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Telos - La laïcité, un principe républicain avant d'être libéral - 1 views

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    "Dans son article intitulé « Laïcité : un procès en libéralisme ? », publié par Telos le 1er février 2018, Alain Bergounioux nous interpelle directement en nous faisant le reproche d'en appeler à une « laïcité républicaine » face à une « laïcité libérale ». La laïcité, explique-t-il, serait avant tout un régime de liberté individuelle, d'essence libérale donc, et le républicanisme à la française - celui dont se réclamaient notamment les législateurs de 1905 - ne serait finalement qu'un autre nom du libéralisme politique. Alain Bergounioux parle même dans la dernière phrase de son texte de « républicanisme libéral »."
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Telos - La laïcité républicaine n'oppose pas l'Etat à la société civile - 0 views

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    "Telos s'est fait récemment l'écho d'un débat passionnant entre Alain Bergougnioux et Laurent Bouvet à propos de la laïcité, apportant arguments et références historiques. Je voudrais ici poursuivre leur réflexion en partant de l'opposition entre libertés de l'individu et libertés du citoyen sur laquelle semble reposer leur désaccord. Laurent Bouvet y fonde sa définition de la laïcité comme défense par l'Etat de « la liberté contre les menaces multiples qui pèsent contre elle et qui viennent de la société civile ». Et selon lui, il faudrait choisir entre le risque des menaces qui pèsent sur la liberté venant de l'Etat et le risque de celles venant de la société civile. Quant à Alain Bergougnoux, s'il se veut conciliateur en refusant de choisir entre la liberté du citoyen et la liberté de l'individu, il n'en considère pas moins que deux interprétations de la laïcité font chacune prévaloir l'un ou l'autre de ces deux types de liberté. Cela ressemble alors à un faux débat."
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Telos - Signes religieux: Paris-Bruxelles et retour - 0 views

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    "L'article que vient de consacrer Vincent Tournier, sur Telos, à l'arrêt de la Cour constitutionnelle de Belgique autorisant un établissement d'enseignement supérieur à inscrire dans son règlement intérieur l'interdiction « de tous les signes politiques, philosophiques et religieux » a évidemment une portée plus qu'informative. Il suggère qu'il pourrait en aller de même en France. Le débat, effectivement, existe depuis plusieurs années. Le Haut Conseil à l'Intégration, en 2013, avait préconisé l'interdiction du voile à l'Université. Et le ministre de l'Intérieur de l'époque, Manuel Valls, s'était dit intéressé par la proposition, sans la reprendre, cependant, une fois devenu Premier ministre. Car, comme le souligne Vincent Tournier, les milieux universitaires, à commencer par la Conférence des présidents d'université, sont contre cette perspective en considérant qu'il n'y a nul besoin de légiférer, les universités ayant les moyens de faire face aux problèmes posés par le port des signes religieux. Mais la question demeure, portée principalement par le Rassemblement national et des personnalités politiques et intellectuelles, le plus souvent de droite, mais également de gauche. Et interrogée, l'opinion, comme le montre un sondage IFOP de 2019, se prononce majoritairement pour l'interdiction de tous les signes religieux ostensibles dans les salles de cours des universités - mais non dans leurs enceintes."
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Telos - Laïcité dans les textes ou dans les têtes? L'entreprise en première l... - 0 views

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    "En matière religieuse, chaque début de siècle se suit et affronte des questions similaires sans leur apporter pourtant des réponses identiques : 1801 a vu la signature du Concordat, 1905 le vote de la loi de séparation des églises et de l'État. Et en ce début de XXIe siècle, la place de la religion se pose à nouveau frais. Mais c'est la laïcité qu'il s'agirait cette fois de défendre, éventuellement d'étendre en direction de la société civile et principalement de l'entreprise privée. S'exprimant devant les représentants des cultes qui se sont empressés de rapporter ses propos, le Président de la République a prévenu : « La République est laïque et la société est libre », aurait-il affirmé. Ce faisant, Emmanuel Macron donne de la laïcité une interprétation juridiquement correcte mais qui pose un problème à la fois historique et sociologique. Car il existe une ambiguïté sur la nature de la société civile que nous voudrions interroger afin d'expliquer ce qui se joue aujourd'hui dans l'entreprise autour du fait religieux au travail."
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Telos - Laïcité: un procès en libéralisme ? - 0 views

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    "e débat sur la laïcité revient aujourd'hui, sans cesse, sur le devant de la scène. Il n'y a pas de raison de s'en étonner. Il y a certes un cadre juridique de référence dans notre République laïque, selon sa Constitution même. Mais celui-ci a été le fruit de longs débats et résulte de compromis comme la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État qui en est le socle. Le dialogue, dans le meilleur des cas, et les conflits d'interprétation sur la laïcité ne se sont jamais refermés (et ne se refermeront pas). C'est qu'elle a emporté plus que des principes juridiques - aussi essentiels soient-ils. Elle touche, en effet, à la manière dont la société française se considère elle-même. Mais, selon les contextes, les confrontations sont plus ou moins vives."
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Telos - Face à la montée des exaspérations, les ressources de la laïcité - 0 views

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    "La comparaison des deux études montre suffisamment que les facteurs d'incompréhension sont présents, et des possibilités d'affrontement existent. Dans cette situation, il faut aller au cœur de la question. Faut-il encore durcir les lois laïques et aller vers une interdiction de tous les signes religieux dans l'espace public ? C'est la proposition explicite du Rassemblement national. La droite de LR avance des projets de lois spécifiques sur l'accompagnement des sorties scolaires et l'Université. Il en va de même dans des courants de gauche laïque, représentés, par exemple par le Comité Laïcité-République ou le Printemps républicain. Cela demande une réponse claire. Certes des adaptations législatives peuvent paraître nécessaires à des moments donnés. Mais, pour l'essentiel, je ne pense pas qu'il faille aller au-delà de la législation actuelle dans ses équilibres. Et cela pour deux raisons qui tiennent à une bonne compréhension de ce qu'est notre laïcité depuis la loi fondatrice de 1905 (4) - même si elle ne comporte pas le terme..."
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Telos - La laïcité au prisme du regard des jeunes - 0 views

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    "La laïcité est une notion assez abstraite et de nombreux Français en ont une idée fausse. Le sondage de l'Ifop paru dans le Journal du dimanche du 27 octobre dernier montre ainsi que 26% des Français considèrent que le principe de la laïcité est avant tout de « faire reculer l'influence des religions dans la société », presque autant que ceux qui la définissent comme le principe visant à « séparer les religions et la politique » (27%) et plus que ceux qui pensent qu'elle vise à « assurer la liberté de conscience ». (22%). Il y a donc pas mal de confusion et de méconnaissance dans ce débat."
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Telos - Signes religieux dans l'enseignement supérieur: réflexions sur une dé... - 0 views

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    "C'est une information qui est passée totalement inaperçue en France. Le 4 juin dernier, la Cour constitutionnelle de Belgique a pourtant tranché un débat sensible : le port des signes religieux dans l'enseignement supérieur. La Cour constitutionnelle a en effet admis qu'un établissement d'enseignement supérieur pouvait prévoir dans son règlement intérieur l'interdiction de tous les signes politiques, philosophiques et religieux."
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Telos - Radicalité: que peut faire l'école? - 0 views

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    "Pour lutter contre le terrorisme, les services de police et de renseignement sont évidemment en première ligne. Mais la lutte contre la radicalité, le terreau du terrorisme, est aussi et peut-être avant tout une lutte culturelle. L'anthropologue Scott Atran (L'État islamique est une révolution, 2016) analyse l'État islamique et ses ramifications européennes comme un mouvement contre-culturel puissant dont les succès reposent d'abord sur la séduction spirituelle et morale qu'il peut exercer. C'est donc bien contre cette séduction qu'il faut lutter. Sur ce plan, l'école a un rôle fondamental à jouer. Le problème c'est que la culture Éducation nationale, désormais éloignée de la culture des « Hussards noirs », a un goût modéré pour l'idée de « former des citoyens » même si des initiatives en ce sens ont été prises, comme le « parcours citoyen » et « l'enseignement moral et civique » dont les intentions sont excellentes (permettre « à partir de l'analyse de situations concrètes » et « d'un débat argumenté » « de comprendre, d'éprouver et de mettre en perspective les valeurs qui régissent notre société démocratique »), mais dont la mise en œuvre sur le terrain n'a pas connu un franc succès. On considère généralement en France que c'est plutôt le rôle des parents d'éveiller les consciences, l'école se concentrant sur sa tâche principale qui est de délivrer des connaissances. Malheureusement, une partie des parents ne le fait pas, pour des raisons sociales et culturelles, et parfois le fait de manière dévoyée, du moins au regard des valeurs qui sont partagées par la plupart des Français. D'ailleurs, la conception de la laïcité à la française est un frein, puisqu'elle impose à l'État (dont l'Éducation nationale est une branche) une stricte neutralité. Comment dès lors s'engager pour défendre des valeurs ? Beaucoup de professeurs sont certa
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Telos - La crise islamiste de la République française - 0 views

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    "Les deux récents attentats qui ont frappé la France, avec le meurtre du professeur Samuel Paty et les assassinats dans la basilique de Nice - l'École laïque et l'Église catholique, réunies dans le même malheur - ont redonné une pleine acuité à une crise que connaît notre société depuis une trentaine d'années. En désignant le « séparatisme islamiste », le Président de la République a voulu caractériser le problème. Avec ce terme se mêlent des questions de nature diverse, qui s'entrecroisent mais qu'il faut cependant distinguer : d'abord, la lutte contre le terrorisme, qui a une dimension en même temps nationale et internationale, avec les mesures sécuritaires et policières qui s'imposent ; ensuite, un combat contre une idéologie politique et culturelle qui refuse les valeurs de notre République, et, plus largement, la culture et le mode de vie occidental ; enfin, la réalité de nombreux quartiers de nos villes, qui vivent repliés sur eux-mêmes et  enferment leurs habitants dans un réseau de contraintes. Ces problèmes, qui ont plusieurs dimensions, politique, sociale, culturelle, sont aussi liés  à l'expression d'une religion qui est à la fois revendiquée et utilisée, l'islam. Cela amène à comprendre que l'on fait porter à la laïcité, ce cadre dans lequel la République définit la place des religions dans notre société, un poids trop lourd. La laïcité ne peut pas résoudre à elle seule tous les problèmes. La crise islamiste appelle tout un ensemble de politiques publiques."
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Telos - Le sens de la laïcité en France en 2020 - 0 views

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    "Les Français ont le génie de transformer en débat idéologique une question de politique publique. La présence d'une forte population musulmane et l'expansion d'un islam politique dans le monde posent de nouveaux défis à des sociétés démocratiques fragiles. Dans le cas de la France (où se trouvent les plus nombreuses populations musulmanes d'Europe, voisinant avec la plus forte communauté juive), on peut - et on doit même - s'interroger sur les modalités de leur participation à la vie collective, comme on l'a fait dans le passé s'agissant d'autres vagues migratoires. Comment les faire participer aux pratiques qui organisent la vie commune des démocraties et, en particulier, comment leur faire respecter deux des principes fondamentaux de la tradition de la démocratie européenne, la séparation du politique et du religieux et l'égalité des droits entre les femmes et les hommes ? On le sait, à la suite des violences qui déchirèrent l'Europe au XVIe siècle lorsque catholiques et protestants, au nom de la vraie religion d'amour, rivalisèrent dans l'horreur, la neutralité religieuse de l'Etat fut progressivement pensée, puis appliquée au cours d'une évolution qui dura plusieurs siècles. Elle constitue l'une des caractéristiques de l'ordre démocratique, fondé sur l'égalité des droits et des devoirs des citoyens, quelles que soient leurs origines et leurs croyances."
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