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N° 2430 - Proposition de loi (...) relative au respect du principe de laïcit... - 0 views

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    "PROPOSITION DE LOI relative au respect du principe de laïcité dans le cadre scolaire, EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La France est une République laïque au terme de l'article 2 de la Constitution. Elle l'est par tradition depuis la Révolution et par vocation dans la mesure où la laïcité est le corollaire naturel des principes de liberté et d'égalité qui fondent notre modèle républicain. L'article X de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas la loi ». Le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 affirme que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme ». La France est, en outre, signataire de la Convention internationale des droits de la femme qui dispose, en son article V, que les États signataires s'engagent à « modifier les schémas et modèles de comportements socioculturels de l'homme et de la femme en vue de parvenir à l'élimination des préjugés et des pratiques coutumières ou de tout autre type, qui sont fondés sur l'idée de l'infériorité ou la supériorité de l'un ou de l'autre sexe ou d'un rôle stéréotypé des hommes ou des femmes ». La laïcité, appliquée à l'école, transcrit un idéal de liberté. Elle garantit la liberté de conscience en dehors des dogmes officiels et des religions. L'élève peut vivre, penser, juger et décider en écoutant sa propre conscience. Face aux particularismes religieux qui entraîneraient l'absentéisme spécifique des élèves dont les croyances s'opposeraient aux contenus de certains cours ou au calendrier scolaire commun, la jurisprudence administrative confirme qu'aucune communauté religieuse ne peut se soustraire aux obligations scolaires essentielles. Ce principe de laïcité est clairement menacé sous le coup de poussées communautaris
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Association des petites villes de France - Note "Le maire et la manifestation vestiment... - 0 views

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    La note, rédigée par l'avocat Philippe Bluteau, revient ainsi tout d'abord sur la décision du Conseil d'Etat du 26 août suite à l'arrêté pris par la commune de Villeneuve-Loubet (voir notre article du 29 août). Le Conseil d'Etat avait entre autres rappelé à cette occasion que "les restrictions que [le maire] apporte aux libertés doivent être justifiées par des risques avérés d'atteinte à l'ordre public". Mais, souligne la note, cet arrêt n'entendait pas "interdire aux maires d'édicter des arrêtés interdisant le port d'un burkini". Il s'agissait d'un refus de considérer "que le port d'un tel habit constituait, par lui-même, une atteinte à l'ordre public". De ce fait, "dans d'autres circonstances (…), il n'est pas exclu que le Conseil d'Etat considère l'interdiction comme légale, si, évidemment, elle demeurait limitée dans l'espace et dans le temps". Et c'est d'ailleurs ce sur quoi s'est appuyé, quelques jours plus tard, le tribunal administratif de Bastia lorsqu'il a rejeté un recours contre un arrêté municipal : dans le cas corse, le fait que la présence d'une femme en burkini ait déjà donné lieu à une rixe permettait au maire d'invoquer des "risques avérés d'atteinte à l'ordre public". Et Philippe Bluteau de résumer la jurisprudence traditionnelle du Conseil d'Etat en ces termes : "la liberté demeure le principe et l'interdiction l'exception, qui doit donc être justifiée et proportionnée au but poursuivi". Le document de l'APVF dépasse la seule question du burkini, rappelant ensuite les règles prévalant sur le terrain de manifestations d'appartenance religieuse, notamment pour les agents du service public clairement soumis à "un devoir de stricte neutralité". Un devoir qui s'applique également aux personnes travaillant dans un organisme de droit privé assurant une mission de service public dans le cadre d'une délégation de service public. En revanche, comme l'avait rappelé l'arrêt "Baby Loup", le principe de
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A-t-on le droit d'être seulement « avec Charlie » ?, par Philippe Malidor | L... - 1 views

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    "Il n'en reste pas moins certaines questions gênantes à soulever. Cabu s'était donné comme objectif de discréditer impitoyablement les religions, synonymes pour lui d'obscurantisme. Comme si l'athéisme militant devait être le nouvel absolu, comme du temps d'Auguste Comte, contre les religions qui seraient historiquement condamnées à disparaître. Dans ces conditions, suis-je Charlie ? Non. Et, en vérité, combien de Français s'identifient, stricto sensu, à Charlie ? Y aura-t-il 66 millions d'abonnés demain à Charlie Hebdo ? Passé l'émotion du moment, le slogan devient ridicule. En revanche, je suis avec Charlie pour qu'on lui laisse le droit de dire même des grosses conneries. À charge pour les croyants de répliquer. Il n'est pas acceptable que la minute de silence n'ait pas été respectée par certains élèves de certains collèges. Il n'est pas acceptable que le darwinisme soit en passe (comme dans certains endroits de la Bible Belt aux États-Unis) de ne plus être enseigné parce que Dieu aurait créé le monde en 6 jours de 24 heures. Il n'est pas acceptable que la Shoah ne soit plus enseignée dans certains collèges parce que ça offense le révisionnisme islamiste de certains. Il n'est pas acceptable que des enfants musulmans refusent de faire des additions parce que le « + » ressemble à la croix du Christ ! Tout cela étant dénoncé, précisons quelques points : le darwinisme n'est pas un dogme, et il y a de sérieux arguments scientifiques pour le remettre au moins partiellement en question ; dans ce cas, rien n'interdit aux élèves de croire autre chose s'ils le souhaitent, mais ils doivent se soumettre aux programmes officiels de la France, ce que font parfaitement les écoles catholiques. Faire une addition en dessinant un « + » ne fait pas de l'élève un croisé ; donc, on fera les additions. À l'inverse, quand des collégiens musulmans disent « nous réprouvons ces meurtres, mais n
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IFOP - les Français et la laïcité - Sondage - Résultats - 0 views

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    Plus au fait des règles régissant les relations entre l'Etat et les Eglises que par le passé, les Français se révèlent aujourd'hui encore plus attachés au principe de laïcité. Dans cette enquête Ifop pour le Comité national d'action laïque (CNAL), réalisée à la veille des attentats du 13 novembre, l'opinion se révélait déjà particulièrement exigeante en la matière. ainsi, pour 32% des Français, la laïcité consiste avant tout à séparer les religions et la politique. Pour 27%, il s'agit d'assurer la liberté de conscience et pour 19% de mettre toutes les religions sur un pied d'égalité - un score en recul de 13 points par rapport à 2005. 17% des interviewés estiment quant à eux que le principe de laïcité consiste avant tout à faire reculer l'influence des religions dans notre société, une proportion en hausse de 8 points. Importante pour une immense majorité des Français, aussi bien à l'école (87%) que pour l'identité de la France (84%), la laïcité apparaît aujourd'hui comme beaucoup plus en danger qu'il y a dix ans : quatre Français sur cinq (81%) font cet amer constat. Ils n'étaient "que" 58% en 2005. Ce danger est principalement imputé au fait que de plus en plus de personnes portent des signes religieux ostensibles (43%), parce que les religions se font de plus en plus entendre sur les sujets de société (36%) et parce que certains veulent que l'Etat subventionne la construction de mosquées (34%, +13 points depuis 2005). Dans le même temps, les craintes pour le recul de la laïcité à cause du manque de mixité des communautés culturelles et religieuses ont tendance à baisser (22%, -13), signe d'un raidissement de l'opinion. En réponse à cette inquiétude, on observe une adhésion de plus en plus massive à la loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l'école : elle s'élève aujourd'hui à 85%. De même, les mesures contribuant à exclure le religieux de la sphère publique se révèlent
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IFOP - Les Français et la laïcité - Sondage - Annexe - 1 views

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    Plus au fait des règles régissant les relations entre l'Etat et les Eglises que par le passé, les Français se révèlent aujourd'hui encore plus attachés au principe de laïcité. Dans cette enquête Ifop pour le Comité national d'action laïque (CNAL), réalisée à la veille des attentats du 13 novembre, l'opinion se révélait déjà particulièrement exigeante en la matière. ainsi, pour 32% des Français, la laïcité consiste avant tout à séparer les religions et la politique. Pour 27%, il s'agit d'assurer la liberté de conscience et pour 19% de mettre toutes les religions sur un pied d'égalité - un score en recul de 13 points par rapport à 2005. 17% des interviewés estiment quant à eux que le principe de laïcité consiste avant tout à faire reculer l'influence des religions dans notre société, une proportion en hausse de 8 points. Importante pour une immense majorité des Français, aussi bien à l'école (87%) que pour l'identité de la France (84%), la laïcité apparaît aujourd'hui comme beaucoup plus en danger qu'il y a dix ans : quatre Français sur cinq (81%) font cet amer constat. Ils n'étaient "que" 58% en 2005. Ce danger est principalement imputé au fait que de plus en plus de personnes portent des signes religieux ostensibles (43%), parce que les religions se font de plus en plus entendre sur les sujets de société (36%) et parce que certains veulent que l'Etat subventionne la construction de mosquées (34%, +13 points depuis 2005). Dans le même temps, les craintes pour le recul de la laïcité à cause du manque de mixité des communautés culturelles et religieuses ont tendance à baisser (22%, -13), signe d'un raidissement de l'opinion. En réponse à cette inquiétude, on observe une adhésion de plus en plus massive à la loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l'école : elle s'élève aujourd'hui à 85%. De même, les mesures contribuant à exclure le religieux de la sphère publique se révèlent
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Revue du droit des religions - Le culte aux temps du Corona : la liberté de c... - 0 views

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    "L'un des livres du grand romancier colombien Gabriel Garcia Marquez s'intitule L'Amour aux temps du choléra, nous nous interrogerons dans cette chronique sur ce qu'est (devenu) le culte aux temps du Corona. Comme les autres libertés fondamentales (notamment celle d'aller et venir, celle d'entreprendre, celle d'accéder aux œuvres culturelles), la liberté de culte a été atteinte et fortement diminuée par le virus dit « Covid-19 » qui a déjà franchi une décennie. Elle l'a été, à vrai dire, non par le virus lui-même, mais par l'état d'urgence décidé par le législateur et les mesures sanitaires prises par le Gouvernement pour ralentir et faire cesser sa propagation. 2Nous connaissions déjà, certes, l'état d'urgence sécuritaire. Mais la particularité de cet état d'urgence sanitaire est qu'il s'impose à tous et non aux quelques-uns qui sont susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique. Il est vrai que s'il s'impose à tous, c'est parce qu'il prétend bénéficier à tous, en protégeant toutes les « vies ». Mais au nom de la protection de la vie, et d'une vie parfois réduite à son strict caractère biologique, il limite voire supprime les libertés qui font que la vie est la vie, qu'elle vaut d'être vécue et aimée, ne se réduisant pas à une subsistance qu'il s'agit de prolonger coûte que coûte. 3Dans ce contexte, la liberté fondamentale de culte, peut-être plus fondamentale que les autres libertés fondamentales (en ce qu'elle maintient une transcendance en période de confinement et de désespérante horizontalité ?), a souffert de très fortes limitations, dont la plupart des cultes semblent s'être accommodés. Le contentieux administratif relatif à ces limitations, consacré en particulier à la contestation de l'interdiction des cérémonies religieuses dans les lieux de culte, a dès lors été très largement initié par des fidèles et des organi
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Sondage IFOP - Les Français et la laïcité - 0 views

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    Face à la brutalité des attentats de Charlie Hebdo, de Montrouge et de la porte de Vincennes, l'opinion a vivement réagi en brandissant comme un talisman le concept de laïcité face au fondamentalisme islamique. Interrogés sur les dimensions républicaines perçues comme les plus importantes, les Français placent en effet aujourd'hui très largement en tête cette notion de laïcité (46%), loin devant le suffrage universel (36%), la liberté d'association (8%) ou la libre constitution des partis politiques ou la liberté syndicale (5% chacune). Par rapport à mars 2008, date à laquelle avait pourtant eu lieu le débat sur la « laïcité positive », la hiérarchie des réponses s'est inversée. A l'époque, le suffrage universel s'imposait avec 41%, soit 5 points de plus qu'aujourd'hui devant la laïcité à 30% seulement, mais qui était déjà en légère progression par rapport à 2003 (+5 points). Ce dernier item a donc fait un bond de 16 points par rapport à 2008 et ce mouvement d'opinion spectaculaire est bien sûr à mettre en lien avec les attentats. Cette progression est particulièrement marquée dans l'électorat UMP (+21 points), qui place désormais cette notion devant le suffrage universel (47% contre 40%) alors qu'en 2008 cet item surclassait très largement la laïcité dans l'électorat de droite (53% contre 26%). Le vif regain d'intérêt porté à la laïcité s'exprime avec moins de force dans l'électorat socialiste (+9 points) mais ce dernier s'affichait déjà à l'époque comme plus attaché à cette valeur que l'électorat UMP (36% contre 26%). Si la laïcité est donc fortement plébiscitée dans le Panthéon des valeurs républicaines, à quoi renvoie-t-elle pour les Français ? Pour 51% des personnes interrogées (-5 points par rapport à une enquête de septembre 2008), elle est d'abord conçue comme « la possibilité laissée à chaque citoyen de pratiquer sa religion ». Pour 25% (+1 po
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Noël : où crèche la laïcité? | Causeur - 0 views

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    "« Le temps critique, pour une religion, est celui où elle subit l'action de la société civile plutôt qu'elle ne l'inspire », écrivait le sociologue Gabriel Lebras en 1956[1. Gabriel Lebras. « Sociologie religieuse et science des religions». Archives de la Sociologie des Religions. n°1. Janvier-Juin 1956. p. 16]. Les temps semblent à nouveau devenus critiques pour les catholiques. Le Pape François se fait enguirlander dans l'esprit de Noël par Jean-Luc Mélenchon, on se dépoitraille plus facilement dans les églises qu'au Cap d'Agde et quand les Femen s'amusent à sonner les vénérables cloches de Notre-Dame de Paris à coups de bâton, on les récompense en collant leur bobine sur les timbres afin que les catholiques indignés soient obligés de mettre un coup de léchouille à Inna Shevchenko à chaque fois qu'ils envoient une lettre de protestation. De manière générale, depuis que les catholiques se sont permis de descendre dans la rue pour manifester au lieu de rester tranquillement dire le bénédicité devant le poulet du dimanche, le « A bas la calotte » semble être revenu en force chez tous les défenseurs de la liberté de la fermer pour tous, surtout pour ceux qui ne pensent pas comme il faut."
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IPSOS - La place de la relition et de la laïcité dans l'élection présidentielle - 1 views

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    Ipsos / Sopra Steria se sont intéressés, pour France Télévisions et Radio France, aux rapports des Français à la place de la religion et la laïcité dans la campagne Présidentielle. UN SUJET QUI PREND TROP DE PLACE DANS LE DÉBAT PUBLIC Seuls 14% des Français estiment que la place des religions en France et la laïcité doivent occuper une place prioritaire dans la campagne électorale, quand 40% pensent que ce sujet doit être secondaire (pour rappel, la semaine dernière, ces chiffres étaient respectivement de 37% et 5% pour la protection sociale). Une partie des Français semblent en effet réservée quand est évoquée la présence de ces enjeux dans le débat public : les trois quarts d'entre eux (77%) pensent que l'on parle trop de religion, et 72% estiment que les élus ne devraient pas évoquer leurs croyances religieuses. PRÉSERVER UNE LAÏCITÉ... DONT LES FRANÇAIS SE FONT DES IDÉES TRÈS DIFFÉRENTES Une très large majorité des Français (90%) estime que la laïcité est une valeur essentielle de la République, et dans le même temps, 74% pensent qu'elle est aujourd'hui menacée (dont 92% des électeurs de Marine Le Pen). Ce très vif attachement à la laïcité ne doit pas faire oublier qu'elle recouvre des acceptions très différentes : pour les électeurs potentiels de M Le Pen, elle signifie avant tout « la préservation de l'identité traditionnelle de la France » (46%), alors que les soutiens d'Emmanuel Macron et Benoît Hamon y voient avant tout « la liberté de pratiquer la religion que l'on souhaite » (46% et 57%) ou « la possibilité pour des gens de convictions différentes de vivre ensemble » (51% et 50%). Enfin, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon se montrent attachés à une laïcité de combat, 45% y voyant avant tout « la séparation des religions et de l'Etat ». DES TENSIONS QUI RESTENT VIVES, NOTAMMENT VIS-À-VIS DE L'ISLAM Une majorité des Français (60%) juge que la cohabitation en
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BVA - Le fait religieux en entreprise - 0 views

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    La place de la religion dans l'entreprise s'est inscrite dans le débat public. L'enquête réalisée par BVA pour mediarh.com fait le point sur le ressenti des salariés à l'égard du fait religieux dans leur entreprise. La progression du fait religieux en entreprise : un faux débat ? La question de la progression du fait religieux dans l'entreprise ne semble pas d'actualité pour nombre de salariés : plus des ¾ d'entre eux (77%) estiment que les pratiques religieuses dans leur entreprise ne sont ni plus, ni moins visibles qu'il y a quelques années. L'expression du fait religieux dans l'entreprise que ce soit à travers le port de la croix catholique, du voile, de la kippa ou la prière suscite aujourd'hui le malaise d'un peu plus d'un quart des salariés (28%), le plus souvent de manière ponctuelle ou occasionnelle. S'ils ne sont pas vraiment mal à l'aise par l'expression actuelle du fait religieux dans l'entreprise, les salariés sont toutefois opposés à sa reconnaissance formelle Si les salariés qui expriment une opinion sont plutôt opposés à une demande de congés pour une fête religieuse (41% opposés vs 28% favorables et 31% sont indifférents) ou à l'instauration de menus spéciaux dans le restaurant d'entreprise (49% opposés vs 21% favorables et 30% indifférents), l'opposition est beaucoup plus nette à l'égard de demandes d'aménagement du temps de travail pour des raisons religieuses (71% y sont opposés) ou de ports de signes religieux visibles (67% sont contre). Des dispositions destinées à encadrer le fait religieux dans l'entreprise qui ne sont pas jugées indispensables Pour 15% des salariés, leur entreprise a mis en place des dispositions particulières concernant le fait religieux, beaucoup plus souvent pour le limiter que pour l'encadrer (13% vs 2%). Le principe de telles dispositions est jugé plutôt important (38%) voire indispensable (16%) plutôt que pas important (44%).
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Ministère de la justice / Défenseur des droits - Actes du colloque - Multipli... - 0 views

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    Ce mardi 22 janvier, le Défenseur des droits publie, en partenariat avec la Mission de recherche Droit et Justice (ministère de la Justice, CNRS), les actes du colloque « Multiplication des critères de discriminations. Enjeux, effets et perspectives » qui a eu lieu les 18 et 19 janvier 2018. Cette publication part du constat que le développement du droit de la non-discrimination s'est accompagné, tout particulièrement en France, d'un essor constant des critères prohibés. Alors que le droit de l'Union européenne compte sept critères visés par les directives relatives à la lutte contre les discriminations, la loi française reconnaît, en effet, entre 25 et 30 critères de discriminations selon les codes (pénal, du travail, de l'assurance maladie, de l'éducation, etc.). Cette logique d'extension du nombre de critères prohibés, variable selon les législations nationales, est également partagée par d'autres États européens (Chypre, Danemark, Irlande, Pays-Bas, Royaume-Uni, notamment). Or, la question de l'effectivité de ces critères n'avait pas encore bénéficié d'une réflexion croisée et comparée (France, Europe, États-Unis), portée par des chercheurs, des praticiens du droit ou encore des élus. Lors de ces journées, les quatorze intervenants ont confronté leur point de vue sur la base de ce constat paradoxal : alors que la multiplication des critères de discrimination vise à mieux reconnaître la diversité des expériences de discrimination, elle induit dans le même temps une inquiétude quant au risque de voir le droit de la non-discrimination s'affaiblir et interroge ainsi son efficacité, son effectivité et sa lisibilité. Ces échanges ont notamment permis de discuter des conséquences juridiques, sociales et politiques de cette extension des critères : compréhension facilitée ou dilution du sens juridique donnée à la notion de discrimination ? Meilleure prise en compte des cas singuliers de discr
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Le Monde - Comment financer les religions? - 0 views

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    Thomas Piketti "Au moment où les disputes religieuses semblent de nouveau s'embraser dans l'hexagone, il n'est pas inutile de se pencher sur une question bassement matérielle mais en réalité centrale : comment financer les religions, tout en assurant la neutralité de la puissance publique vis-à-vis des différentes croyances ? En France, on aime bien donner des leçons de laïcité à la terre entière.  Ce n'est pas chez nous qu'un président prêterait serment sur la Bible !  Le problème est que ce grand récit national s'accompagne parfois d'une hypocrisie monumentale. En réalité, le système en place en France n'a rien de particulièrement neutre ou exemplaire. Ainsi les lieux de culte ne sont officiellement pas subventionnés, sauf lorsqu'ils ont été bâtis avant la loi de 1905. En pratique cela concerne presque exclusivement des églises chrétiennes. Et tant pis si la carte de la pratique religieuse a bien changé depuis, et si les mosquées et les croyants musulmans se retrouvent dans des caves.  De même, les écoles, collèges et lycées confessionnels catholiques en place lors du vote de la loi Debré (1959) continuent d'être massivement financés par le contribuable, dans des proportions que l'on ne retrouve quasiment dans aucun pays. Ces établissements ont aussi conservé le droit de choisir librement leurs élèves, sans respecter la moindre règle commune en termes de mixité sociale. Ils contribuent puissamment à l'évitement scolaire et à la ghettoïsation. La France est également le seul pays à avoir choisi de fermer ses écoles primaires un jour par semaine (le jeudi, de 1882 à 1972, puis le mercredi) pour le donner au catéchisme. Cette journée était en passe d'être enfin réintégrée dans le temps scolaire normal, mais le pouvoir actuel a décidé de faire perdurer cette exception française à base de semaines morcelées et de journées trop longues, en dépit des effets néfastes avérés
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The Conversation - Quand le fait religieux influence les choix de carrière : ... - 1 views

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    "Dans sa dernière étude consacrée aux manifestations religieuses en contexte professionnel, l'Observatoire du fait religieux en entreprise (OFRE, 2017) affirme que 65 % des individus rencontrent des faits religieux au travail, de manière régulière ou occasionnelle. Un chiffre identique à celui de l'année précédente (OFRE, 2016) qui confirme une banalisation du fait religieux au travail. Ce fait religieux concerne autant des demandes particulières (aménagement du temps de travail, la prière pendant un temps de pause, menus confessionnels ou de substitution par exemple) que des signes visibles (port d'un signe religieux, fatigue liée à la pratique du jeûne par exemple). La gestion du fait religieux au travail fait désormais (ou doit faire) partie intégrante de la palette managériale des leaders de proximité. Dans cet objectif, de nombreuses formations se développent pour mieux connaître le fait religieux, parfois même les religions. Un certain nombre d'outils sont aussi mis à la disposition des managers par le gouvernement, par les entreprises elles-mêmes, ou encore par le monde académique, soucieux du rapprochement entre la recherche en management et le monde de l'entreprise. Nos recherches témoignent également de l'influence du fait religieux sur le processus de décision des collaborateurs. Il s'agit en effet là d'un élément d'une identité plurielle que les managers doivent avoir à l'esprit pour mieux comprendre les jeux d'acteurs et les aspirations de leurs collaborateurs."
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L'ancienne ministre, la République et les religieux - Le blog de cathoreve - 1 views

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    "près le temps des pleurs, puis celui de l'unité nationale, vient le temps des questions et des interpellations. La députée PS Aurélie Filippetti a frappé fort la semaine dernière à ce qu'en rapporte Marianne (lire ici). Après avoir revendiqué le droit d'être agnostique, ce que personne ne lui conteste ce me semble, l'ancienne ministre de la culture a dit regretter que les «rabbins, les imams, les curés» soient régulièrement consultés. Selon l'élue socialiste, les ministres du culte « ne sont pas des maître à penser ». Un procès en légitimité habituel à la gauche de la gauche, notamment du côté de Jean-Luc Mélenchon, mais plus rare au sein du PS. François Clavairoly, le très présent président de la Fédération protestante de France - il prit la parole au nom de ses camarades responsable de culte mercredi 11 janvier, après le rendez-vous à Élysées - a évoqué sur twitter une « réaction un peu radicale mais qui ouvre un vrai débat, même maladroitement ». Un autre pasteur, Éric George, exerçant à Évreux (Eure) a tenu à répondre à l'ancienne ministre à travers une « Lettre ouverte à mes amis agnostiques, athées et bouffeurs de curé »"
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Projet » Du besoin public des religions - 0 views

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    "La laïcité comme principe n'est pas contestée. Il est loin le temps où l'Église prétendait soumettre l'État à ses valeurs (cf. P. Portier). Les associations confessionnelles assument désormais tranquillement leur identité et leur originalité, le plus souvent en bonne entente avec l'État (cf. J.-M. Boisselier et P. Balmand). Pourtant, dans un monde laïc, la visibilité accrue des religions ne va pas de soi. En attestent le licenciement de la salariée de la crèche Baby-loup qui portait le foulard islamique (licenciement dont la validation par la Cour de cassation a suscité un tollé chez les magistrats), le débat autour des crucifix dans les écoles en Italie (cf. G. Costa), ou la controverse suscitée, en France, par la mobilisation de nombreux catholiques contre le mariage pour tous. Cet été encore, Nadine Morano et Harlem Désir formaient un étonnant duo pour s'émouvoir que des femmes puissent porter le voile à la plage… La première en appelant même à la création d'un « observatoire du mépris de la culture française » ! Sur le terreau d'une ignorance croissante vis-à-vis des religions, les affaires et les tentatives d'instrumentalisation se multiplient, exacerbées par la massification des réseaux et des médias (cf. G. Delrue). Un peu partout en Europe, on voudrait faire de l'islam, en particulier, un facteur de risque (cf. V. Amiraux). Et reléguer la religion dans la seule sphère privée."
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N° 2465 - Proposition de loi de M. Jacques Bompard de défense des traditions ... - 0 views

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    "PROPOSITION DE LOI de défense des traditions françaises EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, Le jugement du tribunal administratif, qui a interdit la tenue d'une crèche dans l'enceinte du Conseil général de Vendée, est en totale violation de l'histoire et de la culture française, reconnu par la jurisprudence du Conseil d'État depuis très longtemps (ex : CE 11 mai 1938 Moneteau recueil p. 408 ; CE 12 juillet 1938 Abbé Ratier recueil p. 661). Il faut noter, par ailleurs, que le plaignant est une association à visée elle-même tout à fait idéologique, peu désireuse de garantir la concorde nationale entre tous les Français. Dans les jurisprudences susmentionnées, le Conseil d'État avait reconnu que la prohibition de processions catholiques violaient manifestement les libertés publiques justement parce que les processions font partie des traditions locales de la France. Le présent texte a donc pour objet de rappeler que l'histoire de France s'entremêle avec ses 1 500 ans de traditions chrétiennes, comme l'a maintes fois rappelé le Conseil d'État. Les traditions locales chrétiennes, processions, crèches ; rogations doivent donc être protégées en conséquences. Il est par ailleurs opportun de durcir la législation contre le bon sens, agressions de ressortissants étrangers contre ces manifestations traditionnelles. Les nombreuses exactions du groupe dit des FEMEN qui ont choqué la population française sont là pour le prouver. Par ailleurs, alors que l'identité est admise comme élément constitutif de la concorde nationale et locale, il est grand temps d'en défendre un exercice et une recherche à la fois plus libre et plus créative."
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Du respect des lieux de culte... » Padreblog Padreblog - 0 views

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    "En ces temps difficiles pour beaucoup, la France n'est pas apaisée. Le contexte international n'y aide pas. Une laïcité bien comprise ne peut pas devenir une arme pour effacer les religions de la sphère publique. Elle doit au contraire devenir un moyen de favoriser cet apaisement, en imposant à tous le respect de ce qui est sacré aux yeux d'une partie notable de nos citoyens. Avec la même fermeté, nous réclamerons les mêmes sanctions pour ceux qui ne respectent pas les mosquées, les synagogues, les temples ou les églises. Ce n'est pas du relativisme religieux mais le refus de blesser un frère, même si nous ne partageons pas sa foi ou si nous pouvons nous opposer parfois à ses revendications. Ces activistes ou ces idiot(e)s - selon les cas - sont des pyromanes. Il est inconscient qu'on puisse laisser sortir des « Femen » d'un tribunal avec un grand sourire, faisant le « V » de la victoire, annonçant déjà « qu'elles recommenceront ». Ce ne sont pas seulement les catholiques qu'elles blessent mais toute une société qui aspire à vivre en paix. Ce genre d'actes ne sert aucune cause. Ou plutôt une cause : celle de la haine. A nos juges, nos élus et nos gouvernants de nous en protéger !"
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Telos - La crise islamiste de la République française - 0 views

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    "Les deux récents attentats qui ont frappé la France, avec le meurtre du professeur Samuel Paty et les assassinats dans la basilique de Nice - l'École laïque et l'Église catholique, réunies dans le même malheur - ont redonné une pleine acuité à une crise que connaît notre société depuis une trentaine d'années. En désignant le « séparatisme islamiste », le Président de la République a voulu caractériser le problème. Avec ce terme se mêlent des questions de nature diverse, qui s'entrecroisent mais qu'il faut cependant distinguer : d'abord, la lutte contre le terrorisme, qui a une dimension en même temps nationale et internationale, avec les mesures sécuritaires et policières qui s'imposent ; ensuite, un combat contre une idéologie politique et culturelle qui refuse les valeurs de notre République, et, plus largement, la culture et le mode de vie occidental ; enfin, la réalité de nombreux quartiers de nos villes, qui vivent repliés sur eux-mêmes et  enferment leurs habitants dans un réseau de contraintes. Ces problèmes, qui ont plusieurs dimensions, politique, sociale, culturelle, sont aussi liés  à l'expression d'une religion qui est à la fois revendiquée et utilisée, l'islam. Cela amène à comprendre que l'on fait porter à la laïcité, ce cadre dans lequel la République définit la place des religions dans notre société, un poids trop lourd. La laïcité ne peut pas résoudre à elle seule tous les problèmes. La crise islamiste appelle tout un ensemble de politiques publiques."
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Fondation Jean Jaurès / IPSOS - Résultats - Fractures françaises 2017 - 0 views

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    Menée depuis janvier 2013 par Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès et Sciences Po (programme viepol) et réalisée par Ipsos Sopra-Steria, l'enquête « Fractures françaises » ausculte chaque année le jugement des Français sur la vie politique, la place de la France dans le monde, le système économique et social ou encore le rapport entre les religions et la société. La cinquième édition de cette enquête a été réalisée par Internet, du 21 au 27 juin 2017, auprès d'un échantillon représentatif de 1 000 personnes. Cette nouvelle vague offre une photographie très instructive de l'état des esprits au début du quinquennat d'Emmanuel Macron. En effet, si l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir a indéniablement rendu les Français plus confiants dans l'avenir, le pessimisme national et la défiance à l'égard du système politique restent profondément enracinés et il faudra du temps pour les dissiper durablement. Focus Fait religieux et laïcité p. 12
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ERER Aquitaine - Colloque Laïcité et soins du 1er décembre 2017 : Interventio... - 0 views

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    Il est possible de penser que la laïcité est une éthique si l'on fait référence à l'étymologie du mot éthos qui signifie à la fois les mœurs et le monde. Si la superposition des mots morale et éthique a longtemps permis de parler de morale sans en prononcer le mot, le second sens d'éthique vise plus clairement à l'aménagement du monde et à la construction d'un vivre ensemble. La laïcité parait viser cet objectif et si elle a dû lutter dans un premier temps contre l'hégémonisme de la morale religieuse au sens où le catholicisme était le pivot de l'organisation sociale, elle a fini par s'imposer au cours du XXe siècle en raison, entre autres, d'un profond recul du religieux (catholique en particulier). La laïcisation de la santé a non seulement profité de ce recul mais s'est aussi affirmée par le développement, sans précédent dans l'histoire de l'humanité, de connaissances médicales à partir de la fin de seconde guerre mondiale. La médicalisation progressive de la vie a alors conféré une importance croissante aux impératifs médicaux au point qu'il est devenu licite de penser que la croyance en la médecine soit devenue une nouvelle religion comme l'a souligné le philosophe Peter Sloterdijk. Il est ainsi incontestable, comme l'a aussi remarqué l'historien et sociologue Jean Baubérot, que la morale sociale s'est médicalisée même si elle connait depuis peu une certaine forme de contestation. Pour autant, le surgissement récent d'un islam plus revendicatif y compris dans le champ hospitalier a révélé que ce que l'on pensait pérenne restait fragile. Sans remettre véritablement en cause le cadre laïque de l'organisation, la cohabitation des différents cultes s'est avérée rapidement complexe dans beaucoup d'établissements hospitaliers. Et il n'est pas impossible que sous l'impulsion de courants rigoristes, la perception de la maladie change elle aussi de registre.
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