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Bioéthique et avancées scientifiques : le point de vue du père Saintôt - 0 views

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    "La science est légitimement en quête d'efficacité, d'amélioration des techniques et de compréhension des causes des maladies et des handicaps pour les guérir. Les espoirs soulevés par des découvertes récentes semblent pousser la société à vouloir aller vers un contrôle systématique de la naissance, de la maladie et de la mort, vers la perfectibilité de l'être humain. Où se trouve la frontière entre ce que l'on peut faire et ce que l'on pourrait être capable de faire ? Quelle est celle à ne pas franchir au-delà de laquelle on porte atteint à l'être humain ? Il ne s'agit pas de remettre en cause les recherches scientifiques, mais d'en maîtriser l'usage. Aucune science ne trouve en elle-même sa pleine signification. Elle doit se confronter à d'autres pour aborder la question de leur sens et des conséquences des progrès scientifiques pour l'avenir. L'Église a fait de nombreuses déclarations sur le sujet. Comment la théologie peut-elle contribuer à développer les capacités de réflexion, d'argumentation et d'action des chrétiens confrontés aux difficiles questions de bioéthique ? Le jésuite Bruno Saintôt collabore au Département d'Ethique Biomédicale du Centre Sèvres à Paris. Il est interrogé par Thomas Chabolle RealAudioMP3 "Je pourrais dire qu'à la lumière de ce nouveau pontificat, le Pape veut remettre au centre l'Évangile et peut-être pas d'abord l'interdit. Mais il n'a rien changé, je pense qu'il ne va rien changer sur à la fois la doctrine sociale mais aussi les grandes références anthropologiques et éthiques de ces prédécesseurs Benoît XVI, Jean-Paul II, Jean-Paul VI, Jean XXIII. Il ne va rien changer sur la doctrine fondamentale. Par contre on pourrait dire, qu'il remet au centre l'Évangile : la Bonne Nouvelle, l'accueil fondamental de l'autre et aussi le pouvoir que l'homme a de faire le bien. Il faut toujours commencer par révéler aux hommes le pouvoir qu'ils ont de faire l
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Haut Consiel à l'égalité entre les femmes et les hommes - Accès à l'avortemen... - 0 views

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    Le 17 janvier 1975 était promulguée la loi Veil dépénalisant l'avortement. Depuis 42 ans, l'interruption volontaire de grossesse est progressivement devenue un droit à part entière et son accès a peu à peu été amélioré. Les progrès se sont accélérés ces dernières années. 220 000 IVG sont pratiqués chaque année en France : c'est un événement assez courant de la vie sexuelle et reproductive des femmes, puisque plus d'1 femme sur 3 y a recours dans sa vie. Toutefois, dans son rapport relatif à l'accès à l'IVG paru en 2013, le Haut Conseil à l'Egalité alertait les pouvoirs publics sur la persistance d'obstacles juridiques et matériels auxquels les femmes devaient toujours faire face et formulait 35 recommandations pour y remédier. 3 ans plus tard, le Haut Conseil fait le bilan : grâce au renforcement de l'arsenal juridique et règlementaire et au programme national d'actions pour l'accès à l'IVG, plus des deux tiers des recommandations émises par le HCE ont été mises en œuvre. Danielle Bousquet, sa présidente salue « la forte mobilisation du Gouvernement et du Parlement pour améliorer l'accès réel à l'avortement, à des informations objectives et dépassionnées et pour dédramatiser le recours à cet acte. Néanmoins, l'IVG reste, en 2017, un droit à garantir et à défendre. ». Le HCE établit que : le droit à l'avortement a été significativement réaffirmé : d'un droit à part, il a été consacré comme un droit à part entière ; l'information sur l'IVG a été rendue plus accessible, facilitant l'entrée dans le parcours ; l'offre de soins a été développée et l'accès pratique à l'avortement a été amélioré ; le pilotage a été renforcé, afin de supprimer les inégalités d'accès à l'IVG dans les différentes régions. Pour conforter ce droit, les pouvoirs publics peuvent encore agir : A court terme, en examinant dans les meilleu
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Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé - Rapport Franc... - 0 views

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    Le séquençage du génome humain permettra dans les années à venir l'amélioration des diagnostics, et donc des soins dispensés aux patients sur l'ensemble du territoire. Dans cette perspective, Manuel Valls avait confié en avril 2015 à Yves Lévy, président de l'Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (Aviesan), la mission de faire entrer la France dans l'ère de la médecine génomique. Nous avons rencontré le président-directeur général de l'Inserm à l'issue de la remise de son rapport au Premier ministre, le 22 juin 2016. Il revient sur les enjeux de la médecine génomique et les grands objectifs du plan proposé. TweeterPartagerEnvoyer "La médecine génomique c'est la capacité, avec la technologie actuelle, d'avoir une séquence de l'ensemble de notre génome et donc d'identifier des gènes de susceptibilité, des gènes anormaux, mais aussi des facteurs de prédiction, de réponse aux traitements, et des maladies peut-être dans le futur", explique Yves Lévy. "En France, nous avons dans certains domaines fait des progrès considérables, grâce à des plans gouvernementaux, notamment dans le domaine du cancer", domaine dans lequel "tous les patients aujourd'hui ont un accès à ces diagnostics pour avoir un traitement ciblé." "Mais on a aussi un retard technologique dans la mise en place de ces approches sur l'ensemble du génome, pas simplement sur des petites parties du génome, pour l'ensemble des autres pathologies", constate-t-il. Le rapport remis au Premier ministre le 22 juin 2016 identifie donc plusieurs enjeux. Tout d'abord, un enjeu de santé publique. "Il faut que les maladies rares, les déficits intellectuels par exemple chez les enfants, ou même les maladies communes puissent avoir accès" aux progrès réalisés dans le domaine du cancer. Un enjeu économique ensuite, "considérable". Enfin, un enjeu de compétition internationale, sur le plan de la recherche et du soin. Yves Lévy détaille ens
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Sénat - Synthèse du rapport de la commission des affaires sociales - Proposit... - 0 views

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    Cette proposition de loi a été déposée au Sénat par Alain MILON et plusieurs de ses collègues, le 5 février 2018. Les progrès de la génétique permettent d'analyser la transmission des caractères héréditaires prédisposant à la survenue de pathologies, notamment de cancers. Les médecins onco-généticiens essayent de préciser au mieux les risques d'un patient mais également des membres de sa famille pour préconiser la solution la plus adaptée : surveillance et/ou prévention. Parfois, il est nécessaire de remonter l'histoire familiale de cancers afin de conseiller les apparentés vivants, ce qui nécessite le recours à des analyses sur des personnes décédées afin d'obtenir des informations pouvant être utiles à la famille. Depuis plusieurs années, les analyses sont faites par prise de sang chez des patients ayant un risque élevé d'être porteurs d'une anomalie prédisposante. Ces prélèvements sont conservés longtemps, même si le patient est décédé. Les techniques permettent d'analyser du tissu conservé en laboratoire et qui avait été prélevé plusieurs années auparavant. Les évolutions technologiques et les progrès scientifiques nécessitent une évolution législative afin de mettre en adéquation ces progrès et la réglementation. La loi actuelle prévoit le consentement du patient ; or, en l'espèce, celui-ci est par définition impossible à obtenir. Cette proposition de loi prévoit de permettre à une personne décédée avant de connaitre le résultat du diagnostic génétique, ou en l'absence d'un tel diagnostic, de protéger ses descendants grâce à un dépistage précoce. La Conférence des Présidents du Sénat a décidé que ce texte sera examiné conformément à la procédure de législation en commission selon laquelle le droit d'amendement des sénateurs et du Gouvernement s'exerce en commission
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Sénat - Rapport de la commission des affaires sociales - Proposition de loi a... - 0 views

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    Cette proposition de loi a été déposée au Sénat par Alain MILON et plusieurs de ses collègues, le 5 février 2018. Les progrès de la génétique permettent d'analyser la transmission des caractères héréditaires prédisposant à la survenue de pathologies, notamment de cancers. Les médecins onco-généticiens essayent de préciser au mieux les risques d'un patient mais également des membres de sa famille pour préconiser la solution la plus adaptée : surveillance et/ou prévention. Parfois, il est nécessaire de remonter l'histoire familiale de cancers afin de conseiller les apparentés vivants, ce qui nécessite le recours à des analyses sur des personnes décédées afin d'obtenir des informations pouvant être utiles à la famille. Depuis plusieurs années, les analyses sont faites par prise de sang chez des patients ayant un risque élevé d'être porteurs d'une anomalie prédisposante. Ces prélèvements sont conservés longtemps, même si le patient est décédé. Les techniques permettent d'analyser du tissu conservé en laboratoire et qui avait été prélevé plusieurs années auparavant. Les évolutions technologiques et les progrès scientifiques nécessitent une évolution législative afin de mettre en adéquation ces progrès et la réglementation. La loi actuelle prévoit le consentement du patient ; or, en l'espèce, celui-ci est par définition impossible à obtenir. Cette proposition de loi prévoit de permettre à une personne décédée avant de connaitre le résultat du diagnostic génétique, ou en l'absence d'un tel diagnostic, de protéger ses descendants grâce à un dépistage précoce. La Conférence des Présidents du Sénat a décidé que ce texte sera examiné conformément à la procédure de législation en commission selon laquelle le droit d'amendement des sénateurs et du Gouvernement s'exerce en commission
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Bioéthique, transhumanisme ou humanisme ? Quelle politique pour la France ? B... - 1 views

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    "A l'occasion de l'élection présidentielle, la Fondation publie un document de référence « Bioéthique, quelle politique pour la France ? », pour : - INFORMER des mesures bioéthiques observées depuis 2012 sur des thèmes qui ont marqué l'actualité : avortement, procréation médicalement assistée, euthanasie, recherche sur l'embryon, GPA, don d'organes, eugénisme et trisomie 21. - DÉCRYPTER ces enjeux par des experts. - FAIRE DES RECOMMANDATIONS pour les prochains responsables politiques. La révision de la loi de bioéthique sera l'occasion de concrétiser ces recommandations. La lecture de ce bilan fait apparaître : - UNE ACCÉLÉRATION DES RÉFORMES dites « sociétales » qui vont dans le sens du transhumanisme c'est-à-dire de la priorité donnée à la technique et au marché sur l'éthique, sans le moindre souci clairement exprimé des finalités poursuivies. - UNE PULVÉRISATION DE LA NOTION DE LIMITE au profit de celle de progrès infini. Dans une vision à la fois libérale et libertaire, tout ce qui peut être fait doit être mis à disposition de tous. Est juste ce qui va dans le sens du progrès, est injuste ce qui s'y oppose. - UNE REDUCTIO AD BARBARUM DE L'ADVERSAIRE. Le barbare était hier celui qui n'entendait pas le grec, il est aujourd'hui celui qui n'entend pas le progrès (au sens où l'entendent les usurpateurs). Il importe donc de le neutraliser : censure d'un film défendant les enfants trisomiques, délit d'entrave à l'information sur l'avortement, pétition de chercheurs sur l'embryon et d'eugénistes contre ceux qui font respecter la loi, etc. Une dernière chose doit être précisée. Le bilan présenté est celui d'une parenthèse de cinq ans. Mais il s'inscrit dans un temps beaucoup plus long : celui des lois de bioéthique de 1994, 2004, et 2011 qui ont préparé et rendu possibles les transgressions concentrées du quinquennat sans qu'aucune régulation n'ait jamais ét
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IFOP - Alliance Vita - Les Français et la technique du CRISPR-Cas 9 - 0 views

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    La technique de génie génétique CRISPR-Cas9 est aujourd'hui très faiblement connue dans l'opinion, ce qui peut expliquer qu'il n'y ait eu à ce jour quasiment pas de débat public autour du recours à cette technique. Seuls 9% des Français déclarent ainsi en avoir déjà entendu parler (dont 3% affirmant voir de quoi il s'agit). Même parmi les diplômés du supérieur (12%) et les professions libérales et cadres supérieurs, catégories traditionnellement les mieux informées, le niveau de connaissance est très faible. Une fois expliquée et présentée aux interviewés, cette technique génétique suscite des jugements très polarisés et contrastés. 76% des Français seraient ainsi favorables à l'utilisation du CRISPR-Cas9 sur des adultes ou des enfants souffrant d'une maladie d'origine génétique dans le cadre d'une thérapie génique pour soigner ou améliorer leur qualité de vie. Mais à l'inverse, exactement la même proportion (76%) seraient opposés (dont 40% très opposés) au recours à cette technique pour modifier génétiquement in vitro des embryons humains. La contradiction n'est qu'apparente et ces chiffres illustrent que si cette technologie peut susciter des espoirs et être perçue positivement dans le cadre d'une thérapie auprès des personnes souffrant de maladies graves, un interdit très clair demeure pour autant ancré dans la société concernant les manipulations génétiques sur les embryons, pratique pouvant ouvrir la porte à l'eugénisme. Cette opposition de principe atteint son paroxysme auprès des catholiques pratiquants (80% d'opposés) mais elle est également très présente parmi les athées (71%) et les personnes d'une confession autre que le catholicisme (73%). Si ce refus éthique est donc très largement partagé et s'appuie donc sur différentes convictions religieuses et philosophiques, on constate néanmoins que les jeunes générations seraient un peu moins réfractaires : 70% d'opposés parmi les moins de
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Conférence : Le transhumanisme, espoir ou folie ? - Diocèse de La Réunion - 0 views

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    "Le transhumanisme sera le thème d'une série de deux conférences données en janvier 2017 par le Dr Roger Gaud, dans le cadre du Sedifop. À Saint-Denis, Maison diocésaine, rue de Paris. En pleine expansion aux USA et en Chine depuis les années 1980, le transhumanisme est un courant de pensée qui prétend utiliser les progrès de la science et de la technologie pour transformer l'homme. Son but est de lui permettre de dépasser ses limites biologiques jusqu'à aboutir à un « homme augmenté » qui ne connaitrait plus ni la souffrance, ni même la mort, l'accession à l'immortalité étant un des buts affichés de ce mouvement. Loin de s'appuyer sur des savants extravagants épris de science fiction, la recherche transhumaniste est le fait de scientifiques hyper‑diplômés sortis d'universités prestigieuses. Cette recherche dispose de moyens financiers considérables, grâce, en particulier à la société Google. Et elle bénéficie de moyens technologiques solides, vu les progrès impressionnants faits depuis vingt ou trente ans par les nanotechnologies, les biotechnologies, les sciences de l'informatique et les recherches sur le cerveau humain. Un tel mouvement ne peut que susciter des interrogations, des espoirs et des inquiétudes. Notre exposé comprendra une première partie qui nous permettra de brosser un rapide panorama de l'état des recherches, actuelles et à venir, du transhumanisme. Et dans une seconde partie nous nous pencherons sur des questions d'ordre pratique, puis d'ordre philosophique et éthique, et enfin d'ordre spirituel que suscite ce mouvement."
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CCNE - Texte de l'avis - Avis 133 "Modifications du génome" - 0 views

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    Nos connaissances sur les génomes ont remarquablement progressé, particulièrement grâce aux progrès des technologies de l'ingénierie génomique. De nombreuses applications ont vu le jour, et d'autres sont espérées, tant pour la santé de l'homme, que dans les domaines végétal et animal. Face aux craintes et légitimes questionnements aujourd'hui posés par ces développements, le CCNE a décidé de porter un regard éthique sur les modifications ciblées du génome rendues possibles par ces technologies. Il rend public aujourd'hui son Avis 133[1] qui représente le premier exercice de réflexion éthique sur ces modifications dans l'ensemble du vivant, humain et non humain. S'il lui parait important de continuer à soutenir la recherche fondamentale - source de connaissances -, le CCNE appelle à la vigilance et à la surveillance, dans un cadre réglementaire éventuellement renforcé, pour toute application de ces progrès concernant les espèces animales et les plantes. Chez l'homme, l'ampleur des incertitudes en cas de transmission des modifications génétiques à la descendance impose de recourir, dans un contexte où un certain nombre de pays ne disposent pas d'un encadrement législatif suffisant, à un moratoire international. Le CCNE estime essentielle l'organisation de réflexions éthiques sans attendre que l'avancée des sciences permette d'éventuellement apporter un « soin génétique individuel ». Au même moment, les Comités d'éthique français, anglais et allemand publient dans Nature une déclaration commune sur l'enjeu éthique des modifications ciblées du génome humain.
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CCNE - Communiqué de presse - Ethique et modification ciblée du génome humain... - 0 views

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    Déclaration commune du CCNE, du Comité d'éthique allemand et du Comité d'éthique anglais Nos connaissances sur les génomes ont remarquablement progressé, particulièrement grâce aux progrès des technologies de l'ingénierie génomique. De nombreuses applications ont vu le jour, et d'autres sont espérées, tant pour la santé de l'homme, que dans les domaines végétal et animal. Face aux craintes et légitimes questionnements aujourd'hui posés par ces développements, le CCNE a décidé de porter un regard éthique sur les modifications ciblées du génome rendues possibles par ces technologies. Il rend public aujourd'hui son Avis 133[1] qui représente le premier exercice de réflexion éthique sur ces modifications dans l'ensemble du vivant, humain et non humain. S'il lui parait important de continuer à soutenir la recherche fondamentale - source de connaissances -, le CCNE appelle à la vigilance et à la surveillance, dans un cadre réglementaire éventuellement renforcé, pour toute application de ces progrès concernant les espèces animales et les plantes. Chez l'homme, l'ampleur des incertitudes en cas de transmission des modifications génétiques à la descendance impose de recourir, dans un contexte où un certain nombre de pays ne disposent pas d'un encadrement législatif suffisant, à un moratoire international. Le CCNE estime essentielle l'organisation de réflexions éthiques sans attendre que l'avancée des sciences permette d'éventuellement apporter un « soin génétique individuel ». Au même moment, les Comités d'éthique français, anglais et allemand publient dans Nature une déclaration commune sur l'enjeu éthique des modifications ciblées du génome humain.
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CCNE - Déclaration commune - Ethique et modification ciblée du génome humain ... - 0 views

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    Déclaration commune du CCNE, du Comité d'éthique allemand et du Comité d'éthique anglais Nos connaissances sur les génomes ont remarquablement progressé, particulièrement grâce aux progrès des technologies de l'ingénierie génomique. De nombreuses applications ont vu le jour, et d'autres sont espérées, tant pour la santé de l'homme, que dans les domaines végétal et animal. Face aux craintes et légitimes questionnements aujourd'hui posés par ces développements, le CCNE a décidé de porter un regard éthique sur les modifications ciblées du génome rendues possibles par ces technologies. Il rend public aujourd'hui son Avis 133[1] qui représente le premier exercice de réflexion éthique sur ces modifications dans l'ensemble du vivant, humain et non humain. S'il lui parait important de continuer à soutenir la recherche fondamentale - source de connaissances -, le CCNE appelle à la vigilance et à la surveillance, dans un cadre réglementaire éventuellement renforcé, pour toute application de ces progrès concernant les espèces animales et les plantes. Chez l'homme, l'ampleur des incertitudes en cas de transmission des modifications génétiques à la descendance impose de recourir, dans un contexte où un certain nombre de pays ne disposent pas d'un encadrement législatif suffisant, à un moratoire international. Le CCNE estime essentielle l'organisation de réflexions éthiques sans attendre que l'avancée des sciences permette d'éventuellement apporter un « soin génétique individuel ». Au même moment, les Comités d'éthique français, anglais et allemand publient dans Nature une déclaration commune sur l'enjeu éthique des modifications ciblées du génome humain.
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CCNE - Communiqué de presse - Avis 133 "Modifications du génome" - 1 views

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    Nos connaissances sur les génomes ont remarquablement progressé, particulièrement grâce aux progrès des technologies de l'ingénierie génomique. De nombreuses applications ont vu le jour, et d'autres sont espérées, tant pour la santé de l'homme, que dans les domaines végétal et animal. Face aux craintes et légitimes questionnements aujourd'hui posés par ces développements, le CCNE a décidé de porter un regard éthique sur les modifications ciblées du génome rendues possibles par ces technologies. Il rend public aujourd'hui son Avis 133[1] qui représente le premier exercice de réflexion éthique sur ces modifications dans l'ensemble du vivant, humain et non humain. S'il lui parait important de continuer à soutenir la recherche fondamentale - source de connaissances -, le CCNE appelle à la vigilance et à la surveillance, dans un cadre réglementaire éventuellement renforcé, pour toute application de ces progrès concernant les espèces animales et les plantes. Chez l'homme, l'ampleur des incertitudes en cas de transmission des modifications génétiques à la descendance impose de recourir, dans un contexte où un certain nombre de pays ne disposent pas d'un encadrement législatif suffisant, à un moratoire international. Le CCNE estime essentielle l'organisation de réflexions éthiques sans attendre que l'avancée des sciences permette d'éventuellement apporter un « soin génétique individuel ». Au même moment, les Comités d'éthique français, anglais et allemand publient dans Nature une déclaration commune sur l'enjeu éthique des modifications ciblées du génome humain.
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Sénat - Rapport d'information - Variations du développement sexuel : lever un... - 0 views

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    À l'initiative conjointe de Maryvonne Blondin (groupe socialiste et républicain, Finistère) et de Corinne Bouchoux (groupe écologiste, Maine-et-Loire), la délégation aux droits des femmes a souhaité mener un travail sur la situation des personnes concernées par les variations du développement sexuel, parfois dites « intersexes », en France. Celles-ci ne naissent pas nécessairement avec des organes sexuels leur permettant d'être déclarées avec certitude « fille » ou « garçon », ce qui est la source de nombreuses difficultés. Il a paru à la délégation, particulièrement sensible aux questions d'égalité, que les problèmes de santé et le risque de stigmatisation, voire de marginalisation, dont peuvent être victimes ces personnes, dès l'enfance, ont toute leur place dans ses réflexions. Ce sujet longtemps tabou émerge peu à peu dans le débat public, en lien avec les travaux effectués au niveau européen, notamment dans le cadre de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Les questions juridiques posées par la situation des personnes dites « intersexes » faisaient par ailleurs partie de l'actualité judiciaire dans laquelle s'est inscrit le travail de la délégation. Les divers témoignages recueillis par la délégation entre mai 2016 et février 2017 ont mis l'accent sur les difficultés des personnes concernées par les variations du développement sexuel et sur les quelques avancées qui ont permis au fil du temps d'améliorer leur prise en charge médicale et l'accueil de ces enfants par leur famille. Ce rapport pose aussi, entre autres questions, celle de l'évolution de l'état-civil et des démarches administratives pour des personnes qui ne se reconnaissent pas nécessairement dans la binarité des sexes - masculin ou féminin - sur laquelle repose notre système juridique. Des progrès restent encore à accomplir pour faire progresser les droits de ces personnes. Au terme de ce travail, la délégation ém
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Aix & Arles - Bioéthique : le réveil des consciences ? - 0 views

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    "Le 27 juillet prochain, le projet de loi relatif à la bioéthique sera présenté en 2ème lecture à l'Assemblée Nationale. Les députés portent une immense responsabilité devant les générations à venir que les jugeront. Voteront-ils selon leur conscience ou selon les lobbies idéologiques du moment ?  Le débat au parlement touche ici à la valeur sans prix de l'être humain et de l'enfant. Nous voyons aujourd'hui la question écologique réveiller les consciences et interroger le progrès tel qu'il a été conçu depuis deux siècles. Ce progrès a fait mal à la terre et à la vie sur la terre, il a abîmé notre maison commune. La bioéthique n'est pas étrangère au virage écologique de ces derniers mois. Saura-t-elle, elle aussi, prendre ce virage ? L'enfant qui naît aujourd'hui jugera demain les lois qui auront brouillé sa filiation. Priver un enfant de père ne respecte pas ses droits et ne peut pas être pour lui un bien."
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France Stratégie - Anticiper les impacts économiques et sociaux de l'intellig... - 0 views

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    "L'intelligence artificielle (IA) est un sujet « chaud » : elle bénéficie d'une dynamique, d'un momentum, qui cristallisent les attentions et les énergies. Il faut donc agir maintenant pour en tirer parti. Cette attention récente est fondée sur les progrès spectaculaires obtenus par la recherche en la matière. Il en résulte un accroissement brusque et imprévisible des tâches potentiellement automatisables qui amène à s'interroger sur les activités humaines. On passe d'un scénario de polarisation, dans lequel les emplois très manuels, d'une part, et les emplois basés sur les talents, d'autre part, semblaient préservés de l'automatisation, à un scénario de transformation qui touche potentiellement beaucoup plus de monde. C'est pourquoi la thématique de la disparition d'un grand nombre d'emplois tend à monopoliser le débat et à occulter tout raisonnement. Le but de ce rapport est de sortir d'une vision simpliste (compréhension « magique » de l'IA, focalisation sur la disparition massive d'emplois, idée que l'IA nous tombe dessus quoi que l'on fasse induisant une passivité devant le choc annoncé). Une telle analyse a jusqu'à présent empêché de mettre en avant les perspectives positives réelles (gains de productivité dans les entreprises, amélioration de la qualité des services) comme les alertes essentielles : risque de perte d'indépendance économique, absence de gouvernance des transformations, sous-estimation des impacts sur la vie quotidienne, en particulier dans le monde du travail, et nécessaire inventivité dans les accompagnements, en particulier par l'appareil de formation." Rapport en téléchargement
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Quel avenir du système de santé ? Le probable et le possible. - Attac France - 0 views

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    "La réponse à la question concernant l'avenir du système de santé peut se faire selon deux approches : l'approche futuriste scientiste qui voit loin et l'approche pragmatique à portée plus limitée. La première fait rêver (ou cauchemarder), spéculant sur les progrès technologiques de la génétique, de l'immunologie, des nanotechnologies, de l'informatique, de la robotique, de l'intelligence artificielle… censés permettre de tout prévenir et/ou de tout réparer et/ou de tout remplacer. Le médecin sera devenu un informaticien et/ou un ingénieur. Le patient « hyper-connecté » gérera ses consultations et ses traitements grâce aux NTIC. Les seules questions qui vaillent seront d'ordre éthique et financier : faudra-t-il remplacer le vieil homme par « l'homme augmenté », version biologique de feu « l'homme nouveau » [1] [2] ? L'accès à ces progrès sera-t-il généralisé ou devra-t-il être réservé à ceux qui pourront se les payer ?"
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Vie publique - Ethique et neurosciences - 0 views

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    "Le défi des neurosciences consiste à expliquer le fonctionnement du cerveau humain. A ce premier objectif qui intéresse la recherche fondamentale, s'ajoute un intérêt thérapeutique : mieux comprendre le cerveau pour mieux soigner les maladies qui l'affectent. Les progrès réalisés par les neurosciences suscitent des espoirs mais leur usage dans des domaines autres que la médecine est controversé et soulève des questions éthiques. Quelles limites fixer à l'intervention médicale et technologique sur le vivant alors que les progrès de la science sont fulgurants ?"
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Vers un eugénisme éthique ? La problématique de la recherche sur l'embryon, p... - 0 views

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    "Au terme d'une année de travail de notre groupe de réflexion (l'espace local de réflexion éthique du centre hospitalier Poissy-Saint-Germain-en-Laye, ndlr) sur le thème de « l'évolution et le progrès », un des chercheurs du centre de procréation médicalement assistée (PMA) nous a soumis cette question : « Peut-on envisager un eugénisme éthique ? » Cette réflexion personnelle, en tant que médecin protestant, sera reprise avec le service intéressé. « Nous vivons dans un monde où les moyens sont de plus en plus perfectionnés, et les fins de plus en plus incertaines… ». Cette inquiétude d'Einstein exprime tout à la fois la responsabilité éthique des équipes de chercheurs, mais aussi de la société, interpellées par une découverte, un savoir nouveau : il nous faut réfléchir au souhaitable et au non-souhaitable, au possible et au non-acceptable. Or la société n'est pas monolithique, y compris au sein des divers courants philosophiques ou religieux, et le débat se heurte vite à des positions assez tranchées, la tradition d'une part, pouvant donner une définition assez figée de la nature et de l'homme, entravant toute évolution ou changement ; la modernité d'autre part, moins hostile au « progrès », cherchant une norme collective, argumentée, évolutive, mais pouvant évoquer une éthique de type utilitariste… Il nous faut donc analyser les enjeux technologiques, éthiques et spirituels pour tenter une réponse à cette question."
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Institut Thomas More - Schiappa et la PMA | Stade ultime d'un féminisme dépassé - 0 views

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    "Le « pour-toussisme » a encore frappé… Dans un monde d'exclusion économique et sociale, le sésame « pour tous » a quelque chose de sympathique. Et c'est bien la formule utilisée par Marlène Schiappa, Secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, pour justifier l'ouverture de la Procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes dès 2018. Les questions posées par ses partisans sont les suivantes : pourquoi une femme mariée à un homme pourrait-elle avoir recours à la PMA en cas de problème médical, alors qu'une femme mariée à une autre femme ne le pourrait pas ? Pourquoi une femme vivant avec un homme pourrait-elle y avoir accès, alors qu'une femme seule en serait privée ? Puisque les gamètes mâles sont sur le marché, elles devraient être accessibles à toutes : au nom de quoi refuser la PMA aux femmes qui le demandent quelle que soit leur situation, alors que les progrès de la médecine la rendent possible ? Ces questions oublient un principe fondateur de nos sociétés, et de toutes les sociétés humaines : l'enfant est le fruit d'un homme et d'une femme."
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CCNE - Résumé - Avis 128 "Enjeux éthiques du vieillissement : des pistes pour... - 0 views

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    Le vieillissement de notre société est aujourd'hui une réalité démographique indéniable et qui invite à repenser notre façon de vivre ensemble pour permettre une meilleure inclusion des personnes âgées. Des mesures législatives ont ainsi été entreprises ces dernières années pour faire face à cette réalité, que ce soit par la loi de 2015 relative à l'adaptation de la société au vieillissement ou bien par celle de 2016 relative à la modernisation de notre système de santé. C'est dans ce contexte social et politique que le CCNE a choisi de s'autosaisir pour traiter des enjeux éthiques du vieillissement, trop peu présents à ses yeux dans la construction des politiques publiques relatives à l'accompagnement des personnes âgées : comment rendre la société davantage inclusive vis-à-vis de ses citoyen(ne)s les plus âgé(e)s ? Le CCNE a décidé de faire partir sa réflexion de la question de la « concentration » des personnes âgées dans des établissements d'hébergement. En effet, force est de constater que l'institutionnalisation des personnes âgées dépendantes et leur concentration entre elles génèrent des situations parfois indignes, qui, réciproquement, sont source d'un sentiment d'indignité de ces personnes. Leur exclusion de fait de la société, ayant probablement trait à une dénégation collective de ce que peut être la vieillesse, la fin de la vie et la mort, pose de véritables problèmes éthiques, notamment en termes de respect dû aux personnes. En effet, bien que cette institutionnalisation forcée soit revendiquée au nom de principes de bienveillance et dans le but d'assurer la sécurité de ces personnes vulnérables, celle-ci se fait souvent sous la contrainte, faute d'alternative, et se joint en outre de l'obligation pour ces personnes de payer pour un hébergement qu'elles n'ont pas voulu. Cet avis cherche, dans cette perspective, à répondre aux questions suivantes :
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