N'aidez pas vos enfants à faire leur devoir - The Atlantic - 0 views
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hubert guillaud on 30 Mar 14L'implication des parents dans les études de leur enfant n'a pas d'incidence sur leur réussite, au contraire, révèle une méta-étude américaine menée par les professeurs de sociologie Keith Robinson et Angel Harris et qu'ils ont publié dans un livre, "La boussole cassée" : http://www.hup.harvard.edu/catalog.php?isbn=9780674725102 . La plupart des formes mesurables de la participation des parents (aider les enfants à faire leur devoir, parler avec eux, faire du bénévolat à l'école...) ne semble pas apporter les résultats escomptés. Pire, à partir du collège, l'aide apporter aux enfants semble tirer les résultats scolaires des enfants vers le bas, et ce quel que soit la classe sociale, l'origine ethnique ou le niveau d'éducation des parents. Les ingérences des parents ont surtout pour résultat de rendre les enfants plus anxieux qu'enthousiastes à propos de l'école. Jusqu'à présent la théorie voulait que les parents les plus actifs et investis pouvaient combler l'écart de résultats entre les élèves de différentes origines sociales... Visiblement, il n'en est rien. Certaines habitudes font néanmoins une différence : la lecture à voix haute aux jeunes enfants et la discussion sur la planification (de son travail) au collège. Des interventions qui ont lieu surtout à la maison. Pour les sociologues, ce qui explique les différences de réussite tient plus de la diversité professionnelle et sociale à laquelle ils sont confrontés. Dans les années 90, la sociologue Annette Lareau avait montré une autre différence entre les enfants de différents milieux sociaux, alors que chez les plus défavorisés, les enfants étaient invité à faire preuve de déférence envers l'autorité, dans les milieux plus favoriser, on les invitait à être critiques. Autre différence, les parents plus aisés ont tendance à mettre leurs enfants chez les professeurs qui ont une meilleure réputation.