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"Le bimestriel « Lectures », revue des 550 bibliothèques publiques en Fédération Wallonie-Bruxelles, a publié, dans son double n°179-180 (janvier-avril 2013), un dossier « Livre et lecture en mutation », avec des interrogations sur l'histoire de la lecture, le caractère nourricier de la littérature (fiction), les avantages respectifs du papier et du numérique, les effets de la lecture sur le cerveau, la lecture-plaisir versus la lecture citoyenne, le récent courant du slow reading, le regain de la lecture à voix haute ou le rôle de remédiation des bibliothécaire." À lire ici : http://fr.calameo.com/read/001070373892af8500854

"De l'avis de nombreux experts, « la lecture sociale est l'avenir de la lecture numérique », affirmation du média ActuaLitté, récemment reprise par le PILEn pour annoncer son atelier-débat « Introduction à la lecture sociale ». Cette semaine, Lettres Numériques a décidé de faire écho aux récents articles et conférences sur le sujet et de consacrer un dossier spécial à la lecture sociale, mais aussi au concept d'écriture collaborative. Tour d'horizon sur des nouvelles manières de lire mais aussi d'écrire, intrinsèquement liées au numérique. Au programme de ce dossier spécial : Un pas de plus vers la lecture sociale Collibris, une app de partage de lecture mais pas que… Écrire, un travail de groupe Net Galley, un outil interprofessionnel de recommandation et de partage"

"De juillet à décembre 2012, j'ai délaissé ma petite Sony pour ne lire que sur ma tablette Google Nexus 7 construite par Asus. En effet, j'ai apprécié le fait de lire un ebook tout en consultant des articles sur Wikipédia. Sur une tablette, la lecture s'avère active, multimédia, et il devient aisé, en couplant son application (Mantamo ou Aldiko) avec Evernote, de sauvegarder des passages entiers qu'on peut retravailler par la suite. Toutefois, quand j'ai retrouvé une liseuse six mois plus tard, en occurrence cette Kobo Glo, j'ai compris à quel point le confort de lecture était supérieure. Confort de lecture, certes, mais aussi confort général puisqu'on n'est pas obligé de constamment recharger sa liseuse qui, comme vous le savez, contrairement à une tablette, peut tenir sans charge pendant plus d'un mois. [...] Alors, voilà comment j'utilise dorénavant ces deux appareils: 1) La liseuse me sert à la lecture en tant que loisir ; 2) La tablette me sert à la lecture active, notamment pour la lecture de manuscrits et d'ouvrages techniques."

"L'espèce de synecdoque "lecture numérique", par son inexactitude grossière, nous empêche de prendre la véritable mesure de ce qui est à l'oeuvre dans le paratexte de notre histoire d'animal-lecteur. Parlons-nous de "lecture imprimée" ? Non. A proprement parler, à proprement penser, la lecture numérique n'existe pas réellement. Il y a seulement des lectures possibles sur des appareils informatiques. Des limites et des spécificités de ce type de lectures le Living Lab LUTIN (Laboratoire des Usages en Technologies d'Information Numérique, dirigé par Charles Tijus et Thierry Baccino) s'occupe."

"La startup Spritz propose une technologie de lecture séquentielle rapide qui n'a besoin que d'un minuscule écran (celui d'une montre connectée par exemple ou d'un téléphone mobile) pour accélérer radicalement votre vitesse de lecture. Avec Spritz, réglé sur 1000 mots à la minute, il ne vous faudra que 77 minutes pour lire le premier volume d'Harry Potter, explique Business Insider. Pour cela, comme l'explique la startup, il suffit de présenter des mots d'une manière optimale. La seule limite à votre vitesse de lecture devient votre capacité cognitive personnelle à reconnaître les mots et à traiter leur signification. [...] Reste à changer ses habitudes... à s'habituer à ce nouveau mode de lecture. Et force est de reconnaître que ce ne sera pas si simple... Les technologies semblent toujours s'ingénier à agrandir le fossé culturel. Reste à savoir enfin si le livre se joue en fonction play ? C'est-à-dire à comprendre ce que cette optimisation de la lecture signifie."

"Aujourd'hui, il existe plusieurs moyens de lecture pour une personne déficiente visuelle. Avec l'arrivée du numérique, il se sont simplifiés. Tout d'abord, la lecture en braille papier. Elle englobe la lecture en braille intégral (une lettre équivaut à un signe) et la lecture en braille abrégé (une syllabe, un mot ou une locution est représenté par un groupe de signes). Ensuite, la lecture audio, sur cassette puis sur CD et maintenant au format numérique (wma/mp3). On la divise en deux : les ouvrages lus par des bénévoles et ceux dits du commerce, lus par des comédiens avec parfois une illustration sonore."

"Je vous propose de nous pencher sur deux services que nous pourrions considérer comme des « bastions de la lecture web » : le réseau Medium et le service de lecture différée Pocket. Vous ne me croyez pas quand je parle de « bastion de la lecture web » ? Eh bien sachez que des gens lisent des articles de 22 000 mots (2 heures de lecture) directement dans Pocket. Ce qui me semble intéressant chez ces deux services, c'est la façon dont ils ont été conçus autour de la lecture. Nous pourrions en effet y trouver quelques inspirations pour nos compositions numériques (web bien sûr, mais également livre et app)."

"On s'en rend peu compte de l'extérieur, car l'outil masque l'activité : au pays des écrans, il n'y a pas une seule manière de lire, mais bien des lectures. Pour pouvoir appréhender l'expérience multi-sensorielle procurée par ces nouveaux contenus et pour découvrir une nouvelle expérience de lecture « hors les pages ». Ces lectures nom@des chercheront à donner une vision hétérogène des nouveaux contrats de lecture : de la mise en valeur de fonds patrimoniaux à la création de contenus, de la géolocalisation littéraire à la performance, de l'appropriation des outils au profil des lecteurs d'ebook… Petite déambulation à la découverte de ces écrans qui nous servent à lire. Ce cycle de conférences est organisé en partenariat avec la Ville de Poitiers, la médiathèque François-Mitterrand et l'université de Poitiers (Master LiMés / Master esDOC). "

"Les études se multiplient afin de comparer l'impact cognitif de la lecture à l'écran et celui de la lecture sur papier. Les conclusions étant bien souvent alarmistes au détriment de la lecture à l'écran. Hubert Guillaud relaye ici une étude récente encore non publiée qui permet de déplacer le débat : et si c'était moins une question d'intellect et de mémoire qu'une question de repères spatio-temporels et de corps. Ainsi, ce que démontre cette étude, c'est que nous sommes un peu plus perdus dans l'espace du livre électronique que dans celui du livre papier. Notre approche du volume, de l'épaisseur, des séquences mêmes de l'histoire est perturbée par l'absence des indices spatio-temporels que nous recevions du toucher, de la kinesthésie du livre papier... On a longtemps pensé que les processus cognitifs étaient abstraits, détachés du corps. Aujourd'hui, on sait qu'ils sont profondément ancrés dans nos activités corporelles. Comment concevoir des appareils électroniques de lecture qui réintroduisent de la « corporalité », capables de compenser la « physicalité » des livres ?" On retrouve aussi des réflexions lancées par François Bon dans Après le livre (2011).

"L'évolution des pratiques de lecture numérique est observée régulièrement et scrupuleusement par des organes professionnels et des instituts de sondages, dont les enquêtes se situent principalement dans une perspective quantitative liée à des objectifs de mesure. En complément à ces travaux qui ont eu tendance à se multiplier en même temps que les secteurs du livre et de l'écrit se confrontaient à l'enjeu du numérique, d'autres projets de recherche ont émergé ces dernières années[+] avec l'ambition de porter un regard différent sur le phénomène et de donner plus de poids à l'expérience des individus. L'enquête dont est issu l'ouvrage Lectures numériques en fait partie. A partir d'entretiens approfondis auprès de grands lecteurs dont de longs extraits sont donnés à lire, les sociologues Paul Gaudric[+], Gérard Mauger[+] et Xavier Zunigo[+] cherchent à appréhender les effets des bouleversements technologiques en cours sur les habitudes du lectorat. Identifiant plus de permanences que de ruptures, l'analyse développée montre que les incidences du numérique dépendent du type d'usage associé à la lecture, en particulier du fait de lire des informations ou de la littérature."

"Reconnaitre qu'il faut avoir un certain savoir-lire pour affronter le monde numérique n'est pas une grande découverte. Cependant, il faut également accepter que nos habitudes traditionnelles de lecture aient été fondées au contact des livres imprimés. Celles-ci ne constituent donc pas une réponse adaptée pour trouver la bonne approche face au numérique. Nous nous trouvons donc aujourd'hui face à de nouvelles expériences et à une pluralité de la lecture : devant un écran, un papier, de façon sonore et/ou tactile… L'ensemble de ces moyens modernes nous permettent de lire des réalités écrites autrement mais non moins de manière intéressante et constructive. La lecture d'aujourd'hui, à plusieurs branches, nous invite donc à ne pas ignorer tous les moyens mis à disposition du lecteur (imprimés, visuels, auditifs, etc), et nous invite principalement à écrire et créer de nouvelles lectures."

"Quoi de neuf en cette rentrée du côté de la lecture ? La 3D. Et oui, même la lecture s'y met. Et cela donne le web immersif. Une nouvelle perspective pour les bibliothèques et librairies numériques, ainsi que pour les lecteurs de ces nouveaux formats dématérialisés. Grâce à la 3D, les internautes ne seront plus seuls face à leur écran. Et les plus malins vont même pouvoir explorer de nouveaux territoires numériques. Même physiquement éloignés de milliers de kilomètres, ils se rencontrent et échangent sur leurs lectures ! Lorenzo Soccavo, en explorateur des nouvelles lectures vous explique comment cela se passe..."

"La Médiathèque Valentin Haüy et le Service du Livre et de la Lecture du Ministère de la Culture et de la Communication ont lancé en novembre dernier le projet « Agir pour la lecture : Daisy en bibliothèque » afin de répondre aux besoins culturels spécifiques des personnes atteintes d'un handicap mental, physique ou d'une déficience visuelle. [...] Les bibliothèques participantes bénéficieront de packs subventionnés à hauteur de 50% de leur valeur, contenant le matériel nécessaire pour la mise en place d'une offre de lecture à destination des publics handicapés : - du matériel de lecture spécialisé (2 lecteurs Daisy) - des collections physiques (200 CD à choisir librement dans les collections de l'AVH) - l'accès illimité à plus de 6000 livres audio Daisy, en téléchargement sur la bibliothèque numérique Éole (http://eole.avh.asso.fr) - un accompagnement dans la mise en place du nouveau service par l'équipe de bibliothécaires experts de la Médiathèque Valentin Haüy."

"Vaste étude "Les Nouveaux Lecteurs: Etat des lieux et évolutions des pratiques de lecture depuis 2011", publiée par le magazine Livres-Hebdo aujourd'hui, avec le concours d'IPSOS. Une étude menée en face à face au domicile des répondants début 2014. Des échantillons de 699 lecteurs (imprimés et numérique), 213 lecteurs au format numérique seul. Une enquête qui révèle une désaffection lente mais réelle pour la lecture. Même si la lecture reste le deuxième loisir pour les français, le taux de lecteurs en France a en effet chuté de 5 points, passant de 74% en 2011 à 69% aujourd'hui. Un constat qui s'explique par de nombreux changements dans les habitudes des français. Le livre numérique n'a pas pris le relais selon IPSOS." L'étude ne semble pas avoir fait une distinction importante : la lecture sur tablette (écran rétro-éclairé) est moins confortable que sur liseuse (encre électronique).

" Savez-vous quels sont les ouvrages les plus empruntés dans les bibliothèques et les médiathèques ? En allant fureter sur le site Open Data Paris, nous avons trouvé quelques réponses surprenantes… et, avouons-le, très encourageantes pour l'avenir de La Revue Dessinée. [...] De très nombreuses collectivités ont du mal à définir une politique précise en matière de lecture numérique. Pourtant, le constat est unanime : les pratiques de lecture digitale font globalement progresser les pratiques traditionnelles de lecture. C'est le constat dressé par le Réseau Carel (Coopération pour l'accès aux ressources numériques en bibliothèques) dans ses recommandations pour le livre numérique en bibliothèque publique. [...] Avec sa version numérique, La Revue Dessinée veut à la fois proposer une expérience de lecture différente de celle du papier. C'est aussi une expérience économique, car le numéro digital sera beaucoup, beaucoup moins cher que l'exemplaire papier. Patience… vous découvrirez tout cela le 12 septembre, date de sortie du numéro 1." Suivi de trois questions à Marie-Christine Grangé, responsable de la BD adulte à la médiathèque de Rumilly (Haute-Savoie).

"Le National Reading Trust et l'éditeur Pearson ont réalisé une étude sur les livres et la lecture auprès des jeunes Britanniques. Jusque là, rien d'exceptionnel : mais l'un des résultats semble aller à l'encontre d'une fameuse idée reçue, puisque la lecture numérique semble favoriser l'accès à la lecture des plus défavorisés. La fracture numérique serait donc moindre, face à une proximité renforcée avec les œuvres."

"L'un des avantages de la lecture numérique est potentiellement de faciliter le déplacement à travers un livre, ainsi que la prise de notes ou encore le partage d'annotation. Directement relié à des appareils connectés à internet, le livre numérique a ainsi clairement le potentiel de changer notre manière de lire. Le problème est que les appareils de lecture ou les applications de lecture numérique offrent parfois des expériences frustrantes, qui peuvent limiter ce potentiel de partage. C'est exactement pour cela que Addr, l'application pour iPad dont je vais vous parler aujourd'hui, a vu le jour."

"Le Labo de l'Edition projette d'ouvrir un « Petit musée de la lecture numérique ». Ce sera un lieu d'exposition inédit en Europe, à destination du grand public et des professionnels, pour explorer les évolutions de l'industrie et appréhender les nouvelles habitudes de lecture à travers l'histoire des appareils de lecture numérique."

"pour explorer les évolutions de l'industrie et appréhender les nouvelles habitudes de lecture à travers l'histoire des appareils de lecture numérique."

"Infographics Labs vient de sortir un petit visuel... infographique, présentant les goûts du public américain pour la lecture numérique. Lla lecture numérique, les appareils à encre électronique ou écran LCD, que l'on parle de smartphone ou d'ordinateurs, tout cela vous bouscule un petit monde de lecture avec des pages de papier..."

"La dernière étude de Pew Research montre que la lecture sur écran progresse, tout comme la lecture papier, mais aussi que les ventes de tablettes ne freinent pas les ventes de liseuses. De quoi remettre en question certaines idées préconçues."