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hubert guillaud

La culture de l'échec des startups détruit-elle l'innovation ? - Wired - 0 views

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    Pour la designer Erika HALL, l'échec est devenu à la mode dans la Silicon Valley... Parce que le risque d'échec est bien plus bas qu'il n'a jamais été... Et parce que nul ne se préoccupe plus de la recherche. Aujourd'hui, on parle de prototypage rapide, de startups agiles... Autant de concepts qui visent à éviter de se confronter à la recherche. Pourtant la recherche est préciseuse. Elle ne consiste pas seulement à demander aux gens ce qu'ils veulent ou comment ils se sentent. Et elle devrait être un outil plus utilisé qu'il ne l'est. Les focus groupes ne disent pas grand chose de comment les gens se comportent. Les gens peuvent vous dire qu'ils veulent plus de films de qualité, alors qu'en fait ils regardent des vidéos de chats sur le net. La recherche appliquée est plus que jamais utile aux affaires, estime la designer, parce qu'elle seule aide à comprendre les gens, à faire le tri entre l'irrationnel et le réalité... L'échec est maintenant un badge d'honneur . Quelque part le long du chemin , il a obtenu d'être cool de réduire son risque d'échec. Ce genre de pensée peut-être bien pour les entrepreneurs de se concentrer uniquement sur ​​leur risque personnel et la peur de l'échec, mais il a un réel coût financier, culturel , et la possibilité pour les entreprises. ( Le coût d'opportunité inclut tous les besoins qui ne sont pas satisfaits , car ils ne sont pas arrivées à se produire à un entrepreneur solitaire ou d'une équipe étroitement ciblées . ) Cette attitude est également embrassé et promu par des investisseurs de risque parce que la sagesse commune est que les investissements à haut risque ont un plus grand potentiel de hausse. Pour être franc : de nombreux VCs ne se soucient pas de savoir si un seul placement particulier connaît un succès à long terme. Ils ne se soucient que d'un pourcentage des entreprises dans leur portefeuille les filets d'un rendement élevé. Donc un résultat positif pour les investi
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Rencontre avec les pirates qui veulent jailbreaker l'internet - Wired - 0 views

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    Klint Finley est allé à la rencontre de l'Indie Web movement (le mouvement pour un web indépendant) qui tenait récemment une rencontre, autour de Ward Cunningham, l'inventeur du wiki, de Kevin Marks, le responsable des web services de British Telecom ou Brad Fitzpatrick, le créateur de Live Journal... Des hackers qui développent des alternatives open source au web des grandes sociétés, comme Camlistore, une alternative open source à Google Drive. L'idée est de créer un web qui se comporte comme une seule entité. Bien qu'animé par des gens qui travaillent chez Google, Facebook ou Twitter, le web indépendant travaille à s'en défaire. Parmi les outils qui sont en train d'être mis au point, on trouve des alternatives à Twitter ou Facebook comme StatusNet ou Diso (le réseau social distribué)... ou encore Diaspora devenu Mark.io depuis le décès de son fondateur. Plutôt que de remplacer les silos des acteurs majeurs de l'internet, le mouvement se défini par sa volonté à construire des outils qui vous permettent d'héberger vos données et machines, mais également de les partager via le net. Ce qu'on appelle le POSSE (Publish on your Own Site, syndicate elsewhere). Au début, ils ressemblent à n'importe quel autre tripotée de geeks technologie. Mais alors vous avez un préavis d'un d'entre eux est Ward Cunningham, l'homme qui a inventé le wiki, la technologie a fait Wikipedia sous-tend. Et il ya Kevin Marks, l'ancien vice-président des services Web à British Telecom. Oh, et ne manquez pas Brad Fitzpatrick, créateur du site de blogs LiveJournal séminal et, plus récemment, un codeur qui travaille dans la salle des machines de l'empire en ligne de Google. Emballé dans une petite salle de conférence, cette bande hétéroclite de développeurs de logiciels doit pedigree numérique hors normes, et theyhave une mission à l'avenant. Ils espèrent jailbreaker l'internet. Ils appellent cela le mouvement de la bande indie, en vue de créer un
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Effacer la mémoire - Technology Review - 0 views

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    Pour Athru Caplan, la possibilité d'effacer les mauvais souvenirs de quelqu'un, notamment s'il a subit un souvenir traumatisant, est une promesse formidable (voir le reportage dédié à ce sujet de la Technology Review : http://www.technologyreview.com/featuredstory/515981/repairing-bad-memories/ ). Mais avant d'être trop enthousiaste de nombreuses questions éthiques doivent être examinées. Est-ce que ces systèmes (qu'ils utilisent des drogues ou des trucs cognitifs) peuvent avoir des conséquences sur d'autres pans de la mémoire ? Ces recherches doivent s'intéresser non seulement aux dangers pour la santé des patients, mais aussi à ce qui constitue leur identité et leur personnalité. Est-ce que ce que nous allons gagner en permettant d'effacer des souvenirs va compenser ce que nous allons perdre ? Ce que nous apprenons de nos erreurs, de l'adversité est une part primordiale de ce qui nous constitue. Ce qui nous rend modeste, humble, introspectifs, empathiques, prudents, réfléchis, vertueux est conduit par la mémoire d'expériences dérangeante, peu plaisante ou honteuse. Nul n'apprécie se souvenir de ses échecs et erreurs, mais ils nous permettent de devenir meilleurs. 
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Le graphe de connaissance de Google changera-t-il le visage de la recherche - Mashable - 0 views

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    Google a une confession à nous faire : il ne nous comprend pas. Si vous lui demandez quels sont les "19 lacs les plus profonds des Etats-Unis", il va vous donner un bon résultat basé sur les mots clefs de la requête et les sites qui ont une autorité significative sur ces mots et groupes de mots, mais, explique Amit Singhal, responsable de la recherche chez Google, le moteur ne comprend pas la question. Pour répondre, "nous croisons les doigts et espérons que quelqu'un a écrit quelque chose sur ce sujet".  L'avenir de la recherche à Google pourrait être une histoire très différente, estime Lance Ulanoff pour Mashable>. C'est ce que lui a expliqué Amit Singhal, qui développe une nouvelle vision de la requête chez Google, qui sache aller au-delà des mots au profit des "entités" de mots, des attributs et des relations entre ces entités. En d'autres termes, l'avenir du moteur de recherche ne va pas être seulement de comprendre votre question sur les lacs, mais comprendre qu'un lac est un espace d'eau enclavé par des terres et vous renseigner sur leurs profondeurs et surfaces relatives.  Google a été le premier à utiliser les liens comme "substituts de recommandation", explique Amit Singhal. Google a d'abord fondé ses résultats sur le contenu des liens et l'autorité de ceux-ci. Au fil du temps, Google a ajouté une foule de signaux sur le contenu, comme les mots clefs, permettant de bâtir de meilleurs résultats de requête. "Nous avons réalisé que les mots "New" et "York" quand ils apparaissaient ensemble changeaient la signification de ces deux mots." Google a alors développé des statistiques heuristiques permettant de reconnaitre, quand les deux mots apparaissaient ensemble, formaient un nouveau type de mot. Toutefois, le moteur ne comprend toujours pas que New York est une ville, avec une population ou une localisation particulière...  Google veut désormais transformer les mots qui apparaissent sur une page de requête en entité
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Le monde désordonné des Big Data -JunkCharts - 1 views

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    Kaiser Fung, l'auteur de "NumberSense", revient sur la difficulté à mesurer l'audience d'un site web... Cette difficulté explique que les grands pourvoyeurs de métriques donnent des chiffres différents dans les mesures médias qu'ils proposent par exemple. Car rien n'est plus difficile finalement à mesurer qu'un visiteur unique... Il faut donc comprendre que toute mesure est subjective. Et que l'important est toujours de comprendre comment les choses sont mesurées. Les journaux Web sont un monde en désordre désordre . Si deux vendeurs sont déployés pour analyser le trafic sur le même site , il est garanti que leurs statistiques ne seraient pas concilier , et l'écart peut être aussi élevée que 20 ou 30 pour cent. Les initiés hochent la tête , pour ceux qui ne sont pas familiers avec les données Web, jetez un oeil à ce post récent sur ​​le point sur ​​les mesures du trafic Web , malicieusement intitulé « Yahoo est plus grand que Google, mais Google est plus grande que Yahoo. " Ce poste est une réaction à l'annonce récente que les sites Yahoo ont surpassé les sites de Google en termes de trafic - Eh bien, selon un mode de comptage. *** Notez que les entreprises du Web comme Google , Yahoo! et Facebook vivent et meurent par ces chiffres. Toutes ces entreprises offrent des services «gratuits» pour les utilisateurs, et ils génèrent des revenus par la vente de (sur ) ces utilisateurs à des annonceurs . Les annonceurs veulent «REACH », qui est généralement mesurée par des indicateurs comme visiteurs uniques et de visites uniques. Lorsque vous entendez les gens font l'affirmation selon laquelle la publicité numérique est plus «mesurable» que la publicité traditionnelle , ils font référence à ce type de mesures. Le journaliste Verge compare trois services de mesure : Comscore (le joueur dominant) , la concurrence et SimilarWeb . Ces services n'ont pas pu s'entendre si Google ou Yahoo! était plus grand ou si elles ét
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"Pourquoi stocker toutes nos vies sur des serveurs aux Etats-Unis ?" - Le Monde.fr - 1 views

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    Jérémie Zimmermann : "Nous devons questionner notre rapport, en tant que société tout entière, à la technologie. D'un côté, nous avons des technologies qui sont faites pour rendre les individus plus libres, par l'ouverture et le partage des connaissances : ce sont les logiciels libres (comme GNU/Linux, Firefox ou Bittorrent), les services décentralisés (que chacun fait tourner sur son serveur ou sur des serveurs mutualisés entre amis ou à l'échelle d'une entreprise, institution, etc.) et le chiffrement point à point (qui permet aux individus de protéger par les mathématiques leurs communications contre les interceptions). De l'autre, nous constatons la montée en puissance de technologies qui sont conçues pour contrôler les individus, voire restreindre leurs libertés en les empêchant d'en faire ce qu'ils souhaitent. Je pense à ces pseudo "téléphones intelligents" qui ne sont ni des téléphones (ils sont avant tout des ordinateurs qui savent également téléphoner), ni intelligents, car en réalité ils permettent de faire moins de choses que des ordinateurs traditionnels et sont conçus en réalité pour empêcher à l'utilisateur de choisir d'où seront installés les programmes, d'installer les programmes de son choix, ou même d'avoir accès pour le comprendre au fonctionnement des puces cruciales qui permettent d'émettre ou recevoir des données... Si l'on devait appeler cela de "l'intelligence", cela serait peut-être au sens anglais du mot, pour parler de renseignement, d'espionnage... car de tels appareils semblent être conçus pour espionner leurs utilisateurs. De la même façon, ces services massivement centralisés sont par essence, par leur architecture, faits pour aspirer toutes les données personnelles possibles et imaginables. Ce sont les modèles économiques de ces entreprises qui sont basés sur le fait d'entretenir un flou entre vie privée et vie publique... Toutes ces technologies ont en commun de maintenir l'utilis
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La ville trop intelligente - The Boston Globe - 0 views

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    Nous sommes déjà en train de construire les métropoles du futur, mais souhaitons-nous vraiment y vivre ? Un nombre grandissant de penseurs des sciences sociales, de l'architecture, de l'urbanisme et du design commencent à sonner une note de prudence, estime Courtney Humphries pour le Boston Globe. La ville qui surveille ces concitoyens, même pour des raisons "utiles" empiète sur la liberté individuelle et ce d'autant que ces services seront demain au mains de partenaires privés. Le risque est que ces programmes de ville intelligentes nous détournent également d'autres solutions, non technologiques. Un changement massif dans les priorités urbaines menées en grande partie hors de la vue du public est en cours. Pour ces critiques, nous devons discuter de l'avenir de la ville avec les usagers, estime Anthony Townsend auteur de "Villes intelligentes : Big Data, les pirates citoyens et la quête d'une nouvelle utopie". Selon lui, ce sont les algorithmes de gouvernement qui doivent être mis en évidence plus que les données", or les villes sont plus préoccupées d'ouvrir leurs données que d'ouvrir les logiciels et les algorithmes des outils propriétaires qui façonnent la ville de demain. "Ce qui m'inquiète sont les lois de facto qui sont codées dans les logiciels des villes intelligentes sans examen du public." Les attentats de Boston ont montré combien la vidéosurveillance était omniprésente dans nos vies. Que se passerait-il si les sociétés qui les exploitent pouvaient les agréger et les analyser comme l'a fait la CIA ? Pour Townsend, nous devons nous méfier d'une approche centralisée des villes. Pour Adam Greenfield, le risque est celui d'une nouvelle planification urbaine, qui risque d'être aussi dévastatrice que celle du XXe siècle. Pour Townsend, le bureau des nouvelles mécaniques urbaines créées par la ville de Boston - http://www.newurbanmechanics.org - est un bon exemple de construction d'un débat citoyen autour de l'avenir de
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Vie numérique : une étude souligne le grand écart entre le discours et la pra... - 0 views

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    Notre vie numérique n'est pas en opposition frontale avec notre vie réelle, soutiennent les chercheurs du cabinet Discours et pratiques dans une étude pour la Fédération française des télécoms. Notre quotidien est parsemé de petites déconnexions ponctuelles et nécessaires, rappelle la sociologue Joëlle Menrath. "Le décalage est total entre un discours très négatif et pathologisant quant aux nouvelles technologies, et la réalité des pratiques," résume la sociologue Laurence Allard. Les utilisateurs jonglent en fonction des interlocuteurs et des situations. C'est de ce travail de vigilance de soi dont chacun cherche à se déconnecter. "Les individus se demandent sans cesse comment faire en sorte de pratiquer de façon équilibrée tous ces services et c'est de là que provient le sentiment de fatigue". "Avec le numérique, le hors-champ s'impose comme la scène principale," précise Laurence Allard. Ce qui ne se voit pas, ce SMS qu'on envoie, ce statut que l'on publie ou ce tweet qu'on s'apprête à envoyer est plus important que le lieu où nous nous trouvons et ce que nous y faisons. Faut-il en conclure que le numérique nous déroberait à la réalité? Loin s'en faut, car le numérique serait davantage vécu comme une extension, un prolongement de la vie réelle que comme une dimension qui se substituerait à l'autre. Comme le résume Laurence Allard, "c'est le hors-champ du numérique que de participer à la vie réelle". N'en déplaise aux détracteurs de la vie connectée, celle-ci serait également loin d'appauvrir nos relations sociales. La dématérialisation des biens culturels aidant, c'est une véritable culture de l'échange qui s'est déployée à côté de celle de la distribution marchande. Partager un article du HuffPost sur votre mur, mettre à disposition de ses amis des films téléchargés, "la liste des pratiques culturelles digitales est longue," relèvent les chercheurs. Et ce sont bien de nouvelles interactions qui se dÃ
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Tout est connecté : la nouvelle politique de l'internet - The Economist - 0 views

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    Est-ce que l'activisme sur le net peut se transformer en un véritable mouvement politique ? se demande The Economist. Les succès contre la Sopa, Acta ou même contre le traité qui devait être signé à la conférence de l'Union internationale des Télécommunications à Dubaï sont-ils la marque que l'activisme en ligne commence à avoir des effets sur la monde réel ? Au Pakistan, les activistes ont fait reculer le projet de pare-feu national, aux Philippines, ils ont mis en attente une loi contre la cybercriminalité... Aux 4 coins de l'univers numérique des groupes de consommateurs défendent la vie privée en ligne, des pirates rejettent les brevets logiciels, des chercheurs font pression pour l'accès libre aux revues scientifiques en ligne, les défenseurs de la transparence favorisent l'ouverture des données publiques par les gouvernements. "L'internet n'est rien s'il n'est pas un exercice d'interconnexion". Les défenseurs de l'internet croient au progrès technologique, à la libre circulation de l'information... Dans certains pays, ces mouvements ont donné naissance à des partis pirates. Pour Brett Frischamann auteur de Infrastructure : la valeur sociale des ressources partagées, nous devons partager les ressources d'infrastructure de manière ouverte. James Boyle, auteur du livre Le Domaine Public estime que les sociétés doivent établir un équilibre entre ce qui est ouvert et fermé, entre ce qui est libre et ce qui est détenu par certains. Mais les gouvernements sont souvent mal à l'aise avec ces questions, car dans le monde physique, les biens sont le plus souvent rivaux et ne peuvent pas être facilement partagés. Et les militants du libre, font souvent l'erreur inverse, en pensant que tout peut-être partagé qui explique le fourre-tout de bien des programmes des partis pirates. L'internet diminue également radicalement les obstacles à l'organisation et facilite les appels à l'action et leur diffusion, même si celui-ci se transform
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Mondes sociaux - Comprendre les réseaux personnels - 0 views

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    "On sait que leur taille varie selon le critère que l'on se donne pour les délimiter : en moyenne, nous « connaissons » quelques milliers de personnes par leur nom, nous pourrions mobiliser une ou deux centaines de personnes pour nous présenter à quelqu'un que nous ne connaissons pas, nous échangeons régulièrement avec une trentaine de personnes et nous ne faisons des confidences qu'à trois ou quatre proches. La plupart des études de réseaux personnels portent sur les relations les plus régulières (20 à 50 personnes selon les méthodes d'enquêtes utilisées). Que nous apprennent-elles ? Elles permettent d'abord de savoir que les réseaux ont une structure spatiale. Alors même que l'on peut entretenir des liens forts avec des personnes à l'autre bout du monde, entre deux tiers et trois quart des personnes avec lesquelles nous sommes en relation résident dans la même aire urbaine. Beaucoup de ces relations sont fragiles : elles disparaissent ou s'endorment lorsque nous partons nous installer ailleurs. Seuls les liens forts (famille, amis proches) résistent. Les relations locales se recréent au fil du temps et il faut environ deux ans pour reconstituer un réseau local similaire à celui de personnes installées depuis longtemps. Constitué de nouveaux liens, ce réseau présente une structure semblable au réseau antérieur." Les études de réseaux personnels permettent aussi de comprendre que les relations ne naissent pas par hasard : la plupart se construisent dans des contextes collectifs (famille, études, travail…) ou concernent des personnes qui nous sont présentées par une connaissance. On sait aussi que la taille des réseaux varie avec le niveau social : plus on est favorisé par l'éducation ou le revenu, plus on a de relations. Ces relations sont en outre marquées par une homophilie assez forte : on fréquente davantage ceux qui nous ressemblent par l'âge, le niveau d'études, le genre… Si l'on cumule
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Ma triste réalité tech : vous ne pouvez faire confiance à personne - The Regi... - 0 views

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    Pour Trevor Pott, tout les outils sur lesquels nous travaillons chaque jour sont construits par quelqu'un d'autre. Ce qui nécessite d'avoir confiance dans les instruments que nous utilisons quotidiennement. Prenons l'exemple des mots de passe pour s'authentifier sur un service. Nous savons tous qu'ils craignent. Nous continuons à utiliser des mots de passe facile à se remémorer et donc facile à craquer, même si on nous a 1000 fois répéter le contraire. L'usage du double facteur d'identification est certes à la hausse, mais il pose un vrai problème d'arbitrage entre la sécurité et l'usabilité. Chaque jour nous ouvrons des centaines de sessions, nous connectons à nombre de réseaux, plusieurs fois, ce qui nécessite d'entrer et reentrer des dizaines de fois nos mots de passe. Si nous devions passer à l'authentification à double facteur cela nous prendrait deux fois plus de temps. Cela s'annonce insoutenable. L'autre alternative est donc un gestionnaire de mots de passe.  Il en existe de deux types : ceux qui sont installés sur votre système local et ceux qui stockent vos données sur un système distant. Mais nous avons désormais plusieurs machines, ce qui rend obsolète le gestionnaire local. La seule solution est donc dans le système distant. Je peux donc utiliser un service dans les nuages comme LastPass - https://lastpass.com : il vous suffit alors de vous souvenir d'un seul mot de passe (celui de lastpass) pour que vos outils accèdent à tous vos services. La seconde option consiste à créer un lastpass que vous hébergez sur un serveur qui vous appartient, mais aucun logiciel qui permette cela n'est au niveau, notamment en terme de facilité d'utilisation. Ces 2 options posent chacune un problème. Le magasin central des mots de passe de LastPass doit être particulièrement protégé, même s'il utilise une technologie de cryptage efficace. Ce que montre le cas de l'affaire Prism de la NSA c'est que le gouvernement pourrait avoir accè
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Votre téléphone vous surveille - NYTimes.com - 0 views

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    Pour Ross Douthat, les révélations d'Edward Snowden doivent nous rappeler les propos de Bruce Schneier : ce n'est pas que l'Internet a été pénétré par l'état de surveillance, c'est que l'Internet, en effet, est un état de surveillance. Mais relativise Ross Douthat, pouvons nous projeter dans l'état policier totalitaire d'Orwell pour autant ? Si ce modèle est utile pour comprendre comme l'internet de la surveillance va agir dans les systèmes autoritaires, l'est-il pour l'Amérique ? L'Amérique n'est pas en train de se transformer en l'Allemagne de l'Est. "Pour nous, l'âge de la surveillance est plus susceptible de dériver vers ce Alexis de Tocqueville décrit comme "despotisme doux" ou ce que James Poulos, le chroniqueur de Forbes, a surnommé "l'état policier rose. "Notre gouvernement va profiter d'extraordinaires pouvoirs potentiellement tyranniques, mais la plupart des citoyens seront suivis sans se sentir persécuté ou sous la contrainte." Plutôt qu'un climat de peur omniprésente, la surveillance a surtout un effet sur les marges du discours politique. Pour nombre d'Américains, l'abandon de sa vie privée pour la surveillance va ressembler à un compromis raisonnable, surtout quand il n'y a aucune alternative, autre que la déconnexion. "Assurez-vous simplement que vous n'avez pas quelque chose à cacher", conclut un peu facilement l'éditorialiste. Sauf que nul ne sait ce qu'il doit cacher car nul ne sait que montre le programme. Et que ce que l'on peut révéler aujourd'hui, sera-t-il ce qu'on devra cacher demain ? Intéressant, mais il est un peu facile finalement de légitimer aussi facilement la surveillance. 
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Comment échoue la logique du rien à cacher - Zephoria - 0 views

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    Chaque mois d'avril, danah boyd, comme bien de ses concitoyens, doit remplir sa déclaration d'impôt. Comme chacun d'entre nous elle le fait au mieux, tente de ne rien oublier... Et pourtant, si l'organisme des impôts américain décidait de faire un contrôle, ils trouveraient certainement quelque chose : oubli, erreur de calcul, etc. "La possibilité d'un contrôle est donc intimidant et effrayant, non pas parce que j'ai quelque chose à cacher, mais parce que prouver qu'on est innocent prend du temps, de l'argent, des efforts et de l'émotion." Et c'est justement ce qui lui arrive en ce moment, suite à un déménagement. Et il est difficile de rassembler des documents qui le prouve. Si le gouvernement utilisaient les données de son opérateur téléphonique, il pourrait le voir pourtant. Mais le gouvernement via Prism utilise les données pour créer de la suspicion, pas pour confirmer l'innocence des gens. Le cadre de la présomption d'innocence est important pour les libertés civiles, même si cela signifie que certains criminels échapperont à la justice. Ces cadres demandes aux gouvernements de prouver que quelqu'un a fait quelque chose de mal. Parce qu'il est facile de susciter des soupçons. Malgré cette protection, chaque année, des innocents sont condamnés à la prison et parfois même condamnés à la peine de mort. Si quelqu'un à intérêt à vous déclarer coupable, alors il peut d'autant plus facilement peindre ce portrait de vous s'il a suffisamment de données. Les gens se sentent souvent à l'abri de la surveillance de l'Etat parce qu'ils n'ont rien fait de mal. Et pourtant, si vous rencontré les auteurs de l'attentat de Boston, peut-être serez vous soupçonnés, poursuivis par les médias, comme on l'a vu durant cette affaire. La société génère des soupçons sur ceux qui ne lui ressemble pas : pauvres, étrangers, ou ceux qui ont une fois différente... Ceux qui ne sont pas comme nous sont suspects et cela renforce le désir de les
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Salariat ou revenu d'existence ? - La Vie des idées - 0 views

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    La vie des idées publie une longue et passionnante lecture critique d'André Gorz par le sociologue Robert Castel, qui dissèque la relation de l'emploi au travail et rappelle que ce couple a (au moins jusque dans les années 70) donner aux salariés des droits et des protections qui a formé une "citoyenneté sociale". Pour Castel, Gorz a sous-estimé la reconnaissance de l'utilité sociale du travailleur, celle qui commande son accès à l'espace public, qui le fait reconnaître comme sujet de droit. Le travail-emploi dignifie le travailleur en même temps qu'il l'aliène rappelle Castel, et n'est pas un travail marchandise sans rôle social. De cette critique, Castel en fonde une autre sur le revenu d'existence. Pour Castel, le revenu d'existence est une perspective inenvisageable politiquement et socialement. "On peine aujourd'hui à dégager 2 milliards d'euros pour financer le revenu de solidarité active (RSA) qui procure un médiocre revenu de subsistance (moins d'un demi SMIC) aux plus malheureux de nos concitoyens, que l'on stigmatise de surcroît en les accusant de devenir ainsi des parasites assistés. On ne voit pas quel régime politique, fût-il de gauche ou même d'extrême gauche (en France, en Europe, ou dans le monde ?), pourrait assurer les quelques dizaines ou centaines de milliards d'euros nécessaires pour garantir à tous un revenu « suffisant », que l'on travaille ou que l'on ne travaille pas. Si quelque chose comme un revenu de ce type se met en place, ce qui n'est pas exclu, ce sera nécessairement un revenu « insuffisant », assurant à peine des conditions minimales de survie - ce dont conviennent d'ailleurs la plupart des partisans de ces mesures dont les chiffrages sont beaucoup plus réalistes que ceux d'André Gorz. L'idée d'un revenu d'existence ou de citoyenneté « suffisant » me parait représenter le type même de la mauvaise utopie." Pour Castel, ce type de mesure entérinerait la rupture c
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«A Paris, le niveau de mixité est de loin le plus élevé» - Libération - 0 views

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    "Ce que crée la mixité, c'est une coprésence dans l'espace public, c'est tout, et ce n'est pas rien. L'espace public crée des liens faibles, il ne résout pas les problèmes d'inégalités de revenus, de chômage, de redistribution des biens privés. Ces liens faibles sont pourtant fondamentaux car ils rendent la société visible à elle-même dans toute sa complexité. L'exposition à l'altérité multiplie les chances de trouver des choses que l'on ne cherche pas, ce qui est essentiel pour la connaissance et fait reculer la fatalité sinistre qui annonce aux pauvres que, sauf s'ils trafiquent ou s'ils deviennent footballeurs professionnels, leur destinée transgénérationnelle est de rester confinés dans la relégation. Cet horizon progressiste ne se réduit pas à une redistribution de biens privés, mais suppose la production conjointe de biens publics par chaque individu et par la société dans son ensemble. Parmi ces biens publics, il y a l'urbanité, ce mélange de densité et de diversité qui se révèle plus efficace que les options géographiques alternatives, en matière de productivité, de cohésion sociale et de protection de l'environnement. Et ce bien est si précieux qu'il appelle des politiques publiques déterminées, par exemple pour éviter que les logiques des prix de l'immobilier ne minent la mixité. Il serait bon de placer le pilotage de la diversité sociale au cœur des politiques du logement." Jacques Lévy, géographe.
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Des applications qui savent ce que vous voulez, avant vous - NYTimes.com - 0 views

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    La recherche prédictive, les assistants personnels logiciels qui arrivent dans nos mobiles et savent avant nous ce que l'on veut ce que l'on va faire, ne sont possibles que parce que ces programmes accèdent à toutes nos données, à l'image de Google Now et d'autres services de ce type qui sont appelé à être intégrés dans tous nos appareils électroniques... Même Danny Sullivan, le fondateur de Search Engine Land est étonné par Google Now. Mais est-ce que ces solutions imaginées par des programmeurs séduiront tout autant le grand public, plus inquiet de leurs données ?
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Tous pirates - error 404 - 0 views

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    "Jamais au grand jamais je n'aurais pu penser que le but ultime du capitalisme était la poursuite du rêve communiste", explique Julien Breitfeld en revenant du LeWeb à Londres qui portait sur l'économie collaborative. Pas un des économistes et sociologues de gauche (même un Polanyi) n'avait prédit le recyclage de l'idée du partage, de la collectivisation des moyens de production chère à Marx, par le capitalisme. "Le code libre, c'est une richesse commune, exploitée par tous, mais dans une asymétrie d'échanges. S'il fait le bonheur de communautés (celles d'Ostrom), il fait aussi le bonheur de la sphère privée. Ainsi, les flux économiques apparaissent comme une captation de valeur sur des territoires et des individus hors marchés (de l'Europe vers les US, du libriste vers Microsoft) à coût nul, pour être ensuite revendus aux producteurs initiaux. Le libre, c'est un peu l'Afrique qui importe son chocolat après avoir vendu à prix dérisoire ses fèves de cacao." "Le succès de Kickstarter (et d'Ulule, de KissKissBankBank, et de tant d'autres) procède de la faillite de l'économie réelle : tous ces entrepreneurs en devenir ne trouvent plus d'argent via les acteurs traditionnels. Et, si le financement collaboratif n'est pas une invention (les startupeurs connaissent bien le "friend and family funding") le web a permis, une fois de plus, d'industrialiser des pratiques à la marge." "Le crowdfunding, ce devrait être une bourse pour petits "petits porteurs". Or, ces derniers sont des investisseurs sans droit ni titre... Par contre, l'entreprise créée est bien soumise aux lois du marché, et certaines peuvent devenir de vrais succès. Même si le projet est intéressant, voire quasi d'utilité publique, ce qui est choquant c'est de voir que le marché profite in fine d'un risque qui n'est pas assumé par lui, mais par des tiers, lesquels s'appauvrissent car ils mobilisent leur épargne." Pour Julien Breitfeld il faut distinguer le marché de l'
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De l'expérimentation aléatoire pour le développement économique - Slate.com - 1 views

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    Joshua Keating s'interroge : peut-on faire de la pauvreté une science expérimentale ? Dans les années 90, l'économiste de Harvard, Michael Kremer a fait l'une des premières expérimentation aléatoire au Kenya en choisissant 25 écoles aléatoirement pour leur fournir des manuels et regarder si cela avait un impact sur les résultats scolaires de ces écoles comparées aux autres (non, cela a seulement amélioré les résultats des meilleurs élèves de ces classes). Les gouvernements et les organisations humanitaires ont mis du temps à adopter ces approches d'expérimentation aléatoires car l'idée de conduire des expériences sur les pauvres rend les gens nerveux, pour de bonnes raisons. Mais pour Chris Blattman de la Columbia University (qui tient un blog populaire sur le développement international : http://chrisblattman.com ), la plupart des programmes de développement ne sont que des expérimentations et la plupart du temps, des expérimentations bien peu transparentes. Abhijit Banerjee et Esther Duflo ont été les grands évangélistes de ce type d'expériences (cf. leur livre "Repenser la pauvreté"). Ils ont montré par exemple que fournir des uniformes aux collégiennes avait plus d'effet pour réduire les grossesses adolescentes que les programmes d'éducation sexuelle. Les études aléatoires ont montré que malgré son succès, la microfinance aidait les entreprises au démarrage, mais avait peu d'impact sur la pauvreté ou l'autonomisation des femmes. L'économiste de Princeton Angus Deaton demeure critique face à ces expériences aléatoires, dont les enseignements sont peu reproductibles d'un pays à un autre et que médias et politiques exagèrent les conclusions de ces études. Reste que les études aléatoires ont au moins eu le mérite de montrer qu'il fallait plus de rigueur méthodologique dans la mesure des interventions dans les pays en développement. Mais le fait qu'elles puissent répondre à la réduction de la pauvreté mondia
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Qu'est-ce que votre voiture va réellement dire de vous ? - Guardian - 0 views

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    Nous n'échapperons pas à la voiture connectée, estime Craig Timberg pour le Guardian. Selon ABI Research, 60 % des véhicules seront connectés à l'internet en 2017 (contre 11% en 2012). Et ce taux pourrait atteindre 80 % en Europe et Amérique du Nord. Les voitures vont recueillir de multiples données, des "mégaoctets par seconde" estime un technicien de Ford. Problème : "la technologie progresse beaucoup plus vite que la législation". A qui ces données vont-elles être transmises ? Qui y aura accès ? Et est-ce que le conducteur y aura accès lui-même ? Chaque fabricant produit ses propres systèmes embarqués, chacun avec ses règles spécifiques... Les consommateurs ne les regarderont pas tous, et les comprendront encore moins. General Motors a annoncé qu'elle ne transmettrait pas ces données à des tiers, mais peut-on vraiment le croire ? Le gouvernement lui-même ne sera-t-il pas intéressé par l'accès à ces données ?
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Personne n'est d'accord sur ce qu'est un espace de coworking - GigaOm - 1 views

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    Aucune métropole d'Europe ne compte autant de bureaux partagés que Berlin, rapporte Annabelle Georgen pour l'Entreprise : http://lentreprise.lexpress.fr/etapes-creation-entreprise/berlin-capitale-du-coworking_33275.html. Là-bas, le Betahauss (la maison bêta) est le plus grand espace de coworking qui soit et paraît le laboratoire du modèle de l'organisation de l'entreprise de demain. Mais quel est le critère essentiel qui permet de définir un espace de coworking ? Est-ce l'accessibilité ? La gratuité ? La collaboration ? Interroge jason Wiels pour RSNL Mag, en observant les initiatives parisiennes ? http://www.rslnmag.fr/post/2012/05/29/Ces-nouveaux-lieux-qui-s-approprient-la-culture-du-web.aspx Pour Suzanne Galy, qui observe en Aquitaine la floraison de projets de Tiers Lieux, la principale motivation semble être le partage de ressources et de compétences : http://www.aecom.org/Vous-informer/Actualites2/Tiers-lieux-des-laboratoires-pour-travailler-autrement En fait, estime le chercheur Clay Spinuzzi qui a mené une large enquête sur ces espaces et ce mouvement aux Etats-Unis, il y a presque autant de lieux que de définitions du Coworking. Centres communautaires, espaces collaboratifs, noeud de réseau... Ces multiples formes différentes montrent surtout le fort besoin d'espaces communs, même si leurs buts et leurs objectifs sont pour tous différents. 
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