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hubert guillaud

Nassim Nicholas Taleb : le futur ne sera pas cool -Salon.com - 0 views

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    Nassim Nicholas Taleb, qui publie un nouveau livre, "Antifragile : comment vivre dans un monde qu'on ne comprend pas ou comment les choses gagnent de leur désordre", revient dans une tribune -extraite de son dernier livre - pour Salon.com sur notre incapacité à imaginer l'avenir. Nous avons tendance à prendre le présent comme point de référence puis de produire une spéculation en y ajoutant des nouvelles technos et des produits. Nous nous représentons toujours la société selon notre utopie du moment, attribuable à nos désirs. Nous avons donc tendance à sur-technologiser le futur et sous estimer le fait qu'il évolue en fait bien faiblement. Le passé est un bien meilleur professeur des propriétés de l'avenir que du présent. La technologie est bien meilleure quand elle est invisible, estime d'une manière iconoclaste Taleb. Elle est plus utile quand elle déplace le délétère, le contre-nature, l'aliénant et plus encore la technologie fragile précédente. Le numérique contre-nature enlève encore des éléments précédents qui étaient contre-nature. Par exemple, l'absence de documents physiques rend la bureaucratie plus acceptable qu'elle ne l'était à l'époque des dossiers en papier. De plus en plus, estime Taleb, "nous utilisons la technologie pour inverser la technologie". Nos tablettes nous permettront-elles demain d'à nouveau écrire à la main ?
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Secoués par le changement - Technology Review - 0 views

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    La technologie réalise-t-elle le progrès ou l'apocalypse ? Peter Dizikes revient sur plusieurs livres récemment publiés sur le sujet de l'impact des technologies... Et nous rappelle que Robert Louis Stevenson s'était exilé dans les Samoa, où il est mort, consterné par les conséquences sociales de la technologie dont il a été témoin lors de ses voyages, notamment la destruction des cultures du Pacifique. Dans "Le triomphe de l'empire humain", Rosalind Williams étudie l'ambivalence de la relation à la technologie de Verne, Stevenson et William Morris. Verne a répondu à son anxiété par l'écriture de fiction où la technologie libère les gens pour explorer le monde. Tous ont expérimenté le changement technologique comme une érosion de leur monde. Ils montrent bien que les deux visions coexistent en nous.
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L'organisation d'un débat public sur des questions scientifiques ou technique... - 0 views

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    Michel Laberganti donne la parole à Pièce et Main d'oeuvre (PMO), ce groupe d'activistes qui refusent le débat public sur les questions scientifiques, n'hésitant pas à venir faire raffut et tapage lorsqu'ils sont organisés. Un quarteron de ministres en retraite s'est insurgé. Pour PMO, la formule du débat public, comme ceux mis en place par la Commission nationale du débat public sert à masquer ce qui n'est qu'une opération de communication pour obtenir l'adhésion à une nouvelle technologie. Opposés aux sociologues spécialistes des controverses, ils dénoncent des formes de débat qui visent à la prévention et à l'apprivoisement des contestations. Car participer, c'est accepter. Les débats substituent des leurres à la confrontation politique de fond, occultant la dissymétrie entre ceux qui ont le pouvoir d'agir et sont qui n'ont que leur expression. Dans la vie réelle, la décision ne tient qu'au rapport de force. PMO récuse expertise et contre-expertise. Les citoyens sont tous compétents pour les affaires de la Cité, qu'elles portent sur le nucléaire, les OGM, les nanotechnologies ou le numérique. Pour PMO, les experts devraient mêmes être exclus des débats, étant juges et partis. Ce n'est que si les citoyens décident de construire des sous-marins ou des centrales nucléaires que les experts devraient être invités à dire comment y parvenir. Scientifiques et technocrates ont tout intérêt à l'organisation scientifique de la société, puisque c'est pour eux le moyen d'assumer leur pouvoir. "L'expertise dépouille la population de sa compétence politique en dépolitisant les prises de décision". Si la technologie est le progrès, pourquoi notre société hypertechnologie n'est-elle pas le paradis ? "Le progrès technologique n'est synonyme ni de progrès humain, ni de progrès pour la société". Les opposants à la technologie sont toujours parodiés comme ceux qui promeuvent le retour à la bougie. Choisir la sobriété énerg
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"Pourquoi stocker toutes nos vies sur des serveurs aux Etats-Unis ?" - Le Monde.fr - 1 views

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    Jérémie Zimmermann : "Nous devons questionner notre rapport, en tant que société tout entière, à la technologie. D'un côté, nous avons des technologies qui sont faites pour rendre les individus plus libres, par l'ouverture et le partage des connaissances : ce sont les logiciels libres (comme GNU/Linux, Firefox ou Bittorrent), les services décentralisés (que chacun fait tourner sur son serveur ou sur des serveurs mutualisés entre amis ou à l'échelle d'une entreprise, institution, etc.) et le chiffrement point à point (qui permet aux individus de protéger par les mathématiques leurs communications contre les interceptions). De l'autre, nous constatons la montée en puissance de technologies qui sont conçues pour contrôler les individus, voire restreindre leurs libertés en les empêchant d'en faire ce qu'ils souhaitent. Je pense à ces pseudo "téléphones intelligents" qui ne sont ni des téléphones (ils sont avant tout des ordinateurs qui savent également téléphoner), ni intelligents, car en réalité ils permettent de faire moins de choses que des ordinateurs traditionnels et sont conçus en réalité pour empêcher à l'utilisateur de choisir d'où seront installés les programmes, d'installer les programmes de son choix, ou même d'avoir accès pour le comprendre au fonctionnement des puces cruciales qui permettent d'émettre ou recevoir des données... Si l'on devait appeler cela de "l'intelligence", cela serait peut-être au sens anglais du mot, pour parler de renseignement, d'espionnage... car de tels appareils semblent être conçus pour espionner leurs utilisateurs. De la même façon, ces services massivement centralisés sont par essence, par leur architecture, faits pour aspirer toutes les données personnelles possibles et imaginables. Ce sont les modèles économiques de ces entreprises qui sont basés sur le fait d'entretenir un flou entre vie privée et vie publique... Toutes ces technologies ont en commun de maintenir l'utilis
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La voiture autonome n'est pas pour demain - Technology Review - 0 views

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    Will Knight pour la Technology Review estime que nous avons plus besoin d'une technologie qui augmente les capacités du conducteur que d'une technologie qui les rend obsolètes. La voiture autonome n'est pas pour demain et la recherche d'une technologie équilibrée n'est pas si simple, car la voiture autonome pourrait plutôt décourager notre attention que de la favoriser, estime le journaliste qui a testé et rend compte de différents systèmes de conduite assistée. Le problème estime un spécialiste consiste à savoir comment connecter le cerveau humain à ce type de technologie... La solution passera-t-elle par la surveillance des indices comportementaux du conducteur afin de veiller à garder son attention ?
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Comment l'internet nous rend pauvre - Quartz - 0 views

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    Tout le monde sait comment les robots remplacent les humains dans les usines... Mais les travailleurs de la connaissance eux, sont de plus en plus remplacés par des logiciels. Entre 2000 et 2010, 1,1 millions d'emplois de secrétaires ont été éliminés, remplacées par des services internet. Les 2/3 de 7,6 millions d'emplois de la connaissance ont été victimes de la technologie, rapporte Martin Goos de l'université de Louvain. Pour Brynjolfsson, la technologie ne cesse de favoriser les travailleurs les plus qualifiés par rapport aux moins instruits. Pour Mark Anderseen, la diffusion des ordinateurs va ranger les emplois en 2 catégories : les gens qui disent à l'ordinateur quoi faire et ceux à qui les ordinateurs vont dire quoi faire, comme les manutentionnaires dans les entrepôts d'Amazon. Dans le domaine juridique, nombre de juristes ont été remplacés par des logiciels. Toutes les entreprises sont désormais impactées par la technologie, estime Chistopher Mims
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La banalité du "ne faites pas le mal" de Google, par Julian Assange | Wikilea... - 0 views

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    Julian Assange revient sur le livre "Le nouvel âge digital" publié par Eric Schmidt, le PDG de Google, et Jared Cohen, le patron de Google Ideas, ancien conseiller de Condoleeza Rice et Hillary Clinton. Pour Assange, le livre illustre la nouvelle définition de la puissance globale des Etats-Unis dans la fusion entre le département d'Etat américain et la Silicon Valley. Le livre fait "la propagande du rôle de la technologie dans le remodelage des peuples du monde", nouvel ersatz de la superpuissance dominante mondiale. Le livre est une tentative pour Google de se positionner en tant que visionnaire géopolitique, la technologie diffusant son progrès sur toute la surface de la terre. "La démocratie est insidieusement remplacée par des technologies de surveillance et de contrôle rebaptisée avec enthousiasme "participation" prolongeant notre ordre mondial de domination et d'oppression. Un livre finalement très proche de la vision du monde du département d'Etat américain. Google qui avait commencé comme une expression de la culture californienne, est devenue l'expression du pouvoir le plus traditionnel. Mais Assange n'est pas d'accord avec cette vision, comme il l'expliquait dans Cypherpunks : L'avancement de la technologie de l'information mise en exergue par Google annonce la mort de la vie privée pour la plupart des gens et fait glisser le monde vers l'autoritarisme. Une lecture essentielle pour "connaître son ennemi".
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Le lourd regard du mâle - Model View Culture - 0 views

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    Kate Losse pose une question qui dérange : quel est le lien entre la surveillance et le sexisme ? La surveillance de masse est le produit d'une inégalité de pouvoir technologique. Si le scandale de la NSA a été si fort, c'est peut-être parce que les hommes blancs, maîtres de la technologie, sont devenus les cibles du regard surveillant plutôt que ses maîtres hautains... Et Kate Losse de nous rappeler que le précurseur de Facebook était Facemash, une application d'appréciation des photos des étudiants et surtout des étudiantes de Harvard. Mais la suppression de la fonction de notation n'a pas changé la fonction de base du site qui est d'afficher des photos des gens autour de vous pour votre consommation et votre jugement. Nous devons en savoir plus sur là où se porte les regards dans nos réseaux sociaux. La différence sexuée de consommation de Facebook n'est-elle pas invisible ? La transparence n'est pas symétrique. La technologie est fondamentalement une question de pouvoir, rappelle Kate Losse, au sens le plus élémentaire du terme, comme le développement d'outils qui étendent la puissance de leurs propriétaires. Dans le cas de Facebook, depuis l'origine, l'accent a été mis sur la photographie et sur des informations d'identification. Alors que les entités de contrôle de Facebook sont majoritairement des hommes, les contenus portent majoritairement sur des photographies de femmes. Les décisions de développement reflètent ce contrôle : lorsque "Places" a été déployé, il a d'abord permis aux utilisateurs d'étiqueter des endroits par des amis, sans le consentement explicite des victimes. La surveillance et le sexisme ont en commun un modèle d'exploitation de personnes qui ne maîtrisent pas la technologie et qui ne sont autorisés à exister que sous contrôle.
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L'ethnographie des technologues - Ethnography Matters - 0 views

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    Nick Seaver, ethnologue chez Intel, explore la façon dont les gens imaginent et négocient la relation entre les domaines culturels et techniques. Dans ce cadre, il s'est particulièrement intéressé aux développeurs, et notamment à ceux qui construisent des systèmes de recommandation musicales, comme Pandora, Spotify, Songza ou Beats Music. Comment les développeurs suggèrent des matériaux d'écoute aux utilisateurs en utilisant données, algorithmes et recommandations humaines. Si l'ethnographie est un excellent outil pour montrer combien les utilisateurs sont plus compliqués qu'on pourrait le penser, il est également un outil utile pour comprendre les processus par lesquels la technologie se construit et mieux comprendre les algorithmes ou les Big Data se construisent. Et Nick Seaver d'observer comment ces entreprises catégorisent les utilisateurs, selon une typologie populaire, celle de David Jennings, qui distingue les utilisateurs en savants (7%), enthousiastes (21%), occasionnels (32%) et indifférents (40%). Cette distinction pose un problème de fond, car bien souvent, les développeurs qui travaillent dans ces sociétés sont surtout un public de spécialistes de la musique, alors que les utilisateurs sont principalement occasionnels ou indifférents et donc abordent la musique d'une manière forcément très différente des experts. Le risque, bien sûr, est que les savants construisent des systèmes qui répondent à leur propres intérêts et à leurs propres idées sur la musique, négligeant les autres types d'utilisateurs. Le regard ethnographique pourrait permettre de construire des expériences qui aillent au-delà de variables trop simplistes comme : quel prix payer ? Combien de clics avant d'arriver au morceau que je souhaite écouter ?... Quelles sont les idées préconçues sur la culture des développeurs ? Quelles expériences veulent-ils créer dans les systèmes qu'ils construisent ? L'ethnographie des technologues permet de const
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Rencontre avec les pirates qui veulent jailbreaker l'internet - Wired - 0 views

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    Klint Finley est allé à la rencontre de l'Indie Web movement (le mouvement pour un web indépendant) qui tenait récemment une rencontre, autour de Ward Cunningham, l'inventeur du wiki, de Kevin Marks, le responsable des web services de British Telecom ou Brad Fitzpatrick, le créateur de Live Journal... Des hackers qui développent des alternatives open source au web des grandes sociétés, comme Camlistore, une alternative open source à Google Drive. L'idée est de créer un web qui se comporte comme une seule entité. Bien qu'animé par des gens qui travaillent chez Google, Facebook ou Twitter, le web indépendant travaille à s'en défaire. Parmi les outils qui sont en train d'être mis au point, on trouve des alternatives à Twitter ou Facebook comme StatusNet ou Diso (le réseau social distribué)... ou encore Diaspora devenu Mark.io depuis le décès de son fondateur. Plutôt que de remplacer les silos des acteurs majeurs de l'internet, le mouvement se défini par sa volonté à construire des outils qui vous permettent d'héberger vos données et machines, mais également de les partager via le net. Ce qu'on appelle le POSSE (Publish on your Own Site, syndicate elsewhere). Au début, ils ressemblent à n'importe quel autre tripotée de geeks technologie. Mais alors vous avez un préavis d'un d'entre eux est Ward Cunningham, l'homme qui a inventé le wiki, la technologie a fait Wikipedia sous-tend. Et il ya Kevin Marks, l'ancien vice-président des services Web à British Telecom. Oh, et ne manquez pas Brad Fitzpatrick, créateur du site de blogs LiveJournal séminal et, plus récemment, un codeur qui travaille dans la salle des machines de l'empire en ligne de Google. Emballé dans une petite salle de conférence, cette bande hétéroclite de développeurs de logiciels doit pedigree numérique hors normes, et theyhave une mission à l'avenant. Ils espèrent jailbreaker l'internet. Ils appellent cela le mouvement de la bande indie, en vue de créer un
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Est-ce que Google brise notre mémoire ? - Slate - 0 views

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    Slate publie un extrait du dernier livre de l'éditorialiste Clive Thompson "Plus intelligent que vous pensez : comment la technologie change notre esprit pour le meilleur" et démonte le mème selon lequel la technologie ruinerait notre capacité à nous souvenirs de faits. En fait, notre mémoire transactive, qui consiste à stocker des informations dans des objets autour de nous n'est pas liée à la technologie. Nous le faisons depuis longtemps avec nos proches pour compenser notre manque de capacité à nous souvenir de détails. Car nos cerveaux ont du mal à mémoriser des détails. Si nous savons retenir l'essentiel de l'information que nous rencontrons, nous avons du mal avec les faits précis (sauf si vous êtes obsédé par un sujet, auquel cas vous retiendrez très bien les anecdotes. C'est pour cela que les amateurs de foot retiennent plein de détails et sont incapables de se souvenirs de l'anniversaire de leurs enfants par exemple). Mais nous avons toujours compté sur nos capacités d'adaptation pour nous souvenir. Nous avons stocké nos connaissance dans du papier, des post-its et plus encore chez nos proches. Les couples sont très forts pour se partager les tâches de mémoire : l'un se souvenant d'où est rangé les ampoules, l'autre des dates d'anniversaires. Cela est du au fait que nous sommes conscients des limites de nos capacités mentales. En partageant notre mémoire de travail, nous nous rendons collectivement intelligents, estime le psychologue Daniel Wegner. Les couples se googlent l'un l'autre pour se souvenir de quelque chose. Les groupes transactifs se souviennent mieux et analysent les problèmes plus profondément. Pour bien se souvenir, il faut assurément compter sur les autres.
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Le mythe de l'échelle sans fin - ROUGH TYPE - 0 views

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    Quel est le risque que votre emploi soi automatisé dans les prochaines années ? questionnait une récente étude : http://www.oxfordmartin.ox.ac.uk/downloads/academic/The_Future_of_Employment.pdf La moitié des 702 emplois analysés risquent d'être demain remplacé par l'automatisation, rappelle Martin Lassard sur Triplex : http://blogues.radio-canada.ca/triplex/2014/04/08/les-metiers-du-futur-dans-la-mire-des-machines/ Le déplacement de l'emploi du fait de l'automatisation n'est pas nouveau. Mais pourquoi tout le monde semble être d'accord pour laisser les machines prendre le relai ?, interroge Nicholas Carr. Il y a quelque chose de profondément rassurant à l'idée que la technologie pousse les travailleurs à des occupations plus élevées. Cela rassure nos inquiétudes sur la perte d'emplois et la baisse des salaires. "L'échelle de l'occupation humaine va toujours vers le haut, qu'importe la hauteur à laquelle nos machines grimpent, il y aura toujours un autre échelon pour nous". Mais ne sommes-nous pas là face à un fantasme ? Le problème avec le mythe de l'échelle sans fin repose sur le flou de la revendication... Qu'est-ce qu'un travail de plus grande valeur ? Est-ce une valeur pour l'employeur ? Pour l'employé ? Est-ce une valeur en terme de productivité ? de profit ? de compétence ? de satisfaction ?... Non seulement ces valeurs sont différentes, mais elles sont souvent en conflit, rappelle Nick Carr. Si l'automatisation peut améliorer le travail, le rendre plus stimulant et intéressant, une machine trop sophistiquée peut générer de la déqualification, transformant un artisan compétent en opérateur de machine modérément qualifié. Bien sûr, si l'automatisation réduit les besoins en compétence dans une profession, elle peut contribuer à la création de nouvelles catégories de travail. C'est en tout cas ce que nous racontent les mythologues de l'échelle sans fin. Mais les temps sont différents et les machines ont changé. Les
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Pourquoi la technologie portable est importable - Wired.co.uk - 0 views

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    Pour Belindar Parmar de Lady Geek et Little Miss Geek, les dispositifs portables actuels sont emblématiques du manque d'empathie qui imprègne les industries des technologies. L'empathie rappelle-t-elle est la capacité à voir le monde du point de vue de quelqu'un d'autre. L'industrie de la technologie favorise les gens capables de travailler avec des hiérarchies, des processus ou des systèmes inanimés complexes, pas ceux capables de comprendre les autres et de se mettre à leur place. Dans les dispositifs qui se portent, l'utilisateur humain n'est pas présent. Les morceaux de technologie que nous attachons à nous doivent certes être pratiques, mais ils doivent avant tout créer des réactions émotionnelles. Quand ces entreprises l'auront compris, alors nous pourrons peut-être porter les technologies qui se portent.
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A mesure que la technologie s'améliore, la société empire - The New Yorker - 0 views

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    Pour Tim Wu, l'évolution technologique a une force motrice bien différente de l'évolution biologique. Notre volonté de confort combinée à nos compétences technologiques créent de nouvelle possibilités. Nous n'allons pas vers une singularité, mais vers une "Sofalarity" (si quelqu'un a une bonne traduction, je suis preneur), un avenir définit non pas par une évolution vers une superintelligence, mais vers une absence d'inconfort. Notre avenir ressemble de plus en plus à celui des humains de Wall-E... Pour contrer cela, il nous faut des mécanismes pour maintenir l'humanité sur la bonne voie. La technologie est toujours la réponse à la technologie...
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The Internet Ideology: Why We Are Allowed to Hate Silicon Valley - Debatten - FAZ - 0 views

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    Pourquoi comprenons-nous tous très bien que les intérêts des industries pharmaceutiques, alimentaires, pétrolières... divergent de nos propres intérêts, alors que nous abordons rarement la Silicon Valley avec ce même soupçon nécessaire ?, interroge Evgeny Morozov. Pour le philosophe iconoclaste, la raison est simple : on parle du numérique plutôt que de parler politique ou économie. Trop souvent, dans le domaine technique, des arguments spécieux de défense de la technologie nous poussent hors du champ politique. Pour Morozov, nous avons besoin de détester la Silicon Valley... Parce qu'elles construisent "un fil de fer barbelé invisible" autour de nos vies, elles nous émancipent comme un criminel qui porte un bracelet électronique. Et ce bracelet est la publicité... "L'année dernière , Facebook a conclu un accord avec une société appelée Datalogix , ce qui lui permettrait de lier ce que vous achetez dans votre supermarché local aux annonces que Facebook vous montre. Google dispose déjà d'une application - Google Field - qui scanne en permanence les dernières offres des magasins et restaurants dans votre région". Cet exemple n'est pas une question de technologie, mais bien une question d'économie politique ! "Le modèle centré sur les données de la Silicon Valley cherche à convertir tous les aspects de notre vie quotidienne en un actif productif". La Silicon Valley a détruit notre capacité à imaginer d'autres modèles d'organisation, comme celle reposant sur l'initiative publique, et a rendu la confidentialité plus chère que la transparence. Maintenant que nos réseaux de communication sont entre les mains du secteur privé, nous ne devons pas faire la même erreur avec notre vie privée. Or pour garder sa vie privée, il va nous en coûter, en terme d'argent, d'effort, d'attention... Enfin, l'épistémologie simpliste de la Silicon Valley, cette vision du monde déformée par son modèle d'affaire, est devenue un modèle que d
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    Nous devons réinjecter le politique et l'économique dans le débat technologique ! par @evgenymorozov : http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/the-internet-ideology-why-we-are-allowed-to-hate-silicon-valley-12658406.html
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Décoder l'apprentissage - Nesta - 0 views

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    Le dernier rapport du Nesta s'intéresse à l'apprentissage, à l'heure où les écoles britanniques n'ont jamais autant dépensé pour les technologies. Mais le rapport du Nesta estime que la technologie améliore l'apprentissage pour autant qu'on mette l'accent sur les méthodes plutôt que sur l'appareillage. Les écoles ne doivent investir dans la technologie que quand elles comprennent ce qu'elles veulent réaliser avec elle et ce qu'elle va réaliser.
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La cyberutopie est-elle vraiment une mauvaise chose ?- Slate Magazine - 0 views

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    Pour Ethan Zuckerman, extrait de son livre "Rewire", la cyberutopie est intrinsèque au développement de nouvelles technologies. L'arrive d'une nouvelle technologie apporte toujours avec elle une vague d'enthousiasme visionnaire qui anticipe l'avènement d'un ordre social utopique. Mais, reconnaît Howard Rheingold, il nous faut des utopies pour faire changer les choses. Taxer de cyberutopisme le fait de croire que l'internet conduit inexorablement à une meilleure compréhension globale entre les gens et entre les peuples n'est-il pas un objectif défendable ? L'enthousiasme certes ne suffit pas, mais il nous oblige à prendre nos responsabilités pour arriver à ces objectifs. "L'homme n'est pas la créature des circonstances, les circonstances sont les créatures des hommes" disait Benjamin Disraeli. Croire que les gens peuvent utiliser la technologie pour construire un monde qui soit plus juste, équitable et inclusif n'est pas seulement défendable. C'est pratiquement un impératif moral, estime Zuckerman.
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Rage contre la machine | Classe éco - 0 views

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    Pourquoi le niveau de vie baisse-t-il ? La faute à la crise ? Non, son origine lui est antérieure estime Alexandre Delaigue. La stagnation de la démocratisation scolaire alors que la technologie nécessite toujours une meilleure formation explique l'accroissement des écarts de rémunération. La diminution de la fiscalité des plus hauts revenus sans redistribution est l'autre explication. Mais surtout, la technologie est venu bouleverser le rapport au travail en permettant une surveillance inédite des individus, permettant de moins avoir à motiver les salariés. Pour Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee, l'évolution des technologies joue aussi un rôle en rendant les compétences plus rapidement obsolètes, en concentrant les gains sur un petit nombre de personnes et en biaisant les gains au bénéfice des détenteurs du capital des entreprises. Demain, l'automatisation pourrait accroître ce phénomène en automatisant des tâches jusqu'à présent qualifiées et donc continuer à diminuer l'apport éducatif. "Si ces tendances se confirment, il sera bien difficile de compter sur l'éducation et la formation pour assurer le revenu du plus grand nombre. Il ne restera que la fiscalité, en particulier la fiscalité du capital, et un niveau de redistribution plus élevé qu'aujourd'hui, par exemple sous la forme d'une allocation universelle. En tout cas, il serait particulièrement hasardeux d'espérer que la sortie de crise viendra rétablir la situation pour les salariés", conclut Alexandre Delaigue.
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L'avenir selon Google : si vous n'êtes pas connecté, vous êtes suspect - Rue89 - 0 views

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    Pierre Haski a lu pour nous le d'Eric Schmidt, PDG de Google et de Jared Cohen, directeur de Google Ideas, le think tank du géant américain, "Le nouvel âge numérique"... Et sa conclusion est limpide : "Le monde vu par Google est donc relativement simple : la technologie va nous faire entrer dans une époque pleine de menaces pour l'individu, pour les sociétés, pour les Etats. Et seul le savoir-faire de ceux qui maîtrisent la technologie peut nous permettre d'éviter les catastrophes. CQFD."
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Pour tout sauver, Cliquez-là - Slate.com - 0 views

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    Evgeny Morozov, dans une tribune pour Slate, revient sur la réponse à son livre qu'a publié Farjad Manjoo de Slate : http://www.slate.com/articles/technology/technology/features/2013/to_save_everything_click_here/to_save_everything_click_here_farhad_manjoo_and_evgeny_morozov_debate_morozov.html Pour Morovoz, la "Technologie" n'existe pas en tant que telle et la distinguer est un concept dangereux, comme le soulignait Leo Marx dans son livre. Quand on parle de techno, on ne fait que créé une opposition technophobes/technophiles qui n'a pas beaucoup d'intérêt en soi et qui sert surtout l'intérêt de la Silicon Valley. Manjoo reproche à Morozov d'utiliser des technos alors qu'il leur voue un tel désamour... Mais c'est pour atténuer les effets délétères de certaines technos, estime Morozov qui réfute l'accusation de technophobie. Pour Morozov, nombre d'enthousiastes des technos, comme Manjoo estiment que nous n'auront pas le choix de la techno, qu'elles s'imposent à nous et que nous devrons apprendre à vivre avec, comme c'est le cas avec la technologie de reconnaissance faciale. Mais c'est là un défaitisme technologique que Morozov refuse. En 1996, si je vous avais dit qu'en 2006, votre messagerie et votre agenda ne vous seront qu'accessibles en ligne, tout le monde m'aurait rit au nez. C'est pourtant bien ce qu'à permis le joli Cloud Computing. Nous avons préféré l'efficacité au contrôle, ça ne veut pas dire que nous ayons fait le meilleur choix. Les technos ne s'imposent pas par elles-mêmes, parce que les utilisateurs les adoptent, car l'industrie en pousse aussi certaines plus que d'autres. Faire confiance aux utilisateurs n'est pas une réponse, d'abord parce qu'on n'a pas forcément à être optimistes sur leur capacité critique, et parce que cela ne signifie pas que nous devrions pas tenter de réduire la quantité de technologies inutiles ou stupides. Je suis opposé à la poubelle intelligente, explique Morozov parce qu'elle nous inci
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