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En dépit des dépenses publiques engagées en faveur de l'emploi depuis trente ans, la France reste marquée par un chômage élevé et ne parvient qu'imparfaitement à soutenir les personnes les plus en difficulté sur le marché du travail. Elle se démarque ainsi de certains pays européens qui eux réussissent à concilier faible chômage, taux d'emploi élevé et qualité des emplois. Les leviers à mobiliser font l'objet de vifs débats. Si faire évoluer la formation initiale et continue pour répondre aux besoins de l'économie et faciliter les mobilités professionnelles fait consensus, la façon d'y parvenir reste à préciser. D'autres leviers visant à poursuivre la réduction du coût du travail peu qualifié, inciter à la reprise d'emploi, et sécuriser ou accompagner les actifs nécessitent des arbitrages en fonction de leur efficacité et de leur coût pour les dépenses publiques. Enfin, les leviers relevant de la règlementation du marché du travail - temps et contrats de travail, dialogue social - doivent être examinés au regard de ce double objectif : accroître tant le volume que la qualité des emplois.

L'Opcommerce publie un nouveau repère pour la branche de l'horlogerie-bijouterie (données 2018). 9 salariés sur 10 ont un contrat à durée indéterminé. Les CDD ne concernent que 7 % des salariés. 3 % des salariés ont un contrat en alternance. Les salariés en contrat d'apprentissage sont surtout présents dans les entreprises de moins de 10 salariés. 85 % des salariés travaillent à temps complet.

"Le rapport de branche 2013 de la convention collective de l'esthétique, cosmétique et de l'enseignement technique et professionnel lié aux métiers de l'esthétique et de la parfumerie couvre le positionnement économique de la profession ainsi que l'emploi et les conditions de travail. L'étude dénombre, en 2012, 32 970 entreprises de soins de beauté sans aucun salarié et 8 760 possédant au moins 1 salarié. Les instituts de beauté et les espaces de soins emploient 38 500 personnes, dont 30 500 sont salariées. 91,5 % des salariés sont des femmes. "

"La coiffure free-lance est un phénomène qui se développe et séduit de plus en plus de gérants de salons de coiffure, en raison notamment des avantages financiers liés à ce système. Les coiffeurs travaillant en free-lance apprécient de pouvoir pratiquer des activités variées (coiffure en salon, shows artistiques, travail à domicile, pour le cinéma...) Différents modèles économiques existent, le contrat lié avec les employeurs du coiffeur free-lance devant préciser les contreparties financières, les services et accessoires mis à la disposition de l'indépendant."

Au 31 décembre 2016, le secteur du commerce (commerce et réparation d'automobiles et de motocycles, commerce de gros, commerce de détail) compte 840 900 entreprises et emploie 3 552 000 personnes pour un chiffre d'affaires de 1 420,6 milliards d'euros. 42,8 % des établissements du commerce de détail en magasin n'ont pas de salarié. La publication fournit les chiffres clés du commerce dans son ensemble (répartition par secteur, statuts juridiques, répartition des établissements selon leur surface de vente, actifs du secteur) ; chiffres détaillés sur les secteurs du commerce de détail en magasin (nombre d'établissements selon le nombre de salariés, actifs par sexe et âge, CSP des salariés, contrats de travail, création d'établissements, effectifs salariés, chiffre d'affaires, implantation départementale).

L'insertion professionnelle des diplômés des grandes écoles est à son plus haut niveau depuis 2010, avec 9 diplômés sur 10 en activité moins de 6 mois après l'obtention de leur diplôme. Insertion, type de contrat, salaires, taux de satisfaction… Les chiffres très positifs relevés par la Conférence des Grandes Ecoles pour sa 26e enquête  sur l'insertion  professionnelle  des jeunes  diplômés  de ses  établissements  membres confirment l'appétence des employeurs pour les profils issus d'écoles de commerce. Et candidats en situation de handicap et apprentis ne sont pas en reste… !

Plus de 8 embauches sur 10 de cadres donnent lieu à un contrat de travail à durée indéterminée. La distribution généraliste et spécialisée et l'hôtellerie-restauration-loisirs sont les secteurs qui recrutent le plus souvent en CDI. Le CDI est aussi plus fréquent sur des postes d'encadrement et pour des cadres expérimentés.

Réalisée à partir de l'enquête Emploi en continu de l'Insee, l'étude Les conditions d'emploi des salariés des très petits, petits et moyens établissements franciliens porte sur le profil (sexe, âge, diplôme...), les contrats de travail, les fonctions et les métiers des salariés des établissements franciliens de moins de 250 salariés.

Des passages par le chômage plus fréquents et des contrats à durée limitée plus nombreux et plus courts, voilà ce qui ressort de cet examen à la loupe des transitions professionnelles des personnes au cours des dix dernières années. Des résultats qui traduisent un changement profond dans les modes de gestion de la main-d'œuvre, avec un risque de fragilisation accrue d'une partie des actifs.

"Entre 2010 et 2015, 22 % des personnes en emploi ont changé de métier. Ces changements sont plus fréquents parmi les jeunes : ils concernent un tiers des 20-29 ans. Chez les salariés, les personnes en contrat à durée limitée (intérim, CDD) changent plus souvent de métier que celles en contrat à durée indéterminée."

"Il devient de plus en plus difficile de trouver un contrat de travail de longue durée. Cette baisse générale s'explique notamment par la chute des embauches en CDI (-10,5% sur un an). Mais le nombre de CDD de plus d'un mois a, lui aussi, reculé de 3,4% en un an."

On manque d'éducateurs sportifs en France. Deux raisons à cela : d'abord les nouveaux rythmes scolaires ont créé des besoins. Et puis en France, toutes les activités physiques de loisir doivent être encadrées par un éducateur diplômé. Pour assurer la sécurité, pour porter secours en cas de besoin, pour donner des leçons collectives ou particulières. Les employeurs sont des associations, des clubs sportifs, des collectivités locales. On est alors fonctionnaire territorial. Il y a aussi les clubs de vacances type Club Med. Parmi ces animateurs sportifs, 40% sont en contrats saisonniers, ce qui en laisse quand même 60% qui travaillent en CDI. Parmi les besoins les plus criants, on manque de maîtres-nageurs : il faut recruter 5.000 permanents et 15.000 saisonniers.

Du 15 janvier au 14 février 2016, Infirmiers.com a mené l'enquête pour faire le point sur le marché du travail infirmier en 20151. Les résultats révèlent que si le taux d'infirmiers diplômés d'État sans emploi reste stable, celui des IDE exerçant en contrat précaire est lui en augmentation... Plus d'un tiers des répondants est en effet en contrat à durée déterminée (CDD).

"Pour répondre à des besoins d'entreprises dans les Dom (départements d'outre-mer), Opcalia a monté une formation combinant PMSMP, POEC en métropole et contrat de professionnalisation avec de l'Afest. Une expérimentation dans le secteur de la poissonnerie avec le centre de formation d'apprentis (CFA) de Cobas Bassin Formation qui pourrait faire des émules."

" Les accompagnants de personnes handicapées doivent bénéficier d'une formation professionnelle et d'un statut pérenne, tels sont les objectifs fixés mardi par les ministres George Pau-Langevin (Réussite éducative) et Marie-Arlette Carlotti (Personnes handicapées) à un groupe de travail. "On est en train de créer un nouveau métier", a indiqué Mme Pau-Langevin. "Il faut établir un "référentiel de tout ce qu'il est nécessaire d'avoir comme compétences, aptitudes (...) pour exercer ce métier" a-t-elle précisé en présence du futur groupe de travail. Actuellement, les auxiliaires de vie scolaire (AVS) interviennent dans les classes, en milieu ordinaire, pour compenser le handicap des enfants qui en ont besoin. Ils sont recrutés sans condition de diplôme, travaillent avec des contrats de travail à durée limitée et bénéficient de 60 heures de formation."

"L'Observatoire Prospectif de l'Informatique, de l'Ingénierie, des Etudes et du Conseil (OPIIEC) donne accès, en ligne, à un observatoire dynamique des métiers et des formations. Actuellement, il indique que 17 700 entreprises du secteur du numérique emploient environ 346 000 personnes, dont 94 % en CDI. Il précise que les futures embauches se feront à 68 % sous ce type de contrat de travail."

La part des contrats à durée déterminée (CDD) dans les embauches des entreprises de dix salariés ou plus s'est accrue de 0,9 point au quatrième trimestre 2013 en France pour atteindre 83,7 %, selon des données publiées mercredi 30 avril par la Dares (Direction des études économiques du ministère du travail).

Entre 2010 et 2015, 22 % des personnes en emploi ont changé de métier. La Dares a étudié ce mouvement en s'interrogeant sur les classes d'âge concernées, les types de contrats de travail de ces salariés et les métiers choisis.

"En moyenne, une TPE emploie 3 salariés, mais plus d'un tiers n'emploient qu'un seul salarié. En outre, la moitié des TPE déclarent qu'au moins un non-salarié (gérant, membre de la famille, etc.) travaille aussi pour l'entreprise. Les TPE recourent davantage aux contrats à durée déterminée, au temps partiel ou aux emplois aidés que les entreprises de 10 salariés ou plus."