"L'écrivain Cory Doctorow, l'un des auteurs les plus traduits sur le Framablog, se félicite ici qu'un grand éditeur de livres numériques ose enfin faire sauter le verrou des DRM." Traduction de l'article "Aux éditions Tor, les livres se délivrent complètement des DRM" : "Je crois que ça pourrait être le grand tournant pour les ebooks sous DRM, le moment décisif à partir duquel tous les ebooks seront finalement libérés des DRM. Voilà une bonne journée."
Une série d'articles sur le projet de loi SOPA sur Framablog : "D'un côté l'État, de l'autre le citoyen. Champ de bataille : Internet. Enjeu principal : la liberté. Parfois le front est international et ça donne l'ACTA, parfois il est national comme l'actuel SOPA aux USA."
"Grande et bonne nouvelle, la Californie est allé au bout de sa réflexion sur l'opportunité des manuels scolaires libres !
C'est de notre point de vue bon sens et évidence mais ça l'est moins quand on pense à la situation dont on a hérité, avec d'énormes résistances de la part de ceux qui éditaient précédemment (et privativement) ces manuels."
"La gestion des droits numériques ou (DRM) a pour objectif de contrôler par des mesures techniques de protection, l'utilisation qui est faite des œuvres numériques, nous dit Wikipédia. Dans la pratique il s'agit surtout ici de rendre artificiellement sa rareté à un produit culturel qui se diffusait auparavant sur support physique (disque, dvd, livre…) afin, pense-t-on, de lui conférer ainsi une plus grande valeur commerciale.
Le problème c'est que le contrôle finit toujours par compliquer la tâche de l'utilisateur qui avant même de songer à partager souhaite juste jouir de son bien sur le périphérique de son choix (ordinateur, lecteur, baladeur, smartphone…). On ne sait plus trop alors ce qu'on achète finalement car on est plus dans la location temporaire fortement balisée que dans la propriété sans entrave.
Et d'aboutir à ce témoignage absurde et révélateur où ce sont ceux-là mêmes qui placent les DRM qui décident de tenter illégalement de s'en débarrasser une fois passée de l'autre côté de la barrière, c'est-à-dire simple client."
Traduction du billet de Jeff Atwood "Please Don't Learn to Code".
La lecture de cet article (en soi un peu exagéré) doit être faite avec celle des commentaires, exemple avec celui de ChristianJules :
"Pas très bien argumenté, tout ça ... La mode de l'apprentissage du code ne présuppose rien de ce qui est affirmé ici. Elle présuppose que, dans un environnement de plus en plus saturé d'objets informatiques, il est bon que tout un chacun possède quelques bribes de compréhension du fonctionnement interne de ces objets. En d'autres termes, la culture, c'est aussi l'informatique - et l'informatique, c'est aussi le code."
A l'heure du livre numérique cette lecture et cette réflexion sont d'autant plus nécessaires.
"Imaginez chacune des apps qu'ils veulent que vous utilisiez sur votre iPad ou votre iPhone comme un très grand et très haut silo. On peut certes avoir l'impression d'avoir du confort et de l'espace à l'intérieur mais rien n'entre ni ne sort qui ne soit parfaitement contrôlé par les gens qui ont créé l'application. Ça craint !"
"L'association COMMUNIA, l'Open Knowledge Foundation France, La Quadrature du Net, Framasoft, Regards Citoyens, Veni Vidi Libri, le Parti Pirate, Libre Accès et SavoirsCom1 publient ce jour un communiqué dénonçant la signature par la BNF, le Commissariat aux investissements d'avenir et le ministère de la Culture et de la communication d'accords qui privatisent l'accès numérique à une part importante de notre patrimoine culturel."
"Le choix d'une licence libre est un choix pragmatique : permettre à des personnes de connaître mon œuvre et éventuellement de l'améliorer. Le choix de la clause « Paternité » est un choix : épistémologique : je ne crois pas que l'on puisse totalement séparer l'œuvre de son auteur ; narcissique : j'ai passé des heures sur mon livre, alors j'aimerais que je sois reconnu comme celle qui a fourni ce travail ; le choix de la clause « Partage à l'Identique » est un choix politique : lutter, à ma modeste échelle, pour le bien commun, contre la privatisation. Le choix de l'absence de clause « Non-commercial » est un choix pragmatique : puisque la mention de la paternité de l'œuvre est assurée par la clause « Paternité », je fais confiance à l'intelligence du lecteur pour rémunérer, si besoin, la personne ayant apporté un « vrai » travail."
"Comme le note Stallman, vous pouvez vous rendre dans une librairie et acheter un livre physique de manière anonyme, le plus souvent juste avec des espèces. Contrairement à l'achat d'un e-book, qui requiert une identification, reliée à une carte de crédit, un compte bancaire, et d'autres informations difficiles à supprimer."
"A mesure que le monde change, l'importance de la possibilité de vérifier ce que fait le code dans vos terminaux - ou de le faire faire par quelqu'un d'autre si vous n'en avez pas les compétences - devient de plus en plus évidente. Si nous perdons la possibilité de vérifier ce que font nos ordinateurs, nous sommes foutus."
"Il va arriver un moment où être libre et ouvert ne sera plus seulement un avantage amusant, mais une nécessité."
"Mais que se passera-t-il donc le mercredi 7 mars prochain à la Bibliothèque Universitaire de La Roche-Sur-Yon ? Ce sera tout simplement la première « Fête à la Copie » !"
"Lobbyistes des droits d'auteurs, majors, sociétés de gestion, félicitations : consommateur consciencieux, en quatre ans, vous avez réussi à faire de moi un vulgaire pirate. [...] Les verrous [DRM] me donnaient en quelque sorte l'impression d'être puni pour mon honnêteté ; pour éviter cela je refusais tout simplement d'acheter des œuvres ainsi protégées." Réaction face aux lois et aux dispositifs mis en place récemment (DADVSI, Hadopi, DRM, loi Création et Internet...), en lien avec la création du Parti Pirate.
Traduction du témoignage d'un des gérants du cinéma Astor (Australie) : quels problèmes peut poser le passage au numérique dans les salles.
"Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'avantages au cinéma numérique, mais je dis qu'il y a aussi des problèmes. Et pire encore, des problèmes qui sont hors de notre contrôle et qui nous font paraître incompétents. [...] L'industrie cinématographique est en train de changer et ce changement nous fait aujourd'hui perdre le contrôle. Nous sommes en relation avec vous, notre public, mais j'ai l'impression que quelqu'un essaie de nous séparer."
"Vous aurez du mal à trouver un fondamentaliste du droit d'auteur qui défende l'idée que les bibliothèques publiques devraient être interdites. Ce serait un suicide politique ; alors ils préfèrent mentir en expliquant pourquoi ce n'est pas la même chose que le partage en ligne. Regardons ceci d'un peu plus près."
Texte quelque peu maladroit.
"Imaginez-vous partir en avion dans un autre pays en ayant emporté dans votre valise quelques livres à lire lors de votre séjour. Vous arrivez à destination, récupérez votre valise sur le tapis de roulant de l'aéroport, l'ouvrez pour vérifier son contenu et là surprise : tous vos livres ont purement et simplement disparu par l'opération du Saint-Esprit !
C'est c'est qui arrivé récemment à un bibliothécaire américain, à ceci près que les livres en question étaient électroniques et qu'ils avaient été achetés sur Google Play qui ne semble pas effectif à Singapour !"
"La TVA réduite concerne aujourd'hui les livres papiers. Si on veut qu'il en aille de même avec les livres numériques alors il faut qu'ils soient sans DRM sinon ce ne sont plus des livres. Tel est le message important qui est passé hier à l'Assemblée. Apple et Amazon en encapsulant leurs fichiers numériques et en imposant leurs périphériques ne nous vendent pas des livres mais un service à usage restreint et durée limitée dans le temps."
"Sortie d'une nouvelle version majeure des fameuses licences Creative Commons, assouplissant le droit d'auteur et mieux adaptées au partage de la culture sur Internet.
Pour célébrer l'événement comme il se doit nous ne vous proposons pas une mais deux traductions issues du site officiel des Creative Commons."
"Un mois de festival pour explorer, créer et faire connaître les biens communs au quatre coins de la francophonie, ça vous dit ? Plus de 200 événements sont organisés à partir d'aujourd'hui et durant tout le mois d'octobre dans une quarantaine de villes francophones à travers le monde pour explorer et faire connaître toute la diversité des biens communs. [...] Les biens communs sont des ressources créées, gérées et partagées collectivement par une communauté de citoyens : zones urbaines transformées en jardins partagés, informations ajoutées dans l'encyclopédie Wikipédia, cartographies OpenStreet Map nourries par les utilisateurs, savoirs traditionnels, logiciels libres, science ouverte, publications en libre accès, pédibus scolaires, fours à pains mutualisés, systèmes d'irrigation agricole partagés, semences libres, contenus éducatifs ouverts, échanges de savoirs, justice participative, données ouvertes collectées par les personnes…"