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hubert guillaud

Vous voulez connaitre le futur de la surveillance ? Demandez aux communautés ... - 0 views

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    Les groupes marginalisés connaissent depuis longtemps la surveillance. Les bénéficiaires des aides sociales sont souvent la cible de programmes de surveillance intrusifs, les travailleurs les plus pauvres sont les plus surveillés en entreprise, les immigrants sont les premières cibles de la collecte de données biométriques, notamment parce qu'ils ont moins le pouvoir politique d'y résister... "Les personnes marginalisées sont dans la position peu enviable d'être à la fois sur la pointe de la surveillance et coincées dans ses eaux dormantes." La pratique de la surveillance est inégale, elle doit être considérée comme une question collective, une question de droit civil avant que d'être vue comme une question d'invasion de la vie privée. Les technologies de surveillance sont d'abord testées et conçues dans les "environnements faibles" : les pauvres, les régimes dictatoriaux, les pays éloignés... La résistance à la surveillance n'est pas le fait que de ceux qui ont quelque chose à cacher. Tout le monde résiste à la surveillance, car ce n'est pas une question de vie privée, c'est une question de contrôle, d'autodétermination, d'autonomie. La plupart du temps, nous ne pouvons pas nous désengager d'un programme de surveillance : si vous ne signez pas, vous n'aurez pas accès aux services d'aides. En fait, estime Virginia Eubanks, chercheuse au Département d'études de la femme, du genre et de la sexualité de l'université d'Albany et auteur de "Digital Dead End : fighting for social justice in the information age", la protection des données n'est pas le problème. La fin de la vie privée est, pour la plupart des gens, déjà avérée... La vie privée est la pierre angulaire de la démocratie, comme le rappelle la "Constitution internet" qu'est en train de mettre en place le Brésil - http://direitorio.fgv.br/civilrightsframeworkforinternet. Nous devons nous inquiéter quand un gouvernement s'engage dans une forme ou une autre de survei
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Politique du chiffre | Techn0polis - 0 views

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    Depuis les révélations de Snowden, beaucoup de techniciens, à l'image de Bruce Schneier, se posent la question de comment déjouer, par des moyens techniques et le plus rapidement possible, la surveillance de masse qui s'est mise en place, explique Amaelle Guiton. À propos Hackers, le livre 11 novembre 2013 Politique du chiffre Que faire lorsqu'une agence de renseignement américaine, manifestement bien aidée par ses petites camarades européennes, a - dixit Bruce Schneier, s'exprimant mercredi dernier lors de l'assemblée plénière de l'Internet Engineering Task Force, l'organisation qui rassemble les ingénieurs du réseau - « transformé l'Internet en une gigantesque plate-forme de surveillance » ? Le problème, a-t-il ajouté, est « robuste politiquement, légalement et techniquement ». Il l'est d'autant plus que, la question étant fondamentalement politique - quelle « sécurité nationale », pour qui, comment, avec quel contrôle -, toute réponse technique est en dernière analyse une réponse politique, pas seulement dans ses attendus, mais aussi dans ses conséquences. Depuis quelques mois, il y a réaffirmation par beaucoup de « techniciens » - du moins beaucoup de ceux qui s'expriment publiquement - d'une volonté de déjouer, par des moyens techniques et le plus rapidement possible, la surveillance de masse. La qualification « de masse » est tout sauf accessoire : on n'entend pas grand-monde dire qu'il faut empêcher toute surveillance en enlevant tout moyen aux autorités d'intercepter des communications. Certains le pensent sans doute (j'y reviendrai), mais la surveillance ciblée me semble être considérée comme un coût socialement acceptable, ou à tout le moins une fonction classique du pouvoir, ce qui n'est pas le cas de la surveillance indiscriminée et généralisée. "Les moyens techniques envisagés, depuis les tuyaux jusqu'à l'utilisateur final, se rangent, pour simp
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De quoi Prism est-il le nom ? | Techn0polis - 0 views

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    "Avec le drone militaire, il n'y a plus de champ de bataille, plus de symétrie entre belligérants. Le drone change les lois de la guerre. Avec la surveillance numérique, il n'y a plus de limite au terrain d'exercice de la surveillance, plus de relation entre surveillant et surveillé. La surveillance numérique change les lois de la surveillance" explique Amaelle Guiton. Nous avons besoin de Facebook libres et nous nous y précipiterons pour autant qu'il soit aussi fluide que le Facebook actuel... C'est au libre d'aller à l'utilisateur ! En attendant, estime Amaelle, il va nous falloir nous habituer à la transparence, dont le seul avantage est qu'elle touche tout le monde... "Au bout du compte, je ne sais évidemment pas à quoi nous avons vraiment affaire. Les catégories d'analyse classiques me semblent décidément impuissantes à décrire les nouveaux appareils de surveillance (ou bien je manque d'outils critiques). Cette surveillance à la fois omniprésente et sans pression véritable, déréalisée, abstraite, pour la majorité de ceux qui la subissent. Cette surveillance à laquelle participent, de manière de moins en moins inconsciente, les surveillés. Cette surveillance qui n'a potentiellement de limites ni dans l'espace, ni dans le temps. Comme le réseau, c'est à la fois une idée, et des paquets de données."
hubert guillaud

C'est la technologie, plus que la loi, qui limite la surveillance de masse - Technologi... - 0 views

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    Pour le consultant et expert en sécurité Ashkan Soltani c'est l'amélioration de la technologie qui a permis des programmes de surveillance massifs tels que Prism et les améliorations à venir risquent surtout de la rendre plus facile encore. La NSA a profité de l'utilisation accrue des communications numériques et des services de cloud computing, couplée avec des lois sur la vie privée obsolètes pour élargir et rationaliser leurs programmes de surveillance. La techno a réduit le temps et le coût de la surveillance. Nos modes de communications ont changé en quelques années, passant désormais presque exclusivement par des opérateurs internet et téléphoniques et l'infrastructure physique du Web repose sur des goulots d'étranglements techniques et de services qui facilitent la surveillance. "La collecte, le stockage et le traitement de toutes ces informations auraient été inimaginables à l'époque d'une surveillance analogique". "Une fois que le coût de la surveillance atteint zéro, nous nous retrouvons avec des lois de protection désuètes". Pour Ashkan Soltani, plus que la régulation, le meilleur rempart consiste à élever le coût de la surveillance de masse. Dommage qu'il n'explique pas comment...
hubert guillaud

Votre téléphone vous surveille - NYTimes.com - 0 views

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    Pour Ross Douthat, les révélations d'Edward Snowden doivent nous rappeler les propos de Bruce Schneier : ce n'est pas que l'Internet a été pénétré par l'état de surveillance, c'est que l'Internet, en effet, est un état de surveillance. Mais relativise Ross Douthat, pouvons nous projeter dans l'état policier totalitaire d'Orwell pour autant ? Si ce modèle est utile pour comprendre comme l'internet de la surveillance va agir dans les systèmes autoritaires, l'est-il pour l'Amérique ? L'Amérique n'est pas en train de se transformer en l'Allemagne de l'Est. "Pour nous, l'âge de la surveillance est plus susceptible de dériver vers ce Alexis de Tocqueville décrit comme "despotisme doux" ou ce que James Poulos, le chroniqueur de Forbes, a surnommé "l'état policier rose. "Notre gouvernement va profiter d'extraordinaires pouvoirs potentiellement tyranniques, mais la plupart des citoyens seront suivis sans se sentir persécuté ou sous la contrainte." Plutôt qu'un climat de peur omniprésente, la surveillance a surtout un effet sur les marges du discours politique. Pour nombre d'Américains, l'abandon de sa vie privée pour la surveillance va ressembler à un compromis raisonnable, surtout quand il n'y a aucune alternative, autre que la déconnexion. "Assurez-vous simplement que vous n'avez pas quelque chose à cacher", conclut un peu facilement l'éditorialiste. Sauf que nul ne sait ce qu'il doit cacher car nul ne sait que montre le programme. Et que ce que l'on peut révéler aujourd'hui, sera-t-il ce qu'on devra cacher demain ? Intéressant, mais il est un peu facile finalement de légitimer aussi facilement la surveillance. 
hubert guillaud

Plus de regards, des drones aux Google Glass - Cyborgology - 0 views

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    Robin James pour Cyborglogy a récemment développé le concept de droning pour évoquer la nouvelle forme de panoptisme que prend la surveillance dont nous sommes l'objet. C'est plus une forme de visualisation qu'un regard que les drones, les caméras de surveillance, les Google Glass ou la surveillance de masse opèrent sur nous. Cette nouvelles forme de surveillance ne s'insère pas vraiment dans nos vies, tant que les analyses ne nous identifient pas précisément. Nous ne savons quelles images, quelles données vont être utiles ou utilisées pour nous identifier. La surveillance n'est pas dirigée contre nous précisément, elle est sans perspective, mais elle est en même temps plus précise que jamais. Quand on regarde les commentaires sur Trip Advisor, nous n'avons confiance dans aucun commentaire, nous sommes à la recherche de modèles uniformes dans les commentaires, pour voir si tout le monde pointe le même types de problèmes sur un restaurant ou un hôtel, accréditant alors le problème. Nous sommes nous aussi à la recherche de motifs, de tendances. Le droning, ce "bourdonnement", nous avons besoin nous aussi d'une grande diversité de regards. Le bourdonnement n'est pas intéressé par l'information, par la prolifération... Il a besoin de la multiplication des yeux, des enregistrements omniprésents. Il est un processus autonome, il fonctionne en essaim, en troupeau... Le bourdonnement est le fait de, par et pour le peuple.
hubert guillaud

Quel niveau de surveillance la démocratie peut-elle endurer ? par Richard Sta... - 1 views

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    "Le niveau de surveillance actuel dans nos sociétés est incompatible avec les droits de l'homme. Pour retrouver notre liberté et rétablir la démocratie, nous devons ramener la surveillance à un niveau qui permette à tout lanceur d'alerte de discuter avec des journalistes sans risquer d'être repéré. Pour y arriver de manière fiable, il nous faut réduire la capacité de surveillance des systèmes que nous utilisons", estime Richard Stallman, qui compare la surveillance à une pollution de la société. Qui rappelle qu'une protection solide de la vie privée doit être d'abord technique, mais pas seulement. Tous nos systèmes doivent intégrer ce respect de la vie privée... dès leur conception. Et pour cela, il faut intégrer deux paramètres à leurs conception : garder les données dispersées et rendre la consultation malaisée...
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L'étrange cameraman qui pousse la surveillance publique dans ses limites - Ge... - 0 views

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    GeekWire revient sur les vidéos d'un homme qui s'amuse à prendre des vidéos de gens pour interroger notre rapport à la surveillance publique. Ses vidéos montrent nombre de réactions hostiles, alors que nous sommes déjà tous l'objet de surveillance. Reste que la différence entre une caméra de surveillance et un homme portant une caméra repose pour beaucoup sur l'intention. Qu'en sera-t-il demain quand nous porterons tous des lunettes Google ?
hubert guillaud

Le lourd regard du mâle - Model View Culture - 0 views

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    Kate Losse pose une question qui dérange : quel est le lien entre la surveillance et le sexisme ? La surveillance de masse est le produit d'une inégalité de pouvoir technologique. Si le scandale de la NSA a été si fort, c'est peut-être parce que les hommes blancs, maîtres de la technologie, sont devenus les cibles du regard surveillant plutôt que ses maîtres hautains... Et Kate Losse de nous rappeler que le précurseur de Facebook était Facemash, une application d'appréciation des photos des étudiants et surtout des étudiantes de Harvard. Mais la suppression de la fonction de notation n'a pas changé la fonction de base du site qui est d'afficher des photos des gens autour de vous pour votre consommation et votre jugement. Nous devons en savoir plus sur là où se porte les regards dans nos réseaux sociaux. La différence sexuée de consommation de Facebook n'est-elle pas invisible ? La transparence n'est pas symétrique. La technologie est fondamentalement une question de pouvoir, rappelle Kate Losse, au sens le plus élémentaire du terme, comme le développement d'outils qui étendent la puissance de leurs propriétaires. Dans le cas de Facebook, depuis l'origine, l'accent a été mis sur la photographie et sur des informations d'identification. Alors que les entités de contrôle de Facebook sont majoritairement des hommes, les contenus portent majoritairement sur des photographies de femmes. Les décisions de développement reflètent ce contrôle : lorsque "Places" a été déployé, il a d'abord permis aux utilisateurs d'étiqueter des endroits par des amis, sans le consentement explicite des victimes. La surveillance et le sexisme ont en commun un modèle d'exploitation de personnes qui ne maîtrisent pas la technologie et qui ne sont autorisés à exister que sous contrôle.
hubert guillaud

Le cyberespace utilisé contre la liberté - Reporterre - 0 views

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    Reporterre revient sur l'écoute massive de la NSA. Certes, l'espionnage et la surveillance a toujours existé, mais le processus de fusion intégrale entre Etat et groupes commerciaux est inédit qui engendre un changement de nature du phénomène de surveillance de masse qui modifie la manière même de penser les questions de pouvoir, d'action politique et de démocratie. En étant capable de surveiller le monde en dehors de toute logique territoriale, c'est la nature même de l'Etat qui est en train d'évoluer. La seule solution, armer les contre-pouvoirs, imposer la transparence et renforcer la protection des droits des citoyens.
hubert guillaud

Les traces numériques dans le couple et entre amis - Consommation & Société - 0 views

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    Dans cet article de 2010, la sociologue Bénédicte Rey s'intéresse à la notion de surveillance au sein des relations proches et du couple. Une manière d'interroger de nouvelles tensions dans le partage de l'intimité qui donnent lieu à plusieurs types de gestion : celle du cloisonnement, de la confiance et de l'évitement. Et de rappeler qu'on a trop souvent tendance à oublier la surveillance interpersonnelle par rapport à la surveillance marchande ou institutionnelle.  
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L'âge de l'infopolitique - NYTimes.com - 1 views

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    Pour le philosophe Colin Koopman, la confusion dans laquelle nous plonge la surveillance informationnelle est le signe que nous avons besoin d'une nouvelle façon de penser notre rapport au milieu informationnel. Nous avons besoin d'un nouveau concept pour comprendre le lien toujours plus dense entre politique et information. Et le philosophe de proposer le concept d'infopolitique pour englober à la fois la surveillance, l'analyse des données, les mouvements pour les droits numériques, les litiges autour de la propriété numérique... Ces litiges sont tous reliés à nos "personnes informationnelles". Politiquement et culturellement, nous sommes de plus en plus définis par un ensemble d'environnement de données, une architecture d'information qui nous définissent... Nous sommes devenus des "personnes numériques", comme le dit Daniel Solove. Nous sommes désormais soumis à l'informatique de domination de Donna Haraway, le datapolitik du théoricien politique David Panagia ou le data power du philosophe Grégoire Chamayou. Nos personnes informationnelles sont nées avec l'anthropométrie du XIXe siècle et n'ont cessé de se développer par devers nous. Pourtant, nous nous pensons toujours différemment de ces informations. Nous, nous sommes réels. Mais que serait notre réalité si nous enlevions tout ces numéros, comptes, profils, dossiers et prothèses qui nous caractérisent ? A force de ne pas vouloir voir que nous sommes aussi des bits et des octets, nous laissons d'autres le faire pour nous, les laissant produire sans cesse de nouvelles images, de nouvelles représentations de nous. Nous avons besoin du concept d'infopolitique parce que nous sommes devenus des personnes informationnelles. Et c'est seulement en reconnaissant ce nouveau visages à nos individualités que nous comprendront l'importance des réformes de la surveillance ou des transgressions des hacktivistes, dont l'éthique rappelle l'importance de l'anonymat et de la non-traçabilité.
hubert guillaud

L'espionnage est mauvais pour les affaires - Technology Review - 1 views

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    Peut-on faire confiance à un internet qui est devenu l'arme des gouvernements ? L'opération de surveillance mondiale de l'agence de sécurité nationale américaine et de son homologue britannique a montré que les entreprises étaient aussi la cible de cette surveillance de masse planétaire. La conséquence de cette surveillance : le risque de balkanisation du web. Et les analystes américains commencent à le prendre au sérieux. Forrester Research prévoit des milliards de pertes pour les services internet américain comme Dropbox ou Amazon, mais également pour le matériel... comme celui fourni par Cisco. Les gens sont à la recherche de solutions de rechange, estime James Lewis du Centre d'études stratégiques internationales de Washington. A l'heure où les gouvernements écrivent des virus, les services secrets russes auraient commandé des machines à écrire, arguant que le papier était plus sur pour les documents confidentiels... (à l'heure où tout est appareil photo, ce n'est certainement plus si sûr). Où s'arrête la responsabilité d'une entreprise et où commence celle d'un Etat ? Les banques devront-elles se défendre des attaques des Etats ? Les consommateurs se sont précipités sur les services du web éphémère qui faussement les rassure. Les téléphones cryptés ont le vent en poupe. Les gens sont en train de se poser des questions sur les services et produits qu'ils utilisent qu'ils ne se sont jamais posé avant. Longtemps l'idée a été que le web n'avait pas de frontière ni de pays. C'était une utopie naïve.
hubert guillaud

Pourquoi les monopoles rendent-ils l'espionnage plus facile ? - New Yorker - 0 views

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    La structure de l'industrie de l'information passe souvent inaperçue, mais elle a un effet énorme sur la facilité avec laquelle le gouvernement (et ces sociétés géantes) espionnent les citoyens, estime Tim Wu, professeur de droit à Columbia et ardent défenseur de la neutralité du net. En racontant l'histoire de la surveillance, Tim Wu pointe qu'elle est toujours plus facile dans les économies sous monopole. Quand une ou quelques entreprises dominantes détiennent un pouvoir sur une partie de l'industrie de l'information, les agences de renseignement ont tendance à leur demander une coopération ou un partenariat. "Si vous voulez moins de surveillance, la réponse alternative au contrôle politique est une plus grande concurrence dans les industries qui manipulent et stockent l'information". La volonté de surveillance et d'espionnage des Etats est une constante, mais c'est la structure et la conception des industries de l'information qui la rende plus ou moins possible. Ce qui signifie des lois contre la concentration plus vigoureuses et pour les utilisateurs, de favoriser la diversité des opérateurs.
hubert guillaud

Comment les drones vont changer nos vies, - Les Echos - 0 views

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    La France ne va pas rater le virage des drones civiles. 20 constructeurs sont déjà homologués et 277 opérateurs autorisés. Le coup de pouce est venu en avril 2012 de la Direction générale de l'aviation civile, qui, première au monde, a offert un cadre réglementaire précis aux vols de drones civils, qui, quoique contraignant, a permis d'avancer rapidement, alors qu'aux Etats-Unis, la réglementation devrait voir le jour en 2015. Ces outils de photographie, de cartographie, de surveillance aérienne trouvent chaque jour de nouveaux usages. ERDF a lancé une expérimentation de surveillance des lignes électriques aériennes en Midi-Pyrénées et la SNCF et Total mène une réflexion sur l'inspection des ouvrages et la surveillance des lignes...
hubert guillaud

La science citoyenne contre les Nimby ? - My heart's in Accra - 0 views

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    Ethan Zuckerman revient sur le projet Safecast - http://blog.safecast.org/ - le projet de mesure de la radiation citoyen autour de Fukushima. Un travail qui permet aux citoyens de contrôler et vérifier l'information officielle autour d'un sujet complexe. Cela montre à la fois qu'on peut obtenir des données fiables d'une autre façon et que la collecte de données peut aussi amener à une plus grande participation citoyenne engagée et efficace. Ethan a alors pris un compteur geiger et s'est rendu sur un site proche de chez lui où sont conservés des déchets nucléaires pour établir sa mesure et n'a révélé aucun scandale. La plupart des données vont révéler que les entreprises et les gouvernements font leur travail, rappelle Zuckerman. Le contrôle citoyen ne doit pas avoir pour but de lever des scandale... Comment faire que des activités de routine soient perçues comme un devoir public ? Surveiller un compteur Geiger qui n'affiche pas de données aberrantes n'est pas passionnant... Comment dépasser la surveillance du Nimby, motivée par le rejet, pour passer à une surveillance motivée par l'aide à sa communauté ?
hubert guillaud

Une épaulière anti-surveillance - Graphism.fr - 0 views

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    L'excellent James Bridle imagine une épaulière anti-surveillance, un dispositif qui détecte l'éclairage infrarouge des caméras de surveillance pour avertir le poteur de l'épaulière par une décharge électrique de faible intensité.
hubert guillaud

Leur mission: réparer votre Internet cassé par la surveillance - Slate.fr - 0 views

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    Et voici venu le temps de la réaction à la surveillance, la "longue guerre" visant à saper la structure centralisée de l'internet pour la remplacer par un nouvel internet qui ne permette pas la surveillance. Et Amaelle Guiton de dresser une impressionnante liste de solutions en cours de construction...
hubert guillaud

Surveillance d'Internet : un ancien employé de la CIA à l'origine des fuites - 0 views

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    "Le Washington Post et The Guardian ont rapporté jeudi que le renseignement américain utilisait deux programmes secrets : l'un permettant la récolte depuis 2006 des données d'appels téléphoniques aux Etats-Unis via l'opérateur Verizon, et d'autres vraisemblablement ; l'autre, nommé Prism, visant à intercepter les communications d'internautes étrangers se situant hors des Etats-Unis sur neuf grands réseaux sociaux, dont Facebook. Le NSA américain a demandé l'ouverture d'une enquête pénale sur l'origine des fuites. Celles-ci accusent Edward Snowden, qui, dans un entretien pour le Guardian, a expliqué son geste : "Je suis prêt à sacrifier tout cela parce que je ne peux, en mon âme et conscience, laisser le gouvernement américain détruire la vie privée, la liberté d'Internet et les libertés essentielles pour les gens tout autour du monde avec ce système énorme de surveillance qu'il est en train de bâtir sécrètement". Snowden a trouvé refuge à Hongking. Washington devrait proposer une requête d'extradition, pour ce nouveau "soldat Manning".   Le scandale Verizon, qui a éclaté après les révélations du Guardian sur la saisie automatique des centaines de millions de données téléphoniques de citoyens américains, pourrait bien constituer la première étape d'une série de révélations sur les pratiques d'espionnage des communications opérées dans le plus grand secret par l'Etat américain. Le quotidien britannique affirme, en effet, dans son édition de vendredi 7 juin, que l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et le FBI ont ainsi accès aux serveurs de neuf géants américains de l'Internet, dont Microsoft, Yahoo!, Google et Facebook, pour y surveiller les activités d'étrangers, rapporte encore leMonde en détaillant l'affaire : http://abonnes.lemonde.fr/ameriques/article/2013/06/07/le-fbi-a-acces-aux-serveurs-des-geants-d-internet_3425810_3222.html
hubert guillaud

Comment échoue la logique du rien à cacher - Zephoria - 0 views

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    Chaque mois d'avril, danah boyd, comme bien de ses concitoyens, doit remplir sa déclaration d'impôt. Comme chacun d'entre nous elle le fait au mieux, tente de ne rien oublier... Et pourtant, si l'organisme des impôts américain décidait de faire un contrôle, ils trouveraient certainement quelque chose : oubli, erreur de calcul, etc. "La possibilité d'un contrôle est donc intimidant et effrayant, non pas parce que j'ai quelque chose à cacher, mais parce que prouver qu'on est innocent prend du temps, de l'argent, des efforts et de l'émotion." Et c'est justement ce qui lui arrive en ce moment, suite à un déménagement. Et il est difficile de rassembler des documents qui le prouve. Si le gouvernement utilisaient les données de son opérateur téléphonique, il pourrait le voir pourtant. Mais le gouvernement via Prism utilise les données pour créer de la suspicion, pas pour confirmer l'innocence des gens. Le cadre de la présomption d'innocence est important pour les libertés civiles, même si cela signifie que certains criminels échapperont à la justice. Ces cadres demandes aux gouvernements de prouver que quelqu'un a fait quelque chose de mal. Parce qu'il est facile de susciter des soupçons. Malgré cette protection, chaque année, des innocents sont condamnés à la prison et parfois même condamnés à la peine de mort. Si quelqu'un à intérêt à vous déclarer coupable, alors il peut d'autant plus facilement peindre ce portrait de vous s'il a suffisamment de données. Les gens se sentent souvent à l'abri de la surveillance de l'Etat parce qu'ils n'ont rien fait de mal. Et pourtant, si vous rencontré les auteurs de l'attentat de Boston, peut-être serez vous soupçonnés, poursuivis par les médias, comme on l'a vu durant cette affaire. La société génère des soupçons sur ceux qui ne lui ressemble pas : pauvres, étrangers, ou ceux qui ont une fois différente... Ceux qui ne sont pas comme nous sont suspects et cela renforce le désir de les
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