Les stations de métro du parcours à suivre en métro s’allumaient grâce à de petites ampoules situées à l’emplacement des points des stations sur le plan. Ces panneaux sont apparus en 1937 et connurent un vif succès qui ne s’est jamais démenti. En 1981, la RATP comptait 184 plans de ce type. Ils ont disparu progressivement dans les années 90.
Pour le romancier, ces panneaux avaient une sorte de pouvoir magique, en mettant en relation les lignes les unes avec les autres par leurs stations de correspondance, sorte de métaphore des interconnexions dans sa propre mémoire. Il suffit de se souvenir d’un lieu, d’une personne, d’un événement pour qu’aussitôt d’autres réapparaissent en mémoire et ainsi de suite. Patrick Modiano évoque ces panneaux de la RATP à plusieurs reprises dans son roman.
(p.18) « Paris, pour moi, est semé de fantômes, aussi nombreux que les stations de métro et tous leurs points lumineux, quand il vous arrivait d’appuyer sur les boutons du tableau des correspondances »
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