Group items tagged

"Le 14 janvier, Michel Sapin a évoqué lors d'un atelier sur le numérique et l'emploi, la stratégie du gouvernement en matière d'emploi et de formation. Le ministre cible le numérique comme voie d'insertion des jeunes peu ou pas qualifiés, notamment vers des métiers spécifiques en devenir : forgeur numérique, régisseur multimédia, assistant de valorisation des usages numériques responsables, assistant de valorisation numérique du territoire, assistant de formation aux usages mobiles dans les Espaces Publics Numériques et dans les Cyberbases, assistant vidéoludique dans les médiathèques et bibliothèques… En matière de formation, selon lui, il faut construire avec les branches professionnelles et les OPCA un panorama clair des métiers faisant l'objet de difficultés de recrutement liées à des déficits de formation et financer des formations supplémentaires pour les demandeurs d'emploi à ces métiers."

Les entreprises  du secteur numérique recrute et le font savoir. Réunies au sein du syndicat professionnel Syntec Numérique, les entreprises de service numériques (les ex SSII) ont ainsi contribué à la création d'une association de promotion de leurs métiers et des filières qui y mènent : Pasc@line. « Nous travaillons également sur l'adéquation des formations avec les besoins des entreprises de façon à les faire évoluer », explique Noël Bouffard, le président de Pasc@line et directeur délégué à la direction générale de Sopra, une entreprise du numérique qui recrute quelques 1700 personnes par an dont une très grande majorité de jeunes diplômés. Un véritable enjeu pour cette entreprise comme pour toutes celles, pas seulement dans les services, qui peinent encore à trouver les profils « numériques » dont elles ont besoin. Mais aujourd'hui des formations voient le jour à la vitesse du web.

Les entreprises du secteur numérique recrute et le font savoir. Réunies au sein du syndicat professionnel Syntec Numérique, les entreprises de service numériques (les ex SSII) ont ainsi contribué à la création d'une association de promotion de leurs métiers et des filières qui y mènent

Le gouvernement finance la formation et le recrutement de 4 000 conseillers numériques Leur mission : accompagner et former les 13 millions de Français qui utilisent peu, voire pas du tout, les services numériques par manque de compétences. Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et Cédric O, secrétaire d'Etat chargé de la Transition numérique, ont annoncé, lors de l'ouverture du forum Numérique en commun[s] mardi 17 novembre, la création de 4 000 postes de conseillers numériques. Ils seront déployés dans les territoires pour aider les Français à mieux maîtriser les outils numériques. Une enveloppe de 200 millions d'euros sera mobilisée dans le cadre de France Relance pour financer la formation et l'activité de ces professionnels pendant deux ans.

Licences ou masters universitaires, Hetic, Supinfo, Epita, Epsi, Simplon, écoles labellisées « Grande école du numérique », les formations menant aux métiers du numérique se multiplient. Dans un récent rapport sur Les besoins et l'offre de formation aux métiers du numérique, l'Inspection générale de l'administration de l'Education nationale et de la recherche (IGAENR) préconise d'ailleurs d'« augmenter le flux des diplômés » en « doublant la part de mentions explicitement dédiées au numérique en licence, licence professionnelle et master dans les deux ans ». Urgent quand on sait qu'il manquerait bon an mal an 30 000 diplômés dans le secteur en France et 900 000 en tout à l'horizon 2020 dans l'Union européenne.

A travers sa marque « Talents du Numérique  » destinée aux jeunes, Syntec numérique dévoile trois nouvelles plateformes web : un site de référence en matière d'orientation, une CVthèque 100 % dédiée aux métiers du numérique, et le site « L'Agence des talents du numérique » pour découvrir les métiers du web. L'objectif est d'accompagner les nouvelles générations qui souhaitent découvrir et s'immerger dans l'un des secteurs qui recrute le plus en France avec 35 000 embauches par an en moyenne et 12 000 créations d'emplois nettes en 2014.

Les métiers du web sont difficiles à cerner. Il n'est pas simple de les classifier car ils évoluent très rapidement. Certaines professions du digital sont nouvelles et seront pérennes, quand d'autres correspondent à des tendances passagères. De plus, si le numérique est représenté par des métiers, il peut aussi correspondre à un secteur. Les entreprises du numérique n'intègrent pas que des métiers du web et les professionnels du web ne travaillent pas que dans des entreprises du numérique. Pour y voir plus clair, nous avons conçu cette page (régulièrement mise à jour). Elle rassemble des chiffres sur l'emploi, pour le secteur et les métiers du numérique.

"La Dares a apporté son expertise à la publication L'économie et la société à l'ère du numérique (Insee Références, 2019) qui rend compte des transformations de l'économie et de la société par le numérique. Ce dossier vise à mieux cerner les métiers du numérique : quel est leur poids dans l'emploi total actuel et leur évolution au cours de la dernière décennie ? Quelles sont les principales caractéristiques de ces emplois et celles des personnes qui les occupent ? Quels sont les métiers numériques émergents ?"

Les 17 700 entreprises du numérique recensées en France emploient en moyenne 19,5 collaborateurs, observe l'Observatoire Dynamique des métiers de la branche du Numérique, de l'Ingénierie, des Etudes et Conseils et de l'Evénement publié en février dernier. On remarque également que les plus gros employeurs du numérique sont les entreprises de services (59% des effectifs), suivies par les éditeurs de logiciel (27% des effectifs).

La demande de spécialistes du numérique ne cesse de croître ces dernières années, les offres d'emploi ne manquent pas, mais les recruteurs font souvent face à une pénurie de talents. Avec l'avènement du tout digital, différents profils sont recherchés : développeurs web ou mobile, graphistes, UX/UI designers, rédacteurs, community managers, experts SEO ou marketing. Pour comprendre le secteur du numérique aujourd'hui et quelles sont les perspectives, Pôle Emploi a réalisé une infographie « Les Métiers du Numérique : quelles opportunités d'emploi ? ».

L'informatisation des tâches est souvent citée comme la principale coupable de la hausse du chômage. Ce numérique qui tue des emplois, remplace les hommes par des machines et envoie tout le monde pointer à Pôle Emploi. Le raccourci est simple, rapide, presque évident, et très souvent cité. Et pourtant : une étude confirme ce que de nombreuses études ont prouvé par le passé sur le progrès technique. Le numérique crée bel et bien de l'emploi : dans le secteur high-tech évidemment, mais pas seulement. Les bienfaits de l'économie numérique sont bien plus vastes et trop rarement mis en avant.

La révolution numérique est encore en marche. De nouvelles activités économiques se créent et de nombreux secteurs d'activités sont impactés. Le numérique fait appel à des compétences nouvelles dans de nombreux domaines si bien que de nouveaux métiers émergent et d'autres évoluent. Près de 80 métiers différents sont présents dans le secteur du numérique.

Syntec Numérique dévoile trois nouvelles plateformes web : un nouveau site de référence en matière d'orientation, une CVthèque 100% dédiée aux métiers du numérique et le site « L'Agence des talents du numérique» pour découvrir les métiers du web. Objectif : accompagner les nouvelles générations qui souhaitent découvrir et s'immerger dans l'un des secteurs qui recrute le plus en France avec 35 000 embauches annuelles en moyenne et 12 000 créations d'emplois nets en 2014.

Fin novembre, nous réalisions un décryptage sur la reconversion dans les métiers du numérique avec l'IFOCOP. Nous renouvelons aujourd'hui notre partenariat avec l'institut certifié de formation pour vous proposer un focus sur les métiers porteurs du numérique : quels postes recruteront demain ? Nous nous sommes intéressés à la typologie des entreprises qui recrutent, aux métiers du web les plus recherchés par les recruteurs, aux compétences à acquérir dans le numérique, aux diplômes et formations à privilégier et aux atouts de la reconversion vers les métiers du web. Un grand merci à Thierry-Jehan Bassigny (IFOCOP), Nathalie Teran (Be Parent), Jérémy Cacoub (SevenCleek), Thomas Chardin (Parlons RH), Jérôme Thierry (Meedle), Christophe Ollivier et Sami Radi (Virtuoworks) pour leurs contributions.

Lancée le 17 septembre 2015 par le Président de la République, la Grande École du Numérique (GEN) réunit, partout en France, des formations dans le domaine du numérique qui s'adressent en priorité aux jeunes sans qualification ou diplôme et aux personnes à la recherche d'un emploi ou en reconversion professionnelle. Ces formations gratuites portées par des initiatives privées, associatives, publiques ou encore universitaires sur l'ensemble du territoire et notamment dans les quartiers de la politique de la ville, renouvellent les approches pédagogiques (pédagogies de la confiance, pédagogies collaboratives orientées vers la conduite de projets, l'apprentissage de pair-à-pair, etc.). Elles permettront de favoriser l'insertion sociale et professionnelle des jeunes, principalement des jeunes décrocheurs, et répondront aux besoins d'emplois dans le secteur du numérique. L'objectif est de former, d'ici à 2017, 10 000 personnes.

Le rapport du Conseil national du numérique « Travail Emploi Numérique - Les Nouvelles Trajectoires » a été remis ce mercredi 6 janvier à la ministre du Travail, Myriam El Khomri. Commandé par François Rebsamen il y a un peu plus d'un an, il fait le tour d'horizon des impacts du numérique et de la robotisation sur le travail et l'emploi tout en formulant des recommandations pour mieux anticiper les défis de demain en la matière.

"Il y a un séisme qui se prépare dans le domaine de la formation professionnelle et qui n'est pas tout à fait vu par tout le monde ; […] ce sera dévastateur car certains ne survivront pas", analyse Yves Barou, président de l'Afpa, à l'occasion de la présentation d'un "Lab' social learning" et d'une nouvelle plateforme numérique de formation dénommée Métis. Pour lui, la question posée aujourd'hui avec le numérique et les phénomènes d'"uberisation" est de savoir s'il y aura "à l'avenir un seul organisme de formation qui s'appellera Google". Dans le cadre de sa "refondation", l'Afpa souhaite prendre le virage numérique et "oser se mettre en concurrence avec Google". L'association avait "commencé des expérimentations" avec le géant américain mais a "fait le choix de [se] 'dégoogliser'" par crainte de se faire "un peu avaler", en ne maîtrisant plus totalement ses contenus.

Syntec numérique est beaucoup plus qu'un organisme professionnel représentant les entreprises du numérique : c'est un aiguillon d'idées et de propositions tout particulièrement investi dans le développement des formations menant à ses métiers. Son président, Guy Mamou-Mani, lui-même ancien professeur de mathématiques, le répète souvent : « La formation est la source de la solution de tous les problèmes. »

"À en croire le dernier baromètre de l'économie numérique de juin 2014, 77 % des Français n'ont jamais entendu parler des Mooc, ces Massive Open Online Courses, particulièrement médiatisés en France depuis 2013 et la mise en ligne de la plateforme France Université Numérique (FUN) sous la houlette du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. « Il faut l'avouer : les Mooc demeurent encore des Ovni pour le grand public », avouait Charles Juster, le directeur de la communication de Médiamétrie, l'institut à l'origine de cette consultation en introduction du colloque "Le numérique pour enseigner autrement" organisé par l'université Paris-Dauphine, les 27 et 28 juin 2014. A contrario, toutefois, près de 80 % des mille internautes interrogés par les sondeurs avouaient connaître l'existence du e-learning et apprécier les possibilités ouvertes par le digital en termes d'éducation et de formation."

Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie, et Axelle Lemaire, la secrétaire d'Etat chargée du Numérique, réunissent aujourd'hui à Bercy plusieurs centaines de chefs d'entreprise. Avec une préoccupation : comment faire face à la transformation numérique de l'économie ? L'une des réponses des entreprises : recruter un directeur du numérique, un "chief digital officer".

Le numérique est un secteur en plein développement, qui occupe une place prépondérante en Ile-de-France. Près de 50% des emplois liés au numérique y sont basés, avec un besoin croissant de profils diplômés et qualifiés. L'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines lance l'opération VAE « Métiers du numérique ».