITA, «On joue avec le feu. Cette nouvelle étape doit nous alerter. Bien que ces techniques ne soient pas encore parfaitement opérationnelles, elles progressent de manière vertigineuse et laissent entrevoir la possibilité de créer dans l'avenir
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The Conversation - Don de sperme anonyme : la Cour européenne des droits de l... - 0 views

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    "Aujourd'hui, les hommes qui donnent leur sperme en France gardent l'anonymat. Les femmes qui donnent leurs ovocytes, également. Et les couples qui donnent leurs embryons, aussi. Ainsi, le droit français refuse que les enfants nés de ces dons puissent, à l'âge de la majorité, connaître l'identité de leurs géniteurs. Cette disposition en vigueur depuis les années 1970 pourrait pourtant céder, à terme, devant la justice européenne. Saisie par Audrey Kermalvesen, une jeune femme conçue par une insémination avec donneur de sperme anonyme, la Cour européenne des droits de l'homme doit en effet se prononcer dans les prochaines semaines sur la recevabilité de sa demande. Dans un deuxième temps, elle dira si le principe d'anonymat des donneurs inscrit dans le droit français est compatible avec la Convention européenne des droits de l'homme. Le sujet revêt une importance d'autant plus grande qu'on débattra l'an prochain d'un recours élargi à l'assistance médicale à la procréation (AMP), en vue de la révision de la loi de bioéthique de 2011, inscrite à l'agenda de 2018. Si l'ouverture de ces techniques aux couples de femmes et aux femmes célibataires est adoptée, il en résultera en effet une augmentation du nombre d'enfants dont la conception a impliqué le don d'un tiers."
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The Conversation - Recherche biomédicale : quels principes éthiques en temps ... - 0 views

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    "Alors que le coronavirus à l'origine de la maladie Covid-19 poursuit sa progression et que le nombre de victimes s'accroît, les chercheurs sont mobilisés pour identifier des moyens de faire reculer la pandémie. Au même titre que la priorisation en réanimation impose des règles justes et strictes d'éligibilité aux traitements, les stratégies de recherche que mettent en place les scientifiques doivent relever de protocoles soucieux des valeurs engagées, et suivre des méthodologies se référant aux standards internationaux. Cependant, à l'épreuve d'une situation telle que celle que nous vivons, plusieurs questions se posent : comment apprécier les critères méthodologiques et décisionnels de la recherche biomédicale ? Est-on en droit de considérer que l'intérêt supérieur de la collectivité justifie d'enfreindre les principes du respect de la personne dans ses droits, notamment en l'exposant à des risques qui en pratique courante s'avèreraient éthiquement inacceptables ? Est-il concevable qu'une approche « compassionnelle » puisse justifier des dispositifs d'exception au motif que l'impératif serait « de tout tenter afin d'éviter le pire » ? La loi du 5 mars 2012 relative aux recherches impliquant la personne humaine prévoit des procédures de régulation : intervention de l'Agence nationale de la sécurité du médicament, soumission des protocoles de recherche aux Comités de protection des personnes pour validation… Ces dispositions doivent-elles s'ajuster à l'urgence, et dans ce cas selon quels critères ? Est-ce au gouvernement, soumis à une pression publique exacerbée par des controverses médiatisées entre chercheurs, d'arbitrer entre les avis d'experts, au risque de se voir accusé de précipitation ou d'attentisme ? Les débats autour de la chloroquine illustrent bien la prégnance et l'actualité de ces questions. Pour mieux cerner les enjeux qu'elles recouvrent,
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