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Home/ Laïcité/ Group items tagged Le Monde des religions

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A-t-on le droit d'être seulement « avec Charlie » ?, par Philippe Malidor | L... - 1 views

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    "Il n'en reste pas moins certaines questions gênantes à soulever. Cabu s'était donné comme objectif de discréditer impitoyablement les religions, synonymes pour lui d'obscurantisme. Comme si l'athéisme militant devait être le nouvel absolu, comme du temps d'Auguste Comte, contre les religions qui seraient historiquement condamnées à disparaître. Dans ces conditions, suis-je Charlie ? Non. Et, en vérité, combien de Français s'identifient, stricto sensu, à Charlie ? Y aura-t-il 66 millions d'abonnés demain à Charlie Hebdo ? Passé l'émotion du moment, le slogan devient ridicule. En revanche, je suis avec Charlie pour qu'on lui laisse le droit de dire même des grosses conneries. À charge pour les croyants de répliquer. Il n'est pas acceptable que la minute de silence n'ait pas été respectée par certains élèves de certains collèges. Il n'est pas acceptable que le darwinisme soit en passe (comme dans certains endroits de la Bible Belt aux États-Unis) de ne plus être enseigné parce que Dieu aurait créé le monde en 6 jours de 24 heures. Il n'est pas acceptable que la Shoah ne soit plus enseignée dans certains collèges parce que ça offense le révisionnisme islamiste de certains. Il n'est pas acceptable que des enfants musulmans refusent de faire des additions parce que le « + » ressemble à la croix du Christ ! Tout cela étant dénoncé, précisons quelques points : le darwinisme n'est pas un dogme, et il y a de sérieux arguments scientifiques pour le remettre au moins partiellement en question ; dans ce cas, rien n'interdit aux élèves de croire autre chose s'ils le souhaitent, mais ils doivent se soumettre aux programmes officiels de la France, ce que font parfaitement les écoles catholiques. Faire une addition en dessinant un « + » ne fait pas de l'élève un croisé ; donc, on fera les additions. À l'inverse, quand des collégiens musulmans disent « nous réprouvons ces meurtres, mais n
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« L'ignorance est le plus grand obstacle au vivre ensemble », souligne Mgr Po... - 1 views

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    "Mgr Georges Pontier, président de la Conférence des évêques de France, est intervenu le 10 mai 2016 devant l'Observatoire de la laïcité. Après avoir abordé, lors d'une précédente rencontre (en 2015), les questions notamment de l'exercice du principe de la laïcité de l'État et de la laïcisation de la société, Mgr Pontier a souhaité, cette fois-ci, attirer l'attention sur deux points : « le regard porté sur le fait religieux et la nécessaire formation des agents de l'État et de la société civile au fait religieux ». L'archevêque de Marseille invite ainsi à un changement de regard. De passer de celui inspiré « par la peur des dérives possibles imputables aux religions », à celui de mieux prendre en compte « la richesse que les diverses fois ou les diverses religions apportent à la vie de notre pays ». Pour Mgr Pontier les familles religieuses apportent à leurs fidèles « un lieu de soutien, de socialisation, de proximité, d'amitié ». Autre apport, également, que celui « des valeurs, du sens de la vie, de l'ouverture à la vie intérieure (…) qui font partie de toute vie humaine ». Deuxième point abordé par Mgr Pontier, celui de la nécessaire formation des agents de l'État, des administrations, du monde de la société civile à la diversité du fait religieux… « Former à la laïcité le nécessite, a-t-il souligné, l'ignorance ne peut permettre le vivre ensemble et le respect. » Le président de la Conférence des évêques de France a enfin fait part de quelques sujets d'inquiétude, concernant la liberté de l'enseignement ou la présence des aumôneries dans les hôpitaux ou les prisons."
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Identité française, religions, laïcité : « Et maintenant on va où ? » - 0 views

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    "Le 7 janvier 2015, quatre imams français, Azzedine Gaci, Mohammed Moussaoui, Tareq Oubrou et Djelloul Seddiki se rendaient en visite au Vatican, accompagnés par Mgr Michel Dubost, président du conseil pour les relations interreligieuses, et moi-même. Nous désirions témoigner ensemble de ce que nous vivons, travaillons, portons ensemble, chrétiens et musulmans, en France, depuis plusieurs années. Ce mercredi matin, le pape François avait salué personnellement chacun d'entre eux et nous sortions heureux de cette première étape de notre voyage ! C'est alors que les téléphones des uns et des autres se mirent à sonner : à Paris venait de se produire l'assassinat de journalistes et d'autres personnes à Charlie Hebdo. Le lendemain, le cardinal Tauran, président du Conseil pontifical pour les relations interreligieuses, nous a proposé de signer une déclaration commune, reprenant des paroles du pape François : « Dans ces circonstances, il convient de rappeler que sans la liberté d'expression, le monde est en danger : il est impératif de "s'opposer à la haine et à toute forme de violence qui détruit la vie humaine, viole la dignité de la personne, mine radicalement le bien fondamental de la coexistence pacifique entre les personnes et les peuples, au­-delà des différences de nationalité, de religion et de culture." Les responsables religieux sont appelés à promouvoir toujours davantage une "culture de paix et d'espérance", capable de vaincre la peur et de construire des ponts entre les hommes. Le dialogue interreligieux demeure la seule voie à parcourir ensemble pour dissiper les préjugés. » Ces événements dramatiques, suivis le 9 janvier de l'assassinat de clients juifs d'un magasin cacher, et plus généralement, depuis l'été 2014, les drames provoqués par Daesh au Moyen-Orient et en Afrique, au Sahel, soulèvent des questions de société et pas uniquement de religions. Après la manifestation citoyenne, immense
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http://toulouse.catholique.fr/Le-controle-des-religions-par-l - 0 views

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    "Les enjeux de ce débat sont grands . Alors que le principe de laïcité de l'Etat semble s'être imposé en Europe de manière générale, sa mise en œuvre n'implique pas un désintérêt total de l'Etat sur les matières religieuses. Au nom de l'intérêt public, l'Etat est amené à contrôler le fonctionnement interne des religions comme les manifestations extérieures du culte. Ce contrôle s'exerce de manière différente selon le régime légal du pays concerné. Les tensions et controverses actuelles autour de manifestations extérieures du culte sur la voie publique, dans les écoles ou encore dans le monde professionnel témoignent avec beaucoup de force de la difficulté de préciser la place des religions dans la cité. L'affaire baby-lou, par exemple, a récemment soulevé le problème des signes religieux au travail. Quelle place pour les signes religieux dans les lieux publics, dans l'entreprise, à l'école ? Ce que l'on dénonce parfois comme communautarisme religieux met-il en danger la République ? Comment le droit et la justice peuvent-ils dès lors traduire le principe de laïcité de l'Etat tout en respectant la liberté de conscience affirmée à de nombreuses reprises depuis la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ainsi que la liberté de culte revendiquée par les différentes religions"
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Le Monde - Comment financer les religions? - 0 views

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    Thomas Piketti "Au moment où les disputes religieuses semblent de nouveau s'embraser dans l'hexagone, il n'est pas inutile de se pencher sur une question bassement matérielle mais en réalité centrale : comment financer les religions, tout en assurant la neutralité de la puissance publique vis-à-vis des différentes croyances ? En France, on aime bien donner des leçons de laïcité à la terre entière.  Ce n'est pas chez nous qu'un président prêterait serment sur la Bible !  Le problème est que ce grand récit national s'accompagne parfois d'une hypocrisie monumentale. En réalité, le système en place en France n'a rien de particulièrement neutre ou exemplaire. Ainsi les lieux de culte ne sont officiellement pas subventionnés, sauf lorsqu'ils ont été bâtis avant la loi de 1905. En pratique cela concerne presque exclusivement des églises chrétiennes. Et tant pis si la carte de la pratique religieuse a bien changé depuis, et si les mosquées et les croyants musulmans se retrouvent dans des caves.  De même, les écoles, collèges et lycées confessionnels catholiques en place lors du vote de la loi Debré (1959) continuent d'être massivement financés par le contribuable, dans des proportions que l'on ne retrouve quasiment dans aucun pays. Ces établissements ont aussi conservé le droit de choisir librement leurs élèves, sans respecter la moindre règle commune en termes de mixité sociale. Ils contribuent puissamment à l'évitement scolaire et à la ghettoïsation. La France est également le seul pays à avoir choisi de fermer ses écoles primaires un jour par semaine (le jeudi, de 1882 à 1972, puis le mercredi) pour le donner au catéchisme. Cette journée était en passe d'être enfin réintégrée dans le temps scolaire normal, mais le pouvoir actuel a décidé de faire perdurer cette exception française à base de semaines morcelées et de journées trop longues, en dépit des effets néfastes avérés
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Assemblée nationale - Compte-rendu - Première séance du mardi 10 avril 2018 - 0 views

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    "M. le président. La parole est à M. Bastien Lachaud, pour le groupe La France insoumise. M. Bastien Lachaud. Ma question s'adresse à M. le ministre de l'intérieur, ministre chargé des cultes. « J'entends maintenir, et au besoin faire plus profonde que jamais, cette antique et salutaire séparation de l'Église et de l'État », proclamait Victor Hugo cinquante-cinq ans avant la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905. Seule la laïcité a mis fin aux guerres de religion. C'est un pilier de la République une et indivisible. C'est le socle de la paix civile. C'est le principe qui considère tous les citoyens à égalité, indépendamment de toute autre considération. C'est elle qui garantit la liberté de croire et de ne pas croire. C'est elle qui permet la liberté de conscience absolue. Rien ne doit détourner le peuple de la recherche de l'intérêt général. En République, comme disait Jaurès, il n'y a pas de vérité sacrée. Aucun dogme ne doit limiter la perpétuelle recherche de la raison. Mais tout le monde se souvient de la complaisance des églises à l'égard des violents de la « manif pour tous ». (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe LR.) D'ailleurs, peut-on savoir quelles sont les contributions pacifiques des religions concernant le droit à l'IVG ou le respect des droits LGBT, par exemple ? (Applaudissements sur les bancs du groupe FI.) Après avoir accepté d'être chanoine de Latran, c'est-à-dire curé d'honneur du pape, voilà que le Président de la République entend « réparer » le lien entre une église et l'État. Mais ce lien n'a pas été abîmé : il a été délibérément, heureusement et définitivement tranché ! (Mêmes mouvements.) Il s'agit d'une étape supplémentaire dans le démantèlement de l'État et de la République."
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Projet » Du besoin public des religions - 0 views

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    "La laïcité comme principe n'est pas contestée. Il est loin le temps où l'Église prétendait soumettre l'État à ses valeurs (cf. P. Portier). Les associations confessionnelles assument désormais tranquillement leur identité et leur originalité, le plus souvent en bonne entente avec l'État (cf. J.-M. Boisselier et P. Balmand). Pourtant, dans un monde laïc, la visibilité accrue des religions ne va pas de soi. En attestent le licenciement de la salariée de la crèche Baby-loup qui portait le foulard islamique (licenciement dont la validation par la Cour de cassation a suscité un tollé chez les magistrats), le débat autour des crucifix dans les écoles en Italie (cf. G. Costa), ou la controverse suscitée, en France, par la mobilisation de nombreux catholiques contre le mariage pour tous. Cet été encore, Nadine Morano et Harlem Désir formaient un étonnant duo pour s'émouvoir que des femmes puissent porter le voile à la plage… La première en appelant même à la création d'un « observatoire du mépris de la culture française » ! Sur le terreau d'une ignorance croissante vis-à-vis des religions, les affaires et les tentatives d'instrumentalisation se multiplient, exacerbées par la massification des réseaux et des médias (cf. G. Delrue). Un peu partout en Europe, on voudrait faire de l'islam, en particulier, un facteur de risque (cf. V. Amiraux). Et reléguer la religion dans la seule sphère privée."
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Le port du voile autorisé pour les professeurs de religions en Belgique - Act... - 0 views

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    "Une enseignante en cours de religion a obtenu le droit de garder son voile dans le reste de l'établissement scolaire. Après deux ans et demi de procédures, une enseignante en cours de religion islamique a obtenu le droit de garder son voile dans les couloirs d'une école de la commune de Grâce-Hollogne, en région wallonne. Jusqu'à présent, elle pouvait le porter pendant son cours, mais pas en dehors. Le règlement intérieur disposait en effet que le principe de laïcité ne s'appliquait pas aux professeurs de religion « lorsqu'ils se trouvent dans le local où ils dispensent leur cours. » "
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The Conversation - Quand le fait religieux influence les choix de carrière : ... - 1 views

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    "Dans sa dernière étude consacrée aux manifestations religieuses en contexte professionnel, l'Observatoire du fait religieux en entreprise (OFRE, 2017) affirme que 65 % des individus rencontrent des faits religieux au travail, de manière régulière ou occasionnelle. Un chiffre identique à celui de l'année précédente (OFRE, 2016) qui confirme une banalisation du fait religieux au travail. Ce fait religieux concerne autant des demandes particulières (aménagement du temps de travail, la prière pendant un temps de pause, menus confessionnels ou de substitution par exemple) que des signes visibles (port d'un signe religieux, fatigue liée à la pratique du jeûne par exemple). La gestion du fait religieux au travail fait désormais (ou doit faire) partie intégrante de la palette managériale des leaders de proximité. Dans cet objectif, de nombreuses formations se développent pour mieux connaître le fait religieux, parfois même les religions. Un certain nombre d'outils sont aussi mis à la disposition des managers par le gouvernement, par les entreprises elles-mêmes, ou encore par le monde académique, soucieux du rapprochement entre la recherche en management et le monde de l'entreprise. Nos recherches témoignent également de l'influence du fait religieux sur le processus de décision des collaborateurs. Il s'agit en effet là d'un élément d'une identité plurielle que les managers doivent avoir à l'esprit pour mieux comprendre les jeux d'acteurs et les aspirations de leurs collaborateurs."
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Observatoire des religions et de la laïcité - Emmanuel Macron, entre religion... - 2 views

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    "Le politologue Philippe Portier, directeur du Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL-CNRS), faisait récemment le constat que dans un monde contemporain globalisé où le politique s'affaiblit, l'on voyait à l'œuvre une politisation de la foi et une spiritualisation du politique. Les pays les plus sécularisés n'échappent pas à la règle et c'est jusqu'à la France laïque qui aujourd'hui reconsidère son rapport au religieux. La présidence actuelle en témoigne de manière significative, illustrant de manière aiguë un autre constat de Philippe Portier (L'État et les religions en France. Une sociologie historique de la laïcité, 2016), à savoir que la laïcité serait une sorte de matière vivante dynamique, voire dulcifiante. À l'heure où il s'agit une nouvelle fois d'organiser ce que d'aucuns appellent sans trop de nuances « l'islam de France », et où doivent s'ouvrir des états généraux précédant la révision des lois de bioéthique - prévue à l'automne -, alors aussi qu'un récent sondage réalisé pour La Croix et le Forum européen de Bioéthique révèle une opinion publique très favorable à une évolution législative sur la PMA, la GPA et la fin de vie…, la France est agitée par de sempiternels conflits qui illustrent le paradoxe manifeste d'une République laïque où la religion est pourtant au cœur de la cité."
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"Charlie Hebdo" : ceux qui rigolent… et les autres - 1 views

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    "Plantu, le dessinateur du Monde, a représenté dans l'édition du 14 janvier, un évêque, un imam et un rabbin hilares en lisant le numéro de Charlie Hebdo réalisée par l'équipe « survivante » après l'attentat commis par les frères Kouachi le 7 janvier. Mais le portrait du prophète, tenant la pancarte « Je suis Charlie » brandie par près de quatre millions de manifestants dimanche 11 janvier dans les rues de France, provoque encore des remous dans le monde musulman. La publication de ces dessins « insultants à l'égard du prophète » va « attiser la haine », a estimé mardi 13 janvier Al-Azhar, l'une des plus prestigieuses institutions de l'islam sunnite, basée en Egypte. Plus tôt dans la journée, l'instance représentant l'islam auprès des autorités égyptiennes, Dar al-Ifta, avait « mis en garde » contre la publication de ces dessins, y voyant également « une provocation injustifiée pour les sentiments de 1,5 milliard de musulmans à travers le monde ». Une soixantaine de personnes ont ainsi manifesté à Peshawar (nord-ouest du Pakistan) pour féliciter les auteurs de l'attaque contre Charlie Hebdo, selon un journaliste de l'AFP sur place. Une version raccourcie de Charlie Hebdo doit être distribuée en Turquie avec le quotidien Cumhuriyet. Dans le passé, des ministres du gouvernement islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002 ont dénoncé les « provocations » de l'hebdomadaire français."
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ERER Aquitaine - Colloque Laïcité et soins du 1er décembre 2017 : Interventio... - 0 views

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    Il est possible de penser que la laïcité est une éthique si l'on fait référence à l'étymologie du mot éthos qui signifie à la fois les mœurs et le monde. Si la superposition des mots morale et éthique a longtemps permis de parler de morale sans en prononcer le mot, le second sens d'éthique vise plus clairement à l'aménagement du monde et à la construction d'un vivre ensemble. La laïcité parait viser cet objectif et si elle a dû lutter dans un premier temps contre l'hégémonisme de la morale religieuse au sens où le catholicisme était le pivot de l'organisation sociale, elle a fini par s'imposer au cours du XXe siècle en raison, entre autres, d'un profond recul du religieux (catholique en particulier). La laïcisation de la santé a non seulement profité de ce recul mais s'est aussi affirmée par le développement, sans précédent dans l'histoire de l'humanité, de connaissances médicales à partir de la fin de seconde guerre mondiale. La médicalisation progressive de la vie a alors conféré une importance croissante aux impératifs médicaux au point qu'il est devenu licite de penser que la croyance en la médecine soit devenue une nouvelle religion comme l'a souligné le philosophe Peter Sloterdijk. Il est ainsi incontestable, comme l'a aussi remarqué l'historien et sociologue Jean Baubérot, que la morale sociale s'est médicalisée même si elle connait depuis peu une certaine forme de contestation. Pour autant, le surgissement récent d'un islam plus revendicatif y compris dans le champ hospitalier a révélé que ce que l'on pensait pérenne restait fragile. Sans remettre véritablement en cause le cadre laïque de l'organisation, la cohabitation des différents cultes s'est avérée rapidement complexe dans beaucoup d'établissements hospitaliers. Et il n'est pas impossible que sous l'impulsion de courants rigoristes, la perception de la maladie change elle aussi de registre.
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Poissons roses - De la catholicité à la laïcité - 0 views

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    De nos jours, la laïcité ne peut être l'exclusion publique des religions réduites à la sphère cultuelle ou privée. C'est une laïcité créatrice de dialogue et de coopération apaisée qu'il faut promouvoir pour le bien de tous. Elle est rendue tout à fait viable et féconde si "elle est articulée à une double requête : que l'Etat, d'un côté, abdique sa suffisance en s'ouvrant à l'apport des croyances ; que la religion, de l'autre, renonce à sa clôture en accédant aux exigences de la liberté" (Philippe Portier, le 25 janvier 2018. Ouest France) Dans une récente rencontre islamo-chrétienne qui s'est tenue dans une des mosquées de Nantes, un participant catholique a déclaré que la laïcité était une chance à saisir pour tous les croyants de notre pays. Une chance certainement, mais accompagnée d'une ferme volonté de sauvegarder un dualisme qui a marqué la CHRETIENTE puis L'EUROPE des nations : celui du spirituel et du temporel, du religieux et du politique qui informe toujours nos sociétés malgré leur sécularisation certaine. Ce dualisme de l'histoire occidentale doit être proposé sans arrogance ni surplomb. C'est ce que pointe avec lucidité l'historien Paolo Prodi. Car "Il se pourrait que nous soyons en train d'entrer dans une civilisation inspirée par l'ordinateur ou Confucius, ou par les deux, une civilisation dans laquelle la norme à "une dimension" fait coïncider l'être collectif et le devoir être et réduit la religion à un rite civique ; une civilisation où les choix quotidiens qui engagent la vie et la mort relèvent de moins en moins d'un arbitrage entre le bien et le mal et de plus en plus des sondages d'opinion ou des statistiques des scientifiques (Introduction à "Christianisme et monde moderne" Page 20, 2006 Gallimard Seuil)
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Faut-il supprimer des fêtes chrétiennes au nom de l'égalité entre les religio... - 0 views

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    "C'est une interview donnée au magazine Challenges par la nouvelle recrue de l'Observatoire de la laïcité à Matignon, Dounia Bouzar, qui relance le débat. Faut-il, au nom de l'égalité entre les religions, supprimer des fêtes chrétiennes pour les remplacer par des fêtes juives et des fêtes musulmanes ? Oui, répond l'anthropologue, qui, de 2003 à 2005, a siégé au Conseil français du Culte musulman, dans ce long entretien consacré au problème de la laïcité dans le monde de l'entreprise : « Je pense que la France a montré l'exemple de la laïcité au monde en instaurant la première la liberté de conscience, d'avoir la religion de son choix ou de ne pas croire en dieu. Elle doit donc continuer à montrer la voie. Aujourd'hui tous les Français fêtent Noël et je pense qu'il faudrait également qu'un de nos jours fériés soit celui d'une fête juive et d'une fête musulmane. »"
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Telos - Le sens de la laïcité en France en 2020 - 0 views

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    "Les Français ont le génie de transformer en débat idéologique une question de politique publique. La présence d'une forte population musulmane et l'expansion d'un islam politique dans le monde posent de nouveaux défis à des sociétés démocratiques fragiles. Dans le cas de la France (où se trouvent les plus nombreuses populations musulmanes d'Europe, voisinant avec la plus forte communauté juive), on peut - et on doit même - s'interroger sur les modalités de leur participation à la vie collective, comme on l'a fait dans le passé s'agissant d'autres vagues migratoires. Comment les faire participer aux pratiques qui organisent la vie commune des démocraties et, en particulier, comment leur faire respecter deux des principes fondamentaux de la tradition de la démocratie européenne, la séparation du politique et du religieux et l'égalité des droits entre les femmes et les hommes ? On le sait, à la suite des violences qui déchirèrent l'Europe au XVIe siècle lorsque catholiques et protestants, au nom de la vraie religion d'amour, rivalisèrent dans l'horreur, la neutralité religieuse de l'Etat fut progressivement pensée, puis appliquée au cours d'une évolution qui dura plusieurs siècles. Elle constitue l'une des caractéristiques de l'ordre démocratique, fondé sur l'égalité des droits et des devoirs des citoyens, quelles que soient leurs origines et leurs croyances."
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France: proposition de Loi Laborde, très vive inquiétude des évêques | ZENIT ... - 0 views

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    "eudi 12 mars 2015 sera présentée à l'Assemblée nationale une proposition de loi « visant à étendre l'obligation de neutralité à certaines personnes ou structures privées accueillant des mineurs et à assurer le respect du principe de laïcité ». Face à ce texte, la Conférence de Evêques de France exprime sa très vive inquiétude. Elle y voit l'inspiration manifeste d'une méfiance vis-à-vis des religions dont il faudrait protéger les mineurs. Elle souligne que lier le respect de la neutralité à la nature du financement est un dévoiement de la lettre comme de l'esprit de la loi de 1905 qui régit notre laïcité. Elle dénonce fermement une nouvelle attaque qui cherche non plus seulement à reléguer les religions dans la sphère privée mais dorénavant à les cacher en les faisant disparaître progressivement de tout lieu de vie sociale. En minant ainsi peu à peu, insidieusement, notre modèle de laïcité, ce n'est pas un Etat laïc qu'on veut garantir mais promouvoir une société vidée de toute référence religieuse. Nous ne pouvons l'accepter ; cela ne correspond en rien à la réalité de notre société. + Georges PONTIER Archevêque de Marseille Président de la CEF"
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Les religions au secours de la république - 0 views

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    "Les religions au secours de la république ? Partager nos expériences pour vivre ensemble Du vendredi 6 février, 20h au samedi 7 février, 19h Centre spirituel du Haumont Les faits divers et les revendications liés aux religions se multiplient. Dans un moment de crise, certains crient à l'étiolement des valeurs républicaines… Deux visions de la laïcité s'opposent. La première veut que la religion reste une affaire privée. Pour la seconde, la neutralité de l'Etat n'est pas la neutralisation des individus dans l'espace public. Quel rôle peuvent jouer les croyants de religions différentes dans la construction d'une société plus libre, plus égalitaire, plus fraternelle ? Une proposition du Centre spirituel du Hautmont, conçue par Anne-Laure & Frédéric Pascal, du projet Faithbook, tour du monde du dialogue interreligieux. "
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Qu'est-ce qui mérite qu'on en rigole ? - France Catholique - 0 views

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    "Allons plus loin. Le sacré et le profane n'existent que l'un par rapport à l'autre. Si rien n'est sacré que le devoir de ne rien respecter, il n'y a plus que du profane à profaner - ce qui est aussi absurde et vain que de noircir du noir. Symétriquement si, comme se l'imaginent les fondamentalistes en tous genres, tout est sacré, il n'y a plus de place pour rien d'autre, et le sacré lui-même se dissout dans le monde. Il y a là une leçon pour le laïcisme aussi bien que pour le fanatisme. Le premier, qui n'est pas moins que le second une menace liberticide, se condamne aux quolibets de l'avenir s'il entend cantonner le religieux, en pariant aveuglément qu'il disparaîtra tôt ou tard, dans les sphères du privé et du passé falsifié en y dénonçant les croyances comme la source principale sinon unique de tous les maux. La paix entre les peuples et au sein des sociétés dépend d'une laïcité qui sait, sous peine de devenir elle-même aussi intolérante que le pire des sectarismes, avoir besoin des religions, les reconnaît pour exister face et grâce à elles, leur donne la parole et les écoute dans l'espace public."
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Ipsos Le Monde Fondation Jean Jaurès - Synthèse - FRACTURES FRANÇAISES 2018 V... - 0 views

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    Ipsos, en partenariat avec Sopra Steria, publie cette semaine la sixième vague de l'enquête « Fractures Françaises » réalisée pour Le Monde, La Fondation Jean-Jaurès et Sciences Po. Une photographie de l'état de l'opinion française après un peu plus d'un an au pouvoir d'Emmanuel Macron. Découvrez les principaux enseignements de la vague de 2018. 1. La perception de la situation du pays 2. La confiance dans les différentes organisations 3. Les valeurs du passé et la perception de l'avenir 4. Le rapport à l'autorité 5. Ouverture et fermeture sur le monde 6. Les enjeux sociétaux (dont PMA et GPA) 7. Les attitudes et opinions racistes et xénophobes 8. La perception des principales religions 9. Justice sociale et économie 10. Le rapport aux élus et à la démocratie 11. La perception du clivage gauche-droite 12. L'attitude à l'égard du Rassemblement National 13. Le rapport à l'Union européenne et à son action 14. La perspective des élections européennes
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Yvon Quiniou : "La religion demeure une imposture morale, intellectuelle et p... - 0 views

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    "Les hommes ont-ils besoin des religions ? Alors que le religieux s'impose dans les débats politiques, le philosophe Yvon Quiniou dénonce une imposture. Tout en respectant la foi des croyants, son livre Critique de la religion* s'attaque aux structures religieuses, dans l'esprit de la philosophie des Lumières et de grands penseurs du XIXe siècle. Pour Yvon Quiniou, les hommes doivent inventer les règles d'une vie collective apaisée à partir de leur raison commune."
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