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Le Point - Crèches de Noël : Laurent Wauquiez gagne en appel - 1 views

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    "La justice lyonnaise ne voit aucun acte de prosélytisme ou de revendication religieuse dans l'exposition sur l'art des santonniers organisée à l'hôtel de région en 2017. Par Marc Leplongeon Publié le 06/09/2021 à 14h00 - Modifié le 07/09/2021 à 08h52 Les crèches de Noël dans les lieux publics sont en décembre ce que la rentrée scolaire est en septembre : un joli marronnier journalistique qui promet toujours une belle polémique. Chaque année, les élus locaux de droite s'offrent un débat dans la presse locale et régionale : ont-ils le droit d'installer une crèche de Noël dans les hôtels de ville, malgré le devoir de neutralité qui s'impose à eux ? En décembre 2017, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes donne ainsi son autorisation pour une exposition sur l'art populaire des santonniers (le santon est une figurine en argile peinte représentant des personnages de la Nativité). Plusieurs œuvres représentent des crèches et sont installées dans les locaux du conseil régional. La Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen décide d'attaquer en justice la décision de Laurent Wauquiez. L'article 28 de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État est, en effet, clair : « Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics. » L'objectif est limpide : il s'agit d'empêcher les personnalités publiques de manifester la reconnaissance d'un culte ou de marquer une préférence religieuse. PUBLICITÉ Aucun prosélytisme, pour la cour d'appel Il existe néanmoins une exception, dans laquelle Laurent Wauquiez semble s'être engouffré : la possibilité d'installer des crèches dans le cadre d'une manifestation culturelle, une exposition, par exemple. Pour les juges de la cour d'appel de Lyon, confirmant le jugement de première instance, la Ligue de défense des droits de
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IPSOS - La place de la relition et de la laïcité dans l'élection présidentielle - 1 views

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    Ipsos / Sopra Steria se sont intéressés, pour France Télévisions et Radio France, aux rapports des Français à la place de la religion et la laïcité dans la campagne Présidentielle. UN SUJET QUI PREND TROP DE PLACE DANS LE DÉBAT PUBLIC Seuls 14% des Français estiment que la place des religions en France et la laïcité doivent occuper une place prioritaire dans la campagne électorale, quand 40% pensent que ce sujet doit être secondaire (pour rappel, la semaine dernière, ces chiffres étaient respectivement de 37% et 5% pour la protection sociale). Une partie des Français semblent en effet réservée quand est évoquée la présence de ces enjeux dans le débat public : les trois quarts d'entre eux (77%) pensent que l'on parle trop de religion, et 72% estiment que les élus ne devraient pas évoquer leurs croyances religieuses. PRÉSERVER UNE LAÏCITÉ... DONT LES FRANÇAIS SE FONT DES IDÉES TRÈS DIFFÉRENTES Une très large majorité des Français (90%) estime que la laïcité est une valeur essentielle de la République, et dans le même temps, 74% pensent qu'elle est aujourd'hui menacée (dont 92% des électeurs de Marine Le Pen). Ce très vif attachement à la laïcité ne doit pas faire oublier qu'elle recouvre des acceptions très différentes : pour les électeurs potentiels de M Le Pen, elle signifie avant tout « la préservation de l'identité traditionnelle de la France » (46%), alors que les soutiens d'Emmanuel Macron et Benoît Hamon y voient avant tout « la liberté de pratiquer la religion que l'on souhaite » (46% et 57%) ou « la possibilité pour des gens de convictions différentes de vivre ensemble » (51% et 50%). Enfin, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon se montrent attachés à une laïcité de combat, 45% y voyant avant tout « la séparation des religions et de l'Etat ». DES TENSIONS QUI RESTENT VIVES, NOTAMMENT VIS-À-VIS DE L'ISLAM Une majorité des Français (60%) juge que la cohabitation en
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N° 2430 - Proposition de loi (...) relative au respect du principe de laïcit... - 0 views

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    "PROPOSITION DE LOI relative au respect du principe de laïcité dans le cadre scolaire, EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La France est une République laïque au terme de l'article 2 de la Constitution. Elle l'est par tradition depuis la Révolution et par vocation dans la mesure où la laïcité est le corollaire naturel des principes de liberté et d'égalité qui fondent notre modèle républicain. L'article X de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas la loi ». Le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 affirme que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme ». La France est, en outre, signataire de la Convention internationale des droits de la femme qui dispose, en son article V, que les États signataires s'engagent à « modifier les schémas et modèles de comportements socioculturels de l'homme et de la femme en vue de parvenir à l'élimination des préjugés et des pratiques coutumières ou de tout autre type, qui sont fondés sur l'idée de l'infériorité ou la supériorité de l'un ou de l'autre sexe ou d'un rôle stéréotypé des hommes ou des femmes ». La laïcité, appliquée à l'école, transcrit un idéal de liberté. Elle garantit la liberté de conscience en dehors des dogmes officiels et des religions. L'élève peut vivre, penser, juger et décider en écoutant sa propre conscience. Face aux particularismes religieux qui entraîneraient l'absentéisme spécifique des élèves dont les croyances s'opposeraient aux contenus de certains cours ou au calendrier scolaire commun, la jurisprudence administrative confirme qu'aucune communauté religieuse ne peut se soustraire aux obligations scolaires essentielles. Ce principe de laïcité est clairement menacé sous le coup de poussées communautaris
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Paris Spi - La tentation moralisante du politique - 0 views

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    "La République n'est pas un système religieux mais un système politique. Nul n'en doute. Elle organise la vie du corps social et n'a pas d'autorité pour statuer sur la destinée ultime des citoyens. Elle peut ainsi rassembler « ceux qui croient au ciel et ceux qui n'y croient pas ». Mais en réalité, c'est une perception athée du réel qui, sous couvert de laïcité, préside à la vie politique. Elle a pour corollaire de facto une prise de position également politique : l'éviction de toute considération pour la dimension spirituelle de la nature humaine. Il s'en suit que la société politique est maintenant traversée par des convulsions sinon religieuses du moins très moralisantes, révélant la tentation de combler par la morale le manque créé par le refus de réflexions anthropologiques et philosophiques. L'exercice politique implique pourtant d'avoir conçu une certaine idée de l'homme et de sa destinée. Comment en effet organiser une société digne de l'homme sans une idée claire des conditions requises pour que ses membres puissent s'accomplir ? Mais qu'est-ce que l'accomplissement de la personne ? Ainsi l'abandon par la classe politique de la question anthropologique, où l'homme ne serait ni animal, ni une machine, porte atteinte à sa capacité d'organisation d'une société à la mesure de sa dignité. Préférant esquiver l'énigme de la nature humaine, les responsables politiques se réfugient dans des postures d'autorité. Ils ont, en réalité, perdu la conscience de ce qui spécifie la personne humaine : sa finalité. La connaissance de l'humain dans sa nature spirituelle est une nécessité minimale pour conserver le respect de l'humain dans la société. Il est urgent de le rappeler, alors que hélas, la vie politique contemporaine est portée par une vision toute matérialiste de l'homme et promeut une religion de l'homme sans finalité. Un parallélisme des formes entre p
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Observatoire de la laïcité - Rapport Annuel 2019-2020 - 0 views

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    Le contexte des attentats islamistes n'est pas derrière nous. La mort d'un enseignant de façon atroce, vendredi 16 octobre 2020, puis celle de trois fidèles catholiques le jeudi 29 octobre, nous ont tous profondément heurté et convaincu de la nécessité de « faire bloc » contre l'islamisme radical. Dans ce contexte, pour lutter contre l'adversaire, nous sommes intimement persuadés de la nécessité de garder notre sang-froid. En mettant à part la question de la radicalisation islamiste qui sort de notre champ, voici les principaux constats relevés par l'Observatoire de la laïcité en 2019-2020 : Comme pour l'ensemble des sujets sociaux et sociétaux actuellement, les tensions et les crispations sur la laïcité et les religions suscitent un émoi important. En raison, notamment, du contexte des attentats islamistes qui perdure, des confusions douteuses avec la simple pratique de l'islam conduisent à une concentration de ces crispations sur le culte musulman en général, à travers, trop souvent, un débat qui s'hystérise et qui accentue les oppositions. Au-delà de la seule laïcité, ce sont d'abord les exigences minimales de la vie en société qui continuent d'être remises en cause par certains groupes ou dans des zones d'habitation qui connaissent le plus souvent une forte ségrégation. Face à cela, l'Observatoire de la laïcité se félicite que sa préconisation d'inviter les procureurs à poursuivre et porter plainte au nom de la République chaque fois que nécessaire les auteurs de comportements contraires aux exigences minimales de la vie en société, en se basant sur un rappel du cadre légal précisé dans un guide spécifique, ait été reprise par la circulaire du 10 janvier 2020 du ministère de la Justice. Il se félicite également de la reprise de plusieurs de ses avis dans le cadre du projet de loi visant à conforter le respect des principes de la République (cf. ci-après). Les confusions autour du p
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proposition de loi visant à abroger le délit de blasphème, encore en vigueur ... - 0 views

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    "EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La problématique de la législation sur le blasphème est inscrite de longue date dans notre Histoire. On peut ainsi remonter au siècle des Lumières quand Voltaire, évoquant le destin tragique du Chevalier de La Barre, dernier condamné en justice, torturé et exécuté pour blasphème en France, faisait la démonstration de l'obscurantisme des lois religieuses et de la nécessité de la liberté de pensée. La Révolution française de 1789 affirmera la liberté d'expression et de pensée et mettra fin au rôle historique de fondement de l'ordre social que la religion remplissait. Un siècle plus tard, en 1881, la loi sur la liberté de la presse qui s'inscrit dans une philosophie fondamentalement laïque n'interdira pas des débats d'opinions et des campagnes de presse extrêmement violentes entre d'une part les tenants de la Religion et ceux de la laïcité. Cela mettra à mal puis finira par briser l'idée d'un lien naturel et incontestable entre État et Religion. La loi de 1905 sur la séparation des Église et de l'État viendra mettre un point final au débat. Depuis 1791 il n'existe plus de délit spécifique de blasphème entraînant la privation de liberté. En France le blasphème défini par le dictionnaire Larousse comme étant « la parole ou le discours qui outrage la religion ou la divinité » n'est pas punissable. La Loi sanctionne par contre l'injure et la diffamation des personnes et des groupes, et précisément les attaques contre des groupes religieux lorsqu'ils sont dénigrés en tant que tels. Ce qui est ainsi interdit c'est « l'injure, l'attaque personnelle et directe dirigée contre un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse » ou l'incitation à la haine raciale ou religieuse. C'est bien l'ordre social et la tranquillité publique qui sont protégés dans notre pays ; dans notre pays, sauf en Moselle et dans les deux départements d'Alsace. En effet, l'article 166 du
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Déclaration commune:Il ne faut pas toucher à la loi de 1905 !Il faut défendre... - 0 views

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    "La laïcité, qui est le libre exercice de sa conscience, est garantie par la loi de Séparation des Églises et de l'État de 1905. Elle est aujourd'hui menacée par ceux qui veulent en faire un instrument contre une certaine catégorie de la population : les citoyens d'origine arabo-musulmane. Ainsi, on entend interdire les repas de substitution dans les cantines des collectivités publiques pour les végétariens et les personnes ne voulant pas, pour des raisons diverses, manger du porc. Imposer une nourriture contraire aux convictions personnelles, ne relève pas de la laïcité, mais de la xénophobie. S'il est juste d'un point de vue laïque de refuser de diffuser dans les collectivités publiques les produits casher et hallal, imposer des repas avec de la viande de porc relève de la discrimination. Ainsi, on entend réclamer l'interdiction du voile dit « islamique » à l'Université. Rappelons qu'il existe, dans les facultés, les franchises universitaires qui sont des libertés arrachées au pouvoir et aux clergés. Remettre en cause les libertés universitaires ne relève pas de la laïcité, mais d'une remise en cause de la démocratie. Ainsi une proposition de loi qui doit être examinée en mai prévoit la modification du Code du Travail ; on veut y intégrer des dispositions relevant de la sphère publique et de la nécessaire neutralité des agents des Fonctions publiques. Le Code du Travail régit les rapports entre les dirigeants d'entreprise et les salariés. Au sein des entreprises, la liberté de conscience est régie par l'Article 10 de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. » On veut étendre à l'infini la sphère publique et imposer la nécessaire neutralité des agents des services publics à tous les salariés dans tous les se
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La même semaine, la crèche de Noël est autorisée en Vendée et interdite à Mel... - 0 views

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    "Ubuesque. Cette semaine, la cour administrative de Nantes a cassé une décision de justice et autorisé en appel l'installation d'une crèche de Noël dans le hall du conseil départemental de la Vendée. La même semaine, à Melun, la cour d'appel a interdit la présence d'une crèche de Noël dans les lieux publics. Saisie par la fédération des « libres penseurs » de Seine-et-Marne, la justice a rendu sa décision. D'après la justice, la crèche de la Nativité a le caractère « d'un emblème religieux […] Elle représente la naissance de Jésus et est installée au moment où les chrétiens célèbrent cette naissance », a expliqué la cour. Une décision qui étonne car le 22 décembre 2014, le tribunal administratif de Melun avait rendu une décision contraire. Le maire Républicain Gérard Millet faisait alors valoir que « l'installation d'une crèche peut n'être, à l'époque de Noël, que la manifestation d'une tradition locale et une simple décoration festive dépourvue de signification symbolique ». Finalement, la cour d'appel a interdit la présence d'une crèche dans les lieux publics de la ville. Pour couronner le tout, elle a condamné la mairie à verser 1500 euros d'indemnité à l'association des « Libres penseurs ». A Nantes, pour les mêmes raisons, la justice autorise la crèche de Noël Et pourtant, cette semaine à Nantes, le tribunal administratif a pris une décision opposée. Justifiant que la crèche s'inscrit « dans le cadre d'une tradition relative à la préparation de la fête familiale de Noël, ne revêt pas la nature d'un signe ou emblème religieux », le tribunal a estimé que la présence de la crèche n'était pas contraire au principe de laïcité."
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LA CHARTE DE LA LAÏCITE A L'ECOLE, UN OUTIL PEDAGOGIQUE POUR FAIRE PARTAGER L... - 0 views

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    "Ce texte reprend la contribution de Jean-Paul Delahaye, inspecteur général de l'éducation nationale, lors du colloque de la Ligue de l'enseignement « La Laïcité: des combats d'hier aux enjeux d'aujourd'hui ». La refondation de l'école porte cette ambition : « Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l'école de faire partager aux élèves les valeurs de la République. Le service public de l'éducation fait acquérir à tous les élèves le respect de l'égale dignité des êtres humains, de la liberté de conscience et de la laïcité ». Loi du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République. La laïcité, qui a contribué à l'unité nationale aux XIXe et XXe siècle, est plus indispensable que jamais pour faire vivre le pluralisme social et culturel de la France d'aujourd'hui, pour construire l'appartenance commune en faisant partager les principes et les valeurs de la République, et permettre l'exercice de la citoyenneté en faisant vivre ce que Dominique Borne définit comme « une tension » entre la liberté de chacun et l'égalité de tous (1) . C'est ce que demande clairement la Charte de la laïcité qui a été élaborée à l'intention des personnels, des élèves et de l'ensemble des membres de la communauté éducative : Article 5 de la Charte : « La République assure dans les établissements scolaires le respect de chacun de ces principes »."
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Crif - Étude du Crif n°63 : La loi au dessus de la foi ? par Jacques Amar - 0 views

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    "Docteur en droit privé, docteur en sociologie, maître de conférences à l'université Paris-Dauphine, Jacques Amar étudie avec finesse l'impact de la nouvelle orientation de notre société dans le domaine du droit. Le nouveau numéro de la revue des Études du Crif que dirige Marc Knobel, apporte un éclairage sur un sujet peu traité : l'incidence de la foi sur l'application de la loi, en France, en raison notamment de l'influence du droit communautaire et des droits de l'homme. La foi, les fois. L'auteur ne manque pas de citer de nombreux exemples où le judaïsme, le christianisme et bien évidemment l'islam sont impliqués. Ce n'est pas sans raisons que l'on a parlé récemment en France de séparatisme mais les causes du séparatisme avancées par l'auteur - liberté contractuelle et droits de l'homme - sont peut-être plus profondes. D'entrée de jeu, Jacques Amar pose le problème : « Quelle place la République indivisible et laïque accorde-t-elle aux droits religieux ? ». C'est qu'à la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 s'ajoutent à présent celle de 1948 ainsi que la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l'Homme. Au fil des ans, les tenants d'un communautarisme pur et dur, ont réussi à traverser les textes pour les détourner à leur profit, multipliant les exceptions et les cas d'espèces. En 2019, le Conseil de l'Europe s'inquiète que « la Charia s'applique officiellement ou officieusement dans plusieurs États membres du Conseil de l'Europe, sur l'ensemble ou une partie de leur territoire ». Chacun connaît les dérogations au principe de laïcité en vigueur en Alsace-Lorraine. Mais sait-on que le législateur doit tenir compte des spécificités locales présentes dans certains départements d'outre-mer ? C'est ainsi, par exemple, qu'à Mayotte, ce n'est qu'en 2003 que la polygamie et la répudiation ont été interdites ! Cela n'empêche pas le
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Ministère de la défense - Discours de Florence Parly - « Laïcité militaire » ... - 0 views

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    114 ans, jour pour jour, après l'adoption de la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, Florence Parly, ministre des Armées, a présenté la seconde édition du livret pédagogique « Expliquer la laïcité française : une pédagogie par l'exemple de la "laïcité militaire" ». Objectif : nourrir le débat public, à travers la longue expérience des armées. Un livret pédagogique contre les idées reçues La laïcité instaurée en France est parfois perçue, en dehors de ses frontières, comme un dogme hostile aux religions. Pourtant, au service de la liberté de culte de chacun, elle peut susciter des incompréhensions et des malentendus. À la demande des attachés de défense et d'autres représentants de la France dans les organisations internationales, un premier livret pédagogique avait donc été conçu pour diffuser une définition de la laïcité française, en s'appuyant sur l'exemple de son expérience au sein des armées. Ce document vient d'être actualisé à destination des écoles de formations et des centres de recrutement des armées. Objectif : réaffirmer le principe du respect de chacun dans ses croyances, et donc, informer les futures recrues de la possibilité de concilier engagement militaire et liberté de culte. Lors de sa présentation, la ministre a expliqué son objectif : « Il ne s'agit pas d'ériger cette expérience en modèle, il s'agit d'un témoignage, celui d'une laïcité vécue quotidiennement dans les armées ; dans un milieu où le métier des armes au service de la Nation est imprégné de nombreuses contraintes, mais aussi de l'importance du collectif. » Pourquoi une laïcité militaire ? La présence de l'ensemble des aumôniers militaires sous le drapeau tricolore est d'ailleurs une image forte de cohésion et de solidarité. « La mission est la valeur cardinale des armées et chacun sait que la clé de la réussite de la mission, c'est la cohésion
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Observatoire de la laïcité / Viavoice - Analyse complète - Etat des lieux de ... - 0 views

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    Le baromètre annuel mené par Viavoice pour l'Observatoire de la laïcité participe à la compréhension de la perception par les Français de la laïcité et de son application. Au regard de la pluralité des interprétations de ce principe (dès lors, de ses applications), il apparaît nécessaire d'identifier les éléments qui sous tendent les représentations que les Français ont de la laïcité. Dans un contexte national marqué par les attentats islamistes, par la pandémie de covid-19 qui a renforcé l'attachement des Français aux services publics, et par des débats animés et parfois vifs sur la laïcité, il ressort de cette nouvelle édition, effectuée en dehors de toute polémique, plusieurs constats principaux : - Près de 6 Français sur 10 (56%, +2 points) définissent correctement la laïcité en droit. - Plus de 7 Français sur 10 se déclarent attachés à la laïcité telle que définie par le droit (73%, stable). - Si une majorité relative de Français (43%, stable) considèrent que la laïcité rassemble en théorie, moins de 2 sur 10 (18%, stable) considèrent que, dans la pratique, la laïcité rassemble. - Si 41% des Français considèrent que la laïcité est « plus ou moins bien appliquée selon les autorités publiques», dans le contexte pandémique, 6 Français sur 10 considèrent désormais qu'elle est « bien appliquée à l'hôpital » (63%, +7 points). - Pour les Français, les « crispations vis-à-vis de certains signes religieux » (38%) ne sont plus vues comme une des 3 principales difficultés auxquelles aura à se confronter la laïcité : la « montée des intolérances » (52%) et « le communautarisme lié à l'absence de mixité sociale » (40%) se classant en tête. - Une majorité de Français (52%, stable) considère qu'on ne parle de la laïcité « qu'à travers la polémique », et pour plus de 6 Français sur 10 « les personnalités politiques instrumentalisent la la
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Ministère de l'intérieur (Via Comité Laïcité République) - Laïcité, valeurs d... - 0 views

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    Le préfet Gilles Clavreul a remis jeudi un rapport sévère et vivement contesté sur la laïcité, notant "un fléchissement de la mobilisation" alors que "le rapport à la République se tend" dans "les lieux où la population de confession musulmane est présente". Ce rapport administratif, révélé par Le Figaro, avait été commandé non par le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, mais par le secrétaire général de Beauvau, Denis Robin. Le choix de confier cette mission à l'ancien délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme (Dilcrah) Gilles Craveul, un proche de l'ancien Premier ministre Manuel Valls, avait surpris. La conception offensive de la laïcité affichée par ce cofondateur du Printemps républicain est en effet éloignée de la grille de lecture plutôt libérale de l'actuel exécutif. "Si la laïcité est, à la lettre, respectée, l'affirmation identitaire progresse dans certains territoires, rendant difficile la pédagogie de la laïcité et le partage des valeurs républicaines", affirme Gilles Clavreul dans son rapport. L'ancien délégué interministériel dit "résumer un constat quasi général: dans les lieux où la population de confession musulmane est présente, parfois de façon très majoritaire, le rapport à la République se tend sous l'effet d'une foi de plus en plus ouvertement revendiquée". Il évoque notamment la "radicalisation dans les enceintes sportives", où des parents "exigent le voilement de leur fille". Or la "mobilisation" pour résoudre ces situations "est inégale" sur le territoire "et risque de s'essouffler", note le préfet, qui souhaite une "clarification" et un "pilotage raffermi" de la politique menée. Parmi 15 propositions, Gilles Clavreul recommande de "conditionner le soutien de l'Etat" aux associations (subventions, agréments...) à "l'engagement de respecter et de promouvoir les valeurs de la République", ou encore de "renforcer les exigences de formati
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Ministère de la défense - Livret - « Laïcité militaire » : « Un objectif de l... - 0 views

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    114 ans, jour pour jour, après l'adoption de la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, Florence Parly, ministre des Armées, a présenté la seconde édition du livret pédagogique « Expliquer la laïcité française : une pédagogie par l'exemple de la "laïcité militaire" ». Objectif : nourrir le débat public, à travers la longue expérience des armées. Un livret pédagogique contre les idées reçues La laïcité instaurée en France est parfois perçue, en dehors de ses frontières, comme un dogme hostile aux religions. Pourtant, au service de la liberté de culte de chacun, elle peut susciter des incompréhensions et des malentendus. À la demande des attachés de défense et d'autres représentants de la France dans les organisations internationales, un premier livret pédagogique avait donc été conçu pour diffuser une définition de la laïcité française, en s'appuyant sur l'exemple de son expérience au sein des armées. Ce document vient d'être actualisé à destination des écoles de formations et des centres de recrutement des armées. Objectif : réaffirmer le principe du respect de chacun dans ses croyances, et donc, informer les futures recrues de la possibilité de concilier engagement militaire et liberté de culte. Lors de sa présentation, la ministre a expliqué son objectif : « Il ne s'agit pas d'ériger cette expérience en modèle, il s'agit d'un témoignage, celui d'une laïcité vécue quotidiennement dans les armées ; dans un milieu où le métier des armes au service de la Nation est imprégné de nombreuses contraintes, mais aussi de l'importance du collectif. » Pourquoi une laïcité militaire ? La présence de l'ensemble des aumôniers militaires sous le drapeau tricolore est d'ailleurs une image forte de cohésion et de solidarité. « La mission est la valeur cardinale des armées et chacun sait que la clé de la réussite de la mission, c'est la cohésion
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The Conversation - Pacification ou émancipation ? Comment réconcilier les deu... - 0 views

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    "La loi de 1905 comprend, pour l'essentiel, des articles concernant la liberté religieuse (article 1 : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes, sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public ») et la neutralité de l'État, c'est-à-dire l'indépendance du politique par rapport au religieux (article 2 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte »). Par la liberté des Églises et par l'autonomie du politique par rapport au religieux, il s'agit d'établir la paix religieuse. La laïcité est donc, en tout premier lieu, une pacification des esprits par la loi. Elle privilégie l'idée de l'inaliénabilité de la liberté de conscience, la neutralité de l'État impliquant son incompétence dans le domaine de la religion. On a donc pu écrire, à juste titre, que la laïcité instituée par la loi de 1905 est d'abstention. Néanmoins, la pacification, si elle est son objectif premier (dans un contexte bien différent du nôtre), n'est pas le seul. La loi exprime également l'idée d'émancipation par la raison. Elle a donc constitutivement partie liée avec la philosophie des Lumières. Si l'on privilégie le premier aspect, le principe de laïcité est compris comme un principe fondamentalement juridique. Si l'on privilégie le second, il acquiert une portée politique, et les contours de son application deviennent sujets à controverse. L'affrontement entre ces deux dimensions - pacification et émancipation - est ainsi à la source de la division de la gauche."
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Observatoire de la laïcité / Viavoice - Synthèse - Etat des lieux de la laïci... - 0 views

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    "Le baromètre annuel mené par Viavoice pour l'Observatoire de la laïcité participe à la compréhension de la perception par les Français de la laïcité et de son application. Au regard de la pluralité des interprétations de ce principe (dès lors, de ses applications), il apparaît nécessaire d'identifier les éléments qui sous tendent les représentations que les Français ont de la laïcité. Dans un contexte national marqué par les attentats islamistes, par la pandémie de covid-19 qui a renforcé l'attachement des Français aux services publics, et par des débats animés et parfois vifs sur la laïcité, il ressort de cette nouvelle édition, effectuée en dehors de toute polémique, plusieurs constats principaux : -  Près de 6 Français sur 10 (56%, +2 points) définissent correctement la laïcité en droit. -  Plus de 7 Français sur 10 se déclarent attachés à la laïcité telle que définie par le droit (73%, stable). -  Si une majorité relative de Français (43%, stable) considèrent que la laïcité rassemble en théorie, moins de 2 sur 10 (18%, stable) considèrent que, dans la pratique, la laïcité rassemble. -  Si 41% des Français considèrent que la laïcité est « plus ou moins bien appliquée selon les autorités publiques», dans le contexte pandémique, 6 Français sur 10 considèrent désormais qu'elle est « bien appliquée à l'hôpital » (63%, +7 points). -  Pour les Français, les « crispations vis-à-vis de certains signes religieux » (38%) ne sont plus vues comme une des 3 principales difficultés auxquelles aura à se confronter la laïcité : la « montée des intolérances » (52%) et « le communautarisme lié à l'absence de mixité sociale » (40%) se classant en tête. -  Une majorité de Français (52%, stable) considère qu'on ne parle de la laïcité « qu'à travers la polémique », et pour plus de 6 Français sur 10 « les personnalités politiques instrumentalisent
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« L'ignorance est le plus grand obstacle au vivre ensemble », souligne Mgr Po... - 1 views

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    "Mgr Georges Pontier, président de la Conférence des évêques de France, est intervenu le 10 mai 2016 devant l'Observatoire de la laïcité. Après avoir abordé, lors d'une précédente rencontre (en 2015), les questions notamment de l'exercice du principe de la laïcité de l'État et de la laïcisation de la société, Mgr Pontier a souhaité, cette fois-ci, attirer l'attention sur deux points : « le regard porté sur le fait religieux et la nécessaire formation des agents de l'État et de la société civile au fait religieux ». L'archevêque de Marseille invite ainsi à un changement de regard. De passer de celui inspiré « par la peur des dérives possibles imputables aux religions », à celui de mieux prendre en compte « la richesse que les diverses fois ou les diverses religions apportent à la vie de notre pays ». Pour Mgr Pontier les familles religieuses apportent à leurs fidèles « un lieu de soutien, de socialisation, de proximité, d'amitié ». Autre apport, également, que celui « des valeurs, du sens de la vie, de l'ouverture à la vie intérieure (…) qui font partie de toute vie humaine ». Deuxième point abordé par Mgr Pontier, celui de la nécessaire formation des agents de l'État, des administrations, du monde de la société civile à la diversité du fait religieux… « Former à la laïcité le nécessite, a-t-il souligné, l'ignorance ne peut permettre le vivre ensemble et le respect. » Le président de la Conférence des évêques de France a enfin fait part de quelques sujets d'inquiétude, concernant la liberté de l'enseignement ou la présence des aumôneries dans les hôpitaux ou les prisons."
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Blois - Homélie de la messe de l'Épiphanie et Voeux aux responsables politiques - 0 views

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    "L'Évangile de cette fête est vraiment celui de l'amour universel de Dieu. C'est pourquoi l'Épiphanie est une petite Pentecôte : elle est à la fête de Noël ce que la Pentecôte est à la fête de Pâques. Sans la Pentecôte, l'événement de Pâques ne serait pas devenu une bonne nouvelle pour toutes les nations. Sans l'Épiphanie et la visite des mages, l'événement de Noël n'aurait pas atteint ces mêmes nations pour lesquelles le Roi des Juifs est né à Bethléem. Ces nations, c'est-à-dire nous tous, qui vivons plus de deux millénaires après l'événement de la naissance du Fils de Dieu.       La fête de l'Épiphanie est à la fois la fête de la dispersion et la fête du rassemblement. La Bonne Nouvelle du salut est annoncée aux quatre vents, et les mages de tous les temps vont la porter dans leurs différents pays. Mais cette Bonne Nouvelle, au lieu de diviser, rassemble, et c'est à cela qu'elle est reconnue authentique.         Il y a une expression qu'utilisent beaucoup de personnalités lorsqu'elles m'envoient leurs vœux et qui m'amuse toujours. Cette expression, c'est « tous mes vœux à la communauté catholique ». L'expression m'amuse, car le mot « catholique » signifie « universel ». C'est donc comme si on écrivait : « tous mes vœux à la communauté universelle ». Dans notre langage courant, une communauté ne peut pas être universelle, et notre époque se méfie à juste titre du communautarisme ; mais réciproquement, l'universel est abstrait, il est incapable d'engendrer la communauté et moins encore la communion. Ce que le Christ nous promet, c'est une communauté universelle qui reste pourtant une vraie communauté parce qu'elle est le laboratoire de la fraternité. Chers frères et sœurs qui exercez des responsabilités dans la vie publique, vous pouvez être assurés de notre reconnaissance pour votre dévouement et de l'engagement de notre fr
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Poissons roses - La laïcité sous la présidence Macron - Entre convictions et ... - 0 views

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    La laïcité est un sujet inépuisable. Dans notre pays, chacun y va de son interprétation. Hors de France, elle est incomprise. Aussi, les Poissons Roses ont-ils décidé d'éclairer ce concept par une série de publications. Dans leur manifeste A CONTRE COURANT, paru en 2016, les Poissons Roses indiquaient « nous considérons l'Etat laïc comme garant d'une société plurielle. Dans l'esprit de la loi de 1905, nous défendons une laïcité qui s'enrichit des trésors de chacun et refusons une laïcité qui, sous prétexte de neutralité, ne laisse l'espace public qu'aux marchands». En 2018, à l'initiative de notre banc nantais, animé par Suzanne Le Borgne, ils ont publié De la catholicité à la laïcité. Dans ce texte, ils ont proposé une itinérance historique et se sont interrogés sur l'articulation des deux pouvoirs qui ont structuré la France sur la longue durée, le pouvoir religieux de l'église catholique et le pouvoir temporel. En 2019, réagissant au livre « Laïcité, point ! » de Marlène Schiappa, ils ont rédigé une réponse sous le titre Marlène est apparue et le Grand Pan est mort qui analysait les silences de la secrétaire d'Etat. Aujourd'hui, nous reprenons la plume, toujours sous l'impulsion de notre banc nantais, pour analyser la politique en matière de laïcité menée par le président Macron. En ce début 2021, le sujet est plus brûlant que jamais. Des événements dramatiques ont endeuillé la France. L'Observatoire national de la laïcité, présidé par Jean-Louis Bianco, a été sévèrement attaqué par un courant laïciste qui ne se cache plus et, sous les aspects vivifiants du Printemps républicain, cherche à imposer une chape de silence à toutes les religions. Plusieurs projets de loi ont animé l'actualité récente. Celui « confortant le respect des principes républicains » veut apporter une réponse à la menace islamiste mais, en modifiant toutes une série de dispositions de l
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Loi des Hommes ou Droit canon ? - Fédération Nationale de la Libre Pensée - 0 views

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    "La République doit rester maîtresse chez elle L'Eglise catholique entend toujours faire en sorte que le Droit canon catholique ait la même valeur, sinon plus, que la loi républicaine, la loi des Hommes. C'est ce qu'elle a obtenu par une décision récente de la Cour de Cassation à propos de l'affaire de la débaptisation du libre penseur René Lebouvier. La Cour de cassation a en effet jugé que l'Eglise catholique, en dépit des termes parfaitement clairs de la loi sur l'informatique et les libertés, était fondée à refuser d'accéder à la demande de René Lebouvier tendant à faire supprimer toute mention de l'existence du baptême catholique qui lui a été imposé à sa naissance. La Cour de cassation, a motivé cette décision hors norme, en indiquant que les ecclésiastiques étaient soumis au secret professionnel, alors que la liste réglementaire qui établit précisément les professions soumises à la règle du secret professionnel ne fait pas figurer le clergé. D'ailleurs l'Église catholique ne respecte même pas ce 'secret professionnel', puisqu'elle transmet largement ces fichiers dans d'autres pays, ainsi que l'a montré l'affaire Thomas Borges en Allemagne. L'influence de l'Europe vaticane, qui fait que dans la plupart des pays en Europe, le Droit canon a les mêmes effets civils que les législations des pays, est en train de modifier insidieusement la loi des Hommes. L'affaire Lebouvier sera jugée prochainement par la Cour européenne des Droits de l'Homme, celle-là même qui s'est opposée aux demandes de l'Eglise catholique concernant le cas de Vincent Lambert. A l'heure où l'Église catholique fait pression (et des menaces) pour empêcher l'application des jugements qui ne lui plaisent pas, notamment sur l'affaire Vincent Lambert, le médecin qui devait annoncer le débranchement a renoncé à cause de ces pressions y compris physiques. On verra donc clairement, à la lumièr
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