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Paris Spi - La tentation moralisante du politique - 0 views

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    "La République n'est pas un système religieux mais un système politique. Nul n'en doute. Elle organise la vie du corps social et n'a pas d'autorité pour statuer sur la destinée ultime des citoyens. Elle peut ainsi rassembler « ceux qui croient au ciel et ceux qui n'y croient pas ». Mais en réalité, c'est une perception athée du réel qui, sous couvert de laïcité, préside à la vie politique. Elle a pour corollaire de facto une prise de position également politique : l'éviction de toute considération pour la dimension spirituelle de la nature humaine. Il s'en suit que la société politique est maintenant traversée par des convulsions sinon religieuses du moins très moralisantes, révélant la tentation de combler par la morale le manque créé par le refus de réflexions anthropologiques et philosophiques. L'exercice politique implique pourtant d'avoir conçu une certaine idée de l'homme et de sa destinée. Comment en effet organiser une société digne de l'homme sans une idée claire des conditions requises pour que ses membres puissent s'accomplir ? Mais qu'est-ce que l'accomplissement de la personne ? Ainsi l'abandon par la classe politique de la question anthropologique, où l'homme ne serait ni animal, ni une machine, porte atteinte à sa capacité d'organisation d'une société à la mesure de sa dignité. Préférant esquiver l'énigme de la nature humaine, les responsables politiques se réfugient dans des postures d'autorité. Ils ont, en réalité, perdu la conscience de ce qui spécifie la personne humaine : sa finalité. La connaissance de l'humain dans sa nature spirituelle est une nécessité minimale pour conserver le respect de l'humain dans la société. Il est urgent de le rappeler, alors que hélas, la vie politique contemporaine est portée par une vision toute matérialiste de l'homme et promeut une religion de l'homme sans finalité. Un parallélisme des formes entre p
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Bien commun : faut-il une religion civile ? [Partie II] - Le Rouge & le Noir - 0 views

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    "Seule une religion civile pourrait nous aider à rééduquer notre société, qui, percluse dans un fonctionnement individualiste, se laisse inexorablement aller à sa perte. La religion civile évoquée et développée par le professeur Emilio Gentile octroie à la société deux biens précieux. Non seulement, elle dispose les citoyens à l'obéissance en « assainissant les mœurs » mais aussi, elle crée une religiosité minimale, socle commun à tous les citoyens, qui, usant de la même morale, peuvent alors créer une société plus juste. En effet, comment créer une société juste lorsque pour chacun la morale diffère, ou n'a pas la même valeur ? Le contrat social est annihilé car la justice de l'un fera l'injustice de l'autre."
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EPHE : L'expression du religieux dans la sphère publique - 0 views

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    "Colloque sous l'égide du Ministère de l'intérieur, du Ministère des affaires étrangères et du développement international et de l'Institut européen en sciences des religions (IESR-EPHE) Centre de conférence ministériel, Ministère des affaires étrangères et du développement International (MAEDI) L'objet de ce colloque est d'évoquer les questions nouvelles posées par l'expression du religieux dans la sphère publique. Il s'agit d'aborder les aspects philosophiques, juridiques et sociologiques de cette thématique transverse au regard de la liberté de conscience et de religion au coeur du principe de laïcité. La dimension internationale donnée à ce colloque permet d'élargir la perspective au-delà du système français en mettant en exergue, le cas échéant, la diversité des pratiques de certains pays, proches de la France culturellement ou par leur forme d'organisation des relations entre l'Etat et les religions, mais qui proposent des modèles alternatifs (Allemagne, Angleterre, Belgique, Canada, Turquie). Le colloque s'articule autour de 4 thématiques qui donneront lieu à des exposés et des tables rondes : la sphère de l'Etat et les contours de la neutralité de l'Etat dans les sociétés démocratiques / la sphère de la société et la régulation des manifestations religieuses dans l'espace public / la sphère de l'éducation et ses particularités / la place des croyants dans des sociétés européennes de plus en plus sécularisées."
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N° 3142 - Proposition de loi de M. Yves Jégo relative à la mise en place d'un... - 0 views

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    "EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, Depuis dix ans notre pays est régulièrement traversé par des débats sur la nature des menus scolaires, laissant ainsi bien des élus, responsables des cantines scolaires publiques, dans un grand désarroi face à ce sujet de société de plus en plus virulent. Peut-on obliger un enfant catholique à manger de la viande un Vendredi saint parce que rien d'autre ne lui est proposé, ou bien un enfant juif ou musulman à consommer du porc ? Doit-on participer au gâchis alimentaire en prescrivant aux enfants qui ne souhaitent pas consommer de chair animale de laisser sur le bord de leur assiette la partie du menu ne leur convenant pas ? Dans les cantines de la République, faut-il prendre en compte les prescriptions religieuses et, si oui, dans quelles limites ? Doit-on obliger les enfants à jeûner ou à se nourrir de façon déséquilibrée à défaut de vouloir transgresser les habitudes familiales ? De plus en plus de nos compatriotes aspirent à préserver la vie animale et se refusent par éthique à consommer viande ou poisson. Doit-on être à l'écoute de ce mouvement de société ? Nourrir dans quelques décennies onze milliards d'êtres humains et protéger la planète en particulier des émissions massives de C02 obligera les générations à venir à réviser leur mode d'alimentation. Doit-on anticiper cette réalité pour faciliter cette évolution ? Telles sont quelques-unes des questions que se posent ceux qui ont en charge la restauration des enfants de nos écoles. Le juste équilibre est souvent bien difficile à trouver tant les approches et les arrières pensées des uns et des autres viennent détourner ces questions. À défaut d'une règle ou d'une autorité capable de la définir, ce sujet devient de fait l'otage de tous les extrémismes et la source d'un affrontement bien inutile dans des espaces qui devraient pourtant être des lieux d'équité républicaine et d'apai
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UCL - "État & Religions", Colloque international - 0 views

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    "Ces dernières années, la thématique « État et religions » s'est particulièrement développée au gré de la diversification des croyances, du pluralisme, de l'immigration, de la sécularisation de la société, de la montée en puissance des droits de l'homme et de la lutte pour la protection d'une société démocratique. Parmi les multiples questions induites par ces différents facteurs, trois axes d'analyse ont été retenus à l'occasion du colloque international réunissant l'Université catholique de Louvain, l'Université de Rennes et l'Université d'Ottawa le 25 novembre prochain. Le premier axe est celui des fondements mêmes des rapports entre l'État et les religions. Ceux-ci résident par exemple dans les dispositions constitutionnelles consacrant la liberté religieuse, l'autonomie organisationnelle des cultes ou encore le soutien étatique. Ils doivent être examinés, voire réinterrogés, au vu des évolutions constatées. Ensuite, la coexistence de droits individuels universels et de régimes particuliers retient l'attention. L'étude comparée des droits reconnus aux membres de certains groupes religieux (tantôt minoritaires, tantôt majoritaires) révèle ainsi l'existence de régimes juridiques qui se caractérisent par leur asymétrie : les formes de protection peuvent différer sur base territoriale ou il apparaît que seuls (les membres de) certaines religions bénéficient de droits particuliers ou « privilèges ». Est troisièmement étudiée la question des discriminations religieuses. La liberté de religion, liberté « classique » figurant résolument parmi les « assises d'une société démocratique », se combine ici avec la non-discrimination pour former le principe de non-discrimination religieuse. Ce dernier s'impose à la fois aux autorités publiques et aux personnes privées. Ces trois axes seront étudiés dans une perspective comparative (Belgique, Canada, France)."
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« L'ignorance est le plus grand obstacle au vivre ensemble », souligne Mgr Po... - 1 views

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    "Mgr Georges Pontier, président de la Conférence des évêques de France, est intervenu le 10 mai 2016 devant l'Observatoire de la laïcité. Après avoir abordé, lors d'une précédente rencontre (en 2015), les questions notamment de l'exercice du principe de la laïcité de l'État et de la laïcisation de la société, Mgr Pontier a souhaité, cette fois-ci, attirer l'attention sur deux points : « le regard porté sur le fait religieux et la nécessaire formation des agents de l'État et de la société civile au fait religieux ». L'archevêque de Marseille invite ainsi à un changement de regard. De passer de celui inspiré « par la peur des dérives possibles imputables aux religions », à celui de mieux prendre en compte « la richesse que les diverses fois ou les diverses religions apportent à la vie de notre pays ». Pour Mgr Pontier les familles religieuses apportent à leurs fidèles « un lieu de soutien, de socialisation, de proximité, d'amitié ». Autre apport, également, que celui « des valeurs, du sens de la vie, de l'ouverture à la vie intérieure (…) qui font partie de toute vie humaine ». Deuxième point abordé par Mgr Pontier, celui de la nécessaire formation des agents de l'État, des administrations, du monde de la société civile à la diversité du fait religieux… « Former à la laïcité le nécessite, a-t-il souligné, l'ignorance ne peut permettre le vivre ensemble et le respect. » Le président de la Conférence des évêques de France a enfin fait part de quelques sujets d'inquiétude, concernant la liberté de l'enseignement ou la présence des aumôneries dans les hôpitaux ou les prisons."
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La France, fille aînée de l'athéisme | Causeur - 0 views

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    "près les attentats du mois de janvier, un débat s'est instauré sur les moyens à envisager pour permettre à la religion musulmane de s'intégrer dans la société française. Parmi les sujets abordés, celui de la laïcité « à la française ». Celle-ci s'oppose à la conception anglo-saxonne (américaine surtout) de la laïcité, notamment par le fait qu'elle privilégie un espace public où les religions doivent se montrer discrètes, voire absentes, à une société où les religions sont à la fois valorisées et mises sur un pied d'égalité. Comment les évolutions sociologiques récentes de la société française peuvent-elles nous amener à réexaminer cette question ?"
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Sénat - proposition de loi relative à la mise en place d'une alternative végé... - 0 views

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    EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, Depuis 10 ans notre pays est régulièrement traversé par des débats sur la nature des menus scolaires, laissant ainsi bien des élus, responsables des cantines scolaires publiques, dans un grand désarroi face à ce sujet de société de plus en plus virulent. Dans les cantines de la République, faut-il prendre en compte les prescriptions religieuses et si oui dans quelles limites ? Doit-on participer au gâchis alimentaire en prescrivant aux enfants qui ne souhaitent pas consommer de chair animale de laisser sur le bord de leur assiette la partie du menu ne leur convenant pas ? Doit-on obliger les enfants à jeûner ou à se nourrir de façon déséquilibrée à défaut de vouloir transgresser les habitudes ou convictions familiales ? De plus en plus de nos compatriotes aspirent à préserver la vie animale et se refusent par éthique à consommer viande ou poisson. Doit-on être à l'écoute de ce mouvement de société ? Nourrir dans quelques décennies 11 milliards d'êtres humains et protéger la planète en particulier des émissions massives de C02 obligera les générations à venir à réviser leur mode d'alimentation. Doit-on anticiper cette réalité pour faciliter cette évolution ? Telles sont quelques-unes des questions que se posent ceux qui ont en charge la restauration des enfants de nos écoles. Le juste équilibre est souvent bien difficile à trouver tant les approches et les arrières pensées des uns et des autres viennent détourner ces questions. À défaut d'une règle ou d'une autorité capable de la définir, ce sujet devient de fait l'otage de tous les extrémismes et la source d'un affrontement bien inutile dans des espaces qui devraient pourtant être des lieux d'équité républicaine et d'apaisement des tensions qui traversent la société des adultes. La présente proposition de loi, soutenue en quelques semaines par plus de 130 000 personnes mobilisées via internet, vise à d
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Telos - Laïcité dans les textes ou dans les têtes? L'entreprise en première l... - 0 views

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    "En matière religieuse, chaque début de siècle se suit et affronte des questions similaires sans leur apporter pourtant des réponses identiques : 1801 a vu la signature du Concordat, 1905 le vote de la loi de séparation des églises et de l'État. Et en ce début de XXIe siècle, la place de la religion se pose à nouveau frais. Mais c'est la laïcité qu'il s'agirait cette fois de défendre, éventuellement d'étendre en direction de la société civile et principalement de l'entreprise privée. S'exprimant devant les représentants des cultes qui se sont empressés de rapporter ses propos, le Président de la République a prévenu : « La République est laïque et la société est libre », aurait-il affirmé. Ce faisant, Emmanuel Macron donne de la laïcité une interprétation juridiquement correcte mais qui pose un problème à la fois historique et sociologique. Car il existe une ambiguïté sur la nature de la société civile que nous voudrions interroger afin d'expliquer ce qui se joue aujourd'hui dans l'entreprise autour du fait religieux au travail."
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Avignon - La fraternité serait-elle un leurre ? - 0 views

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    "Malheureusement, voilà qu'à l'occasion du procès des auteurs de l'attentat de "Charlie Hebdo", ce journal satirique publie de nouveau les caricatures contre Mohamed, véritable blasphème pour nos frères musulmans. Et comme si cela ne suffisait pas, le président de la République se permet de déclarer depuis le Liban : "Le blasphème est un droit en démocratie !" Dès que j'ai eu connaissance de cette déclaration, j'ai compris que nous allions entrer dans une spirale de violence sans précédent. Et la triste réalité est sous nos yeux aujourd'hui. Comment justifier au nom même de la démocratie la liberté de dire et de publier tout et n'importe quoi ? La liberté au blasphème sous toutes ses formes n'a aucun fondement. Je comprends qu'il soit de bon ton aujourd'hui de se moquer des religions et de les traîner dans la boue, mais les auteurs de tels comportements se rendent-ils compte qu'ils bafouent la liberté dans son vrai sens, son sens profond et authentique ? Au nom même de la fraternité, base de toute vie en société, je ne peux que redire : la liberté de chacun s'arrête là où je blesse gravement mon frère ! Il s'agit là d'une vérité fondement même de toute vie en société ou alors nous allons vers une dérive totalitaire qui ne dit pas son nom. En même temps, il nous faut condamner avec force les actes de violences et de barbarie qui prétendent répondre à cette conception erronée de la liberté. Malheur à ceux qui dressent l'étendard du blasphème comme un droit fondamental d'une société démocratique, malheur à ceux qui y répondent en tuant leurs frères en humanité dans les conditions ignobles que nous connaissons."
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Observatoire de la laïcité - Rappel du cadre légal permettant de sanctionner ... - 0 views

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    Face à des phénomènes nouveaux, apparus ces dernières décennies dans un contexte social fragile, de montée de revendications communautaires , de contestation ou d'instrumentalisation du principe de laïcité, l'Observatoire de la laïcité a souhaité établir un rappel du cadre légal permettant de sanctionner les agissement s contraire s aux exigences minimales de la vie en société , en particulier dans des situations pour lesquelles le principe de laïcité est invoqué à tort. La laïcité est un principe juridique qui assure la séparation entre l'administration, neutre et impartiale, et les organisations religieuses ; garantit la liberté absolue de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public ; et garantit l'égalité de tous devant la loi et les services publics, quelles que soient leurs convictions ou croyances. Son invocation ne peut suffire pour répondre à des difficultés, qui peuvent concerner les convictions ou croyances de chacun, mais qui relèvent d'autres champs, tels que les violences, les incivilités, les atteintes à la dignité humaine, les atteintes à l'égalité entre les femmes et les hommes, l'accès égal aux biens et services, les discriminations, le harcèlement , les menaces et intimidations, les dérives sectaires, l'absence de mixité sociale ou scolaire. Cependant, sans que ce soit sur le fondement du principe de laïcité (à l'exception de la contrainte évoquée au point 1 ci - dessous) , le droit positif couvre ces champs et répond aux comportements ou agissements contraires aux exigences minimales de la vie en société. Ce droit, peu connu dans le cas où la religion ou l'absence de religion est à l'origine de ces comportement s ou agissements , doit être rappelé et appliqué fermement.""
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Otez ces crèches que notre société ne saurait voir !, Diocèse de Grenoble - V... - 0 views

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    "Otez ces crèches que notre société ne saurait voir ! Communiqué de Mgr de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne Je ne parle pas de ces petits personnages en terre cuite ou autre matière, mais de ces crèches vivantes de familles totalement démunies, obligées de dormir sous des toiles et des planches dans le froid et l'humidité. Il y a quelques jours, le Dauphiné Libéré a montré la photo d'un homme et d'une femme Kosovars, avec un nouveau-né dans les bras ; notre monde les fabrique en série ces crèches vivantes. On voudrait ne pas les voir, on préférerait qu'ils aillent « crécher » ailleurs, qu'ils retournent dans leur pays, qu'on ne voie plus leur misère qui nous donne mauvaise conscience. Il serait bon que notre société se mobilise davantage pour loger dignement ces personnes plutôt que de s'indigner contre des santons. Je rends hommage à tous ceux qui s'approchent de ces crèches vivantes, qui n'ont pas peur de se salir pour faire sourire les enfants et apporter un peu d'espoir. Je rends hommage à ceux qui arrivent à reloger une famille ou plusieurs. Merci à vous qui nous faites vivre Noël ! Joyeux Noël à tous ! Guy de Kerimel Évêque de Grenoble-Vienne Grenoble, 18 décembre 2014. "
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Telos - La laïcité républicaine n'oppose pas l'Etat à la société civile - 0 views

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    "Telos s'est fait récemment l'écho d'un débat passionnant entre Alain Bergougnioux et Laurent Bouvet à propos de la laïcité, apportant arguments et références historiques. Je voudrais ici poursuivre leur réflexion en partant de l'opposition entre libertés de l'individu et libertés du citoyen sur laquelle semble reposer leur désaccord. Laurent Bouvet y fonde sa définition de la laïcité comme défense par l'Etat de « la liberté contre les menaces multiples qui pèsent contre elle et qui viennent de la société civile ». Et selon lui, il faudrait choisir entre le risque des menaces qui pèsent sur la liberté venant de l'Etat et le risque de celles venant de la société civile. Quant à Alain Bergougnoux, s'il se veut conciliateur en refusant de choisir entre la liberté du citoyen et la liberté de l'individu, il n'en considère pas moins que deux interprétations de la laïcité font chacune prévaloir l'un ou l'autre de ces deux types de liberté. Cela ressemble alors à un faux débat."
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CRIF - Loi contre le "séparatisme" : Ces principes républicains dont la socié... - 0 views

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    "ui l'eût cru ? Qui eût pensé qu'un jour en France, où depuis 1905 la religion est une affaire de conscience personnelle, députés et sénateurs seraient amenés à légiférer sur le « séparatisme » islamique dénoncé, le 2 octobre 2020 à Mulhouse, par le Président de la République lui-même. Présente dans l'Hexagone depuis une soixantaine d'années, la religion musulmane naguère discrète, interroge aujourd'hui, comme si elle avait un peu changé de nature. Dans une société où les codes culturels se sont sécularisés,  l'islam militant apparait pour beaucoup comme vindicatif et dominant. Les islamistes radicaux, qui ont des interprétations rigoristes du Coran, sont plus offensifs que les pratiquants modérés, largement majoritaires. Pour ces activistes, la loi religieuse prévaut sur celle de la République.  Or en France, la loi doit respecter la foi tant que la foi ne dicte pas sa loi. C'est le principe fondamental de la laïcité. Liberté de conscience, neutralité de l'Etat. Dans la République telle qu'elle a été pensée par Jules Ferry, Léon Gambetta, Georges Clemenceau ou Aristide Briand, les lois de la religion ne peuvent être supérieures aux lois de la République. C'est en se référant à ce principe qu'en terre d'Alsace Emmanuel Macron avait incriminé ceux qui veulent créer une contre-société. « Le séparatisme, avait-il ajouté, c'est quand, au nom d'une religion, au nom de telle ou telle influence extérieure, on dit : « Je ne respecte plus les lois de la République. » Dans la foulée, il avait, ce jour-là, jeté les bases d'un plan interministériel. Aussi, le 11 février dernier, par 347 voix pour, 151 contre et 65 abstentions, l'Assemblée nationale adoptait le projet de loi « confortant le respect des principes de la République. » "
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CEDRE - Centre européen des études républicaines - Dossier de presse - 0 views

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    "Jamais la République et les valeurs républicaines n'ont été aussi souvent convoquées : elles sont partout, dans le discours politique, dans les médias, dans les « débats de société », dans les grands projets de rénovation de l'école, comme le montrent les instruments de mesure des usages lexicaux année après année. Jamais, pourtant, ces mots et ces expressions n'ont suscité autant d'interrogation ou d'incompréhension si l'on en croit un sondage réalisé en 2015 par l'IFOP qui établit que 65 % des Français ne s'estiment plus touchés par la mention des valeurs républicaines et peinent à dire ce qu'elles recouvrent vraiment. Quelques-unes des polémiques récentes - sur le sens des mots de laïcité ou de populisme, sur divers néologismes d'islamo-gauchisme à déclinisme en passant par droits-de-l'hommiste, sur la portée du changement de nom récent d'un grand parti politique - n'ont probablement fait qu'accroitre l'indécision ou l'inconfort de ceux qui se demandent ce que signifient encore aujourd'hui les idéaux républicains. Retrouver la portée et l'actualité de ces idéaux et voir ce qu'ils dessinent aussi comme manière d'envisager le futur de nos systèmes politiques, cerner ce que sont les enjeux de ces aspirations politiques, sociales et éthiques et comprendre comment elles s'expriment en France et hors de France, redonner du sens aux mots et aux idées que nous rencontrons quotidiennement dans l'espace public pour parler de ce qui nous concerne tous - l'intérêt général, l'attachement et la participation effective des citoyens au fonctionnement des institutions, la construction d'une société juste dans laquelle les inégalités ne soient pas un frein à la liberté dont tous sont censés jouir également : telles sont les ambitions du nouveau Centre européen des études républicaines (CEDRE). Son inauguration les 24-25 novembre 2016 sera marquée par un collo
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IFOP - les Français et la laïcité - Sondage - Résultats - 0 views

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    Plus au fait des règles régissant les relations entre l'Etat et les Eglises que par le passé, les Français se révèlent aujourd'hui encore plus attachés au principe de laïcité. Dans cette enquête Ifop pour le Comité national d'action laïque (CNAL), réalisée à la veille des attentats du 13 novembre, l'opinion se révélait déjà particulièrement exigeante en la matière. ainsi, pour 32% des Français, la laïcité consiste avant tout à séparer les religions et la politique. Pour 27%, il s'agit d'assurer la liberté de conscience et pour 19% de mettre toutes les religions sur un pied d'égalité - un score en recul de 13 points par rapport à 2005. 17% des interviewés estiment quant à eux que le principe de laïcité consiste avant tout à faire reculer l'influence des religions dans notre société, une proportion en hausse de 8 points. Importante pour une immense majorité des Français, aussi bien à l'école (87%) que pour l'identité de la France (84%), la laïcité apparaît aujourd'hui comme beaucoup plus en danger qu'il y a dix ans : quatre Français sur cinq (81%) font cet amer constat. Ils n'étaient "que" 58% en 2005. Ce danger est principalement imputé au fait que de plus en plus de personnes portent des signes religieux ostensibles (43%), parce que les religions se font de plus en plus entendre sur les sujets de société (36%) et parce que certains veulent que l'Etat subventionne la construction de mosquées (34%, +13 points depuis 2005). Dans le même temps, les craintes pour le recul de la laïcité à cause du manque de mixité des communautés culturelles et religieuses ont tendance à baisser (22%, -13), signe d'un raidissement de l'opinion. En réponse à cette inquiétude, on observe une adhésion de plus en plus massive à la loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l'école : elle s'élève aujourd'hui à 85%. De même, les mesures contribuant à exclure le religieux de la sphère publique se révèlent
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IFOP - Les Français et la laïcité - Sondage - Annexe - 1 views

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    Plus au fait des règles régissant les relations entre l'Etat et les Eglises que par le passé, les Français se révèlent aujourd'hui encore plus attachés au principe de laïcité. Dans cette enquête Ifop pour le Comité national d'action laïque (CNAL), réalisée à la veille des attentats du 13 novembre, l'opinion se révélait déjà particulièrement exigeante en la matière. ainsi, pour 32% des Français, la laïcité consiste avant tout à séparer les religions et la politique. Pour 27%, il s'agit d'assurer la liberté de conscience et pour 19% de mettre toutes les religions sur un pied d'égalité - un score en recul de 13 points par rapport à 2005. 17% des interviewés estiment quant à eux que le principe de laïcité consiste avant tout à faire reculer l'influence des religions dans notre société, une proportion en hausse de 8 points. Importante pour une immense majorité des Français, aussi bien à l'école (87%) que pour l'identité de la France (84%), la laïcité apparaît aujourd'hui comme beaucoup plus en danger qu'il y a dix ans : quatre Français sur cinq (81%) font cet amer constat. Ils n'étaient "que" 58% en 2005. Ce danger est principalement imputé au fait que de plus en plus de personnes portent des signes religieux ostensibles (43%), parce que les religions se font de plus en plus entendre sur les sujets de société (36%) et parce que certains veulent que l'Etat subventionne la construction de mosquées (34%, +13 points depuis 2005). Dans le même temps, les craintes pour le recul de la laïcité à cause du manque de mixité des communautés culturelles et religieuses ont tendance à baisser (22%, -13), signe d'un raidissement de l'opinion. En réponse à cette inquiétude, on observe une adhésion de plus en plus massive à la loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l'école : elle s'élève aujourd'hui à 85%. De même, les mesures contribuant à exclure le religieux de la sphère publique se révèlent
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IPSOS - La place de la relition et de la laïcité dans l'élection présidentielle - 1 views

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    Ipsos / Sopra Steria se sont intéressés, pour France Télévisions et Radio France, aux rapports des Français à la place de la religion et la laïcité dans la campagne Présidentielle. UN SUJET QUI PREND TROP DE PLACE DANS LE DÉBAT PUBLIC Seuls 14% des Français estiment que la place des religions en France et la laïcité doivent occuper une place prioritaire dans la campagne électorale, quand 40% pensent que ce sujet doit être secondaire (pour rappel, la semaine dernière, ces chiffres étaient respectivement de 37% et 5% pour la protection sociale). Une partie des Français semblent en effet réservée quand est évoquée la présence de ces enjeux dans le débat public : les trois quarts d'entre eux (77%) pensent que l'on parle trop de religion, et 72% estiment que les élus ne devraient pas évoquer leurs croyances religieuses. PRÉSERVER UNE LAÏCITÉ... DONT LES FRANÇAIS SE FONT DES IDÉES TRÈS DIFFÉRENTES Une très large majorité des Français (90%) estime que la laïcité est une valeur essentielle de la République, et dans le même temps, 74% pensent qu'elle est aujourd'hui menacée (dont 92% des électeurs de Marine Le Pen). Ce très vif attachement à la laïcité ne doit pas faire oublier qu'elle recouvre des acceptions très différentes : pour les électeurs potentiels de M Le Pen, elle signifie avant tout « la préservation de l'identité traditionnelle de la France » (46%), alors que les soutiens d'Emmanuel Macron et Benoît Hamon y voient avant tout « la liberté de pratiquer la religion que l'on souhaite » (46% et 57%) ou « la possibilité pour des gens de convictions différentes de vivre ensemble » (51% et 50%). Enfin, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon se montrent attachés à une laïcité de combat, 45% y voyant avant tout « la séparation des religions et de l'Etat ». DES TENSIONS QUI RESTENT VIVES, NOTAMMENT VIS-À-VIS DE L'ISLAM Une majorité des Français (60%) juge que la cohabitation en
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La laïcité virtuellement morte - 0 views

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    La laïcité virtuellement morte dans Société / Par Jean-Pierre Dickès / le 11 juin 2014 à 10:01 / enfant-en-prière-mpi A la lorgnette du « politiquement correct », l'athéisme est en progression légère mais constante sur les sept dernières années. Ceci est vrai pour nos sociétés occidentalisées (à l'exception d'anciens pays de l'Est comme la Russie). Chaque année depuis 27 ans se réunissent dans la ville de Hay au Pays de Galles, des écrivains, philosophes, sociologues, intellectuels ayant pour but de « penser le monde tel qu'il est ». "
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État et religions: quelles cohabitations ? | CNRS Le journal - 0 views

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    "Comment faire cohabiter société, religion et État au XXIe siècle ? En comparant plusieurs pays, notamment la France et l'Allemagne, Anne-Sophie Lamine et Riva Kastoryano débattent des rapports qu'entretiennent les groupes religieux avec l'État et la société civile, et des meilleurs moyens d'instituer une laïcité apaisée. "
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