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Bioéthique et avancées scientifiques : le point de vue du père Saintôt - 0 views

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    "La science est légitimement en quête d'efficacité, d'amélioration des techniques et de compréhension des causes des maladies et des handicaps pour les guérir. Les espoirs soulevés par des découvertes récentes semblent pousser la société à vouloir aller vers un contrôle systématique de la naissance, de la maladie et de la mort, vers la perfectibilité de l'être humain. Où se trouve la frontière entre ce que l'on peut faire et ce que l'on pourrait être capable de faire ? Quelle est celle à ne pas franchir au-delà de laquelle on porte atteint à l'être humain ? Il ne s'agit pas de remettre en cause les recherches scientifiques, mais d'en maîtriser l'usage. Aucune science ne trouve en elle-même sa pleine signification. Elle doit se confronter à d'autres pour aborder la question de leur sens et des conséquences des progrès scientifiques pour l'avenir. L'Église a fait de nombreuses déclarations sur le sujet. Comment la théologie peut-elle contribuer à développer les capacités de réflexion, d'argumentation et d'action des chrétiens confrontés aux difficiles questions de bioéthique ? Le jésuite Bruno Saintôt collabore au Département d'Ethique Biomédicale du Centre Sèvres à Paris. Il est interrogé par Thomas Chabolle RealAudioMP3 "Je pourrais dire qu'à la lumière de ce nouveau pontificat, le Pape veut remettre au centre l'Évangile et peut-être pas d'abord l'interdit. Mais il n'a rien changé, je pense qu'il ne va rien changer sur à la fois la doctrine sociale mais aussi les grandes références anthropologiques et éthiques de ces prédécesseurs Benoît XVI, Jean-Paul II, Jean-Paul VI, Jean XXIII. Il ne va rien changer sur la doctrine fondamentale. Par contre on pourrait dire, qu'il remet au centre l'Évangile : la Bonne Nouvelle, l'accueil fondamental de l'autre et aussi le pouvoir que l'homme a de faire le bien. Il faut toujours commencer par révéler aux hommes le pouvoir qu'ils ont de faire l
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Ceri Sciences Po - Donner un prix à la vie au temps du Covid-19 - 0 views

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    "Peut-être, sur le plan éthique, n'y-a-t-il pas de différence entre sauver 10 000 personnes et en sauver une seule (le nombre, ici, ne doit pas être un critère de choix) ? Peut-être qu'en sauvant une personne, on sauve le monde. Peut-être, d'un point de vue métaphysique, la valeur d'une vie est-elle infinie ? Ou bien encore, simplement, c'est une question de principe, la vie n'a pas de prix. Il n'en demeure pas moins que, d'un point de vue politique, penser et dire que les nombres ne comptent pas constitue une erreur. C'est particulièrement le cas dans le contexte d'une épidémie et d'une pandémie, où, précisément, le politique est sommé de « rendre des comptes ». Les nombres constituent en effet une partie de la mesure de la responsabilité des gouvernements lorsque leurs citoyens sont mis en danger par une grave menace qui pèse sur leurs vies. A l'heure où le nombre de personnes atteintes par le Covid-19 et celui des décès causés par le virus grimpent, le décompte des morts est une question politique d'une importance centrale. Mais la politique des nombres ne concerne pas uniquement le décompte des vies humaines. Dans un contexte de pandémie, les gouvernements considèrent une autre mesure chiffrée, celle fournie par les indicateurs économiques. Pour l'Etat, et donc pour le politique, ces nombres ont leur importance car ils sont des mesures de l'intérêt général. Quel est l'impact économique d'une politique de quarantaine ? En France, l'Insee a estimé qu'un mois de confinement entraînera une réduction de 3% du PIB ; pour d'autres pays, le coût  serait encore plus élevé. De fait, de jour en jour, les perspectives économiques sont de plus en plus alarmistes. Négliger cet aspect de la pandémie et fuir les questions qu'elle soulève seraient une erreur. Que l'on ne s'y trompe pas, il ne s'agit pas d'une simple question d'économie ou d'un vulgaire calcul de boutiquier ava
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Enjeux sanitaires et éthiques des affaires « Bonnemaison » et « Lambert » : Q... - 0 views

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    "Deux décisions de justice récentes mettent en lumière des enjeux éthiques majeurs pour notre pays. Le 24 juin 2014, le Conseil d'Etat a considéré que le fait de nourrir et hydrater Vincent Lambert, lourdement handicapé et qui n'est pas en fin de vie, pouvait être considéré comme une obstination déraisonnable, et qu'il n'était donc pas illégal que son médecin mette fin à l'alimentation et l'hydratation considérées comme « artificielles ». Le 25 juin 2014, le Dr Nicolas Bonnemaison a été acquitté par un jury d'assises, alors que l'avocat général avait demandé une peine de cinq ans de prison avec sursis. Ce médecin, accusé d'empoisonnement sur sept patients âgés en fin de vie, n'a pourtant pas respecté la loi Leonetti et a précipité vers la mort ces personnes, sans aucune concertation avec le personnel médical ou les familles. Quels signes ces décisions donnent-elles à notre société, qui se trouve ainsi confrontée à des défis sans précédent sur la place des personnes les plus vulnérables ? Progressivement, une partie de la société semble légitimer l'exclusion de personnes fragiles du fait de la maladie, du grand âge ou du handicap. Il parait essentiel de s'interroger sur cette forme de « confusion compassionnelle », qui provoque des attitudes ambiguës et des décisions dangereuses d'un point de vue éthique, sanitaire et sociétal : Arrêter de nourrir et d'hydrater, dans le but de provoquer la mort d'une personne qui n'est pas en fin de vie et qui n'a pas besoin d'autres traitements, pourrait-il devenir légitime au motif que cette situation constituerait un « maintien artificiel de la vie » ? Injecter un produit à dose mortelle à un patient pourrait-il ne plus être considéré comme une euthanasie, pour devenir une façon de soulager des souffrances exprimées ou supposées ? Ces décisions remettent gravement en cause le premier des droits de l'homme, le droit
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CNFVSP - Euthanasie et suicide assisté : Actualisation du Panorama des législ... - 0 views

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    "Dans quelles conditions se sont discutées les lois sur l'euthanasie et le suicide assisté à l'étranger ? Que recouvrent précisément ces lois ? Quels sont les patients qui peuvent demander un recours à l'aide active à mourir, et dans quelles conditions les professionnels de santé peuvent-ils y répondre ? Quels sont les mécanismes de contrôle instaurés pour s'assurer de la conformité de la pratique dans chaque pays ? Quelles sont les dernières décisions de justice prises sur ces sujets dans le monde ? Afin de répondre à ces interrogations, le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie a mis à jour son Panorama des législations sur l'aide active à mourir dans le monde, au 31 janvier 2022.  Pour chacune des lois et des décisions de justice, un historique des débats et les fondements juridiques et principiels sur lesquels elles reposent sont développés, leur contenu est détaillé et, plus particulièrement en ce qui concerne les législations, les questions qui émergent à la suite de leur entrée en vigueur sont mises en lumière. Des encadrés reprennent les points principaux à la suite de chaque pays. A l'aune d'une convention citoyenne sur la fin de vie à venir, annoncée par le président de la République, ce dossier actualisé vise à ce que chacun, novice ou expérimenté sur ces sujets, puisse s'approprier le contexte et le contenu des lois existantes dans le monde, afin de nourrir le débat de données objectives et concrètes."
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The Conversation - Révision des lois de bioéthique : entre éthique et politique - 0 views

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    "Le 18 juillet 2019, le Conseil d'État, saisi par le gouvernement, a validé le projet de loi relatif à la bioéthique. Présenté en Conseil des ministres le 24 juillet 2019, il sera soumis au Parlement dès la rentrée pour un vote prévu en octobre. À la suite de nombreuses consultations ainsi que de la publication des rapports émanant de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, du Conseil d'État, de l'Agence de la biomédecine et enfin du Comité consultatif national d'éthique, un ultime rapport parlementaire, rendu public le 15 janvier 2019 a constitué le dernier acte de la phase consultative de révision de la loi avant soumission au gouvernement. Les pouvoirs publics avaient également pris acte de l'opinion des Français, qui ont pu s'exprimer sur les sujets concernés dans le cadre des États généraux de la bioéthique, de janvier à avril 2018. Cette consultation a fait apparaître des divergences significatives concernant notamment les conceptions de la vie, les conditions d'interventions sur le vivant (du point de vue des techniques de diagnostic génétique et de modification de l'embryon), la filiation dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation (AMP, ou PMA − procréation médicalement assistée), et les capacités en neurosciences d'inférer sur les libertés individuelles. Comment cette diversité de points de vue est-elle traduite dans ce projet de loi, troisième révision des lois du 29 juillet 1994 ?"
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Nonfiction - Des humanités au posthumanisme : de quoi l'homme est-il le nom ? - 0 views

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    "Les mots « humanité » et « humanisme » sont depuis longtemps entrés dans le langage commun : celui de l'école, de la politique et même parfois de l'entreprise. L'un comme l'autre désignent de toute évidence des attitudes qui placent au centre de leurs préoccupations l'« homme », celui-là même dont on défend, dont on célèbre ou dont on conteste les Droits ces jours-ci. Aussi proches qu'elles puissent être, toutes ces notions font pourtant résonner des nuances irréductiblement singulières. Les « humanismes » et les « humanités » se présentent sans doute avec les couleurs pâles et jaunies des images anciennes, revivifiées sous les traits d'un « post-humanisme » ou d'« humanités numériques ». L'« humanité » au singulier tonne avec la puissance des grands mots. L'« homme » évoque peut-être davantage la nudité d'une condition précaire débarrassée de ses atours. Reste que les nuances d'une notion à l'autre demeurent le plus souvent obscures, confuses. A l'heure où elles semblent revenir au-devant de la scène - scène technologique du transhumanisme, scène éducative des humanités numériques, scène éthique et politique de l'humanitaire ou des débats sur les droits de l'homme - le philosophe Jean-Yves Goffi fait le point sur le sens des mots et ce qu'ils recouvrent. Il revient d'abord sur l'héritage et le devenir des « Humanités » à l'ère du numérique, puis sur les mutations du (ou des) humanisme(s) jusqu'à nos jours, et enfin sur le rapport complexe de l'homme à l'animal auquel il a consacré une étude incontournable."
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Sénat - Commission des Aff. Européennes - Rapport d'information sur la straté... - 0 views

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    L'intelligence artificielle (IA) est aujourd'hui au coeur de toutes les attentions. Il n'est pas un jour sans que ne paraisse un article ou une étude sur ses bienfaits et ses méfaits supposés. Fruit de nombreuses activités de recherche, elle progresse chaque jour. Elle est aussi au coeur de la compétition économique mondiale. Les chercheurs spécialistes en intelligence artificielle, bien que de plus en plus nombreux, sont devenus une denrée rare et prisée. Les grandes entreprises, issues de secteurs historiques ou de la nouvelle économie, investissent de plus en plus dans ce domaine. Il y a une raison à cela : l'intelligence artificielle est considérée comme la principale innovation d'une nouvelle révolution industrielle, celle du travail de l'homme avec des machines dites intelligentes. Or, l'histoire nous a appris que les révolutions industrielles ont, chacune, bouleversé non seulement l'activité économique et le monde du travail mais aussi les sociétés et leurs équilibres. Les deux grandes puissances mondiales, les États-Unis et la Chine, se sont lancées dans une compétition pour la domination technologique mondiale et y investissent des sommes colossales. En réponse, l'Union européenne a agi tout au long de l'année 2018 afin de se maintenir dans la course. En France, le rapport de M. Cédric Villani, député, puis l'adoption du plan « AI for humanity » ont placé notre pays en pointe de l'action en Europe. L'objectif est ambitieux : faire de l'Union européenne un leader mondial de l'intelligence artificielle. La commission des affaires européennes du Sénat a créé dès le 19 octobre 2017 un groupe de travail pour assurer le suivi de ce sujet essentiel. Ce rapport présente le fruit de ses réflexions, pose les enjeux que le développement de l'intelligence artificielle implique et analyse les propositions de la Commission européenne en ce domaine. Il préfigure également une proposition de résolution visant à favoriser
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Quimper - L'Euthanasie... Le barrage va-t'il céder ? - 0 views

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    "Tribune du Père Jean-Michel Moysan, formateur en bioéthique Curé de la paroisse Saint-Yves en pays de Morlaix Le mardi 20 septembre 2022, le Président de la République Emmanuel Macron a lancé une 'convention citoyenne' en vue d'un « nouveau cadre légal » pour mars 2023 concernant la fin de vie. Nul n'est dupe ! il s'agit bien de dépénaliser l'euthanasie et le suicide assisté, en le proposant comme un droit de la personne !  Nous avions en France la loi Leonetti 2008 sur la fin de vie définissant bien les limites de l'acharnement thérapeutique et les devoirs des médecins sur ce point en gardant l'interdit : « Rien ne pourra jamais justifier le droit de donner la mort à un homme ». Puis re- débat sur la fin de vie avec des poussées pro-euthanasiques fortes pour arriver à de 'nouveaux droits' en février 2016 avec la loi Claeys-Leonetti concernant les conditions de sédation permettant de mourir sans souffrir, conditions estimées par le médecin. Même si cette loi recelait quelques ambiguïtés, elle avait trouvé un juste équilibre entre les demandes d'en finir et les possibilités de la sédation dans les pratiques médicales. Mais dans les deux lois, la demande expresse de la personne qu'un médecin lui donne la mort à sa demande (moyennant des conditions 'strictes') n'était pas octroyée. Subsistait là dans le droit (et donc dans la conscience sociétale) un interdit, celui du 'tu ne tueras pas la personne souffrante' même si elle le demande. "
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Sondage IFop - Les Français et la situation des enfants nés d'une mère porteu... - 0 views

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    Alors que le Conseil d'Etat doit rendre prochainement un arrêt concernant la validité de la circulaire « Taubira » - circulaire qui permet la délivrance d'un certificat de nationalité française aux enfants nés par GPA de parents français -, l'Association des Familles Homoparentales (ADFH) a commandé à l'Ifop une enquête pour savoir quelle était la position exacte des Français sur le sujet. Les résultats de cette enquête révèlent qu'une large majorité de Français est favorable à ce que les enfants nés par mères porteuses dans les pays où cette pratique est légale se voient délivrer par les services de l'Etat une carte d'identité française (65%) mais aussi un livret de famille reconnaissant leur filiation (72%). Dans le détail des résultats, on observe que la position des Français sur le sujet varie toujours beaucoup en fonction de leur âge, de leur pratique religieuse et de leur proximité politique. Toutefois, il est intéressant de relever qu'y compris les sympathisants UMP sont majoritairement favorables à la délivrance d'une carte d'identité française (57%) et d'un livret de famille reconnaissant leur filiation (51%). Le point de vue de l'ADFH : « Ce sondage met en avant l'attachement viscéral des français au respect du droit et à la protection des enfants. Les français sortent du débat manichéen et sournois dans lequel se fourvoie le Premier ministre Manuel Valls qui bloque l'application de la loi et les décisions de la plus haute juridiction européenne. Ce sondage plébiscite ainsi les prises de positions de la Ministre de la Justice, Christiane Taubira et du Défenseur des Droits, Jacques Toubon qui considèrent que notre pays ne peut pas discriminer ses enfants en fonction de leur mode de conception et que seuls doivent primer l'application de la loi et l'intérêt supérieur de l'enfant dans toutes les décisions prises visant à sa protection ».
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Ifop - Le regard des Français sur la fin de vie - 0 views

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    "Quelques jours avant la publication, le 23 octobre 2014 d'un rapport rendant compte du débat public sur la fin de vie par le Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE), l'Ifop a interrogé les Français pour l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité sur les questions posées par la fin de vie. Les personnes interrogées se montrent ainsi favorables à une extension des possibilités permises par la loi Leonetti. 96% des Français jugent que la loi française devrait autoriser les médecins à mettre fin, sans souffrance, à la vie des personnes souffrant de maladies insupportables et incurables demandant une euthanasie. La proportion de personnes souhaitant « absolument » autoriser ce droit s'élève à 54%, en hausse de 10 points par rapport à la vague précédente. Dans le détail, les sympathisants des différentes formations politiques, de gauche comme de droite, se montrent à une large majorité favorables. Les Français ne portent pas de jugement négatif sur les cas des personnes qui partent en Suisse pour bénéficier d'un suicide assisté. S'agissant de ce phénomène, 94% des interviewés déclarent le comprendre car ces personnes ont le droit de choisir la façon de finir leur propre vie, tandis que 92% considèrent que cela montre que la loi Leonetti sur la fin de vie fonctionne de manière insatisfaisante. Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2017, une prise de position en défaveur de la légalisation de l'euthanasie d'un candidat en lice pourrait être sanctionnée par une proportion non négligeable de personnes. 40% des Français déclarent en effet être prêts à renoncer à voter en faveur d'un candidat proche de leur sensibilité politique, mais opposé à la légalisation de l'euthanasie. "
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Institut européen de bioéthique - « L'euthanasie dans les cas de patients hor... - 0 views

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    Le Comité consultatif de Bioéthique de Belgique a publié en décembre 2017 un avis sur l'euthanasie de patients qui ne sont pas en phase terminale, affectés d'une souffrance psychique avec ou sans affection médicale (psychiatrique ou autre) sous-jacente. Dans cet avis, le Comité répond en 75 pages aux questions posées en 2011 par Madame Laurette Onckelinkx, à l'époque Ministre de la Santé publique. L'avis rendu 6 ans plus tard, reprend les points de consensus, mais également les dissensions divisant encore les membres du Comité. Et si la difficulté de ses membres à trouver des consensus sur les sujets les plus sensibles soulignait la probable incapacité de la loi euthanasie à pallier les écarts d'interprétation et les dysfonctionnements dans son application ? Sur le terrain, cela fait plusieurs années que des praticiens se mobilisent pour dénoncer ces dysfonctionnements chroniques. Les appels à une réévaluation profonde de la loi euthanasie se font insistants. L'avis offre aujourd'hui aux politiques une base de travail. Qu'en feront-il ? Le présent document est une synthèse sur l'euthanasie des principales recherches et réflexions du Comité, publiées dans son avis et dans ses discussions plénières. Le CCBB a la particularité dans ses avis de reprendre les diverses positions défendues par ses membres, lorsque celles-ci sont divergentes...
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IFOP - Le regard des Français sur la PMA et la GPA - 0 views

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    Dans la continuité des résultats des précédentes mesures, les Français restent majoritairement favorables à l'ouverture du droit au recours à la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes homosexuelles (63%, +3 points par rapport à décembre 2017) et aux femmes célibataires (61%, +4 points par rapport à décembre 2017). Une proportion équivalente de Français déclare être favorable à l'autorisation de la gestation pour autrui (GPA) en France (63%, -1 point par rapport à décembre 2017). Sur ces trois sujets, des clivages politiques, d'une part, et religieux, d'autre part, apparaissent : - Du point de vue politique, les sympathisants de La France Insoumise, du Parti Socialiste et, dans une moindre mesure, de La République en Marche soutiennent nettement ces évolutions sociétales tandis que ceux des Républicains y sont les plus réticents, les proches du Rassemblement National se situant à mi-chemin entre ces deux pôles. - Du point de vue religieux, les personnes se qualifiant de « sans religion » sont les plus favorables à la mise en œuvre de ces mesures (autour de 70% d'adhésion à chaque fois) tandis que les catholiques pratiquants y sont majoritairement opposés (autour de 60% d'opposition à chaque fois). Les catholiques non pratiquants se positionnent quant à eux entre ces deux tendances (autour de 60% d'adhésion), en étant certes plus proches de la position des « sans religion », mais en se montrant toutefois moins fermes dans leur adhésion.
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CCNE - Avis n° 126 - Avis sur les demandes sociétale de recours à l'assistanc... - 0 views

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    'assistance médicale à la procréation (AMP) recouvre un ensemble de techniques, conçues par le corps médical, puis organisées par le législateur, pour répondre à des infertilités qui révèlent des dysfonctionnements de l'organisme. Les demandes sociétales[1]d'accès à l'AMP reposent sur la possibilité d'utilisation de ces techniques à d'autres fins que celle du traitement de l'infertilité liée à une pathologie. On assiste, en effet, à une augmentation des demandes de recours à l'AMP qui ne s'exprimaient pas jusqu'alors, ou très marginalement, portées à la fois par les évolutions de la société, de la loi française et des lois de certains pays étrangers, et celles de la technique. C'est dans ce contexte que le CCNE a souhaité mener à nouveau une réflexion sur les demandes sociétales d'AMP dans leur ensemble. La réflexion éthique porte sur trois de ces demandes : (1) l'autoconservation ovocytaire chez les femmes jeunes ; (2) les demandes de recours à l'AMP par des couples de femmes et des femmes à titre individuel ; (3) les demandes de gestation pour autrui, de la part de couples hétérosexuels, mais aussi de couples d'hommes et d'hommes seuls. Le CCNE a développé une méthode d'analyse de ces différentes demandes de recours à l'AMP, dans l'intention de proposer des repères et des critères généraux pour éclairer la réflexion éthique. Il s'agit, d'une part, d'éléments techniques et biologiques, d'autre part, de changements dans l'organisation des relations humaines qui s'inscrivent dans le processus. Cette méthode - exposée dans ce chapitre, appliquée ensuite pour chaque cas et chaque technique - permet d'identifier et d'expliciter les principaux questionnements à la source des points de vue sur les nouvelles demandes d'accès aux techniques en matière de procréation.
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Les enjeux éthiques des expériences chez l'Homme dans un monde globalisé | La... - 0 views

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    "Le 17 novembre dernier, les décrets d'application de la Loi Jardé relative aux recherches faites sur la personne humaine sont enfin parus, 4 ans et demi après le vote de la Loi (mars 2012) : un délai record ! En Europe et en France, ce type d'expériences scientifiques était déjà fort réglementé par des dispositions législatives contraignantes pour les recherches dites interventionnelles, comme par exemple celles qui consistent à tester les effets d'un médicament, mais le nouveau texte réglemente aussi davantage les recherches dites non interventionnelles, comme par exemple celles qui consistent faire des observations sur des populations humaines sans aucune forme d'action visant à en modifier le comportement ou la santé (étudier les effets de tel type d'alimentation sur la survenue de certaines maladies en étudiant les achats effectués par ces personnes au supermarché, sans pratiquer une intervention comme la passation d'un questionnaire par exemple). Voilà l'occasion de faire le point sur les enjeux éthiques sous tendant ce types d'expérimentations…"
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« Soins palliatifs, handicap mental et polyhandicap », une étude exploratoire... - 0 views

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    "Bonjour, Laetitia Dosne. Nous vous remercions de cet entretien pour soin-palliatif.org. Le Fonds pour les soins palliatifs vient de publier les résultats de l'étude exploratoire « Soins palliatifs, handicap mental et polyhandicap ». Etude à télécharger en fin d'entretien Pourquoi le Fonds pour les soins palliatifs a-t-il décidé de s'engager dans la réalisation d'une telle étude exploratoire, « Soins palliatifs, handicap mental et polyhandicap ? » En quoi le handicap mental et le polyhandicap concernent-ils les soins palliatifs ? Les soins palliatifs s'adressent à toute personne atteinte d'une maladie grave, évolutive, terminale, quel que soit son âge et sa condition. Les personnes en situation de handicap suivent la courbe du vieillissement de la population, quelle que soit la nature de leur handicap. Elles peuvent aussi développer des polypathologies. Cette situation n'a pas été anticipée. De plus en plus d'établissements d'accueil de personnes en situation de handicap sont confrontés à l'accompagnement de leurs résidents atteints d'une maladie grave, évolutive ou terminale. Et puis les soins palliatifs et les situations de handicap ont de nombreux points de convergence ! Reconnaissance de la personne, notion d'accompagnement et de prise en charge, communication, notion de qualité de vie, droits de la personne, etc."
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Consensus et désaccords sur la fin de vie, Editos & Analyses - 0 views

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    "e rapport sur la fin de vie que le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) vient de publier est, à première vue, quelque peu déroutant. Il comporte, en effet, l'exposé de tous les points de vue exprimés par les citoyens sur le sujet, lesquels, on le sait, sont fort variés, et… ne tranche rien ! Ou, plus exactement, il classe les différents aspects du sujet en deux catégories : les points de consensus et les points de désaccord. Deux points principaux font consensus. "
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IFOP La Croix - Les Français et les questions liées à la bioéthique - 0 views

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    Alors que le gouvernement s'apprête à réviser les lois de bioéthique à l'automne prochain, le sondage Ifop pour La Croix et le Forum européen de Bioéthique s'est intéressé aux enjeux liés à la Procréation Médicalement Assistée, à la fin de vie, aux nouvelles techniques génétiques et au stockage de données médicales. Ainsi, les Français portent une attention particulière aux enjeux liés à la Procréation Médicalement Assistée, à la fin de vie, aux nouvelles techniques génétiques et au stockage de données médicales. 89% d'entre eux déclarent qu'il s'agit d'enjeux importants, dont 43% de réponses « très importants ». Les personnes interrogées se montrent toujours majoritairement ouvertes à l'élargissement du droit à la Procréation Médicale Assistée aux couples de femmes homosexuelles (60%) et aux femmes célibataires (57%). Mais les scores d'adhésion demeurent moins élevés que par le passé, étant en baisse respective de 4 points et de 8 points par rapport à septembre 2017. Parallèlement, la législation actuelle sur la fin de vie ne semble pas pleinement convenir aux Français. 89% d'entre eux souhaitent en effet aller plus loin, en légalisant le suicide assisté (18%), l'euthanasie (47%) ou les deux conjointement (24%).
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Le blog d'Albert Barrois: Totipotence, vous avez dit totipotence ? - 0 views

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    "Le Graal des chercheurs qui travaillent sur la reprogrammation depuis la découverte des cellules iPS est la totipotence. Cela consiste à pousser cette reprogrammation encore plus loin qu'avec les cellules iPS qui sont « seulement » pluripotentes. La différence entre cellules totipotentes et pluripotentes se trouve dans la capacité ou non à générer un embryon, puis un foetus, entier. Les cellules pluripotentes, telles que les cellules souches embryonnaires ou les cellules iPS, ne peuvent donner naissance qu'aux tissus embryonnaires mais pas aux tissus extraembryonnaires tels que le placenta. En revanche le zygote, issu de la fécondation, est par définition capable de générer les deux types de tissus ; c'est aussi vrai des cellules issues de la première division du zygote, au moins chez la souris. Générer in vitro des cellules totipotentes par reprogrammation pourrait permettre d'obtenir des « zygotes » à volonté, sans passer par la reproduction sexuée ; c'est en réalité l'équivalent du clonage, la seule différence étant la méthode de reprogrammation. Dans le cas du clonage la reprogrammation est assurée par l'ovule qui va recevoir un noyau adulte, alors que dans l'autre cas il faut identifier les facteurs qui pousseront encore plus loin le processus de reprogrammation, au point d'obtenir non plus une cellule pluripotente mais une cellule totipotente."
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IFOP - Le regard des Français sur la fin de vie - 0 views

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    "Alors qu'une proposition de loi vient d'être présentée pour instituer un « droit à une fin de vie libre et choisie » par le député Olivier Falorni, l'Ifop a interrogé les Français sur leur regard en ce qui concerne la fin de vie pour l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD).   93% des Français considèrent que la loi française devrait autoriser les médecins à mettre fin, sans souffrance, à la vie de des personnes atteintes de maladies insupportables et incurables si elles le demandent. C'est un chiffre stable par rapport à notre dernière enquête datant de 2017. Les partisans de tous les partis politiques y sont favorables à au moins 90%.   Cette étude montre aussi que les Français sont majoritairement pour l'autorisation du suicide assisté pour des personnes souffrant de maladies insupportables et incurables. 89% approuvent cette idée, et seulement 4% pas du tout. C'est aussi un chiffre stable par rapport à 2017 (90%). Plus de deux tiers des interrogés (69%) jugent que la loi Claeys-Leonetti, relative aux droits des malades et à la fin de vie, doit être fortement modifiée ou abrogée car elle n'est pas efficace.   Ces questions sont prioritaires pour les Français. 87% estiment qu'il est urgent que l'Assemblée nationale débatte de ces questions. 83% déclarent que cette institution a vocation à parler de ces questions à travers un texte de loi. Preuve de l'importance du sujet, 1 Français sur 2 annonce être prêt à renoncer à voter en faveur d'un candidat proche de sa sensibilité politique mais qui, sur les questions liées à la fin de vie, se déclarerait opposé à la légalisation de l'euthanasie. C'est 18 points de plus qu'en 2017 (32%). Pour un candidat aux législatives, ce chiffre grimpe même à 58% aujourd'hui."
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JIM.fr - Une fin de vie digne et apaisée doit-elle passer par une sédation pr... - 0 views

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    " La proposition de loi portée par Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP) « créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie », si elle bénéficie, nous l'avons déjà dit, d'un certain consensus dans la sphère politique et médicale ne satisfait ni les partisans d'une légalisation de l'euthanasie, ni les plus ardents opposants à une telle évolution. Ces derniers jugent en effet que le droit à la « sédation profonde et continue » qu'instaure ce texte qui sera prochainement examiné par le Sénat équivaut à une euthanasie déguisée. Ils redoutent que cette évolution se fasse au détriment du développement des soins palliatifs et qu'elle sacrifie les protocoles aujourd'hui en place et fruits d'un long travail de consensus entre les différents acteurs concernés. Derrière ces réflexions développées pour nous par le docteur Xavier Mirabel et la psychologue Claire Pellissier (responsables respectivement d'Alliance Vita et de Soulager mais pas tuer) se dessine l'insondable questionnement sur le "bien mourir". Les deux signataires sans pouvoir eux aussi répondre à cette interrogation, estiment en tout état de cause que le rôle des praticiens se trouvera profondément bouleversé par l'adoption de la nouvelle loi et exigent, allant à l'encontre de la position du Conseil de l'Ordre, que soit aménagée la possibilité d'invoquer une clause de conscience. Argumentation à lire, avant de découvrir prochainement dans nos colonnes la présentation de points de vue très différents. Par le Dr Xavier Mirabel et Claire Pellissier"
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