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"Longtemps attirés par le conseil et le management, les ingénieurs retrouvent le chemin de l'expertise. Un rééquilibrage qui s'accompagne de compétences comportementales indispensables. 0 Portrait-robot de l'ingénieur 2013 EMPLOI - Olivier Chasles, ingénieur développement chez Melexis. © Tom/Andia pour l'express Lorsque Cécile Dutertre défend auprès de l'Autorité de sûreté nucléaire un dossier de mise en service d'une centrale, il faut à cette ingénieur d'EDF un sens de l'écoute et du relationnel digne d'un diplomate. Cette mission exigeait aussi "un socle technique très pointu", confie cette spécialiste des matériaux formée pendant un an par EDF sur le nucléaire. Alors que l'avenir ne se fabrique plus dans les centres de production manufacturée, mais dans les centres de R&D, l'industrie connaît un besoin croissant d'ingénieurs hyperspécialistes sur des expertises à forte valeur ajoutée technologique. "C'est ce que les grands industriels vendent. Et, pour cela, ils doivent s'entourer d'ingénieurs qui innovent et puissent déposer des brevets", confirme Nicolas Leroy, directeur chez Michael Page. "Donner une nouvelle dimension à l'ingénieur" Réputée comme une école "technologue" plus que généraliste, l'Ensam veut promouvoir une nouvelle génération d'ingénieurs capables d'innover et proches de l'univers de la recherche. Des compétences de plus en plus demandées par des industriels conscients du rôle clef de leur R & D. Et c'est via le doctorat que Laurent Carraro, directeur de l'Ensam, compte répondre à cette nouvelle attente : "Il s'agit de donner une nouvelle dimension à nos experts techniques." Le diplôme de docteur se renforce et se formalise donc autour de la capacité de monter des projets et de maîtriser les financements privés et publics. Des partenariats avec des industriels comme PSA se développent pour former leurs ingénieurs aux procédés d'innovation et de recherche technologique. L'objectif

"En 2017, l'Apec a recensé près de 2 400 offres d'emploi de cadres en intelligence artificielle, soit 113 % de plus que l'année précédente : c'est ce qui ressort d'une étude sur les métiers de l'industrie et du bâtiment du futur, publiée jeudi 4 octobre 2018, en partenariat avec le Cesi. Ces offres d'emplois se concentrent notamment en Île-de-France, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Occitanie, principalement dans les sociétés informatiques, les activités de conseil et de gestion en entreprise et les sociétés d'ingénierie et de R&D. Une offre sur quatre est destinée à des candidats expérimentés. Plusieurs nouveaux métiers émergent par ailleurs dans les offres d'emplois de cadres : ingénieur en réalité virtuelle, architecte en cybersécurité industrielle ou encore ingénieur en bâtiment connecté."

"Le Crefop - Université Paris Ouest Nanterre La Défense lance un diplôme universitaire gestion opérationnelle des actifs immobiliers (Property Management) en partenariat avec le lycée Maximilien-Perret d'Alfortville. Il s'agit d'un DU de niveau bac + 3. La formation peut être suivie en alternance à raison d'une semaine en formation et de 2 à 3 semaines en entreprise, sur une durée de 620 heures. IGS formation continue ouvre une formation de « responsable formation développement » en août prochain. Le cursus se déroule en 4 mois à temps partiel. De nombreuses ressources seront proposées en e-learning conçues en partie en partenariat avec le Cned."

Le secteur compte 9 000 emplois répartis en 3 000 entreprises, qui travaillent principalement en sous-traitance pour les grandes marques de la place Vendôme. La genèse de la démarche se trouve dans la crise de 2009. Tandis que personne n'aurait soupçonné que le luxe soit impacté par la conjoncture, les donneurs d'ordre ont baissé leur commande de 50 à 60 %, ne laissant d'autres choix que la mise en chômage partiel, dans un secteur où les compétences sont rares et précieuses. Quatre CQP sont aujourd'hui opérationnels( opérateur en polissage, expert en polissage, expert en sertissage, expert en joaillerie. Ces CQP ciblent tout autant des salariés du secteur que des personnes en reconversion, les premières promotions pourraient rentrer en formation à la rentrée scolaire prochaine, avec une trentaine de bénéficiaires par cursus, tandis qu'un seul centre a été habilité pour l'instant par la CPNE, pour délivrer ces certifications. 

Le secteur de la transformation des métaux, porté essentiellement par la bonne santé de la filière aéronautique, devrait connaître une progression de 2 % en volume sur l'ensemble de l'année 2014, avec un premier semestre déjà en progression de 2,5 %. La mécanique de précision connaîtrait également une progression de 1,8 % en volume. L'habillement-textile serait en baisse de 0,5 % en valeur, comme la filière chaussures. Les industries graphiques enregistreraient une baisse de 3 % en volume. La baisse du marché de l'ameublement devrait se poursuivre en 2014, avec une diminution de 4 % en valeur.

"En 2011, 16 % des personnes de 18 à 65 ans résidant en France métropolitaine éprouvent des difficultés dans les domaines fondamentaux de l'écrit, et pour 11 % ces difficultés sont graves ou fortes. Parmi celles qui ont été scolarisées en France, 7 % sont dans ce cas et peuvent donc être considérées en situation d'illettrisme, contre 9 % en 2004. Les personnes âgées de 18 à 29 ans ont de meilleurs résultats que les générations plus âgées en lecture et en compréhension orale."

"« Des mesures ont été prises » en France afin de faciliter l'accès des travailleurs vieillissants à la formation professionnelle et ainsi de renforcer leur employabilité, comme la mise en place d'un suivi quantitatif des objectifs de formation après 45 ans, mais elles « restent de faible ampleur », affirme l'OCDE dans un rapport de suivi sur les actions mises en oeuvre entre 2006 et 2011 pour « améliorer les perspectives des travailleurs âgés sur le marché du travail », qui vient d'être rendu public. En 2011, le taux d'emploi des travailleurs âgés de 50 à 64 ans en France est en progression par rapport à 2005 de 1,1 point (de 53,6 à 54,7 %), mais il est de 6,5 points en dessous de la moyenne de l'OCDE (61,2 %)."

Le volume de création nette d'emplois dans les services ne devrait pas dépasser les 80.000 en 2018, contre 265.500 en 2017. Tandis qu'après une courte embellie fin 2017 début 2018, l'industrie perd à nouveau des emplois en France, que la construction prévoit un net ralentissement du nombre de créations de postes en 2019, avec de l'ordre de 5.000 postes créés en moyenne annuelle contre quelque 30.000 en 2018, le secteur des services (hors commerce), principal pourvoyeur d'emploi en France, voit sa dynamique s'essouffler. Phénomène inquiétant S'il continue... Vous avez consulté les 2 articles offerts ce mois-c

"Malgré une conjoncture économique maussade, les opportunités de recrutements restent d'actualité dans le commerce et les enseignes.Pour faire face au turnover, traditionnellement élevé dans la profession (15 à 20 %), toutes les enseignes vont continuer à recruter de nombreux collaborateurs pour leurs points de vente. Contrairement aux hypermarchés en perte de vitesse, les magasins de proximité ont le vent en poupe et génèrent de plus en plus de postes. Les candidats auront tout intérêt à cibler ces commerces «à taille humaine». Ce que confirme la dernière étude «Besoins en main-d'œuvre» de Pôle emploi, qui fait apparaître une progression de 33 % des intentions d'embauche dans les supermarchés.Les profils les plus recherchés? Des managers de terrain comme des chefs de rayon ou des responsables de département produits. Inutile de se leurrer: ces difficultés à trouver des encadrants en magasin s'explique aussi par le manque d'attractivité du secteur. Pourtant, les possibilités d'évoluer rapidement dans la hiérarchie des points de vente sont réelles. Avec un BTS (bac + 2), un jeune peut débuter chef de rayon puis prendre en main un secteur entier avant de diriger un magasin à 30 ans."

"Malgré la crise, certains métiers sont encore en "tension", et des employeurs peinent à trouver les compétences dont ils ont besoin, d'après la dernière enquête "Besoins en main-d'œuvre" de Pôle emploi. Dans le peloton de tête des intentions d'embauche, la part des services aux particuliers reste prépondérante. Dans l'industrie, les activités extractives, liées à l'énergie et à la gestion des déchets déclarent ainsi des besoins en main-d'œuvre records (22.900 projets de recrutement, + 49,0 % en un an). Quant aux secteurs en tension, les plus importantes difficultés de recrutement concernent les ingénieurs et cadres d'études, R&D et chefs de projets en informatique (26.665 projets de recrutement, 67,2 % de ces projets étant estimés comme difficiles). Viennent ensuite les aides à domicile, aides ménagères et travailleuses familiales, dont 64,9 % des 54.311 prévisions d'embauche seront délicates, d'après les employeurs. "

"Les étudiants en soins infirmiers sont de plus en plus nombreux : 31 300 sont inscrits en première année en 2014, dans l'un des 328 instituts de formation préparant ce diplôme. Ils étaient 28 500 en 2004. Ce sont des femmes pour l'essentiel, même si la part des hommes progresse légèrement : +4 points en dix ans. "

Le e-learning connaît dans le secteur de la coiffure un démarrage en douceur. Justifiée notamment par la volonté de réduire les coûts de formation, en raison de la réduction des prises en charge, la formation à distance permet de faciliter l'accès à la connaissance (même technique), parfois avec une validation présentielle en clôture de formation. Les professionnels qui conçoivent ces formations en ligne ont adopté des modèles économiques différents (abonnement, vente des vidéos à l'unité, packages...) et se positionnent également sur des supports différents (step by step en vidéo, appli mobile avec têtes en 3D...).

"L'emploi des entreprises du médicament retrouve quelques couleurs en 2015", se réjouit le Leem dans un communiqué publié jeudi 16 février 2017, qui souligne qu'"avec 98 690 salariés en 2015, soit plus de 3 % de l'emploi industriel français, et près de 10 000 recrutements par an en moyenne depuis dix ans, l'industrie du médicament confirme son rôle moteur dans l'économie française". Ainsi, "45 % des entreprises du secteur enregistrent une progression de leurs effectifs en 2015, soit dix points de plus que l'année précédente". Cependant, "les entreprises du médicament restent très vigilantes sur l'avenir du secteur", car "les signes de décrochage demeurent bien réels" : "en 2016, treize PSE ont été annoncés, soit sept de moins qu'en 2015 mais avec un impact plus conséquent sur les effectifs (1 715 postes affectés en 2016 contre 1 560 postes en 2015)".

Le marché de la dépendance est en hausse, avec une multiplication d'initiatives de salons installés dans des hôpitaux ou des maisons de retraite, depuis 5 ans. Un nouveau concept, la socio-coiffure, permet la prise en charge des personnes âgées, malades ou handicapées. La Soco Académie, basée à Anglet, propose une formation adaptée aux coiffeurs déjà en activité, pour leur permettre de se tourner vers ce créneau porteur, notamment en raison du vieillissement de la population. Les professionnels doivent en effet posséder des connaissances théoriques et pratiques, sur la prise en charge psychologique, la compréhension du travail en milieu hospitalier et médico-social, l'hygiène, les pathologies courantes, les gestes techniques adaptés au handicap.

"L'étude apporte un éclairage sur les pratiques et évalue si la mise en œuvre du Développement Professionnel Continu (DPC) a eu un impact sur le recours à la FOAD et en particulier au e-learning. En 2013, les actions de formation en FOAD représentaient 9,9 % de l'ensemble des actions prises en charge, en 2014 elles représentaient 12,4 % du total, soit une progression de 25 % en un an, ce qui sous-tend une plus grande appétence de ce secteur à leur mise au point."

Le rapport de Catherine Barbadoux remis à Emmanuel Macron propose trois grandes catégories d'actions prioritaires : faciliter l'engagement entrepreneurial en réduisant encore les complexités administratives, en améliorant l'accès aux informations utiles, en utilisant les potentialités du numérique... ; libérer les initiatives entrepreneuriales en ajustant les exigences de qualification professionnelle, en développant l'offre de formations personnalisées en gestion, en réduisant les effets de seuil...  ; sécuriser davantage les projets d'entreprise individuelle..."

Les équipes du Ciep ont développé un test rapide et non certifiant pour avoir une vision précise des compétences en langues. Ev@lang est un outil spécialement conçu pour les entreprises, le réseau culturel français à l'étranger (instituts français et alliances françaises) et les centres de formation en langues (écoles de langues, établissements scolaires et universitaires). Accessible en français, en anglais et bientôt en arabe, il évalue les compétences en langues (compréhension écrite, compréhension orale, grammaire et lexique).

En 2012, en Île-de-France, l'économie numérique représente un emploi sur dix. Ces emplois sont de plus en plus concentrés dans le cœur de l'agglomération parisienne.  Depuis 2007, les non-salariés y occupent une part grandissante. La nature de l'activité numérique continue d'évoluer de la fabrication des supports vers les contenus. Plus de la moitié des emplois dunumérique sont pourvus par des cadres.

L'économie numérique est très concentrée : en Île-de-France, elle compte 512 600 emplois en 2012, soit près de la moitié des actifs salariés et non salariés de France. Elle représente 9 % de l'emploi francilien, contre seulement 3 % en province. Cette part est restée stable en Île-de-France lors de la période d'étude 2007-2012, comme en moyenne dans les autres régions.

"La filière équine concerne en France environ 66 000 personnes en activité principale (dont 47 000 producteurs et utilisateurs du cheval) et une activité secondaire pour 80 000 autres personnes en activité secondaire, en particulier en élevage et en points de vente PMU. C'est ce qu'indique l'Observatoire métiers, emploi et formation de la filière équine de l'Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE), dans sa nouvelle estimation 2018 du marché de l'emploi équin en France."