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Bioéthique et avancées scientifiques : le point de vue du père Saintôt - 0 views

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    "La science est légitimement en quête d'efficacité, d'amélioration des techniques et de compréhension des causes des maladies et des handicaps pour les guérir. Les espoirs soulevés par des découvertes récentes semblent pousser la société à vouloir aller vers un contrôle systématique de la naissance, de la maladie et de la mort, vers la perfectibilité de l'être humain. Où se trouve la frontière entre ce que l'on peut faire et ce que l'on pourrait être capable de faire ? Quelle est celle à ne pas franchir au-delà de laquelle on porte atteint à l'être humain ? Il ne s'agit pas de remettre en cause les recherches scientifiques, mais d'en maîtriser l'usage. Aucune science ne trouve en elle-même sa pleine signification. Elle doit se confronter à d'autres pour aborder la question de leur sens et des conséquences des progrès scientifiques pour l'avenir. L'Église a fait de nombreuses déclarations sur le sujet. Comment la théologie peut-elle contribuer à développer les capacités de réflexion, d'argumentation et d'action des chrétiens confrontés aux difficiles questions de bioéthique ? Le jésuite Bruno Saintôt collabore au Département d'Ethique Biomédicale du Centre Sèvres à Paris. Il est interrogé par Thomas Chabolle RealAudioMP3 "Je pourrais dire qu'à la lumière de ce nouveau pontificat, le Pape veut remettre au centre l'Évangile et peut-être pas d'abord l'interdit. Mais il n'a rien changé, je pense qu'il ne va rien changer sur à la fois la doctrine sociale mais aussi les grandes références anthropologiques et éthiques de ces prédécesseurs Benoît XVI, Jean-Paul II, Jean-Paul VI, Jean XXIII. Il ne va rien changer sur la doctrine fondamentale. Par contre on pourrait dire, qu'il remet au centre l'Évangile : la Bonne Nouvelle, l'accueil fondamental de l'autre et aussi le pouvoir que l'homme a de faire le bien. Il faut toujours commencer par révéler aux hommes le pouvoir qu'ils ont de faire l
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CESE - Nouvelle saisine - Promouvoir l'accès aux droits sexuels et reproducti... - 0 views

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    "Le Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement de 1994 définit la santé et les droits sexuels et reproductifs comme les droits de chaque personne de « jouir de sa propre sexualité, de l'exprimer, de pouvoir sans ingérence extérieure prendre des décisions personnelles concernant sa sexualité et la procréation, ainsi que d'avoir accès à l'information, l'éducation et aux services en matière de santé sexuelle et procréative ». Ils sont une condition essentielle de l'autonomie et de l'émancipation des femmes, ainsi que de la lutte contre les discriminations liées au genre et à l'orientation sexuelle. L'égalité femmes-hommes est inscrite dans la Charte européenne des droits fondamentaux et dans les Objectifs de Développement Durable. L'Union Européenne est signataire de conventions, résolutions et textes qui protègent ces droits (convention d'Istanbul, Cedaw, etc.). Mais le contexte international est aujourd'hui de plus en plus marqué par la présence de mouvements conservateurs, politiques ou religieux voulant restreindre l'accès à ces droits. Bien organisés et très présents sur les réseaux sociaux, ils mènent des campagnes dont l'objectif est de limiter les services et de faire baisser les financements dédiés à l'effectivité de ces droits. Le rétablissement de la «règle du bâillon mondial» par le nouveau président des Etats-Unis, qui interdit le financement d'organisations internationales proposant des services de planification familiale dont l'avortement, a pour conséquence la restriction ou la fermeture de services de santé sexuelle à travers le monde. Si en France les lois progressent, la poussée des mouvements anti-choix en Europe les fragilisent et entraînent dans plusieurs pays des reculs de l'ensemble des droits sexuels et reproductifs. En effet, ceuxci relèvent de la compétence de chaque Etat membre qui doit mettre en place le ca
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Génération Libre - Pour une GPA responsable en France : la famille pour tous - 0 views

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    Alors que les lois de bioéthique doivent être révisées en 2019, GenerationLibre souhaite ouvrir le débat sur le sujet de la Gestation Par Autrui (GPA). A droite, comme à gauche, la question de la GPA divise. « Réification » de l'enfant, exploitation et marchandisation du corps de la femme, esclavage moderne… la GPA est l'objet de nombreuses craintes, méfiances et s'avère souvent mal comprise. Pour autant, près de la moitié des Français est favorable à l'ouverture de la GPAaux couples hétérosexuels, comme homosexuels (sondage Ifop 2018). Perçue comme un progrès médical ouvrant à tous la possibilité d'avoir un enfant, la GPA s'inscrit, similairement à l'IVG, dans la défense du principe de la libre disposition de son corpset valorise une parenté fondée sur l'engagement. Dans ce rapport, GenerationLibre plaide pour la légalisation de la GPA en France et défend un cadre légal garant des droits et devoirs de chacune des parties en jeu. Tirant les conclusions de l'échec de la politique de prohibition en France, et s'inspirant des modèles en vigueur dans certains pays, ce rapport entend définir les contours d'une loi introduisant un encadrement juste et efficacede la GPA en France. Ce cadre légal permettra une régulation efficace et protègera les parties de toute forme d'abus. Légaliser la GPA est une question dedroit fondamental. C'est rendre aux femmes lalibre dispositionde leurs corps et garantiraux enfants nés de GPA à l'étranger les mêmes droits qu'à tous les enfants. Enfin, c'est reconnaître l'émergence de nouveaux modèles familiaux etvaloriser une nouvelle forme de parenté, fondée sur la notion de projet.
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IFOP - Le regard des Français sur la Loi Leonetti et la fin de vie - 0 views

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    20 ans après le vote de la Loi Leonetti, encadrant les conditions de la fin de vie en France, l'ADMD a souhaité interroger les Français sur le regard qu'ils portent sur cette Loi et ses évolutions ainsi que sur la situation de la fin de vie en France. Les résultats de ce sondage révèlent un décalage entre ce que les Français attendent du législateur et les nouvelles propositions issues de la commission d'évaluation de la Loi Leonetti : 90% des Français appellent de leurs vœux une évolution de celle-ci, qui devrait pour 90% d'entre eux autoriser le recours à l'euthanasie active. Le sujet de la fin de vie touche intimement les Français, et c'est une question dont ils souhaitent s'emparer directement, sans intermédiation des élus et a fortiori des religions : la conception d'une nouvelle Loi doit aux yeux des Français associer prioritairement les citoyens (91% estiment leur rôle justifié), et les associations de patients (89%). Les élus ou les instances religieuses apparaissent moins légitimes pour de nombreux Français sur cette question : seuls respectivement 53% et 33% d'entre eux jugent leur rôle justifié dans la conception d'une nouvelle Loi portant sur la fin de vie.
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IFOP - Alliance Vita - Les Français et la technique du CRISPR-Cas 9 - 0 views

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    La technique de génie génétique CRISPR-Cas9 est aujourd'hui très faiblement connue dans l'opinion, ce qui peut expliquer qu'il n'y ait eu à ce jour quasiment pas de débat public autour du recours à cette technique. Seuls 9% des Français déclarent ainsi en avoir déjà entendu parler (dont 3% affirmant voir de quoi il s'agit). Même parmi les diplômés du supérieur (12%) et les professions libérales et cadres supérieurs, catégories traditionnellement les mieux informées, le niveau de connaissance est très faible. Une fois expliquée et présentée aux interviewés, cette technique génétique suscite des jugements très polarisés et contrastés. 76% des Français seraient ainsi favorables à l'utilisation du CRISPR-Cas9 sur des adultes ou des enfants souffrant d'une maladie d'origine génétique dans le cadre d'une thérapie génique pour soigner ou améliorer leur qualité de vie. Mais à l'inverse, exactement la même proportion (76%) seraient opposés (dont 40% très opposés) au recours à cette technique pour modifier génétiquement in vitro des embryons humains. La contradiction n'est qu'apparente et ces chiffres illustrent que si cette technologie peut susciter des espoirs et être perçue positivement dans le cadre d'une thérapie auprès des personnes souffrant de maladies graves, un interdit très clair demeure pour autant ancré dans la société concernant les manipulations génétiques sur les embryons, pratique pouvant ouvrir la porte à l'eugénisme. Cette opposition de principe atteint son paroxysme auprès des catholiques pratiquants (80% d'opposés) mais elle est également très présente parmi les athées (71%) et les personnes d'une confession autre que le catholicisme (73%). Si ce refus éthique est donc très largement partagé et s'appuie donc sur différentes convictions religieuses et philosophiques, on constate néanmoins que les jeunes générations seraient un peu moins réfractaires : 70% d'opposés parmi les moins de
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Sénat - Commission des Aff. Européennes - Rapport d'information sur la straté... - 0 views

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    L'intelligence artificielle (IA) est aujourd'hui au coeur de toutes les attentions. Il n'est pas un jour sans que ne paraisse un article ou une étude sur ses bienfaits et ses méfaits supposés. Fruit de nombreuses activités de recherche, elle progresse chaque jour. Elle est aussi au coeur de la compétition économique mondiale. Les chercheurs spécialistes en intelligence artificielle, bien que de plus en plus nombreux, sont devenus une denrée rare et prisée. Les grandes entreprises, issues de secteurs historiques ou de la nouvelle économie, investissent de plus en plus dans ce domaine. Il y a une raison à cela : l'intelligence artificielle est considérée comme la principale innovation d'une nouvelle révolution industrielle, celle du travail de l'homme avec des machines dites intelligentes. Or, l'histoire nous a appris que les révolutions industrielles ont, chacune, bouleversé non seulement l'activité économique et le monde du travail mais aussi les sociétés et leurs équilibres. Les deux grandes puissances mondiales, les États-Unis et la Chine, se sont lancées dans une compétition pour la domination technologique mondiale et y investissent des sommes colossales. En réponse, l'Union européenne a agi tout au long de l'année 2018 afin de se maintenir dans la course. En France, le rapport de M. Cédric Villani, député, puis l'adoption du plan « AI for humanity » ont placé notre pays en pointe de l'action en Europe. L'objectif est ambitieux : faire de l'Union européenne un leader mondial de l'intelligence artificielle. La commission des affaires européennes du Sénat a créé dès le 19 octobre 2017 un groupe de travail pour assurer le suivi de ce sujet essentiel. Ce rapport présente le fruit de ses réflexions, pose les enjeux que le développement de l'intelligence artificielle implique et analyse les propositions de la Commission européenne en ce domaine. Il préfigure également une proposition de résolution visant à favoriser
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Rennes - LA DEPENALISATION DE L' EUTHANASIE EST- ELLE SOUHAITABLE ? - 0 views

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    "La préservation de l'autonomie d'une personne est un droit, jusqu'à la fin de sa vie. Revendiquer le droit à mourir doit être entendu, mais il engage aussi d'autres personnes, à commencer par les proches et les professionnels de santé. Au plan éthique, le respect de la liberté et de la dignité de la personne malade ne peut faire abstraction du respect et de la liberté des proches. Par son attitude envers la mort, une société exprime le sens qu'elle a de la vie. L'interdit de donner la mort invite surtout la société et chacun de nous à formuler et mettre en œuvre une réponse empreinte de sollicitude, de respect et de créativité. Tel est le sens et la philosophie des soins palliatifs. Les Semaines sociales de France, inspirées par la pensée sociale chrétienne, se donnent pour mission de penser, agir et travailler au bien commun. C'est à ce titre qu'elles entendent prendre part aux débats actuels sur la fin de vie. Le souhait de « bien mourir », au nom de sa liberté, justifie-t-il la promulgation d'une nouvelle loi ? Est-ce souhaitable ? est-ce le bon moment ? C'est pour aider à prendre conscience des enjeux de cette délicate question que les Semaines sociales de Bretagne organisent une                          Conférence avec débat le mercredi 7 juin à 18H30         à l'Espace Ouest France de Rennes. "
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CCNE - Avis 135 - Communiqué de presse - L'Accès aux innovations thérapeuthiq... - 0 views

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    De nouveaux médicaments constituent des innovations thérapeutiques à haute valeur ajoutée. On y trouve par exemple des traitements anticancéreux, à base d'anticorps monoclonaux ou des traitements « personnalisés », de certains lymphomes à base de lymphocytes « activés », ou des thérapies géniques pour des maladies génétiques. Ces traitements, issus de la recherche biomédicale, voient le jour dans un modèle totalement différent de celui jusqu'à présent mis en œuvre par l'industrie pharmaceutique. Ces traitements sont très probablement amenés à se développer et leurs indications à s'élargir et concerneront ainsi de plus en plus de patients. Toutefois, les prix exorbitants de ces thérapies innovantes (jusqu'à deux millions d'euros par patient) posent la question de leur accès pour tous les patients qui pourraient en avoir besoin. De plus, leurs prix très élevés pourraient compromettre l'équilibre financier du système de santé solidaire comme celui qui prévaut en France, conduire à faire des choix et restreindre l'accès aux soins pour d'autres types de pathologies. Le CCNE s'est autosaisi de ces questions majeures pour la santé publique et l'avenir de notre système de soins dans son avis 135 « Accès aux innovations thérapeutiques : Enjeux éthiques ». La pandémie Covid-19 met également en lumière l'importance de mener une réflexion éthique sur l'accès aux innovations thérapeutiques avec l'arrivée de vaccins de nouvelle génération, de cocktails d'anticorps monoclonaux.
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CCNE - Avis 135 - L'Accès aux innovations thérapeuthiques : enjeux éthiques - 0 views

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    De nouveaux médicaments constituent des innovations thérapeutiques à haute valeur ajoutée. On y trouve par exemple des traitements anticancéreux, à base d'anticorps monoclonaux ou des traitements « personnalisés », de certains lymphomes à base de lymphocytes « activés », ou des thérapies géniques pour des maladies génétiques. Ces traitements, issus de la recherche biomédicale, voient le jour dans un modèle totalement différent de celui jusqu'à présent mis en œuvre par l'industrie pharmaceutique. Ces traitements sont très probablement amenés à se développer et leurs indications à s'élargir et concerneront ainsi de plus en plus de patients. Toutefois, les prix exorbitants de ces thérapies innovantes (jusqu'à deux millions d'euros par patient) posent la question de leur accès pour tous les patients qui pourraient en avoir besoin. De plus, leurs prix très élevés pourraient compromettre l'équilibre financier du système de santé solidaire comme celui qui prévaut en France, conduire à faire des choix et restreindre l'accès aux soins pour d'autres types de pathologies. Le CCNE s'est autosaisi de ces questions majeures pour la santé publique et l'avenir de notre système de soins dans son avis 135 « Accès aux innovations thérapeutiques : Enjeux éthiques ». La pandémie Covid-19 met également en lumière l'importance de mener une réflexion éthique sur l'accès aux innovations thérapeutiques avec l'arrivée de vaccins de nouvelle génération, de cocktails d'anticorps monoclonaux.
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Renaissance numérique - La révolution invisible de l'intelligence artificielle - 0 views

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    Pas un jour ne passe sans que l'intelligence artificielle (IA) ne fasse l'objet d'une attention médiatique, quelle qu'en soit d'ailleurs la définition que l'on en ait. Car la difficulté est bien là, comment débattre raisonnablement d'un concept dont l'interprétation ne fait pas consensus au sein même de la communauté scientifique. L'intelligence artificielle existe-t-elle en tant que telle ? Dans une précédente note relative aux enjeux éthiques de l'IA, nous avions soulevé cette difficulté et fait le choix de privilégier la notion plurielle de « technologies d'intelligence artificielle », au regard de ses multiples déclinaisons. S'il est difficile pour les experts de s'accorder, l'enjeu devient de taille pour les citoyens. Alors qu'ils se sont déjà pleinement appropriés certaines de ces technologies dans leur quotidien - au travers d'applications telles que le calcul d'itinéraire GPS, la reconnaissance d'image, les assistants personnels vocaux, la recommandation de contenus (écoute de musique, films, achats, etc.), la traduction de textes, etc. -, ils peinent à l'inverse à donner une réalité tangible au concept. Cette difficile matérialisation n'est toutefois pas nouvelle. Elle est à rattacher plus largement à celle de la révolution numérique, qui se fonde par essence sur des technologies « invisibles ». Cette année, le débat concernant l'IA a été porté au plus haut niveau de l'État en France, avec plusieurs rapports successifs - France IA (mars 2017), OPESCT (mars 2017) [2], CERNA (juin 2017) [3], Mission Villani (à venir en janvier 2018) -, et semble témoigner d'une maturité certaine sur la question, loin des fantasmes largement répandus il y a quelques mois encore. Toutefois, qu'en est-il des citoyens ? C'est ce que Renaissance Numérique a souhaité analyser en interrogeant les internautes dans le cadre de cette première enquête, en partenariat avec Médiamétr
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Usbek & Rica - « La liberté des femmes passe par la réappropriation de leur c... - 0 views

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    "« Je ne sais pas si je veux des enfants, ça dépendra surtout de la personne avec qui j'aurai envie d'en avoir. Et une clinique espagnole va m'aider à ne pas en faire une montagne. » Telle fut la réponse de Myriam Levain lorsque son date lui a demandé si elle voulait des enfants. Pas particulièrement emballée par l'idée de devenir maman, cette féministe de 35 ans a décidé de se laisser le temps d'en avoir - ou pas - grâce à la technique d'autoconservation des ovocytes. Elle explore alors l'univers de la PMA avec son regard de journaliste (elle est co-fondatrice de Cheek Magazine), mais aussi et surtout de femme libre et épanouie. En 12 chapitres, correspondant chacun à l'un des mois de sa 35ème année, Myriam Levain témoigne de ses interrogations et de ses recherches sur l'autoconservation des ovocytes dans un livre intitulé Et toi, tu t'y mets quand ? (Flammation, mai 2018). Alors la France légalisera-t-elle cette pratique, sur le modèle de l'Espagne et de la Belgique ? La généralisation de cette technique pourrait-elle déboucher sur de nouvelles formes de discriminations au travail ? Et à quoi ressemblera une société dans laquelle on pourra enfanter si on veut, quand on veut mais aussi « comme on le veut » ? "
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Comité Laïcité République - La Laïcité, un outil pour l'appréhension des enje... - 0 views

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    "De cette histoire et de cette philosophie, trois principes émergent, qui nous gouvernent : - La liberté absolue de conscience ; - L'égalité absolue entre tous les citoyens, sans distinction aucune ; - L'égalité de tous les citoyens devant la loi. C'est ce patrimoine, qui fonde l'idéal de la recherche du bonheur humain, emblématique de la modernité, que nous voulons faire progresser au XXIe siècle en l'adaptant à ce que certains appellent le nouveau monde, d'autres la post-modernité. En matière de bioéthique, ce patrimoine se décline ainsi : - Donner toujours plus de liberté aux individus pour leur émancipation ; - En respectant la dignité humaine ; - Sans empiéter sur la liberté des autres. (...) Posons-nous les trois questions de notre boîte à outil laïque : - Le choix de sa fin de vie est-il une liberté supplémentaire accordée aux individus ? La réponse est sans ambigüité OUI - Avoir le choix de sa fin de vie est-il une possibilité qui respecte la dignité humaine ? La réponse est sans ambigüité OUI, là encore ; mais la loi doit encadrer cette possibilité pour ne pas déchoir à la dignité. Ainsi, personne ne devrait pouvoir se prévaloir de cette liberté pour choisir de se pendre ou de se tirer une balle dans la tête, dans le cadre d'une loi d'émancipation. Ces moyens dégradants ne peuvent entrer dans le cadre social. Pas plus que le lancer de nains, activité qui fut interdite, malgré la revendication claire des nains qui y participaient [1] ; pas plus que le fait de se vendre comme esclave, même en toute volonté. - Cette nouvelle liberté empiète-t-elle sur la liberté des autres ? La réponse est sans ambigüité NON. Et c'est ici qu'il est essentiel de ne pas tomber dans le piège de l'irrationnel en prenant en compte les « ressentis », les « sentiments », les « feelings ». « It hurts my feelings », disent les Anglo-Saxons… Mais si on laisse s'instaurer cet « argument », en son
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Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie - La sédation profon... - 0 views

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    Mercredi 28 novembre, le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV) présentait à la presse sa nouvelle brochure « La sédation profonde et continue jusqu'au décès en France : deux ans après l'adoption de la loi Claeys-Leonetti ». Les résultats rassemblés dans ce document sont le fruit d'un travail de plus d'un an d'un groupe d'experts et de praticiens présidé par le Pr René ROBERT - réanimateur et vice-président du Conseil d'Orientation Stratégique du CNSPFV - sur la mise en place de la sédation profonde et continue jusqu'au décès (SPCJD) sur le terrain du point de vue éthique, juridique, administratif mais aussi clinique et pratique. Il y est mis en lumière 7 paradoxes identifiés par le groupe comme pouvant être à l'origine des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette pratique. Lors de la conférence de presse, après une rapide présentation du travail effectué par Véronique Fournier, présidente du Centre, et René Robert, les autres membres du groupe ont détaillé chacun leur tour l'un des 7 paradoxes. Les journalistes, très intéressés, ont ensuite posé de nombreuses questions sur ce sujet d'actualité. La presse s'est ensuite fait largement l'écho de cette brochure et des questionnements suscités par la pratique, notamment en relevant les réticences qui peuvent exister du côté de certains soignants à la mettre en œuvre ou sur l'ambigüité qui peut persister quant à la différence entre SPCJD et euthanasie.
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La loi sur la fin de vie peut favoriser la culture palliative, selon les évêq... - 0 views

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    "Le texte, voté mercredi 27, introduit la possibilité de la sédation profonde pour les patients en phase terminale et rend les directives anticipées contraignantes Au lendemain de l'adoption définitive de la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie, la Conférence des évêques de France (CEF) s'est réjouie de la teneur du texte, qui atteste de la volonté de développer « l'accès et la formation aux soins palliatifs ». « Le gouvernement a mis en œuvre un plan triennal dans ce but. De même, une évaluation annuelle de la politique développée pour ces soins a été votée. La nouvelle loi est donc à appliquer selon les objectifs, les principes et les pratiques des soins palliatifs », notent les évêques, qui estiment que seule cette « culture palliative » est à même de lutter contre le « mal mourir ». Les évêques saluent également une loi qui respecte « l'autonomie » des patients dans la relation de soin."
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Club des vigilants - Données de santé : nouveau contexte, nouveaux enjeux - 0 views

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    "« La santé n'échappe pas à la mise en données ». « Alors qu'on pouvait encore il y a quelques années prétendre pouvoir enfermer ces données à double tour dans un puits en y jetant la clef au fond, aujourd'hui elles sont devenues trop nombreuses » et « les capacités de traitement d'un nombre de plus en plus important de données sont grandissantes. Les attentes croissent elles aussi : on en « demande » de plus en plus aux données de santé ». Or, « avec la multiplication des sources dont elles peuvent provenir se posent aujourd'hui des questions centrales en termes d'usages, d'accès et de protection de celles-ci. Comme elles circulent de plus en plus, le risque de désanonymisation croît ». Voici en quelques mots résumées les grandes lignes de l'intervention de Valérie Peugeot[i] à la Matinale du Club des vigilants du 21 mars dernier : « Face à de nouvelles sources, de nouveaux intermédiaires, de nouveaux usages : que deviennent nos données de santé ? ». Commissaire à la CNIL depuis 2016, en charge avec le juge Alexandre Linden du secteur santé, elle nous a éclairé sur de nombreux points, à deux mois de la mise en application en France du fameux RGPD "
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Fondapol - Des plantes biotech au service de la santé du végétal et de l'envi... - 0 views

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    Les méthodes de modification du génome sont intimement liées à l'histoire de l'humanité, des premiers balbutiements de l'agriculture au néolithique en passant par le développement des thérapies géniques. Aujourd'hui, les techniques employées sont issues des biotechnologies (transgénèse, mutagénèse ainsi que les nouvelles techniques d'édition du génome NBT, ou New Breeding Techniques), et suscitent un débat sociétal empreint d'inquiétude ou de rejet idéologique. Ces craintes sont-elles fondées ? Les avancées scientifiques que propose cette approche biotechnologique méritent d'être prises en considération, tout particulièrement en matière de santé. Aujourd'hui, la mondialisation a souligné que les santés, qu'elles soient humaine ou animale, végétale ou environnementale, sont interdépendantes et réunies sous le concept One Health : une seule santé, un seul monde. Après avoir situé les modifications du génome dans le contexte de la vie sur notre planète et les progrès qu'elles offrent en matière de santé humaine et animale ainsi que les espoirs que ces techniques suscitent, nous examinerons dans cette note les innovations qui relèvent du domaine de la santé du végétal et quelles sont les conséquences environnementales que posent réellement les plantes biotechnologiques. Cette note a été écrite par Catherine Regnault-Roger, professeur des universités émérite à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour (Iprem UMR CNRS 5452), membre de l'Académie d'agriculture de France, membre correspondant de l'Académie nationale de Pharmacie, membre du comité scientifique du Haut Conseil des biotechnologies.
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Alerte ! Les défenseurs de la location d'utérus (et de l'eugénisme) viennent ... - 0 views

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    "mercredi 10 avril à 19h à l'hôtel Lutetia, dans le VIe arrondissement de Paris. Une réunion illégale dans la mesure où elle incite à la location d'utérus - « gestation pour autrui » en novlangue, une pratique interdite en France par l'article 227-12 du Code pénal. Vous pouvez dire votre étonnement à l'hôtel Lutetia au 01 49 54 46 46. Contactée par Nouvelles de France, sa direction affirme maintenant que la réunion n'a plus lieu dans ses murs (pour éviter une manifestation mercredi ?) et explique être submergée de coups de téléphone « très énervés »."
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IFOP - Les solutions et les pistes d'avenir relatives à l'accompagneemnt des ... - 1 views

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    L'Ifop a mené pour la Fondation d'entreprise Adréa une étude mêlant méthodologies qualitatives et quantitatives afin de mieux comprendre et mesurer les besoins et attentes des Français et du personnel médical en matière d'accompagnement des personnes en fin de vie. Des médecins, personnels soignants et aidants (bénévoles et familiaux) ont été rencontrés lors d'entretiens approfondis pour qu'ils fassent part de leur quotidien, des solutions nouvelles qui sont mises en œuvre et des priorités d'action pour améliorer le quotidien des personnes en fin de vie. Différentes actions et innovations mises en place dans des services de soins palliatifs ont également été présentées à un échantillon national représentatif de 1 000 français âgés de 18 ans et plus, invités à se prononcer sur les sujets qui leur semblent prioritaires et les actions qu'ils souhaiteraient voir développées. La diffusion des soins palliatifs et leur accès pour tous constitue un incontournable. Mais au-delà de la qualité des soins qui demeure la première priorité, la prise en charge de la souffrance, notamment psychique est également primordiale. Dans ce but, les actions permettant aux patients de jouir au maximum de leur liberté et de leur autonomie sont plébiscitées.
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Vigilance suite à l'annonce du plan de développement des soins palliatifs | A... - 0 views

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    "Le 3 décembre 2015, la ministre de la santé a fait l'annonce d'un nouveau plan de développement 2016-2018 des soins palliatifs, avec un budget de 190 millions d'euros, dont 40 en 2016. Il fait suite à une promesse du président Francois Hollande de juillet 2012 qui était restée lettre morte. Ce plan a pour objectif la création de nouvelles Unités de soins palliatifs (USP) et Equipes mobiles de soins palliatifs (EMSP), avec une meilleure répartition territoriale. Il comporte aussi la création d'une filière universitaire spécifique, avec un corps enseignant dédié aux soins palliatifs, ainsi qu'une campagne nationale d'information sur les directives anticipées. Pour Alliance VITA, ce plan arrivant avec près de 3 ans de retard n'est pas à la hauteur des enjeux. Ce sont bien 500 millions d'euros sur cinq ans qui seraient nécessaires pour répondre aux besoins d'accompagnement des personnes en fin de vie en France. Membre du collectif Soulager mais pas tuer, Alliance VITA soutient sa proposition de mettre en place un double dispositif de vigilance : sur l'application de la loi fin de vie, face à ses risques de dérives euthanasiques, et sur la mise en œuvre concrète et efficace du plan proposé par le gouvernement."
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Fondapol - Des outils de modification du génome au service de la santé humain... - 0 views

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    Les méthodes de modification du génome sont intimement liées à l'histoire de l'humanité, des premiers balbutiements de l'agriculture au néolithique en passant par le développement des thérapies géniques. Aujourd'hui, les techniques employées sont issues des biotechnologies (transgénèse, mutagénèse ainsi que les nouvelles techniques d'édition du génome NBT, ou New Breeding Techniques), et suscitent un débat sociétal empreint d'inquiétude ou de rejet idéologique. Ces craintes sont-elles fondées ? Les avancées scientifiques que propose cette approche biotechnologique méritent d'être prises en considération, tout particulièrement en matière de santé. Aujourd'hui, la mondialisation a souligné que les santés, qu'elles soient humaine ou animale, végétale ou environnementale, sont interdépendantes et réunies sous le concept One Health : une seule santé, un seul monde. Après avoir situé les modifications du génome dans le contexte de la vie sur notre planète, nous examinerons dans cette note les progrès que ces modifications offrent en matière de santé humaine et animale, ainsi que les espoirs que suscitent ces techniques. Cette note a été écrite par Catherine Regnault-Roger, professeur des universités émérite à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour (Iprem UMR CNRS 5452), membre de l'Académie d'agriculture de France, membre correspondant de l'Académie nationale de Pharmacie, membre du comité scientifique du Haut Conseil des biotechnologies.
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