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hubert guillaud

La saga Snowden annonce un changement radical... pour le capitalisme - Evgeny MorozovM - 0 views

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    Les bénéfices des données personnelles pour les consommateurs sont évidents, pas les coûts. ce n'est pas seulement la NSA qui est cassée, estime Morozov, mais, ce qui révèle les abus de pouvoir de la NSA n'est pas un ensemble de cas isolés qui pourraient être corrigés par la mise à jour de quelques lois, par un contrôle plus stricte de l'espionnage, par la construction d'outils mieux capables de défendre notre vie privée ou en rendant les grandes entreprises de technologies plus transparentes... Toutes ces choses peuvent être faites, mais seront-elles efficaces ? Le principal n'est-il pas de trouver les moyens de lutter contre la tendance de fond, à savoir le fait que nos renseignements personnels - plutôt que l'argent - devienne notre principal moyen de payer des services et demain des objets que nous utilisons tous les jours... Ce qui échappe à Snowden, à ses détracteurs comme à ses partisans, est que nous vivons une transformation du capitalisme, où nos données personnelles deviennent le principal moyen de paiement et la démocratie la principale victime. Pour rester pertinent, le débat sur la surveillance doit être lié à un débat sur le capitalisme. Les agences de renseignement espèrent pouvoir un jour classer les enfants yéménites en fonction de leur propension à faire sauter des avions, sans voir que la source de leur mécontentement pourrait être l'utilisation excessive de drones pour tuer leurs parents. Reste que cette question n'est pas à l'ordre du jour. Il est plus simple pour Washington comme pour la Silicon Valley de croire le récit simpliste qui nous explique que nous avons besoin de nouvelles lois, de nouveaux outils, de plus de transparence.
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De quoi le pouvoir d'agir est-il le nom ? - Millenaire3 - 0 views

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    Depuis quelques années, les initiatives sociales se réclamant du "pouvoir d'agir" ou empowerment se multiplient estime Manu Bodinier, président de l'Alliance citoyenne de Grenoble - http://www.alliancecitoyenne-ag.org - et d'Azquitaz - http://www.aequitaz.org - une association qui initie des mouvements et des formations pour que les citoyens s'emparent de la justice sociale. Le récent rapport de Marie-Hélène Bacqué (citoyenneté et pouvoir d'agir dans les quartiers populaires : http://www.territoires.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport-participation-habitants_ok.pdf) et leur constitution en collectif national - http://pouvoirdagir.fr - montre que les initiatives s'organisent. Mais peut-on pour autant regrouper sous une même dénomination des collectifs aux motivations très différentes, certaines prônant l'autoorganisation, d'autres la concertation, certaines la prise de parole, d'autre la prise de pouvoir... Reste des aspirations partagées, souvent des méthodologies voire des stratégies communes. Toutes valorisent l'action collective et soutiennent que les problèmes sociaux peuvent être résolus par les collectifs. Comment accompagner ceux qui ne parlent pas toujours à prendre la parole ? L'appropriation du pouvoir d'agir est une notion mobilisée depuis 40 ans, mais qui se développe en France seulement récemment du fait de la récente mise en circulation des apports théoriques et méthodologiques, des difficultés économiques et sociales que rencontrent aujourd'hui une jeunesse formée et cultivée, du fait de l'échec des dispositifs de participation et même des formes traditionnelles de la représentation qui n'ont pas permis de contrer la désaffection des classes précaires, enfin du fait aussi de l'impact des technologies numériques sur la pensée, encourageant le do it yourself et de la publication en ligne. L'une des questions que posent ces expériences est leur articulation avec les politiques publiques. Contribuent-elles à renforcer les dynam
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Making It - The New Yorker - 0 views

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    Evgeny Morozov, pour le New Yorker, fait une critique sans concession du mouvement Maker. Il en rappelle tout d'abord l'histoire et la fait remonter au début du XXe siècle, avec le mouvement Arts & Crafts, un mouvement de défense de l'artisanat et des réalisations amateurs, sans parvenir à devenir une alternative radicale au travail aliénant des usines, mais plutôt en devenant un loisir de riches. Ce mouvement prônant le retour à l'artisanat a certes dispersé des millions de projets à faire soi-même, mais il a plus favorisé le macramé domestique que l'émancipation des travailleurs. Ce type de mouvement est revenu avec la contre-culture des années 60 : le Whole Earth Catalog de Steward Brand en étant la parfaite illustration. La naissance de l'ordinateur personnel, célébré comme l'outil ultime de l'émancipation ne fait que prolonger le mythe. En 1972, Buckminster Fuller publie Spacewar, un article où il vante les hackers par rapport aux technocrates et planificateurs... L'ordinateur est alors vue comme l'outil de désinstituionalisation de la société. Désormais, le piratage est partout. Mais ce piratage continue (dans les études, le travail, le bonheur...) consiste plus à jouer avec le système qu'à le casser... A jouer, pour pouvoir mieux s'y intégrer. Il n'est pas étonnant alors que les institutions elles-mêmes proposent désormais des hackathons pour se transformer. Les makers ne sont qu'une nouvelle forme de hackers, de pirates. Kevin Kelly, qui était déjà de l'aventure du Whole Earth Catalog, propose Cool Tools, un recueil de conseils pour pirater et fabriquer son quotidien, proposant des méthodes pour créer des sous-vêtements rafraichissant ou des lunettes de toilettes chauffantes. "Ce qu'il faut pour être un fabricant est avant tout une carte de crédit", ironise Morozov. Et Morozov de comparer le mouvement maker au mouvement Arts and Crafts : des amateurs qui aiment fabriquer leurs propres jouets. Le mouvement a ses gou
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Penser en-dehors de la boîte - NYTimes.com - 0 views

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    Adam Davidson a du se rendre chez Ikea (rude épreuve)... L'occasion pour lui de revenir sur "The Good Jobs Strategy" le dernier livre de la professeur en management du MIT, Zeynep Ton. Pour Zeynep Ton, la plupart des grandes surfaces ont commis une erreur stratégiques. Ikea ou Wallmart utilisent des logiciels de gestion de force de travail pour gérer leurs salariés, mais ces logiciels codent visiblement tous les travailleurs comme un coût, ce qui explique que l'optimisation faut qu'on trouve des employés pour gérer les marchandises, mais bien peu pour répondre aux questions des clients. Le problème, c'est que les travailleurs ne sont pas seulement un coût, ils sont aussi source de profit. S'ils sont mieux formés, mieux payés, s'ils connaissent mieux les goûts et demandes des clients, ils vendent plus, comme cela commence à être le cas dans certaines chaînes comme Costco ou Mercadona... D'ailleurs, Adam Davidson a constaté ce changement de politique même dans son Ikea... La raison ? Un nouveau système logiciel - http://www.kronosglobal.fr - permettant de mieux répartir les travailleurs dans le magasin, inspirée des travaux de la chercheuse. Pour la chercheuse Zeynep Ton, une utilisation plus sophistiquée des technologies pourrait demain transformer le travail, même celui des emplois de base. Le travail à la chaîne des Temps Modernes pourrait n'être finalement qu'une erreur de calcul sur ce qu'est l'efficacité.
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Bienvenue dans un monde de service - PandoDaily.com - 0 views

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    Google a pour habitude de prendre un produit cher et de le transformer en service gratuit ou presque. Arrivera-t-il demain à Nest ce qui est arrivé à Microsoft, quand Google a lancé GoogleDrive ? Pour Manu Rekhi, ces exemples illustrent le changement en cours, le passage du produit au service. Bienvenue dans l'âge de la location. Les services d'abonnement prennent le relai des produits que l'on achetait. Et la consommation instantanée qu'ils promettent est la force motrice de ces services. Et Manu Rekhi d'égrainer une liste de services par abonnement existants dans tous les domaines possibles et imaginables... et ce pour quelques dollars par mois.
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Le piège de la consommation collaborative - Medium - 1 views

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    Qu'advient-il de notre sécurité financière quand nous louons nos canapés, nos voitures ou nos maisons ? interroge Mark Egerman. Dans "Le piège du double revenu", Elizabeth Warren et Amelia Tyagi, décrivent comment les familles de la classe moyenne deviennent plus vulnérables financièrement quand les deux parents travaillent. Certes, ils ont plus de revenus, mais ils demeurent en concurrence sur les mêmes ressources limitées (maisons, garde des enfants...) ce qui fait monter les prix, les coûts jusqu'à finir par consommer le revenu supplémentaire généré. Au final les familles avec deux revenus avec moins de revenus de garde dans les années 2000, que les familles où un seul parent travaillait dans les années 70. Enfin, les familles où un seul parent travaillait avaient un filet de sécurité possible. N'est-ce pas ce qui risque de se passer avec l'économie collaborative ? Certaines personnes ne peuvent payer leur loyer si elle ne loue pas un canapé chez elles. Les gens qui en sont à louer les vêtements de leurs placards ne sont pas dans une position de négociation. Est-ce que l'économie du partage est vraiment un avantage, à terme ?
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Ethnographie et usage de l'énergie - Ethnography Matters - 0 views

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    Dan Lockton du Royal College of Art de Londres a conduit une étude ethnographique autour de la mesure des usages de l'énergie. L'exhortation à réduire notre consommation énergétique passera-t-elle par les compteurs intelligents ? Est-ce que montrer le prix de l'énergie qu'on consomme suffira à inciter les gens à réduire leurs dépenses ? Pas si sûr, estime le chercheur, qui s'est intéressé à pourquoi les gens utilisent de l'énergie et ce qu'ils en font réellement. Les gens tentent de rendre leurs maisons confortables de multiples manières : en préparant le repas, en laissant la radio allumée quand ils ne sont pas là pour prévenir les voleurs ou tenir compagnie aux animaux domestiques, en allumant le chauffage de leur grand-mère parce qu'ils s'inquiètent pour elle. Autant d'aspect largement ignorés par les recherches sur l'énergie. Certes, tout le monde souhaite voir l'énergie qu'ils utilisent. Mais ne peut on pas regarder la question du chauffage par la température intérieure, mais du point de vue du sentiment de confort des gens ou de celui d'avoir un contrôle sur leur environnement ? Les ethnographes mettent l'accent sur la conception des produits qu'on utilise. L'étude a montré que la difficulté à programmer son chauffage (effort physique parfois et cognitifs surtout, liés au manque de simplicité des interfaces) conduisent les ménages à dépenser 15% d'énergie en plus que les autres. Les factures d'électricité sont compliquées et demeurent déconnectées de toute réalité, arrivant bien trop tard après leur consommation. La plupart des gens ne savent pas ce que sont les kilowatt-heure. Pourrait-on ajouter des informations qualitatives à ces informations quantitatives ? La hausse des big data énergétique est une occasion idéale pour permettre une meilleure conception des données qui sont rendues aux gens et imaginer des produits et services mieux adaptés à la vie quotidienne des gens.
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Partage Cet Article Si Toi Aussi T'es D'Accord Avec Le Titre - Slate.fr - 0 views

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    Facebook a ramené en décembre 2013 3,5 fois plus de trafic sur les sites de presse américains que Google. Tant et si bien qu'optimiser les mots-clefs de ses articles pour Google n'a plus aucun sens, même si les entreprises d'optimisation des mots-clés sur Google contestent ces résultats (les moteurs apporteraient 41% de l'audience contre 16% pour les réseaux sociaux). Pour les nouveaux sites d'info (ces cites de bitinfo, comme Buzzfeed ou Upworthy), les réseaux sociaux sont devenus des canaux de distribution prioritaire - mais cela est certainement dû au caractère émotionnel de ces infos. D'ailleurs, il n'est pas nécessaire d'avoir lu ces contenus pour les partager, le titre suffit parfois, à l'image des blagues du Gorafi. Upworthy a d'ailleurs montré que les contenus parcourus à 25% (des vidéos) sont plus partagés que ceux qui le sont à 75%. Sur Facebook, le partage n'est pas tant un signalement que la réappropriation du contenu ("j'ai ressenti ça", ça me fait penser que"...) : les articles qu'on y partage parlent avant tout de nous, avant que de parler de l'article lui-même. On partage sa réaction à l'article. Sur Twitter, on partage de l'actualité, alors que Facebook, on partage des informations intemporelles... Sur Facebook, les jeunes urbains actifs imposent leur mode de vie aux sites d'info, comme la France rurale a imposé le menu du 13h à Jean-Pierre Pernaut. Une réappropriation de l'information comme support de conversation... dont les likes sont le décompte.
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De la surveillance par les algorithmes - Bruce Schneier - 1 views

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    Le spécialiste de la sécurité, Bruce Schneier, revient sur l'affaire des millions d'images des webcams des utilisateurs des forums de Yahoo! qu'a collecté l'agence britannique du contre-espionnage. Certes, nous ne sommes pas observés par des gens, mais par des algorithmes. Ce qui permet, tant aux agences d'Etat qu'aux Majors de l'internet, de se dédouaner. Mais nous ne sommes pas observés par des chiens pour autant. Le chien, lui, ne peut pas communiquer qu'il vous a vu nu chez vous. Ce qui n'est pas le cas des ordinateurs : vous ne savez jamais si l'ordinateur dispose d'une copie de ce qu'il a vu de vous ni a qui il l'a communique. Quand un ordinateur stocke vos données, il y a toujours un risque d'exposition, qu'il soit accidentel ou pas... Les ordinateurs interagissent avec d'autres ordinateurs et avec des personnes dans le monde. Pas votre chien. Le fait que quelqu'un puisse regarder vos données est ce qui définit la surveillance.
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Pourquoi les Geeks ont remplacé les "Computer Girls" - The Clayman Institute ... - 0 views

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    Quand on imagine un programmeur informatique, la plupart d'entre nous décrivons un Geek, un homme brillant mais socialement maladroit. Ce stéréotype auto-entretenu favorise en fait la domination masculine dans ce milieu. Ceux qui embauchent favorisent les candidats masculins et les femmes délaissent ce secteur où elles ont le sentiment qu'elles ne seront pas adaptées. Or, jusque dans les années 60, l'informatique attirait beaucoup de femmes. Mais l'informatique n'est plus assimilée à du travail de bureau. L'introduction de tests d'aptitude à l'embauche a mis l'accent sur la résolution d'énigmes mathématiques et les tests de personnalité privilégiant les personnes qui n'appréciaient pas les interactions personnelles étroites ont contribué à privilégier les hommes sur les femmes. Nous continuons à penser que les programmeurs ne sont pas très sociaux et que ce trait de personnalité est forcément masculin. Et tant que ses hypothèses persisteront, la programmation continuera d'être dominée par les hommes. Pour l'historien Nathan Ensmenger de Stanford, les stéréotypes ont finalement de profonds effets sur la masculinisation de cette profession : http://gender.stanford.edu/news/2011/negativemathstereotypestoo-few-women-0
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La gouvernance des technologies de l'information tue-t-elle l'innovation ? - Harvard Bu... - 0 views

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    Des recherches récentes ont montré que le travail est devenu de plus en plus interdépendant : les employés ont besoin d'avoir recours à de plus en plus de leurs collègues et partenaires pour accomplir leur travail. Ce qui implique bien sûr un nouvel environnement de travail... Pourtant pour les entreprises, il est difficile d'allouer des investissements proportionnels à ces nouveaux environnements de travail dont chacun à besoin. Les DSI (Directeurs des systèmes informatiques) ne manquent pas d'idées où investir pour répondre à ces nouvelles demandes, sauf que, bien souvent, ils consistent à répondre à des projets provenant de partenaires extérieurs... et sans rapport avec la stratégie même de l'entreprise. Pour mieux répondre à ce défi, il faut prioriser les capacités plus que les projets afin de mieux investir dans des capacités critiques à long terme, estiment Andrew Home et Brian Foster.
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Villes intelligentes, gens intelligents - Pieria.co.uk - 0 views

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    Frances Coppola nous fait part de ses réflexions suite à l'écoute d'une conférence de Richard Sennett sur la ville intelligente. Si la technologie peut faire de belles choses, elle peut aussi commettre de terribles erreurs. A mesure que nos villes deviennent plus technologiques, nous perdons le contrôle sur elles. A mesure que nous vivons dans un monde technologisé, nous devenons dépendant de sa conception. Est-ce que demain nous saurons crowdsourcer le développement d'algorithmes ou ceux-ci resteront-ils le lot de spécialistes ? Dans les villes intelligentes, le défi est de parvenir à prendre le contrôle des technologies, ce qui nécessite de les comprendre. Enfin, pour Sennett, le rêve de la technologie est de créer une société sans frottement, où tout fonctionne sans intervention humaine. Et le danger est que cette société sans frottement s'étende aussi aux interactions humaines. Alors que la friction est ce qui créé l'énergie et le dynamisme de nos sociétés, ce qui les fait évoluer, changer.
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Comment faire que les startups du Hardware ne soient pas qu'un phénomène de m... - 0 views

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    Pour Marc Barros, PDG de Contour - http://global.contour.com - une caméra qui se porte, la fabrication de matériel est à la mode. Mais pour obtenir une révolution matérielle qui ne soit pas une production de niche, nous avons besoin de changement et notamment d'aller rapidement sur le marché, pour apprendre des usagers et améliorer son produit. Mais le "produit viable minimal" (PVM) n'est pas si simple à obtenir, nous ne sommes pas dans le monde du logiciel qui peut produire une bêta. Beaucoup d'entrepreneurs sous-estiment la difficulté qu'il y a à tout faire, non seulement produire l'objet, mais le concevoir, le tester, l'emballer, le livrer, le produire, le documenter, le certifier... C'est ce qui explique que tant de produits qui se lancent sur Kickstarter explosent les délais... Un bon PVM se focalise sur une seule caractéristique. Au début Fitbit n'était qu'un podomètre, sans connexion sans fil. Le premier iPod n'avait que des fonctions et contrôles limités... Mais les startups matérielles doivent avoir accès aux meilleurs composants. Tout comme Amazon Web Services a changé le jeu pour les startups logicielles en leur permettant d'avoir accès à des serveurs de la même qualité que les géant d'internet, les startups matérielles ont besoin d'un AWS des composants. Or ce n'est pas si simple car nombre d'entreprises qui les produisent sont prêt à les vendre à des entreprises qui ne les concurrencent pas directement. Nous avons besoin d'une nouvelle race de fournisseurs de composants, qui soient plus réactifs et dont la production soit plus automatisée. Enfin, les fournisseurs de composants ont besoin de nouveaux outils pour mieux travailler avec leurs clients, afin que le lien entre conception et fabrication soit facilité. Enfin, le succès matériel repose sur d'autres choses, estime Marc Barros en évoquant son concurrent, GoPro, qui a réussi à créer un phénomène marketing en s'appuyant sur certains profils de consommateurs et
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Mayday : l'avenir du support technique ? - Slate.com - 0 views

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    Avec Mayday, Amazon est-il en train de résoudre les problèmes de l'assistance technique ? s'interroge Will Oremus pour Slate. Sur son nouveau Kindle Fire, Amazon a ajouté un bouton. Ce service, appelé Mayday, connecte instantanément l'utilisateur au support technique par tchat vidéo : les agents ne voient pas le visage de l'utilisateur, mais accèdent à l'écran de votre tablette et à tout votre appareil ! Ce problème de vie privée digéré (sic), les techniciens d'Amazon peuvent montrer à l'utilisateur ce qu'ils font ou résoudre votre problème technique à votre place. Une façon de résoudre la frustration des échanges entre client et support technique. L'autre principal problème des supports est le temps d'attente. Amazon annonce que chaque client sera servi dans les 15 secondes, 365 jours sur 365 ! Et Jeff Bezos, avec ce nouveau clippy, d'annoncer vouloir révolutionner le support technique en abaissant la barre du contact humain direct.
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Reprenez le contrôle de vos données ! - 1 views

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    Ce 21 octobre, la commission « Libertés civiles » (LIBE) du Parlement européen adoptera son rapport sur le futur règlement européen encadrant l'exploitation de nos données personnelles. Le résultat de ce vote sera déterminant pour le contenu de la législation protégeant la vie privée des citoyens européens contre les pratiques prédatrices des géants de l'Internet et les programmes de surveillance mis en place par les services secrets. À l'approche du vote, le site Internet controletesdonnees.net lancé par la Quadrature du net a pour objectif de présenter clairement les principaux enjeux liés à ce règlement, et de proposer des guides permettant aux citoyens de tenter de reprendre le contrôle de leurs données sans attendre l'entrée en vigueur de ce nouveau cadre législatif.
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Oculus Rift est-il sexiste ? - danah boyd - 0 views

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    danah boyd revient sur une tribune provocatrice qu'elle a publié sur Quartz sur le sexisme des environnements de réalité augmenté. Dans les années 90, en testant des environnements de réalité virtuel, types CAVE, elle avait déjà constaté combien les femmes s'y sentaient souvent mal à l'aise... Faut-il croire qu'une réalité biologique différente s'y feraient jour. Des recherches sur un simulateur de maladie en environnement virtuel montrait également que les femmes semblaient tomber plus malades que les hommes dans ces environnements. Des chercheurs ont montré que les personnes prenant des androgènes (une hormone proche de la testostérone) avaient de meilleures habiletés spatiales pour faire pivoter des formes, comme c'est le cas dans Tetris par exemple. La chercheuse a également appris que la rétine recevait des hormones sexuelles, se pouvait-elle qu'elle altère la perception de la profondeur entre les sexes ? A force de recherches, la chercheuse a montré que la perception de la profondeur comportait des différences entre hommes et femmes : http://www.danah.org/papers/sexvision.pdf Les hommes sont plus susceptibles d'utiliser les signaux que les systèmes de réalité virtuelle 3D invoquent. Bien sûr, la chercheuse en appelle à plus de recherches pour confirmer ses premiers résultats. Est-ce que la biologie joue un rôle fondamental dans l'élaboration de l'expérience de réalité virtuelle immersive ? Bien sûr, son billet a déclenché de nombreuses réactions. Les objets ne peuvent pas être sexistes s'indignaient certains commentateurs... Or ce que danah boyd semble avoir mis à jour est que la discrimination en question n'est pas intentionnelle, mais que les chercheurs et les ingénieurs doivent s'intéresser à ces problèmes...
hubert guillaud

Les Gadgets que l'on porte transforment la manière dont les entreprises trava... - 0 views

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    Les outils de mesure de soi que l'on porte sur soi sont en train de trouver leurs premières applications pratiques... dans le monde de l'entreprise et du sport, explique James Wilson pour le Wall Street Journal. Les équipes de foot équipent leurs joueurs de capteurs sous leurs maillots pour mesurer leur fatigue et leurs déplacements. Dans les bureaux, les employés sont équipés de badges qui surveillent leur niveau d'engagement ou de stress. Bien sûr, ces dispositifs sont loin d'être appréciés par le personnel. Et le journaliste de revenir sur le Microscope d'Hitachi - http://www.hitachi.com/design/field/solution/microscope/ - un gadget qui surveille les interactions entre collègues dans une même société. Ces dispositifs permettent de prendre conscience des habitudes de communication des employs, de leurs déplacements... Le gadget affiche des statistiques personnelles. Chez HBM, a son introduction, le dispositif montrait deux groupes qui ne se parlaient pas, une démonstration qui a servit de prise de conscience pour résoudre le problème. Mais attention, l'introduction de ces dispositifs pour améliorer la seule efficacité marche rarement. Favoriser la sécurité ou l'autonomie sont de explications plus convaincantes. Expliquer clairement ce que l'appareil enregistre et n'enregistre pas est également primordial... Des perspectives qui font dire à Nicholas Carr sur son blog - http://www.roughtype.com/?p=3888 - que, comme bien d'autres outils avant eux, d'outils de libération, les dispositifs de mesure de soi sont en train de devenir des dispositifs de contrôle. Le rêve de Taylor d'optimisation parfaite est en train d'être atteinte en s'insérant jusque dans nos intimités et dans l'intimité de nos relations sociales. Nous pensions que l'internet allait nous libérer... Nous nous sommes trompés. Son rôle est de nous contrôler. Le système demeure prioritaire !
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IFA : le système de traçage de l'iPhone iO6 - Business Insider - 0 views

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    Avec la nouvelle version de son système d'exploitation pour mobile, Apple a introduit un "identifiant pour les annonceurs" (IFA), un numéro anonyme attribué à chaque utilisateur et appareil. Quand vous naviguez sur le web ou appelez une application, votre présence génère un appel pour une annonce, qui passe par un serveur publicitaire et par ce numéro pour vous servir une publicité spécifique. Ce numéro permet aux annonceurs de suivre l'utilisateur pour voir s'il passe à l'achat, ce qui était impossible avec le système précédent. Si le système ne vous identifie pas personnellement, il fournit suffisamment de données pour que les annonceurs puissent cibler leurs annonces. Activé par défaut, le désactiver est assez compliqué explique Jim Edwards pour Business Insider.
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L'IRM fonctionnelle : « Salut, je suis ton cerveau et je vais t'envoyer en pr... - 0 views

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    Marine Marck pour Rue89 évoque l'histoire d'une femme condamnée pour meurtre en Inde en partie parce qu'une imagine cérébrale fonctionnelle a montré que son cerveau réagissait à certaines informations montrant qu'elle avait déjà eut une expérience, des souvenirs lié au meurtre dont elle était accusée. L'utilisation de l'IRM est en pleine expansion dans les tribunaux, tant et si bien que certains évoquent déjà le "neurodroit" pour désigner l'avenir de la justice. Si ces techniques n'ont pas encore été utilisées en France, ce n'est pas le cas dans les cours étrangères. Selon un rapport sur le sujet - http://www.strategie.gouv.fr/content/le-cerveau-et-la-loi-ethique-et-pratique-du-neurodroit-note-danalyse-282-septembre-2012 -, les résultats actuels sont trop imprécis. Cela ne signifie pas qu'il ne faut pas former et sensibiliser les juges et étudiants en droit à ces techniques - et à leurs limites - estiment certains experts.
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« Crise et Web ont généré une très large économie de la débrouille » | Rue89 Eco - 0 views

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    Dioulé Chartier du cabinet D'CAp Research vient de publier une étude sur l'usage du système D en France : http://www.net-conversations.fr/observatoire.htm Le but : savoir comment les Français changent d'attitude face à la crise. L'étude évoque l'apparition de l'économie en réseau, un phénomène plus massif qu'il y paraît d'autant qu'il échappe aux statistiques et aux observations des économistes. Face à la crise, à la fragmentation des modes de vies, l'entraidre, la débrouille et le système D sont souvent des moyens pour faire face. Ce qui est nouveau dans cette débrouille outillée par le web, c'est le changement d'échelle, estime la consultante. Le problème c'est que ces échanges informels se déroulent en-dehors des cadres sociaux et légaux. Comment accompagner ce mouvement en lui adjoignant des filets sociaux ?
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