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hubert guillaud

Salariat ou revenu d'existence ? - La Vie des idées - 0 views

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    La vie des idées publie une longue et passionnante lecture critique d'André Gorz par le sociologue Robert Castel, qui dissèque la relation de l'emploi au travail et rappelle que ce couple a (au moins jusque dans les années 70) donner aux salariés des droits et des protections qui a formé une "citoyenneté sociale". Pour Castel, Gorz a sous-estimé la reconnaissance de l'utilité sociale du travailleur, celle qui commande son accès à l'espace public, qui le fait reconnaître comme sujet de droit. Le travail-emploi dignifie le travailleur en même temps qu'il l'aliène rappelle Castel, et n'est pas un travail marchandise sans rôle social. De cette critique, Castel en fonde une autre sur le revenu d'existence. Pour Castel, le revenu d'existence est une perspective inenvisageable politiquement et socialement. "On peine aujourd'hui à dégager 2 milliards d'euros pour financer le revenu de solidarité active (RSA) qui procure un médiocre revenu de subsistance (moins d'un demi SMIC) aux plus malheureux de nos concitoyens, que l'on stigmatise de surcroît en les accusant de devenir ainsi des parasites assistés. On ne voit pas quel régime politique, fût-il de gauche ou même d'extrême gauche (en France, en Europe, ou dans le monde ?), pourrait assurer les quelques dizaines ou centaines de milliards d'euros nécessaires pour garantir à tous un revenu « suffisant », que l'on travaille ou que l'on ne travaille pas. Si quelque chose comme un revenu de ce type se met en place, ce qui n'est pas exclu, ce sera nécessairement un revenu « insuffisant », assurant à peine des conditions minimales de survie - ce dont conviennent d'ailleurs la plupart des partisans de ces mesures dont les chiffrages sont beaucoup plus réalistes que ceux d'André Gorz. L'idée d'un revenu d'existence ou de citoyenneté « suffisant » me parait représenter le type même de la mauvaise utopie." Pour Castel, ce type de mesure entérinerait la rupture c
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Comment définiriez vous travailler dans un monde en réseau ? - LinkedIn - 0 views

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    danah boyd s'intéresse à la notion de travail pour les cols blancs, ceux qui, comme la chercheuse, font de la connaissance leur travail. Où se situent les limites entre ce qui relève du travail et ce qui n'en relève pas ? Les frontières se floutent sans qu'on remarque bien souvent que ce floutage est un privilège de certains travailleurs. Souvent, il y a une forte inégalité financière et d'état entre ceux dont les carrières sont définis par des frontières floues et ceux qui travaillent d'une manière très prescrite, estime la chercheuse. Le problème n'est pas que le travail envahisse la vie privée, mais que le plaisir ou la sociabilité dépend aussi fortement du type de travail que l'on fait. L'équilibre entre vie privée et travail demeure un modèle pour penser sa vie, mais ce modèle n'a plus beaucoup de sens pour beaucoup de personnes. Et surtout, il pointe une question de fond : que signifie le travail dans un écosystème numérique où la sociabilité est monétisée et des identités personnelles et professionnelles sont devenues floues ?
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L'adieu à la caisse - La Vie des idées - 0 views

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    L'automatisation des services se déploie dans de nombreux secteurs : banques, cinémas, administrations publiques. Une enquête sociologique menée par Sophie Bernard dans "Travail et automatisation des services : la fin des caissières" démontre que cette tendance conduit à une intensification du travail des agents concernés. En passant du travail séquentiel classique de la caisse au travail simultanée de surveiller plusieurs caisses automatiques, les caissières ont moins de contrôle sur leurs rythmes de travail et doivent être plus disponibles encore. "Si le corps du travailleur est pratiquement libéré de toue contrainte, son esprit doit par contre être entièrement disponible". La mise au travail des clients renouvelle la frontière du travail, le rapport de pouvoir et est source de nouvelles tensions, notamment en renforcant leur rôle de contrôle.
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Comment les capteurs et les données sociales peuvent augmenter nos lieux de t... - 0 views

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    Ben Waber, auteur de "People Analytics: How Social Sensing Technology Will Transform Business", revient pour la Technology Review sur comment augmenter la réalité sociale sur nos lieux de travail. Que se passe-t-il quand l'espace de travail, les murs qui séparent les gens, voir même la machine à café sont déterminés par les données ? Il revient sur un vieux projet du MIT, Augmented Cubicle - http://fab.cba.mit.edu/classes/MIT/863.09/people/ben/project4.html - qui avait pour objet d'influencer la dynamique sociale dans le lieu de travail via une installation favorisant les échanges distants. A l'heure où les interactions sociales deviennent plus faciles à mesurer, le prochain défi est de trouver comment utiliser ce que nous apprenons des données comportementales pour influence ou améliorer les échanges entre collègues au travail. Ben Waber, à la tête de Sociometrics Solutions - http://www.sociometricsolutions.com - une spinoff du Medialab du MIT dont nous avons souvent parlé, utilise des badges pour monitorer les employés de sociétés clientes. Ces données ont ainsi montré que ceux qui mangent dans des groupes plus nombreux, ont tendance à être plus productifs. Le ton de la voix, la fluctuation de son volume, sa rapidité peut prédire combien une personne sera persuasive dans ce qu'elle dit. Sachant cela, le travail de Sociometric solutions est désormais de regarder comment peut-on indiquer à quelqu'un de moduler sa voix pour être plus persuasif ? Comment peut-on organiser des réunions afin quelles permettent de mieux mêler les gens ? Faudra-t-il imaginer demain des machine à café robot itinérantes pour permettre aux groupes de mieux se rencontrer ? Faudra-t-il imaginer demain des robots lents comme SlothBots - http://www.arch-os.com/projects/slothbots/ - qui viendront subtilement refermer une conversation d'un groupe des autres travailleurs ? Est-il éthique d'utiliser des technologies de données comportementales pour persuader
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Rencontre avec les pirates qui veulent jailbreaker l'internet - Wired - 0 views

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    Klint Finley est allé à la rencontre de l'Indie Web movement (le mouvement pour un web indépendant) qui tenait récemment une rencontre, autour de Ward Cunningham, l'inventeur du wiki, de Kevin Marks, le responsable des web services de British Telecom ou Brad Fitzpatrick, le créateur de Live Journal... Des hackers qui développent des alternatives open source au web des grandes sociétés, comme Camlistore, une alternative open source à Google Drive. L'idée est de créer un web qui se comporte comme une seule entité. Bien qu'animé par des gens qui travaillent chez Google, Facebook ou Twitter, le web indépendant travaille à s'en défaire. Parmi les outils qui sont en train d'être mis au point, on trouve des alternatives à Twitter ou Facebook comme StatusNet ou Diso (le réseau social distribué)... ou encore Diaspora devenu Mark.io depuis le décès de son fondateur. Plutôt que de remplacer les silos des acteurs majeurs de l'internet, le mouvement se défini par sa volonté à construire des outils qui vous permettent d'héberger vos données et machines, mais également de les partager via le net. Ce qu'on appelle le POSSE (Publish on your Own Site, syndicate elsewhere). Au début, ils ressemblent à n'importe quel autre tripotée de geeks technologie. Mais alors vous avez un préavis d'un d'entre eux est Ward Cunningham, l'homme qui a inventé le wiki, la technologie a fait Wikipedia sous-tend. Et il ya Kevin Marks, l'ancien vice-président des services Web à British Telecom. Oh, et ne manquez pas Brad Fitzpatrick, créateur du site de blogs LiveJournal séminal et, plus récemment, un codeur qui travaille dans la salle des machines de l'empire en ligne de Google. Emballé dans une petite salle de conférence, cette bande hétéroclite de développeurs de logiciels doit pedigree numérique hors normes, et theyhave une mission à l'avenant. Ils espèrent jailbreaker l'internet. Ils appellent cela le mouvement de la bande indie, en vue de créer un
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Le mythe de l'échelle sans fin - ROUGH TYPE - 0 views

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    Quel est le risque que votre emploi soi automatisé dans les prochaines années ? questionnait une récente étude : http://www.oxfordmartin.ox.ac.uk/downloads/academic/The_Future_of_Employment.pdf La moitié des 702 emplois analysés risquent d'être demain remplacé par l'automatisation, rappelle Martin Lassard sur Triplex : http://blogues.radio-canada.ca/triplex/2014/04/08/les-metiers-du-futur-dans-la-mire-des-machines/ Le déplacement de l'emploi du fait de l'automatisation n'est pas nouveau. Mais pourquoi tout le monde semble être d'accord pour laisser les machines prendre le relai ?, interroge Nicholas Carr. Il y a quelque chose de profondément rassurant à l'idée que la technologie pousse les travailleurs à des occupations plus élevées. Cela rassure nos inquiétudes sur la perte d'emplois et la baisse des salaires. "L'échelle de l'occupation humaine va toujours vers le haut, qu'importe la hauteur à laquelle nos machines grimpent, il y aura toujours un autre échelon pour nous". Mais ne sommes-nous pas là face à un fantasme ? Le problème avec le mythe de l'échelle sans fin repose sur le flou de la revendication... Qu'est-ce qu'un travail de plus grande valeur ? Est-ce une valeur pour l'employeur ? Pour l'employé ? Est-ce une valeur en terme de productivité ? de profit ? de compétence ? de satisfaction ?... Non seulement ces valeurs sont différentes, mais elles sont souvent en conflit, rappelle Nick Carr. Si l'automatisation peut améliorer le travail, le rendre plus stimulant et intéressant, une machine trop sophistiquée peut générer de la déqualification, transformant un artisan compétent en opérateur de machine modérément qualifié. Bien sûr, si l'automatisation réduit les besoins en compétence dans une profession, elle peut contribuer à la création de nouvelles catégories de travail. C'est en tout cas ce que nous racontent les mythologues de l'échelle sans fin. Mais les temps sont différents et les machines ont changé. Les
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Le don et le gratuit sont indispensables à l'entreprise | Zevillage : télétra... - 0 views

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    La financiarisation des entreprises à conduit à multiplier les contrôles, les prescriptions, l'organisation du travail... ce qui a conduit à beaucoup de désengagement des employés. Qu'ont-ils fait en réponse ? Dans la sphère privée, ils se sont mis à aller sur le net pour y travailler gratuitement." Pierre-Yves Gomez, auteur du "Travail invisible : enquête sur une disparition".
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Votre travail est-il « scalable » ? - Christian Fauré - 0 views

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    Scalable signifie "qui peut passer à de très grandes échelles" mais aussi "qui peut bénéficier d'un effet de levier important". Il est le nouvel eldorado du numérique : un effort minimal pour un bénéfice maximal. Ceux qui ont des métiers non scalables sont ceux qui sont payés directement ou indirectement de leurs temps. Un chirurgien, un boulanger, un consultant, un ouvrier ou un enseignant ne peuvent pas bénéficier des logiques du passage à l'échelle même si certains peuvent être très bien payer. A l'inverse, JK Rowling, ceux qui font du cinéma, les traders, ceux qui travaillent dans la conception ont des entrées d'argent décorrélées du temps de travail : qu'on vende un livre ou des milliions, la quantité de travail pour le faire est resté la même. Les métiers scalables sont ceux où la disparité des rémunérations est la plus importante. Ils reposent tous sur des métiers d'écritures. 
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Tous pirates - error 404 - 0 views

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    "Jamais au grand jamais je n'aurais pu penser que le but ultime du capitalisme était la poursuite du rêve communiste", explique Julien Breitfeld en revenant du LeWeb à Londres qui portait sur l'économie collaborative. Pas un des économistes et sociologues de gauche (même un Polanyi) n'avait prédit le recyclage de l'idée du partage, de la collectivisation des moyens de production chère à Marx, par le capitalisme. "Le code libre, c'est une richesse commune, exploitée par tous, mais dans une asymétrie d'échanges. S'il fait le bonheur de communautés (celles d'Ostrom), il fait aussi le bonheur de la sphère privée. Ainsi, les flux économiques apparaissent comme une captation de valeur sur des territoires et des individus hors marchés (de l'Europe vers les US, du libriste vers Microsoft) à coût nul, pour être ensuite revendus aux producteurs initiaux. Le libre, c'est un peu l'Afrique qui importe son chocolat après avoir vendu à prix dérisoire ses fèves de cacao." "Le succès de Kickstarter (et d'Ulule, de KissKissBankBank, et de tant d'autres) procède de la faillite de l'économie réelle : tous ces entrepreneurs en devenir ne trouvent plus d'argent via les acteurs traditionnels. Et, si le financement collaboratif n'est pas une invention (les startupeurs connaissent bien le "friend and family funding") le web a permis, une fois de plus, d'industrialiser des pratiques à la marge." "Le crowdfunding, ce devrait être une bourse pour petits "petits porteurs". Or, ces derniers sont des investisseurs sans droit ni titre... Par contre, l'entreprise créée est bien soumise aux lois du marché, et certaines peuvent devenir de vrais succès. Même si le projet est intéressant, voire quasi d'utilité publique, ce qui est choquant c'est de voir que le marché profite in fine d'un risque qui n'est pas assumé par lui, mais par des tiers, lesquels s'appauvrissent car ils mobilisent leur épargne." Pour Julien Breitfeld il faut distinguer le marché de l'
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Critique de Linchpin (Seth Godin) : un livre indispensable ? - Ikon.fr - 0 views

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    Linchpin, littéralement "pivot" en français, est un livre qui diffère des précédents travaux de Godin par le fait qu'il s'adresse directement aux individus et pas aux entreprises. Le sous-titre du livre, que je traduirais grossièrement par "Etes-vous indispensable ? Comment donner à sa carrière un avenir remarquable ?" donne tout de suite le ton : Linchpin a des allures de livres de coaching. Pourtant, autant le dire tout de suite, Linchpin est un faux livre de coaching. Au contraire, dans ce livre plus personnel que les autres, Godin cherche surtout à ouvrir les yeux du lecteur sur l'opportunité (l'obligation ?) de changer son rapport au travail, et à mieux appréhender les peurs qui paralysent tout processus de changement personnel.  Linchpin commence par un chapitre écrit sur un ton quasi-apocalyptique, qui dresse un constat du monde du travail assez radical. Godin fait le procès de la société actuelle qui, héritant de la révolution industrielle, valorise le conformisme, l'obéissance à l'extrême et l'oubli de soi. Autrement dit, la promesse d'un bon salaire et d'une sécurité de l'emploi en l'échange de notre consentement à devenir des rouages bien huilés dans la machine du travail. Le propos de Linchpin est d'encourager le lecteur à devenir le pivot, et non le rouage, car à l'inverse du pivot qui est indispensable au bon fonctionnement de la machine toute entière, le rouage est facilement remplaçable s'il est défaillant. Un "linchpin" (une personne indispensable), nous dit Godin, est une personne capable de créer, de trouver des solutions nouvelles, d'établir des connexions fructueuses entre les individus. Plus que tout, c'est une personne qui fait son travail comme un artiste travaillerait à son oeuvre : elle y met de sa personne toute entière et sait qu'elle n'a pas le droit d'avoir peur de se mouiller.
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Comment le client a été mis au travail - LeMonde.fr - 0 views

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    Depuis les années 70, les clients ont été mis au travail par les entreprises, rappelle le sociologue Baptiste Coulmont - http://coulmont.com/blog - : il se sert son essence à la pompe, il apporte ses livres à la caisse, il porte son plateau en magasin. Pour nombre d'entreprises, ce travail gratuit a été la source de gains de productivité gigantesques, tant et si bien que les nouvelles entreprises ne sont que de simples interfaces numériques, à l'image d'AirBnb. Les clients sont-ils devenus des employés gratuits, peu syndiqués, dociles ? Tant et si bien que désormais, les entreprises trouvent les moyens d'intensifier la mise au travail des clients, comme le font les hôtesses de caisses devant les caisses automatiques... A partir de quel moment cela devient-il du travail dissimulé, comme l'a reconnu un récent jugement à l'encontre de clients qui venaient laver leur verre au bar ? Faudra-t-il salarier les clients ?
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L'avenir de la collaboration doit regarder en arrière - Co.Exist - 0 views

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    La technologie nous a promis de nous aider à mieux travailler ensemble, mais force est de constater qu'elle n'y arrive pas toujours, malgré ses indéniables progrès, estime Glen Hiemstra de Futurist.com. Si les technologies ont démultiplié nos outils de communication, elles n'ont pas facilité la collaboration. Yahoo s'est félicité des résultats du retour du travail dans l'entreprise : http://www.fastcoexist.com/3020930/yahoo-says-that-killing-working-from-home-is-turning-out-perfectly Une étude de Cornerstone OnDemand, suggère que les employés préfèrent la communication en face à face et en présentiel quand ils doivent travailler sur des innovations... Alors que nos outils de collaboration sont devenus si pervasifs, pourquoi fonctionnent-ils si mal ? Dès l'origine, les recherches sur la collaboration médiée par la technologie montrait qu'elle était utile pour la routine, les choses pratiques et les tâches de coordination impersonnelles, mais pas pas adaptée pour les interactions complexes, le travail hautement personnel...
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La reconnaissance au travail - Sciences Humaines - 0 views

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    Pour le psychiatre et le professeur de psychologie du travail au Cnam, Christophe Dejours, celui qui travaille cherche avant tout de la reconnaissance, qui passe par l'utilité (reconnue par ses supérieurs comme ses subordonnés) et par "la beauté" de ce qu'on fait (c'est-à-dire, la conformité de ce qu'on fait, et l'originalité). Si le jugement d'utilité est aujourd'hui exalté par les nouvelles méthodes de travail, celui de beauté est sacrifié au profit de la compétitivité et de la disparition du sentiment d'appartenance au groupe.
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De plus en plus d'entreprises optimisent la capacité d'invention des cols ble... - 0 views

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    ll n'y a pas que Google qui permet à ses employés d'investir une partie de leur temps de travail sur des projets personnels. L'incubateur du groupe Poult permet à ses employés de travailler à leurs idées tout en stimulant l'esprit d'initiative et la créativité au travail. Volvo organise des ateliers de créativité, Renault invite ses employés à proposer de nouvelles applications pour l'automobile, Malakoff Médéric récompense de manière sonnante et trébuchante les lauréats de ses trophées de l'initiative... Au final, tout le monde a à y gagner. "Le client bénéficie d'un meilleur service. Le salarié est reconnu pour ses compétences. Et l'entreprise redonne du sens au travail", résume Muriel Garcia, présidente de l'association Innov'Acteurs - http://www.innovacteurs.asso.fr - qui regroupe 80 sociétés et administrations investies dans le développement de l'innovation participative. Chez Michelin, sur les 49 000 suggestions reçues en 2012, 20 000 ont été mises en oeuvre permettant de réduire 13 millions de coûts.
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La montée d'une nouvelle collaboration - NYTimes.com - 0 views

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    Dans les entreprises, les écoles ou les centres de recherches, la solitude n'est plus tendance. Elle a progressivement été délaissée au profit du travail en équipe, des open space et des projets communs. Mais le problème de ce mode d'organisation est qu'il amputerait la créativité : "Sans grande solitude, aucun travail sérieux n'est possible", disait Picasso. Jouir de liberté et d'un lieu privé décuplerait la créativité, estiment les psychologues Mihaly Csikszentmihalyi et Gregory Feist. Les personnes créatives sont souvent introverties et si le travail en équipe est stimulant pour échanger des idées il ne fonctionne vraiment que quand chacun est autonome. Une des solutions reposerait-elle dans les réunion électronique, où l'écran permet à la fois à chacun d'être seul tout en travaillant ensemble ?
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Si j'avais un marteau - NYTimes.com - 0 views

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    Thomas Friedman revient sur le nouveau livre d'Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee : "le deuxième âge de la machine". Nous voudrions tous nous en prendre à l'automatisation robotique et logicielle, qui après avoir pris la place des emplois des cols bleus, commence à s'en prendre à ceux des cols blancs, explique Friedman. Pour les 2 auteurs, le premier âge de la machine était celui de la machine à vapeur, l'âge où les machines ont remplacé les muscles humains, et où l'homme et la machine pouvaient encore travailler de concert, d'une manière complémentaire. Mais désormais, nous commençons à automatiser les tâches cognitives, à nous reposer sur des machines capables de prendre de meilleures décisions que l'homme. L'homme devient un substitut de la machine. Alors que la machine à vapeur doublait de performance tous les 70 ans, la puissance cognitive des machines est exponentielle... "Mettez tous les progrès ensemble et vous pourrez voir que notre génération aura plus de pouvoir pour améliorer (ou détruire) le monde qu'avant, en s'appuyant sur beaucoup moins de personnes et beaucoup plus de technologie." Reste que cela nécessite de repenser les contrats sociaux, car le travail est essentiel pour l'identité et la dignité de la personne et de la stabilité sociale. Et les auteurs de suggérer de baisser les impôts sur le travail humain pour le rendre moins cher que le travail numérique, que nous réinventions l'éducation pour faire la course avec les machines, que nous promotions l'esprit d'entreprise, et même garantir un revenu de base à chaque Américain. Nous ne sommes pas seulement dans une crise de l'emploi induite par la récession, nous sommes dans un ouragan technologique qui n'a de cesse de transformer notre société.
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Le logiciel libre : un dispositif méritocratique ? - Le nouvelle revue du tra... - 1 views

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    "Cet article entend présenter l'introduction du logiciel libre dans les entreprises comme la tentative, effectuée par un groupe de développeurs-informaticiens, de contester l'ordre gestionnaire qui régit la profession depuis les années 1970. À partir d'un travail de terrain effectué auprès de développeurs professionnels de logiciels libres, nous verrons qu'en mobilisant dispositifs et principes méritocratiques, ils remettent tout d'abord en cause les légitimités hiérarchiques au sein des entreprises, mais nous montrerons également que dans ce secteur, le recours au principe méritocratique implique une compétition exacerbée et un contrôle panoptique du travail, qui ne vont pas forcément dans le sens de l'autonomisation des développeurs professionnels. Cette évolution s'inscrit précisément au moment où se renforce la pression exercée par les acteurs financiers sur l'organisation et le coût du travail dans le secteur informatique."
hubert guillaud

Les capteurs de surveillance envahissent les lieux de travail - WSJ.com - 0 views

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    De plus en plus d'entreprises utilisent des dispositifs de suivi pour recueillir des informations en temps réels sur la façon dont leurs équipes travaillent et interagissent afin d'améliorer l'efficacité au travail. Les exemples et les études montrent que les capteurs ont tendance à aider à identifier des problèmes et améliorer les opérations plus que de produire des changements radicaux. Les badges intelligents arrivent sur les employés et les capteurs se disséminent dans les lieux de travail. Reste que toutes ces informations ne produisent pas toujours des résultats. Et font peser une vraie interrogation à la fois sur le rôle de l'optimisation dans notre société et sur celui de l'espace privé de l'employé.
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Les avantages de la Silicon Valley entrent à la maison - NYTimes.com - 0 views

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    Les plus florissantes start-up de la Silicon Valley rivalisent d'imagination pour retenir leur personnel et leur faciliter la vie afin qu'ils travaillent toujours plus. Désormais, les voilà qui proposent de faire le ménage chez leurs employés, afin de minimiser les distractions et les sources de tension qui risquent d'inhiber leur créativité. Maintenant que le travail a pénétré l'intimité familial, le entreprises tentent d'atténuer l'impact de la vie familiale sur le travail !
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La gouvernance des technologies de l'information tue-t-elle l'innovation ? - Harvard Bu... - 0 views

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    Des recherches récentes ont montré que le travail est devenu de plus en plus interdépendant : les employés ont besoin d'avoir recours à de plus en plus de leurs collègues et partenaires pour accomplir leur travail. Ce qui implique bien sûr un nouvel environnement de travail... Pourtant pour les entreprises, il est difficile d'allouer des investissements proportionnels à ces nouveaux environnements de travail dont chacun à besoin. Les DSI (Directeurs des systèmes informatiques) ne manquent pas d'idées où investir pour répondre à ces nouvelles demandes, sauf que, bien souvent, ils consistent à répondre à des projets provenant de partenaires extérieurs... et sans rapport avec la stratégie même de l'entreprise. Pour mieux répondre à ce défi, il faut prioriser les capacités plus que les projets afin de mieux investir dans des capacités critiques à long terme, estiment Andrew Home et Brian Foster.
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