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N° 2430 - Proposition de loi (...) relative au respect du principe de laïcit... - 0 views

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    "PROPOSITION DE LOI relative au respect du principe de laïcité dans le cadre scolaire, EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La France est une République laïque au terme de l'article 2 de la Constitution. Elle l'est par tradition depuis la Révolution et par vocation dans la mesure où la laïcité est le corollaire naturel des principes de liberté et d'égalité qui fondent notre modèle républicain. L'article X de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas la loi ». Le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 affirme que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme ». La France est, en outre, signataire de la Convention internationale des droits de la femme qui dispose, en son article V, que les États signataires s'engagent à « modifier les schémas et modèles de comportements socioculturels de l'homme et de la femme en vue de parvenir à l'élimination des préjugés et des pratiques coutumières ou de tout autre type, qui sont fondés sur l'idée de l'infériorité ou la supériorité de l'un ou de l'autre sexe ou d'un rôle stéréotypé des hommes ou des femmes ». La laïcité, appliquée à l'école, transcrit un idéal de liberté. Elle garantit la liberté de conscience en dehors des dogmes officiels et des religions. L'élève peut vivre, penser, juger et décider en écoutant sa propre conscience. Face aux particularismes religieux qui entraîneraient l'absentéisme spécifique des élèves dont les croyances s'opposeraient aux contenus de certains cours ou au calendrier scolaire commun, la jurisprudence administrative confirme qu'aucune communauté religieuse ne peut se soustraire aux obligations scolaires essentielles. Ce principe de laïcité est clairement menacé sous le coup de poussées communautaris
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IPSOS - La place de la relition et de la laïcité dans l'élection présidentielle - 1 views

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    Ipsos / Sopra Steria se sont intéressés, pour France Télévisions et Radio France, aux rapports des Français à la place de la religion et la laïcité dans la campagne Présidentielle. UN SUJET QUI PREND TROP DE PLACE DANS LE DÉBAT PUBLIC Seuls 14% des Français estiment que la place des religions en France et la laïcité doivent occuper une place prioritaire dans la campagne électorale, quand 40% pensent que ce sujet doit être secondaire (pour rappel, la semaine dernière, ces chiffres étaient respectivement de 37% et 5% pour la protection sociale). Une partie des Français semblent en effet réservée quand est évoquée la présence de ces enjeux dans le débat public : les trois quarts d'entre eux (77%) pensent que l'on parle trop de religion, et 72% estiment que les élus ne devraient pas évoquer leurs croyances religieuses. PRÉSERVER UNE LAÏCITÉ... DONT LES FRANÇAIS SE FONT DES IDÉES TRÈS DIFFÉRENTES Une très large majorité des Français (90%) estime que la laïcité est une valeur essentielle de la République, et dans le même temps, 74% pensent qu'elle est aujourd'hui menacée (dont 92% des électeurs de Marine Le Pen). Ce très vif attachement à la laïcité ne doit pas faire oublier qu'elle recouvre des acceptions très différentes : pour les électeurs potentiels de M Le Pen, elle signifie avant tout « la préservation de l'identité traditionnelle de la France » (46%), alors que les soutiens d'Emmanuel Macron et Benoît Hamon y voient avant tout « la liberté de pratiquer la religion que l'on souhaite » (46% et 57%) ou « la possibilité pour des gens de convictions différentes de vivre ensemble » (51% et 50%). Enfin, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon se montrent attachés à une laïcité de combat, 45% y voyant avant tout « la séparation des religions et de l'Etat ». DES TENSIONS QUI RESTENT VIVES, NOTAMMENT VIS-À-VIS DE L'ISLAM Une majorité des Français (60%) juge que la cohabitation en
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Ministère de la défense - Discours de Florence Parly - « Laïcité militaire » ... - 0 views

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    114 ans, jour pour jour, après l'adoption de la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, Florence Parly, ministre des Armées, a présenté la seconde édition du livret pédagogique « Expliquer la laïcité française : une pédagogie par l'exemple de la "laïcité militaire" ». Objectif : nourrir le débat public, à travers la longue expérience des armées. Un livret pédagogique contre les idées reçues La laïcité instaurée en France est parfois perçue, en dehors de ses frontières, comme un dogme hostile aux religions. Pourtant, au service de la liberté de culte de chacun, elle peut susciter des incompréhensions et des malentendus. À la demande des attachés de défense et d'autres représentants de la France dans les organisations internationales, un premier livret pédagogique avait donc été conçu pour diffuser une définition de la laïcité française, en s'appuyant sur l'exemple de son expérience au sein des armées. Ce document vient d'être actualisé à destination des écoles de formations et des centres de recrutement des armées. Objectif : réaffirmer le principe du respect de chacun dans ses croyances, et donc, informer les futures recrues de la possibilité de concilier engagement militaire et liberté de culte. Lors de sa présentation, la ministre a expliqué son objectif : « Il ne s'agit pas d'ériger cette expérience en modèle, il s'agit d'un témoignage, celui d'une laïcité vécue quotidiennement dans les armées ; dans un milieu où le métier des armes au service de la Nation est imprégné de nombreuses contraintes, mais aussi de l'importance du collectif. » Pourquoi une laïcité militaire ? La présence de l'ensemble des aumôniers militaires sous le drapeau tricolore est d'ailleurs une image forte de cohésion et de solidarité. « La mission est la valeur cardinale des armées et chacun sait que la clé de la réussite de la mission, c'est la cohésion
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Ministère de la défense - Livret - « Laïcité militaire » : « Un objectif de l... - 0 views

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    114 ans, jour pour jour, après l'adoption de la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, Florence Parly, ministre des Armées, a présenté la seconde édition du livret pédagogique « Expliquer la laïcité française : une pédagogie par l'exemple de la "laïcité militaire" ». Objectif : nourrir le débat public, à travers la longue expérience des armées. Un livret pédagogique contre les idées reçues La laïcité instaurée en France est parfois perçue, en dehors de ses frontières, comme un dogme hostile aux religions. Pourtant, au service de la liberté de culte de chacun, elle peut susciter des incompréhensions et des malentendus. À la demande des attachés de défense et d'autres représentants de la France dans les organisations internationales, un premier livret pédagogique avait donc été conçu pour diffuser une définition de la laïcité française, en s'appuyant sur l'exemple de son expérience au sein des armées. Ce document vient d'être actualisé à destination des écoles de formations et des centres de recrutement des armées. Objectif : réaffirmer le principe du respect de chacun dans ses croyances, et donc, informer les futures recrues de la possibilité de concilier engagement militaire et liberté de culte. Lors de sa présentation, la ministre a expliqué son objectif : « Il ne s'agit pas d'ériger cette expérience en modèle, il s'agit d'un témoignage, celui d'une laïcité vécue quotidiennement dans les armées ; dans un milieu où le métier des armes au service de la Nation est imprégné de nombreuses contraintes, mais aussi de l'importance du collectif. » Pourquoi une laïcité militaire ? La présence de l'ensemble des aumôniers militaires sous le drapeau tricolore est d'ailleurs une image forte de cohésion et de solidarité. « La mission est la valeur cardinale des armées et chacun sait que la clé de la réussite de la mission, c'est la cohésion
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Observatoire de la laïcité - Etat des lieux de la laïcité en France - 1 views

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    Dans un contexte national marqué par des débats animés et parfois violents sur la laïcité, le baromètre annuel mené par Viavoice pour l'Observatoire de la laïcité a pour ambition de comprendre comment l'opinion publique perçoit la laïcité et son application aujourd'hui en France. Au regard de la pluralité des interprétations de ce principe (et, dès lors, de ses applications) et des débats qui l'entourent, il apparaît nécessaire de recueillir régulièrement l'opinion des Français sur la laïcité et d'identifier les éléments qui sous-tendent les représentations qu'ils en ont. La nouvelle livraison du baromètre de l'Observatoire de la laïcité démontre que les récentes polémiques n'ont que peu impacté les perceptions des Français sur la laïcité, un principe qui est par ailleurs de mieux en mieux compris. 'enquête réalisée livre trois constats majeurs : D'abord, et dans la continuité des tendances observées en 2019, les Français expriment un attachement très fort à la laïcité, telle qu'aujourd'hui définie par le droit, qui constitue un « principe républicain essentiel » et qui « fait partie de l'identité de la France ». Toutefois, cette année encore, des clivages générationnels et sociaux persistent quant à la connaissance de la laïcité et à son attachement. En ce qui concerne « les protections garanties par la laïcité en pratique », se confirment également des clivages entre croyants mais aussi selon le genre (qui n'était pas analysé l'an passé). Enfin, l'opinion publique exprime une attente très forte en matière de bonne application de la laïcité par les différentes autorités publiques et en faveur d'une plus grande pédagogie sur ce principe par les prescripteurs d'opinion. En l'état, une large majorité la juge comme trop souvent « associée dans le débat public à des polémiques » et « instrumentalisée par les personnalités politiques ». Il en d
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The Conversation - Déconfinement : le jeu délicat de la France avec les liber... - 0 views

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    "Le 28 avril, le Premier ministre Edouard Philippe présentait devant l'Assemblée nationale son plan de déconfinement, annonçant que de nombreuses activités de vie collective pourraient reprendre à partir du 11 mai. Cependant, au cours de son allocution, le Premier ministre précisa que l'interdiction des cérémonies religieuses, à l'exception des obsèques, serait maintenue jusqu'au 2 juin. Cette prolongation des restrictions imposées sur le libre exercice des cultes suscita alors une vive réaction de la part des élus de droite et de l'Église catholique. La Conférence des évêques de France (CEF) exprimait son « regret » que la célébration des cultes en public ne pourrait pas reprendre à partir du 11 mai, et 67 parlementaires signèrent une tribune dans Le Figaro, interpellant le gouvernement à revenir sur sa décision. Face à l'ampleur de cette fronde, le gouvernement révisa sa position : le 4 mai Edouard Philippe s'est déclaré devant le Sénat « prêt à étudier la possibilité que les offices religieux puissent reprendre à partir du 29 mai ». Cependant, si cette date permettait aux églises d'accueillir des fidèles pour la messe de Pentcôte, elle n'a pas réussi à éteindre la controverse. En effet, elle fait l'impasse sur l'Aïd al-Fitr, fête de clôture du Ramadan, prévue le 24 mai, provoquant l'indignation du Recteur de la Grande Mosquée de Paris. Cette controverse est d'autant plus notable que, jusqu'ici, les restrictions en matière de libertés religieuses qu'impose l'État français n'avaient pas rencontré de forte opposition, ni de la part de la société civile ni de la part des élus. Comment faut-il alors comprendre ce retournement de situation ?"
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Saphir News - De l'éthique de la responsabilité contre l'esprit victimaire - 0 views

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    "Evitons à tout prix le sérieux écueil de mener des actions ou de tenir des propos qui, sans le dire, s'inspirent des pays où les communautés sont officiellement reconnues et avec lesquelles ils existent des accommodements raisonnables. Dans notre pays et son histoire particulière avec les religions, l'éthique de la responsabilité devrait tout au contraire nous conduire à adopter des accommodements raisonnables à l'échelle individuelle et non communautaire pour faciliter le vivre ensemble et surtout le faire ensemble. Nous pouvons paraphraser et reprendre à notre compte cette déclaration de Clermont-Tonnerre faite lors de la Révolution française et adressée aux juifs : « Il faut tout refuser aux musulmans en tant que communauté et tout accorder aux musulmans en tant qu'individus. » La bataille culturelle est fort heureusement déjà engagée. De nombreux acteurs, intervenants et associations que suit depuis de nombreuses années SaphirNews.com sont non seulement dans l'esprit de responsabilité, mais aussi dans un enthousiasme et une énergie positive pour construire cet islam de France. Ne pas les amalgamer avec les islamistes leurs serait d'une grande aide. Ce serait également un levier puissant dans la lutte contre l'islam radical. Enfin, comme l'a exprimé le président de la République Emmanuel Macron aux Mureaux, « nous avons-nous-mêmes construit notre propre séparatisme ». C'est pourquoi la lutte contre le séparatisme islamiste n'en sera plus forte que si l'État tient ses promesses républicaines au travers d'un véritable plan Marshall en matière de politique de la ville sur les volets du logement, de l'éducation, de l'emploi et des luttes contre les discriminations. Parce qu'aujourd'hui, plus que jamais, la République doit insuffler l'espérance dans chaque quartier de France pour bâtir une confiance sol"
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Telos - Le sens de la laïcité en France en 2020 - 0 views

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    "Les Français ont le génie de transformer en débat idéologique une question de politique publique. La présence d'une forte population musulmane et l'expansion d'un islam politique dans le monde posent de nouveaux défis à des sociétés démocratiques fragiles. Dans le cas de la France (où se trouvent les plus nombreuses populations musulmanes d'Europe, voisinant avec la plus forte communauté juive), on peut - et on doit même - s'interroger sur les modalités de leur participation à la vie collective, comme on l'a fait dans le passé s'agissant d'autres vagues migratoires. Comment les faire participer aux pratiques qui organisent la vie commune des démocraties et, en particulier, comment leur faire respecter deux des principes fondamentaux de la tradition de la démocratie européenne, la séparation du politique et du religieux et l'égalité des droits entre les femmes et les hommes ? On le sait, à la suite des violences qui déchirèrent l'Europe au XVIe siècle lorsque catholiques et protestants, au nom de la vraie religion d'amour, rivalisèrent dans l'horreur, la neutralité religieuse de l'Etat fut progressivement pensée, puis appliquée au cours d'une évolution qui dura plusieurs siècles. Elle constitue l'une des caractéristiques de l'ordre démocratique, fondé sur l'égalité des droits et des devoirs des citoyens, quelles que soient leurs origines et leurs croyances."
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L'avenir religieux du monde - France Catholique - 0 views

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    "Nicolas Senèze, notre confrère de La Croix, rend compte dans le quotidien d'une étude de l'institut de recherche américain Pew Research Center sur le paysage religieux mondial à l'horizon 2050. Dans l'ignorance des méthodes et des bases de travail de cet institut, il est difficile de juger de la pertinence des chiffres allégués, surtout dans un domaine qui relève largement des consciences personnelles, mais on peut penser néanmoins que les tendances générales indiquées doivent correspondre à des données assez fiables. Ainsi se trouve soulignée la très forte croissance de l'islam (+ 73 %) dont le nombre de fidèles deviendrait proche de celui du christianisme (2,76 milliards de musulmans pour 2,92 milliards de chrétiens). En 2050, l'islam réunirait donc 29,7 % de la population mondiale et le christianisme 31,4 %. C'est la plus forte croissance démographique qui rendrait compte de cette progression."
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Padreblog - La loi plus forte que la foi ? - 0 views

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    "Aucun croyant, qu'il soit chrétien, juif ou musulman, ne pourra signer la charte proposée par le gouvernement. Il y a 230 ans, la Convention nationale avait déjà imposé un serment d'allégeance au clergé français, le divisant entre réfractaires et conventionnels. Ce fut un bain de sang, les guerres de Vendée, la Terreur. Depuis Antigone jusqu'à de Gaulle, rien n'est plus absolu que la loi de la conscience, principe premier et ultime. Nous aurons toujours besoin du témoignage inspirant des résistants aux lois iniques, comme celui de Franz Jägerstätter, si bien illustré par le chef d'œuvre de Terrence Malick : « Une vie cachée ». Le pire, c'est que le ministre de l'Intérieur n'a pas complètement tort. Bien sûr, pour savoir si un médecin peut examiner une femme malade ou pour organiser la mixité dans les piscines municipales, l'État a toute compétence. Que l'on doive passer au feu vert et s'arrêter au feu rouge, que l'on doive rouler à droite en France (mais à gauche en Angleterre !) ne dépend d'aucune religion. L'État possède la compétence ultime sur tout cela. Y compris celle de punir et de sanctionner les récalcitrants. Mais il n'est pas compétent sur tout et même pas compétent du tout quand il s'agit de l'humanité, sur ce que l'homme place au cœur de sa vie, ses valeurs et ses principes. Là, il est sage de s'incliner. Penser que l'État a toutes les compétences et dans tous les domaines, cela s'appelle l'État totalitaire et cela porte un nom : la dictature. C'est confondre le légal et le légitime. C'est préparer des drames futurs. Car si, par exemple, la loi impose demain de dénoncer le SDF qui dort sous un pont au lieu de le secourir, nous serons - il faut l'espérer - nombreux à désobéir… Le rôle de l'État est de protéger la liberté religieuse et de conscience, d'en permettre l'exercice et de veiller au respect de l'ordre public. Pas de vo
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Observatoire de la laïcité - Rapport annuel 2016-2017 - 0 views

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    L'Observatoire de la laïcité a adopté son rapport annuel, le quatrième depuis son installation par le Président de la République le 8 avril 2013. Comme nos précédents rapports, celui-ci s'inscrit dans le contexte particulier des attentats que la France subit depuis 2015 et même depuis 2012 si l'on remonte aux tueries perpétrées à Toulouse et à Montauban. Nous constatons une sensibilité toujours très forte sur toute situation qui touche à la laïcité et aux faits religieux. Les tensions et les crispations sur ces sujets restent importantes même si les contestations du principe de laïcité apparaissent mieux contenues grâce à la multiplication, ces dernières années et à destination des acteurs de terrain, des formations à la laïcité et à la gestion des faits religieux. Cela doit être amplifié, j'y reviendrai. Dans ce contexte qui persiste, fait à la fois d'inquiétude, d'émotion mais aussi de confusions entre ce qui relève de la laïcité et ce qui relève d'autres champs, dont le radicalisme violent et le terrorisme, il est plus nécessaire que jamais de dresser l'état des lieux de la laïcité avec une grande rigueur d'analyse . Et ce d'autant plus qu'elle est un objet important du débat politique à l'occasion de la campagne de l'élection présidentielle. Dès lors, il s'agit pour l'Observatoire de la laïcité, d'aider à l'application ferme et sereine des principes qui fondent la laïcité, de rappeler le cadre légal permettant de sanctionner tout agissement qui, sans concerner directement la laïcité, s'oppose aux exigences minimales de la vie en société, et enfin, de faire œuvre de pédagogie.
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Observatoire de la laïcité - Synthèse - Rapport annuel 2016-2017 - 1 views

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    L'Observatoire de la laïcité a adopté son rapport annuel, le quatrième depuis son installation par le Président de la République le 8 avril 2013. Comme nos précédents rapports, celui-ci s'inscrit dans le contexte particulier des attentats que la France subit depuis 2015 et même depuis 2012 si l'on remonte aux tueries perpétrées à Toulouse et à Montauban. Nous constatons une sensibilité toujours très forte sur toute situation qui touche à la laïcité et aux faits religieux. Les tensions et les crispations sur ces sujets restent importantes même si les contestations du principe de laïcité apparaissent mieux contenues grâce à la multiplication, ces dernières années et à destination des acteurs de terrain, des formations à la laïcité et à la gestion des faits religieux. Cela doit être amplifié, j'y reviendrai. Dans ce contexte qui persiste, fait à la fois d'inquiétude, d'émotion mais aussi de confusions entre ce qui relève de la laïcité et ce qui relève d'autres champs, dont le radicalisme violent et le terrorisme, il est plus nécessaire que jamais de dresser l'état des lieux de la laïcité avec une grande rigueur d'analyse . Et ce d'autant plus qu'elle est un objet important du débat politique à l'occasion de la campagne de l'élection présidentielle. Dès lors, il s'agit pour l'Observatoire de la laïcité, d'aider à l'application ferme et sereine des principes qui fondent la laïcité, de rappeler le cadre légal permettant de sanctionner tout agissement qui, sans concerner directement la laïcité, s'oppose aux exigences minimales de la vie en société, et enfin, de faire œuvre de pédagogie.
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IFOP - Les Français et le port du voile - 0 views

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    Récemment apparue voilée lors d'interviews télévisées, la présidente de la section de l'UNEF de Paris la Sorbonne, Maryam Pougetoux, a suscité une vive polémique dans les médias et parmi les intellectuels. Comment les Français se positionnent-ils sur cette question et plus généralement sur celle du port du voile à l'Université ? Une large majorité de Français (71%) se déclare opposée au port du voile ou du foulard islamique à l'université, même si cette proportion connaît un léger recul par rapport aux dernières mesures (-4 points par rapport à décembre 2017, -7 par rapport à août 2013). A l'inverse, seuls 29% des personnes interrogées se déclarent favorables (7%) ou indifférentes (22%) au port du voile dans l'enceinte de l'université. Mais cette moyenne dissimule de fortes disparités selon la proximité politique : alors que les sympathisants de La France Insoumise sont 48% à y être favorables (22%) ou indifférents (26%), ceux de La République en Marche, des Républicains et du Front National sont respectivement 24% (dont 3% de favorables), 13% (dont 2% de favorables) et 11% (dont 6% de favorables) à partager cet avis. Concernant l'apparition publique de la représentante de l'UNEF avec un voile, plus de trois Français sur quatre (77%) estiment que « les critiques à l'égard de Maryam Pougetoux sont justifiées car un représentant politique ou syndical n'a pas à afficher publiquement ses convictions religieuses ». Certes majoritaire chez les sympathisants de tous bords, cette opinion devient quasi unanime chez les proches de LREM (85%), de LR (85%) et du FN (89%).
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Quelle laicité voulons-nous pour demain ? - France Catholique - 0 views

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    "L'Aide à l'Église en Détresse organise son prochain colloque le vendredi 6 novembre sur le thème : Quelle laïcité voulons-nous pour demain ? + 20% de profanations de lieux de culte entre 2012 et 2014 ; + 84% d'actes antisémites après les attentats de Charlie Hebdo ; « un réfugié chrétien sinon rien » réclame un élu face à l'affût de migrants ; …en France, l'actualité semble se heurter à un principe de laïcité en mal de définition et de plus en plus clivant. Forte de son expertise dans 150 pays et de son rapport bisannuel sur la liberté religieuse dans le monde, l'AED considère qu'une réflexion sur la laïcité est primordiale pour la France. « Il y a urgence à réfléchir sur le sujet d'autant que la tentation existe pour la République de nier ou totalement privatiser le fait religieux pour échapper à cette crispation. » selon Marc Fromager, son directeur."
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Sénat - Questions écrites - Vie démocratique étudiante et laïcité - 0 views

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    "M. Hugues Saury attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur sur le résultat de l'élection des représentants des étudiants au conseil d'administration de l'Université d'Orléans, qui s'est déroulée le 27 mars 2018. La liste « Active ta fac », constituée par les étudiants musulmans de France (EMF) a emporté plus de 20 % des suffrages, arrivant ainsi en troisième position. Bien que l'association EMF soit ouverte à tous, et qu'elle ne formule aucune revendication communautaire, il y a lieu de s'interroger sur le fait qu'une liste étudiante puisse faire valoir son appartenance religieuse dans le cadre d'élections universitaires. Dans le contexte actuel où l'Université est déjà en proie à de fortes tensions, il apparaît indispensable de veiller au strict respect du principe de laïcité au sein des établissements publics d'enseignement supérieur et de préserver la vie démocratique étudiante de toute forme de dérive communautariste. "
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Communiqué: Quelle laicité voulons-nous pour demain? | L'Aide à l'Eglise en D... - 0 views

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    "L'Aide à l'Église en Détresse organise son prochain colloque le vendredi 6 novembre sur le thème : Quelle laïcité voulons-nous pour demain? + 20% de profanations de lieux de culte entre 2012 et 2014; + 84% d'actes antisémites après les attentats de Charlie Hebdo ; « un réfugié chrétien sinon rien » réclame un élu face à l'affût de migrants ; …en France, l'actualité semble se heurter à un principe de laïcité en mal de définition et de plus en plus clivant. Forte de son expertise dans 150 pays et de son rapport bisannuel sur la liberté religieuse dans le monde, l'AED considère qu'une réflexion sur la laïcité est primordiale pour la France. « Il y a urgence à réfléchir sur le sujet d'autant que la tentation existe pour la République de nier ou totalement privatiser le fait religieux pour échapper à cette crispation. » selon Marc Fromager, son directeur."
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La Droite forte, sa « charte » pour l'islam et « la tradition chrétienne » da... - 0 views

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    La Droite forte, -le mouvement de l'UMP, dont la motion a remporté la plus forte audience lors du congrès de dimanche 18 novembre, qui a débouché sur l'élection de Jean-François Copé à la tête du mouvement- plaide, entre autres propositions, pour la création d'une "Charte républicaine des musulmans de France", dénonçant l'émergence "un communautarisme plus revendicatif, plus agressif, plus conquérant".
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À Béziers, Robert Ménard présente une «Charte des mosquées» | Valeurs actuelles - 0 views

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    Anouar Kbibech, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) a annoncé ce mardi, suite à une réunion au ministère de l'Intérieur, qu'une habilitation allait être délivrée pour les imams de France. Celle-ci serait délivrée après la vérification de leurs connaissances « théorique et profane » ainsi que de leur adhésion aux valeurs républicaines, notamment la laïcité. Une « charte de l'imam » en cours d'élaboration selon le CFCM A cette habilitation dont on ignore les critères de mise en œuvre et de contrôle ainsi que le caractère obligatoire pour recruter un imam, s'ajouterait une « charte de l'imam », en cours d'élaboration, destinée à constituer un « engagement de chaque imam sur un certain nombre de points forts » parmi lesquels la promotion d'un islam « ouvert et tolérant », « respectueux des lois de la République », à travers des éléments de discours adéquats.
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Pétition : Contre la débaptisation de nos communes qui portent le nom Saint - 0 views

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    "À l'attention : de M. Valls M. Valls veut débaptiser 5 000 communes françaises ! Vous habitez à Saint-Martin ou à Sainte-Marie ? Attendez-vous à ce que votre village soit débaptisé ! Au nom du vivre ensemble, un rapport officiel préconise de supprimer toute référence chrétienne dans les noms de communes ! Le premier acte de la lutte contre l'apartheid territorial et une folie pour complaire aux musulmans. Le rapport que le groupe de réflexion Laïcité et République moderne doit rendre à Ma­nuel Valls dans la première quinzaine d'avril n'a pas fini de faire couler de l'encre selon la méthode socialiste qui consiste à agiter des débats de société pour faire ou­blier les difficultés économiques et so­ciales et, au passage, tenter de reléguer les récalcitrants dans le camp des obscurantistes. « Ça va être l'occasion de voir qui est vraiment républicain et qui ne l'est pas », a confié un conseiller du premier ministre, déterminé à faire aboutir cette ré­forme. Baptisé - si l'on ose dire - « Revoir la toponymie de la France à la lumière du vivre ensemble », ce rapport, dont nous avons pu prendre connaissance, a été principalement établi par deux parlementaires, le député PS du Cher, Yann Galut, leader du collectif La Gauche forte, et le sénateur EELV du Val-de-Marne, Esther Benbassa, fondatrice du microscopique parti Pari(s) du Vivre-Ensemble."
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Les collectivités territoriales et le financement des lieux de culte | TNS So... - 0 views

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    "Principaux enseignements : Un financement des lieux de culte appartenant à la commune plutôt bien accepté même si les coûts d'entretien et de rénovation sont jugés importants La construction de nouveaux lieux de culte : un enjeu qui ne concerne pas toutes les communes et qui se focalise essentiellement sur le culte musulman Des élus sollicités et souvent prêts à accompagner mais majoritairement défavorables aux financements publics des nouveaux lieux de culte (post 1905) Un très fort attachement au principe de laïcité en France Selon les élus, des administrés sensibles à ces questions de financement public, potentiellement génératrices de conflictualité." Résultats complets téléchargeables
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