Angelina Jolie et le 1% - Scientific American - 0 views
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hubert guillaud on 21 May 13Pour le docteur Gayle Sulik, la double masectomie d'Angelina Jolie illustre notre entrée dans un nouveau temps de l'information médicale. Bien sûr, du fait de la présence du gene BRCA1 et de ses antécédents familiaux, Angelina Jolie a plus de chances que d'autres de développer un cancer du sein (mais seulement 5 à 10 % des cancers du sein impliquent ce gène), mais seulement une femme sur 600 qui ont cette variante sur leur gène augmentent leur risque de cancer. La médecine ne propose pas de boule de cristal pour savoir si le cancer va se développer, malgré les facteurs de risque : 70 % des personnes diagnostiquées avec le cancer du sein n'ont aucun facteur de risque connus. En conséquence, estime le docteur Gayle Sulik, de nombreuses femmes surestiment leur risque de cancer du sein. Beaucoup choisissent une double masectomie quand le cancer est détecté dans un sein, sans aucune raison médicale de le faire, autre que le surdiagnostic, le surtraitement et la surabondance de l'autosurveillance. Les tests génétiques explosent sur ce marché, mais avec plus de 1000 mutations identifiées des gènes BRCA (et d'autres à découvrir), les profils génétiques et la plupart des options de traitement ne sont pas si simples. On parle assez peu des difficultés post-opératoires des chirurgies de reconstruction mamaire, estime encore le docteur. Recommander les tests génétiques pour les profils à risque, comme le fait la société qui a breveté les gènes responsables du cancer du sein (et oui!), c'est oublier que la plupart des cancers du sein ne résultent pas de mutations génétiques héréditaires. Angelina Jolie peut recevoir les meilleurs soins. Ce n'est pas le cas de tous les autres et nous méritons une meilleure information médicale que les convictions de laboratoires cherchant à profiter de nos peurs.