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Rendre les églises payantes : un débat à ouvrir - Observatoire du patrimoine ... - 1 views

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    "À l'heure où les subventions publiques et les budgets des communes s'amenuisent, la question des églises payantes suscite à nouveau un vif débat. À l'OPR, nous pensons que celui-ci mérite l'attention de tous. Le débat des églises payantes a effectivement été réouvert par Monsieur Stéphane Bern qui reprenait alors notre suggestion. Celle-ci a d'ailleurs fait l'objet de réactions très vives - révélatrices de l'intérêt que portent les Français à ce sujet. Notons que pour l'instant elle ne concerne que les cathédrales qui appartiennent quasiment toutes à l'Etat. Néanmoins, le débat devrait être étendu à l'ensemble du patrimoine religieux. Afin de mieux appréhender les tenants et les aboutissants de ce débat, l'OPR souhaite exposer quelques pistes de réflexion : "
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La laïcité en débat - Diocèse de Marseille - 0 views

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    "Le centenaire de la loi de 1905 n'a pas apporté de débat de fond sur la laïcité. Mais dix ans après, en raison de la visibilité des religions et de l'explosion du terrorisme, les religions, et particulièrement l'islam, se trouvent sous la pression de l'opinion et de courants intellectuels. La laïcité en débat le 9 février"
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proposition de loi visant à abroger le délit de blasphème, encore en vigueur ... - 0 views

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    "EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La problématique de la législation sur le blasphème est inscrite de longue date dans notre Histoire. On peut ainsi remonter au siècle des Lumières quand Voltaire, évoquant le destin tragique du Chevalier de La Barre, dernier condamné en justice, torturé et exécuté pour blasphème en France, faisait la démonstration de l'obscurantisme des lois religieuses et de la nécessité de la liberté de pensée. La Révolution française de 1789 affirmera la liberté d'expression et de pensée et mettra fin au rôle historique de fondement de l'ordre social que la religion remplissait. Un siècle plus tard, en 1881, la loi sur la liberté de la presse qui s'inscrit dans une philosophie fondamentalement laïque n'interdira pas des débats d'opinions et des campagnes de presse extrêmement violentes entre d'une part les tenants de la Religion et ceux de la laïcité. Cela mettra à mal puis finira par briser l'idée d'un lien naturel et incontestable entre État et Religion. La loi de 1905 sur la séparation des Église et de l'État viendra mettre un point final au débat. Depuis 1791 il n'existe plus de délit spécifique de blasphème entraînant la privation de liberté. En France le blasphème défini par le dictionnaire Larousse comme étant « la parole ou le discours qui outrage la religion ou la divinité » n'est pas punissable. La Loi sanctionne par contre l'injure et la diffamation des personnes et des groupes, et précisément les attaques contre des groupes religieux lorsqu'ils sont dénigrés en tant que tels. Ce qui est ainsi interdit c'est « l'injure, l'attaque personnelle et directe dirigée contre un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse » ou l'incitation à la haine raciale ou religieuse. C'est bien l'ordre social et la tranquillité publique qui sont protégés dans notre pays ; dans notre pays, sauf en Moselle et dans les deux départements d'Alsace. En effet, l'article 166 du
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Musulmans et laïcités, une question à approcher dans la longue durée - 0 views

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    "La question de la place des signes religieux musulmans dans l'espace public est posée de façon récurrente - et souvent polémique - ces dernières années en Europe, particulièrement en France. Aux yeux de certains, la réitération de ces débats confirmerait l'antinomie supposée du couple « islam et laïcité ». Pourtant, au même moment, les discussions exacerbées de l'assemblée constituante tunisienne autour du terme de laïcité et les questions similaires soulevées en Egypte après la chute de Hosni Moubarak, où le terme « Etat civil » (al-dawla al-madaniyya) a été aussi l'un des thèmes discutés, montrent à quel point la question de la place du religieux dans la sphère politique de certains Etats majoritairement musulmans n'est ni éludée ni réglée. Les débats ainsi mis au jour ébranlent le cliché de l'incompatibilité entre islam et laïcité, tout aussi tenace que celui du despotisme oriental. Une enquête historique, dans le temps long, sur la variété des rapports entre les musulmans et la laïcité dans toutes ses formulations permet de relativiser le caractère inédit des débats actuels et de prendre de la distance par rapport à une actualité dramatisée et aux clichés qu'elle véhicule."
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Observatoire de la laïcité - Etat des lieux de la laïcité en France - 1 views

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    Dans un contexte national marqué par des débats animés et parfois violents sur la laïcité, le baromètre annuel mené par Viavoice pour l'Observatoire de la laïcité a pour ambition de comprendre comment l'opinion publique perçoit la laïcité et son application aujourd'hui en France. Au regard de la pluralité des interprétations de ce principe (et, dès lors, de ses applications) et des débats qui l'entourent, il apparaît nécessaire de recueillir régulièrement l'opinion des Français sur la laïcité et d'identifier les éléments qui sous-tendent les représentations qu'ils en ont. La nouvelle livraison du baromètre de l'Observatoire de la laïcité démontre que les récentes polémiques n'ont que peu impacté les perceptions des Français sur la laïcité, un principe qui est par ailleurs de mieux en mieux compris. 'enquête réalisée livre trois constats majeurs : D'abord, et dans la continuité des tendances observées en 2019, les Français expriment un attachement très fort à la laïcité, telle qu'aujourd'hui définie par le droit, qui constitue un « principe républicain essentiel » et qui « fait partie de l'identité de la France ». Toutefois, cette année encore, des clivages générationnels et sociaux persistent quant à la connaissance de la laïcité et à son attachement. En ce qui concerne « les protections garanties par la laïcité en pratique », se confirment également des clivages entre croyants mais aussi selon le genre (qui n'était pas analysé l'an passé). Enfin, l'opinion publique exprime une attente très forte en matière de bonne application de la laïcité par les différentes autorités publiques et en faveur d'une plus grande pédagogie sur ce principe par les prescripteurs d'opinion. En l'état, une large majorité la juge comme trop souvent « associée dans le débat public à des polémiques » et « instrumentalisée par les personnalités politiques ». Il en d
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Bourges - Il est primordial d'accepter une altérité de pensées - 0 views

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    "Actuellement l'Assemblée nationale débat sur un projet de loi confortant le respect des principes de la République, porté par Gérald Darmanin, Ministre de l'Intérieur et Marlène Schiappa, chargée de la Citoyenneté. Cette loi viserait à lutter contre le séparatisme et les atteintes à la citoyenneté. En arriève plan, la motivation est de freiner l'islamisme en France et les communautarismes. Mgr Beau nous aide à y voir plus clair et souligne un point de vigilance : il faut veiller à retrouver le dialogue au sein de notre société, accepter les débats. "L'uniformité n'est jamais juste, le débat d'idées est nécessaire", insiste l'archevêque de Bourges."
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La laïcité s'installe au cœur du débat de la primaire - 0 views

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    "Pour les candidats à l'investiture présidentielle, le combat contre l'islamisme s'est imposé comme un enjeu majeur. C'est le retour en force d'un sujet qui a longtemps figuré parmi les pommes de discorde préférées de la droite: comment défendre la laïcité face à la montée de l'islam politique. Jean-François Copé, premier responsable de l'opposition à avoir osé parler de «racisme anti-Blanc» dans son Manifeste pour une droite décomplexée, en 2012, relance le débat en promettant s'il est élu d'instaurer dès juillet 2017 un «Code de la laïcité et des cultes» pour définir une fois pour toutes les droits et les devoirs respectifs de la République et des religions. L'ancien président de l'UMP veut mettre fin à ces querelles récurrentes qui, du port du voile aux menus de substitution dans les cantines scolaires, enflamment le débat public sans que jamais ses acteurs parviennent à se mettre d'accord."
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La laïcité fait toujours débat en France - Radio Vatican - 1 views

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    "C'est un débat récurrent en France et qui a repris avec vigueur après les attentats qui ont ensanglanté le pays en 2015 : celui sur la laïcité, un vaste débat qui déchaine toujours les passions dans un pays où les relations entre l'État, la société et les religions sont compliquées et souvent irraisonnées. Les juifs doivent-ils porter la kippa dans la rue, l'État ou les collectivités doivent-ils financer la construction des lieux de culte musulmans ou organiser la formation des imams, les symboles religieux dans la rue doivent-ils être enlevés ?"
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N° 3142 - Proposition de loi de M. Yves Jégo relative à la mise en place d'un... - 0 views

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    "EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, Depuis dix ans notre pays est régulièrement traversé par des débats sur la nature des menus scolaires, laissant ainsi bien des élus, responsables des cantines scolaires publiques, dans un grand désarroi face à ce sujet de société de plus en plus virulent. Peut-on obliger un enfant catholique à manger de la viande un Vendredi saint parce que rien d'autre ne lui est proposé, ou bien un enfant juif ou musulman à consommer du porc ? Doit-on participer au gâchis alimentaire en prescrivant aux enfants qui ne souhaitent pas consommer de chair animale de laisser sur le bord de leur assiette la partie du menu ne leur convenant pas ? Dans les cantines de la République, faut-il prendre en compte les prescriptions religieuses et, si oui, dans quelles limites ? Doit-on obliger les enfants à jeûner ou à se nourrir de façon déséquilibrée à défaut de vouloir transgresser les habitudes familiales ? De plus en plus de nos compatriotes aspirent à préserver la vie animale et se refusent par éthique à consommer viande ou poisson. Doit-on être à l'écoute de ce mouvement de société ? Nourrir dans quelques décennies onze milliards d'êtres humains et protéger la planète en particulier des émissions massives de C02 obligera les générations à venir à réviser leur mode d'alimentation. Doit-on anticiper cette réalité pour faciliter cette évolution ? Telles sont quelques-unes des questions que se posent ceux qui ont en charge la restauration des enfants de nos écoles. Le juste équilibre est souvent bien difficile à trouver tant les approches et les arrières pensées des uns et des autres viennent détourner ces questions. À défaut d'une règle ou d'une autorité capable de la définir, ce sujet devient de fait l'otage de tous les extrémismes et la source d'un affrontement bien inutile dans des espaces qui devraient pourtant être des lieux d'équité républicaine et d'apai
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BVA - Le fait religieux en entreprise - 0 views

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    La place de la religion dans l'entreprise s'est inscrite dans le débat public. L'enquête réalisée par BVA pour mediarh.com fait le point sur le ressenti des salariés à l'égard du fait religieux dans leur entreprise. La progression du fait religieux en entreprise : un faux débat ? La question de la progression du fait religieux dans l'entreprise ne semble pas d'actualité pour nombre de salariés : plus des ¾ d'entre eux (77%) estiment que les pratiques religieuses dans leur entreprise ne sont ni plus, ni moins visibles qu'il y a quelques années. L'expression du fait religieux dans l'entreprise que ce soit à travers le port de la croix catholique, du voile, de la kippa ou la prière suscite aujourd'hui le malaise d'un peu plus d'un quart des salariés (28%), le plus souvent de manière ponctuelle ou occasionnelle. S'ils ne sont pas vraiment mal à l'aise par l'expression actuelle du fait religieux dans l'entreprise, les salariés sont toutefois opposés à sa reconnaissance formelle Si les salariés qui expriment une opinion sont plutôt opposés à une demande de congés pour une fête religieuse (41% opposés vs 28% favorables et 31% sont indifférents) ou à l'instauration de menus spéciaux dans le restaurant d'entreprise (49% opposés vs 21% favorables et 30% indifférents), l'opposition est beaucoup plus nette à l'égard de demandes d'aménagement du temps de travail pour des raisons religieuses (71% y sont opposés) ou de ports de signes religieux visibles (67% sont contre). Des dispositions destinées à encadrer le fait religieux dans l'entreprise qui ne sont pas jugées indispensables Pour 15% des salariés, leur entreprise a mis en place des dispositions particulières concernant le fait religieux, beaucoup plus souvent pour le limiter que pour l'encadrer (13% vs 2%). Le principe de telles dispositions est jugé plutôt important (38%) voire indispensable (16%) plutôt que pas important (44%).
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Coulisses de Bruxelles - Burkini, voile : les racines religieuses des leçons ... - 0 views

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    "La presse britannique et américaine n'a pas ménagé ses critiques à l'égard du débat estival français sur le burkini, comme elle l'avait fait dans le passé lors de l'interdiction du voile dans les services publics puis de la burka. Le Daily Telegraph de Londres résume parfaitement le ton des médias anglo-saxons : il voit dans l'interdiction décidée par une poignée de communes du littoral un «acte d'un fanatisme insensé» et juge que «les vrais ennemis de la liberté ne sont pas les porteuses de burkini, mais les politiciens qui veulent les interdire». Le New York Times a donné la parole à des femmes musulmanes «persécutées» en France, dont l'une estime même que «les chiens ont plus de droits que les femmes voilées» (ce qui n'a pas plu à Manuel Valls, le Premier ministre). Pour bien enfoncer le clou, le journal a traduit l'article en français… Bref, la France serait quasiment une dictature qui aurait instauré un régime d'apartheid à l'égard des musulmans, une sorte d'Alabama des années 60. Ne nous y trompons pas : le débat va bien au-delà de la place de la religion musulmane (dans sa version islamiste) en France, les critiques étant tout aussi virulentes à l'égard de la politique française à l'égard des sectes, aucun Anglo-saxon ne comprenant pourquoi l'Église de scientologie, pour ne citer qu'elle, n'est pas reconnue comme une Église comme une autre."
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Foi, laïcité, Europe : Emmanuel Macron en 7 extraits - La Vie - 1 views

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    "nvité à La Vie jeudi 15 décembre, Emmanuel Macron a répondu aux questions de la rédaction, poursuivant notre série de rencontres avec des personnalités politiques qui entendent structurer le débat au niveau national. Au cœur des discussions : la place de la religion dans la société et dans sa vie personnelle, la droite et la gauche, le débat sur la déchéance de nationalité, le projet européen... Extraits choisis."
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IPSOS - La place de la relition et de la laïcité dans l'élection présidentielle - 1 views

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    Ipsos / Sopra Steria se sont intéressés, pour France Télévisions et Radio France, aux rapports des Français à la place de la religion et la laïcité dans la campagne Présidentielle. UN SUJET QUI PREND TROP DE PLACE DANS LE DÉBAT PUBLIC Seuls 14% des Français estiment que la place des religions en France et la laïcité doivent occuper une place prioritaire dans la campagne électorale, quand 40% pensent que ce sujet doit être secondaire (pour rappel, la semaine dernière, ces chiffres étaient respectivement de 37% et 5% pour la protection sociale). Une partie des Français semblent en effet réservée quand est évoquée la présence de ces enjeux dans le débat public : les trois quarts d'entre eux (77%) pensent que l'on parle trop de religion, et 72% estiment que les élus ne devraient pas évoquer leurs croyances religieuses. PRÉSERVER UNE LAÏCITÉ... DONT LES FRANÇAIS SE FONT DES IDÉES TRÈS DIFFÉRENTES Une très large majorité des Français (90%) estime que la laïcité est une valeur essentielle de la République, et dans le même temps, 74% pensent qu'elle est aujourd'hui menacée (dont 92% des électeurs de Marine Le Pen). Ce très vif attachement à la laïcité ne doit pas faire oublier qu'elle recouvre des acceptions très différentes : pour les électeurs potentiels de M Le Pen, elle signifie avant tout « la préservation de l'identité traditionnelle de la France » (46%), alors que les soutiens d'Emmanuel Macron et Benoît Hamon y voient avant tout « la liberté de pratiquer la religion que l'on souhaite » (46% et 57%) ou « la possibilité pour des gens de convictions différentes de vivre ensemble » (51% et 50%). Enfin, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon se montrent attachés à une laïcité de combat, 45% y voyant avant tout « la séparation des religions et de l'Etat ». DES TENSIONS QUI RESTENT VIVES, NOTAMMENT VIS-À-VIS DE L'ISLAM Une majorité des Français (60%) juge que la cohabitation en
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Le cardinal face à Manuel Valls | Riposte-catholique - 0 views

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    "Vendredi 4 octobre au soir, l'archevêque de Paris et le ministre de l'Intérieur étaient invités au collège des Bernardins pour débattre de la laïcité, et de la place pour les chrétiens dans le débat public. Le débat n'a pas vraiment eu lieu. En lieu et place s'est déroulé un dialogue consensuel, censé réconcilier les catholiques avec la gauche politique. De là à penser qu'il y avait là une tentative de récupération politique, comme d'autres tentent de faire de la récupération politique du mouvement au profit de l'UMP, il n'y a qu'un pas."
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Religion et école : France, Québec, même combat ? - 0 views

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    "Pour l'initiateur du projet, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Bordeaux, Charles Mercier, le déclic est né d'un voyage au Québec en 2013. La province canadienne était alors agitée par un débat sur la Charte des valeurs qui entendait imposer la neutralité dans les services publics, un projet porté par les indépendantistes du Parti Québécois alors au pouvoir. Une thématique - le port des signes religieux ostensibles - qui avait déjà agité la France dix ans plus tôt, au moment de la Commission Stasi. De par son histoire et ses influences diverses, le Québec se trouve dans une situation intermédiaire entre la laïcité à la française et le multiculturalisme promu au Canada depuis le rapport Bouchard-Taylor de 2008 qui consacre le droit des minorités religieuses d'avoir une visibilité sur l'espace public et surtout des dérogations à la loi commune connues sous le nom d'« accomodements raisonnables ». « Mais de plus en plus, dans ce débat-là, le Québec tend à regarder dans la direction de la France, explique Charles Mercier. La volonté française de neutraliser le religieux reçoit un écho fréquent chez des universitaires québécois. Même si dans le monde universitaire "classique", l'approche multiculturaliste reste dominante »."
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FAIT-RELIGIEUX - 0 views

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    "Les sénateurs se sont divisés mercredi 5 novembre sur les moyens de lutter contre les discriminations et n'ont pas réussi à adopter un rapport préconisant entre autres de renforcer l'étude du fait religieux à l'école. Le rapport d'information, rédigé par la sénatrice EELV Esther Benbassa et son collègue UMP Jean-René Lecerf, a été débattu en commission des Lois « pendant deux heures et demi et au final, il n'y a pas eu de vote sur l'autorisation de publication », a expliqué l'élue écologiste. « De mémoire de sénateur, ça ne s'est pas souvent vu », a commenté Esther Benbassa, en précisant que le rapport serait soumis au vote sans débat mercredi prochain, le 12 novembre. Aller plus loin... Accès abonné En Grande-Bretagne, 150 ans d'enseignement du fait religieux Pas encore abonné ? Selon elle, « les débats les plus rudes ont eu lieu sur la proposition de renforcer l'enseignement du fait religieux à l'école ». Mais il y a aussi eu des désaccords sur l'idée de développer les carrés musulmans dans les cimetières ou de permettre des recours collectifs en justice en cas de discriminations, a-t-elle déclaré. Le gouvernement s'était engagé en 2012 à revoir sa politique d'intégration et de lutte contre les discriminations. Mais il se montre très prudent depuis une vive polémique survenue en décembre après la publication sur le site du Premier ministre d'un rapport d'experts qui préconisait entre autres de revenir sur la loi interdisant le voile à l'école. "
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Sondage IFOP - Les Français et la polémique des crèches de Noël dans les sièg... - 0 views

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    Suite à la décision du tribunal administratif de Nantes ordonnant au Conseil général de Vendée de retirer la crèche de Noël installée comme chaque année dans son hall d'entrée, un débat s'est ouvert sur ce sujet sensible. Ce débat a été alimenté par l'annonce de Robert Ménard, maire de Béziers, de son intention de vouloir également installer une crèche de Noël dans sa mairie. Interrogés par l'Ifop pour Dimanche Ouest-France, les Français émettent un jugement massif et sans appel. 71% d'entre eux se déclarent plutôt favorables à la présence de crèches dans les bâtiments publics car « cela constitue plus un élément de tradition culturelle qu'un symbole chrétien », contre seulement 18% qui y sont plutôt opposés car « il s'agit d'un symbole religieux incompatible avec les principes de neutralité et de laïcité du service public ». Les personnes partageant la ligne du tribunal administratif sont donc très nettement minoritaires dans le Grand ouest, de tradition catholique (19%) comme dans les autres régions (18%). Si les réponses varient également peu selon les classes d'âge, les moins de 35 ans s'avérant aussi favorables que les 65 ans et plus (67% contre 69%), l'attachement aux crèches se transmettant donc génération après génération, des clivages se font jour, de manière assez logique, selon la religion mais aussi et surtout selon la proximité partisane.
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La loi et la liberté d'expression, Editos & Analyses - 0 views

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    "La publication de caricatures du prophète Mahomet fait resurgir le débat sur la liberté d'expression. La tragédie des crimes commis à « Charlie Hebdo » incite évidemment à soutenir la thèse que cette liberté doit être absolue et l'on a entendu de nombreuses voix très respectables la proclamer à nouveau face à la barbarie islamiste. Puisque nous sommes dans un Etat de droit, il faut affirmer que cette thèse est juridiquement erronée. Le fondement du droit en ce domaine est l'article 11 de la Déclaration de 1789. Il proclame que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme » mais ajoute que tout citoyen devra répondre de l'abus de la liberté de parler, d'écrire et d'imprimer dans les cas déterminés par la loi. Dès 1789, la liberté est donc encadrée et cette idée a donné lieu aux lois sur la presse et à celles qui répriment l'injure, la diffamation, les propos racistes ou l'appel à la haine. A quoi il convient d'ajouter la jurisprudence, elle aussi très anciennement ancrée dans le socle républicain, telle que, par exemple, l'arrêt Benjamin du Conseil d'Etat de 1933 sur lequel des générations d'étudiants en droit ont planché et qui autorise la restriction de la liberté de réunion lorsque le débat annoncé risque de mettre gravement en cause l'ordre public. C'est ce même socle républicain qui a permis récemment l'interdiction du spectacle de Dieudonné. Sur le plan juridique, on ne peut donc pas dire publiquement n'importe quoi. "
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Islamisme, éducation et évangélisation - Cahiers libres - 0 views

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    ""Islam de France", voilà la formule magique que l'on trouve dans la bouche de tous les hommes politiques qui cherchent à surfer sur "le problème de l'islam" pour se (re)faire une place. Ce qui pourrait surprendre1 cependant, c'est que, le plus souvent, ce sont les mêmes qui critiquent l'immersion des religions dans les débats politiques nationaux et qui souhaitent que l'État s'immisce maintenant dans les débats intra-islamiques."
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"On se trouve face à des repas organisés pour exclure l'autre" - Actualité - ... - 0 views

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    "Pierre Birnbaum est historien et sociologue. Professeur émérite à l'université Paris I-Panthéon-Sorbonne, il a publié La République et le cochon (Seuil, 2013). Dans cet ouvrage, il montre combien la question des particularismes alimentaires a suscité des débats passionnés dès avant la naissance de la République française, et analyse de quelle manière l'État, si attaché au principe de laïcité, a envisagé l'exception alimentaire, de la Révolution à nos jours. Une analyse bienvenue, à l'heure où cette question suscite des débats enflammés au niveau politique."
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