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Le Point - Crèches de Noël : Laurent Wauquiez gagne en appel - 1 views

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    "La justice lyonnaise ne voit aucun acte de prosélytisme ou de revendication religieuse dans l'exposition sur l'art des santonniers organisée à l'hôtel de région en 2017. Par Marc Leplongeon Publié le 06/09/2021 à 14h00 - Modifié le 07/09/2021 à 08h52 Les crèches de Noël dans les lieux publics sont en décembre ce que la rentrée scolaire est en septembre : un joli marronnier journalistique qui promet toujours une belle polémique. Chaque année, les élus locaux de droite s'offrent un débat dans la presse locale et régionale : ont-ils le droit d'installer une crèche de Noël dans les hôtels de ville, malgré le devoir de neutralité qui s'impose à eux ? En décembre 2017, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes donne ainsi son autorisation pour une exposition sur l'art populaire des santonniers (le santon est une figurine en argile peinte représentant des personnages de la Nativité). Plusieurs œuvres représentent des crèches et sont installées dans les locaux du conseil régional. La Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen décide d'attaquer en justice la décision de Laurent Wauquiez. L'article 28 de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État est, en effet, clair : « Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics. » L'objectif est limpide : il s'agit d'empêcher les personnalités publiques de manifester la reconnaissance d'un culte ou de marquer une préférence religieuse. PUBLICITÉ Aucun prosélytisme, pour la cour d'appel Il existe néanmoins une exception, dans laquelle Laurent Wauquiez semble s'être engouffré : la possibilité d'installer des crèches dans le cadre d'une manifestation culturelle, une exposition, par exemple. Pour les juges de la cour d'appel de Lyon, confirmant le jugement de première instance, la Ligue de défense des droits de
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Crif - Étude du Crif n°63 : La loi au dessus de la foi ? par Jacques Amar - 0 views

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    "Docteur en droit privé, docteur en sociologie, maître de conférences à l'université Paris-Dauphine, Jacques Amar étudie avec finesse l'impact de la nouvelle orientation de notre société dans le domaine du droit. Le nouveau numéro de la revue des Études du Crif que dirige Marc Knobel, apporte un éclairage sur un sujet peu traité : l'incidence de la foi sur l'application de la loi, en France, en raison notamment de l'influence du droit communautaire et des droits de l'homme. La foi, les fois. L'auteur ne manque pas de citer de nombreux exemples où le judaïsme, le christianisme et bien évidemment l'islam sont impliqués. Ce n'est pas sans raisons que l'on a parlé récemment en France de séparatisme mais les causes du séparatisme avancées par l'auteur - liberté contractuelle et droits de l'homme - sont peut-être plus profondes. D'entrée de jeu, Jacques Amar pose le problème : « Quelle place la République indivisible et laïque accorde-t-elle aux droits religieux ? ». C'est qu'à la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 s'ajoutent à présent celle de 1948 ainsi que la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l'Homme. Au fil des ans, les tenants d'un communautarisme pur et dur, ont réussi à traverser les textes pour les détourner à leur profit, multipliant les exceptions et les cas d'espèces. En 2019, le Conseil de l'Europe s'inquiète que « la Charia s'applique officiellement ou officieusement dans plusieurs États membres du Conseil de l'Europe, sur l'ensemble ou une partie de leur territoire ». Chacun connaît les dérogations au principe de laïcité en vigueur en Alsace-Lorraine. Mais sait-on que le législateur doit tenir compte des spécificités locales présentes dans certains départements d'outre-mer ? C'est ainsi, par exemple, qu'à Mayotte, ce n'est qu'en 2003 que la polygamie et la répudiation ont été interdites ! Cela n'empêche pas le
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Sondage IFOP - Les Français et la laïcité - 0 views

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    Face à la brutalité des attentats de Charlie Hebdo, de Montrouge et de la porte de Vincennes, l'opinion a vivement réagi en brandissant comme un talisman le concept de laïcité face au fondamentalisme islamique. Interrogés sur les dimensions républicaines perçues comme les plus importantes, les Français placent en effet aujourd'hui très largement en tête cette notion de laïcité (46%), loin devant le suffrage universel (36%), la liberté d'association (8%) ou la libre constitution des partis politiques ou la liberté syndicale (5% chacune). Par rapport à mars 2008, date à laquelle avait pourtant eu lieu le débat sur la « laïcité positive », la hiérarchie des réponses s'est inversée. A l'époque, le suffrage universel s'imposait avec 41%, soit 5 points de plus qu'aujourd'hui devant la laïcité à 30% seulement, mais qui était déjà en légère progression par rapport à 2003 (+5 points). Ce dernier item a donc fait un bond de 16 points par rapport à 2008 et ce mouvement d'opinion spectaculaire est bien sûr à mettre en lien avec les attentats. Cette progression est particulièrement marquée dans l'électorat UMP (+21 points), qui place désormais cette notion devant le suffrage universel (47% contre 40%) alors qu'en 2008 cet item surclassait très largement la laïcité dans l'électorat de droite (53% contre 26%). Le vif regain d'intérêt porté à la laïcité s'exprime avec moins de force dans l'électorat socialiste (+9 points) mais ce dernier s'affichait déjà à l'époque comme plus attaché à cette valeur que l'électorat UMP (36% contre 26%). Si la laïcité est donc fortement plébiscitée dans le Panthéon des valeurs républicaines, à quoi renvoie-t-elle pour les Français ? Pour 51% des personnes interrogées (-5 points par rapport à une enquête de septembre 2008), elle est d'abord conçue comme « la possibilité laissée à chaque citoyen de pratiquer sa religion ». Pour 25% (+1 po
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Mission de recherche Droit & Justice - Note de Synthèse - La laïcité dans la ... - 0 views

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    L'enquête sur la laïcité dans la justice, dont les résultats sont présentés dans ce rapport, confirme que les acteurs de la justice sont conduits à prendre en compte le fait religieux dans le cadre de leurs fonctions, et qu'ils se demandent alors comment respecter leur devoir d'impartialité, et le droit applicable. Comme dans l'ensemble de la société et des services publics, on retrouve dans la Justice les mêmes questionnements, et parfois les mêmes incertitudes ou controverses, quant à l'affichage de signes et symboles dans les bâtiments publics, ou bien le port de signes religieux par des personnes physiques, voire sur la radicalisation religieuse. Les interrogations sont communes aux sociétés pluralistes (comme le Québec ou la Belgique qui sont aussi étudiés dans ce rapport), et sont d'autant plus vives qu'une symbolique religieuse imprègne encore la Justice : robes de juge ou d'avocat, agencement des salles d'audience, principes moraux transcendant son fonctionnement, etc. Le point le plus surprenant révélé par cette enquête est le degré d'incertitude et le nombre d'erreurs sur la notion juridique de laïcité qu'elle fait ressortir chez ses acteurs, de toutes fonctions et professions. Chez une large part des personnes interrogées, il existe d'ailleurs une tendance importante à faire passer des opinions personnelles pour une règle de droit positif. Si les méconnaissances révélées par l'enquête et analysées dans ce rapport sont - encore une fois - les mêmes que dans le reste de population française, elles surprennent chez ceux là‐mêmes qui sont en charge d'appliquer le droit. Le rapport est divisé en trois parties : - L'enquête sur les acteurs de la Justice - Les acteurs de la Justice et la neutralité, - Les acteurs de la Justice et la gestion du fait religieux. Chacune de ces parties réunit des analyses, des entretiens et des débats sur les problématiques que l'enquête fait re
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Mission de recherche Droit & Justice - Rapport - La laïcité dans la justice - 0 views

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    L'enquête sur la laïcité dans la justice, dont les résultats sont présentés dans ce rapport, confirme que les acteurs de la justice sont conduits à prendre en compte le fait religieux dans le cadre de leurs fonctions, et qu'ils se demandent alors comment respecter leur devoir d'impartialité, et le droit applicable. Comme dans l'ensemble de la société et des services publics, on retrouve dans la Justice les mêmes questionnements, et parfois les mêmes incertitudes ou controverses, quant à l'affichage de signes et symboles dans les bâtiments publics, ou bien le port de signes religieux par des personnes physiques, voire sur la radicalisation religieuse. Les interrogations sont communes aux sociétés pluralistes (comme le Québec ou la Belgique qui sont aussi étudiés dans ce rapport), et sont d'autant plus vives qu'une symbolique religieuse imprègne encore la Justice : robes de juge ou d'avocat, agencement des salles d'audience, principes moraux transcendant son fonctionnement, etc. Le point le plus surprenant révélé par cette enquête est le degré d'incertitude et le nombre d'erreurs sur la notion juridique de laïcité qu'elle fait ressortir chez ses acteurs, de toutes fonctions et professions. Chez une large part des personnes interrogées, il existe d'ailleurs une tendance importante à faire passer des opinions personnelles pour une règle de droit positif. Si les méconnaissances révélées par l'enquête et analysées dans ce rapport sont - encore une fois - les mêmes que dans le reste de population française, elles surprennent chez ceux là‐mêmes qui sont en charge d'appliquer le droit. Le rapport est divisé en trois parties : - L'enquête sur les acteurs de la Justice - Les acteurs de la Justice et la neutralité, - Les acteurs de la Justice et la gestion du fait religieux. Chacune de ces parties réunit des analyses, des entretiens et des débats sur les problématiques que l'enquête fait re
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Institut Ethique et Politique Montalembert - Gestion du fait religieux en entreprise : ... - 0 views

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    "L'IEPM a travaillé depuis 3 ans avec des personnes expérimentées en conseil RH, spécialistes de la gestion du fait religieux en entreprise et juristes de droit social, en vue d'élaborer un schéma de séminaire, s'appuyant sur un classeur-type de formation à la gestion du fait religieux en entreprise, destiné aux managers et aux DRH d'entreprises[2]. Ces travaux ont abouti à la rédaction d'un classeur-type de l'IEPM, qui se propose de contribuer à l'élaboration d'un « guide » patronal pour l'ensemble des entreprises privées[3] -. La ligne de management proposée est axée sur une position dite de « laïcité ouverte » - telle que nous l'avons définie dans l'article paru sur le site de l'IEPM dès novembre 2014 (« Comment gérer le fait religieux en entreprise ? » ), se traduisant par une acceptation limitée - dans le cadre du droit - des manifestations du fait religieux en entreprise. Le présent vade mecum, destiné aux managers, est la synthèse ordonnée de ce classeur-type. Les impératifs professionnels demeurent en tout état de cause la « boussole » du management en la matière ; et le « baromètre » du management sera le degré de respect par chacun des limites apportées par le droit à la liberté individuelle d'extérioriser ses convictions religieuses en entreprise ; car les limitations imposées par le droit en vigueur doivent être respectées par les deux parties : le salarié comme l'employeur. La ligne proposée peut avantageusement sous-tendre le « discours maison » de l'entreprise sur ce dossier, dans le cadre général du guide patronal que nous appelons de nos vœux. Et les séminaires que nous préconisons permettront d'éviter aux managers d'être pris au dépourvu devant certains manifestations du « fait religieux », y compris en s'abstenant d'intervenir collectivement de façon intempestive lorsque cela n'est pas nécessaire et que le problème s'i
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Fédération nationale de la libre pensée - Loi El Khomri : Quand la droite sén... - 0 views

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    "Rappelons que la laïcité (neutralité des fonctionnaires et des agents du service public) est une disposition qui ne peut s'appliquer qu'à ceux des salariés qui, mettant en œuvre une mission de service public, sont en charge de l'intérêt général. Il est donc logique que ces agents puissent être privés temporairement d'une partie de leurs droits de citoyens (liberté d'opinion et d'expression) le temps et dans le cadre de leurs missions de service public. En dehors de cela, ils recouvrent la plénitude de leurs droits de citoyens. Mais pour le reste des salariés du privé, la loi indique expressément qu'ils peuvent manifester leurs opinions, en vertu d'un droit fondamental qui date de 1789, formulé par l'Article 10 de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen qui stipule : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. » L'amendement laïcide voté tend à interdire toute expression d'une conviction (religieuse, syndicale, politique ou autre) pour « le bon fonctionnement de l'entreprise ». En clair, le salarié n'est plus un citoyen quand il rentre dans l'entreprise. "
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A-t-on le droit d'être seulement « avec Charlie » ?, par Philippe Malidor | L... - 1 views

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    "Il n'en reste pas moins certaines questions gênantes à soulever. Cabu s'était donné comme objectif de discréditer impitoyablement les religions, synonymes pour lui d'obscurantisme. Comme si l'athéisme militant devait être le nouvel absolu, comme du temps d'Auguste Comte, contre les religions qui seraient historiquement condamnées à disparaître. Dans ces conditions, suis-je Charlie ? Non. Et, en vérité, combien de Français s'identifient, stricto sensu, à Charlie ? Y aura-t-il 66 millions d'abonnés demain à Charlie Hebdo ? Passé l'émotion du moment, le slogan devient ridicule. En revanche, je suis avec Charlie pour qu'on lui laisse le droit de dire même des grosses conneries. À charge pour les croyants de répliquer. Il n'est pas acceptable que la minute de silence n'ait pas été respectée par certains élèves de certains collèges. Il n'est pas acceptable que le darwinisme soit en passe (comme dans certains endroits de la Bible Belt aux États-Unis) de ne plus être enseigné parce que Dieu aurait créé le monde en 6 jours de 24 heures. Il n'est pas acceptable que la Shoah ne soit plus enseignée dans certains collèges parce que ça offense le révisionnisme islamiste de certains. Il n'est pas acceptable que des enfants musulmans refusent de faire des additions parce que le « + » ressemble à la croix du Christ ! Tout cela étant dénoncé, précisons quelques points : le darwinisme n'est pas un dogme, et il y a de sérieux arguments scientifiques pour le remettre au moins partiellement en question ; dans ce cas, rien n'interdit aux élèves de croire autre chose s'ils le souhaitent, mais ils doivent se soumettre aux programmes officiels de la France, ce que font parfaitement les écoles catholiques. Faire une addition en dessinant un « + » ne fait pas de l'élève un croisé ; donc, on fera les additions. À l'inverse, quand des collégiens musulmans disent « nous réprouvons ces meurtres, mais n
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IFOP / Fondation Jean Jaurès - Analyse - Droit au blasphème, caricatures, lib... - 0 views

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    "A l'occasion de l'ouverture du procès des attentats de janvier 2015, Charlie Hebdo a commandé à l'Ifop une grande enquête afin de mieux cerner l'état de l'opinion sur les combats menés par le journal satirique ces dernières années (ex : liberté d'expression, critique des religions, primauté des valeurs républicaines sur les préceptes religieux…) mais aussi le regard que les Français de diverses confessions portent sur les auteurs de la tuerie qui décima alors sa rédaction. Pour cela, l'Ifop a mis en place un dispositif d'étude permettant d'observer la manière dont la position des Français sur ces sujets a évolué au cours des quinze dernières années tout en donnant pour la première fois un aperçu de l'opinion des Français de religion musulmane sur les attentats de 2015 et les sujets de société ayant émaillé l'actualité du journal depuis l'éclatement de l'affaire des caricatures en 2006. Afin d'avoir des données fiables sur cette catégorie de la population particulièrement concernée par ces sujets, l'Ifop a donc non seulement sondé un échantillon « classique » de 1 000 Français mais aussi un échantillon représentatif de 500 Français musulmans, soit dix fois plus que leur nombre habituellement interrogés dans un échantillon national représentatif. Publiés en partie dans le numéro spécial de Charlie Hebdo consacré au procès des attentats de janvier 2015, les résultats de cette enquête sont exposés dans leur intégralité par la Fondation Jean Jaurès avec une note présentant ses principaux enseignements"
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CEDRE - Centre européen des études républicaines - Dossier de presse - 0 views

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    "Jamais la République et les valeurs républicaines n'ont été aussi souvent convoquées : elles sont partout, dans le discours politique, dans les médias, dans les « débats de société », dans les grands projets de rénovation de l'école, comme le montrent les instruments de mesure des usages lexicaux année après année. Jamais, pourtant, ces mots et ces expressions n'ont suscité autant d'interrogation ou d'incompréhension si l'on en croit un sondage réalisé en 2015 par l'IFOP qui établit que 65 % des Français ne s'estiment plus touchés par la mention des valeurs républicaines et peinent à dire ce qu'elles recouvrent vraiment. Quelques-unes des polémiques récentes - sur le sens des mots de laïcité ou de populisme, sur divers néologismes d'islamo-gauchisme à déclinisme en passant par droits-de-l'hommiste, sur la portée du changement de nom récent d'un grand parti politique - n'ont probablement fait qu'accroitre l'indécision ou l'inconfort de ceux qui se demandent ce que signifient encore aujourd'hui les idéaux républicains. Retrouver la portée et l'actualité de ces idéaux et voir ce qu'ils dessinent aussi comme manière d'envisager le futur de nos systèmes politiques, cerner ce que sont les enjeux de ces aspirations politiques, sociales et éthiques et comprendre comment elles s'expriment en France et hors de France, redonner du sens aux mots et aux idées que nous rencontrons quotidiennement dans l'espace public pour parler de ce qui nous concerne tous - l'intérêt général, l'attachement et la participation effective des citoyens au fonctionnement des institutions, la construction d'une société juste dans laquelle les inégalités ne soient pas un frein à la liberté dont tous sont censés jouir également : telles sont les ambitions du nouveau Centre européen des études républicaines (CEDRE). Son inauguration les 24-25 novembre 2016 sera marquée par un collo
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IFOP - Balises d'opinion #125 - 0 views

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    (1ere moitié sur la vaccination puis :) Dans un autre registre, l'actualité de ces derniers jours a été rythmée par le début des débats à l'Assemblée nationale sur le projet de loi contre le séparatisme. Si la question est présentée comme centrale par le gouvernement, 34% des Français interrogés partagent cette position et jugent le projet de loi « tout à fait prioritaire ». Ce positionnement est plus marqué à la droite de l'échiquier politique (58% des sympathisants Les Républicains et 50% de ceux du Rassemblement National) quand les partisans du parti présidentiel sont 37% à partager cette opinion. Dans le détail, les principales mesures du projet de loi semblent récolter globalement de l'adhésion : 88% des Français sont pour le principe de neutralité religieuse des agents chargés d'une mission de service public, 86% pour le renforcement de la transparence financière et comptable des lieux de cultes musulmans, 83% pour la signature obligatoire d'un contrat d'engagement républicain pour bénéficier des subventions publiques, et 63% pour la fin de l'instruction à domicile. La question de la lutte contre le séparatisme revêt un enjeu politique, et c'est Marine Le Pen qui inspire le plus confiance pour mener à bien ce projet (46%). Vient ensuite le chef de l'Etat (43%) puis Xavier Bertrand (38%). Alors que le ministre de l'Intérieur tente de se positionner en « référent » de la question des séparatismes, seulement 35% des Français lui font confiance. La gauche ne semble pas incarner ce sujet puisque Jean-Luc Mélenchon ne récolte que 22% de confiance pour lutter contre le séparatisme.
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Observatoire de la laïcité - Etat des lieux de la laïcité en France - 1 views

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    Dans un contexte national marqué par des débats animés et parfois violents sur la laïcité, le baromètre annuel mené par Viavoice pour l'Observatoire de la laïcité a pour ambition de comprendre comment l'opinion publique perçoit la laïcité et son application aujourd'hui en France. Au regard de la pluralité des interprétations de ce principe (et, dès lors, de ses applications) et des débats qui l'entourent, il apparaît nécessaire de recueillir régulièrement l'opinion des Français sur la laïcité et d'identifier les éléments qui sous-tendent les représentations qu'ils en ont. La nouvelle livraison du baromètre de l'Observatoire de la laïcité démontre que les récentes polémiques n'ont que peu impacté les perceptions des Français sur la laïcité, un principe qui est par ailleurs de mieux en mieux compris. 'enquête réalisée livre trois constats majeurs : D'abord, et dans la continuité des tendances observées en 2019, les Français expriment un attachement très fort à la laïcité, telle qu'aujourd'hui définie par le droit, qui constitue un « principe républicain essentiel » et qui « fait partie de l'identité de la France ». Toutefois, cette année encore, des clivages générationnels et sociaux persistent quant à la connaissance de la laïcité et à son attachement. En ce qui concerne « les protections garanties par la laïcité en pratique », se confirment également des clivages entre croyants mais aussi selon le genre (qui n'était pas analysé l'an passé). Enfin, l'opinion publique exprime une attente très forte en matière de bonne application de la laïcité par les différentes autorités publiques et en faveur d'une plus grande pédagogie sur ce principe par les prescripteurs d'opinion. En l'état, une large majorité la juge comme trop souvent « associée dans le débat public à des polémiques » et « instrumentalisée par les personnalités politiques ». Il en d
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IFOP / Fondation Jean Jaurès - Infographie - Droit au blasphème, caricatures,... - 0 views

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    A l'occasion de l'ouverture du procès des attentats de janvier 2015, Charlie Hebdo a commandé à l'Ifop une grande enquête afin de mieux cerner l'état de l'opinion sur les combats menés par le journal satirique ces dernières années (ex : liberté d'expression, critique des religions, primauté des valeurs républicaines sur les préceptes religieux…) mais aussi le regard que les Français de diverses confessions portent sur les auteurs de la tuerie qui décima alors sa rédaction. Pour cela, l'Ifop a mis en place un dispositif d'étude permettant d'observer la manière dont la position des Français sur ces sujets a évolué au cours des quinze dernières années tout en donnant pour la première fois un aperçu de l'opinion des Français de religion musulmane sur les attentats de 2015 et les sujets de société ayant émaillé l'actualité du journal depuis l'éclatement de l'affaire des caricatures en 2006. Afin d'avoir des données fiables sur cette catégorie de la population particulièrement concernée par ces sujets, l'Ifop a donc non seulement sondé un échantillon « classique » de 1 000 Français mais aussi un échantillon représentatif de 500 Français musulmans, soit dix fois plus que leur nombre habituellement interrogés dans un échantillon national représentatif. Publiés en partie dans le numéro spécial de Charlie Hebdo consacré au procès des attentats de janvier 2015, les résultats de cette enquête sont exposés dans leur intégralité par la Fondation Jean Jaurès avec une note présentant ses principaux enseignements
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IFOP / Fondation Jean Jaurès - Résultats - Droit au blasphème, caricatures, l... - 0 views

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    A l'occasion de l'ouverture du procès des attentats de janvier 2015, Charlie Hebdo a commandé à l'Ifop une grande enquête afin de mieux cerner l'état de l'opinion sur les combats menés par le journal satirique ces dernières années (ex : liberté d'expression, critique des religions, primauté des valeurs républicaines sur les préceptes religieux…) mais aussi le regard que les Français de diverses confessions portent sur les auteurs de la tuerie qui décima alors sa rédaction. Pour cela, l'Ifop a mis en place un dispositif d'étude permettant d'observer la manière dont la position des Français sur ces sujets a évolué au cours des quinze dernières années tout en donnant pour la première fois un aperçu de l'opinion des Français de religion musulmane sur les attentats de 2015 et les sujets de société ayant émaillé l'actualité du journal depuis l'éclatement de l'affaire des caricatures en 2006. Afin d'avoir des données fiables sur cette catégorie de la population particulièrement concernée par ces sujets, l'Ifop a donc non seulement sondé un échantillon « classique » de 1 000 Français mais aussi un échantillon représentatif de 500 Français musulmans, soit dix fois plus que leur nombre habituellement interrogés dans un échantillon national représentatif. Publiés en partie dans le numéro spécial de Charlie Hebdo consacré au procès des attentats de janvier 2015, les résultats de cette enquête sont exposés dans leur intégralité par la Fondation Jean Jaurès avec une note présentant ses principaux enseignements
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La Vie des idées - Une théorie libérale de la religion - 1 views

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    "Recensé : Cécile Laborde, Liberalism's Religion, Cambridge, Harvard University Press, 2017 ; 338 p., 31,48 €. Les États qui affirment aujourd'hui leur vocation « libérale » - c'est-à-dire qui prétendent respecter les libertés individuelles et circonscrire l'autorité publique à l'intérieur des limites qui la rendent légitime - ont des difficultés à régler de manière satisfaisante leurs rapports avec les religions présentes sur leurs territoires. Dans quelle mesure l'État doit-il s'abstenir, dans ses propos comme dans ses actes, de toute référence religieuse ? Jusqu'où et pour quelle raison est-il fondé à interdire ou à réglementer certaines pratiques religieuses ? Dans les cas extrêmes, les choses sont claires. Un État « libéral » ne peut contraindre ses citoyens à professer une croyance ou à respecter les rites d'une confession particulière. C'est ce que les Américains appellent la clause de non-établissement. De même, un État libéral ne peut interdire l'expression et la pratique de la religion lorsqu'elles ne blessent pas les droits des tiers ou l'intérêt public. C'est ce que les Américains appellent la liberté de croyance. En revanche, les raisons exactes pour lesquelles ces deux prohibitions sont fondées sont moins claires et cette confusion apparaît de plus en plus à mesure que l'on s'approche de la zone grise qui occupe le centre du spectre. C'est vrai du côté du principe de non-établissement : une mairie peut-elle installer une crèche dans ses locaux ? L'État peut-il déléguer une partie de sa mission d'éducation publique à des écoles qui assortissent le curriculum d'obligations d'assistance à des offices religieux ? Le repos obligatoire du dimanche (aux dépens du samedi ou du vendredi) est-il une violation de l'obligation de neutralité ? Et c'est vrai aussi du côté du principe de la liberté de croyance : l'État peut-il interdire le port du voi
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Odoxa - En se séparant du séparatisme, le gouvernement renforcerait encore le... - 0 views

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    "8 Français sur 10 trouvent que le projet de loi « pour éviter que certains groupes ne se referment autour d'appartenances ethniques ou religieuses » est une bonne chose et en un mois, le soutien s'est fortement renforcé. Près de la moitié d'entre eux pointe toujours un risque de « diviser la société » (46%). 62 % Le terme « projet de loi renforçant la laïcité et les principes républicains » est préféré à celui de « séparatisme », jugé plus clivant (62% contre 34%) et moins compréhensible (59% contre 38%). Les mesures imaginées par le gouvernement sont plébiscitées : elles sont considérées par 7 à 8 Français sur 10 comme efficaces pour renforcer la laïcité/lutter contre le « séparatisme ». 48 % Les Français se montrent juste plus circonspects concernant l'objectif de ce projet de loi : 50% pensent qu'il vise avant tout à capter ou conserver une partie de l'électorat de droite quand 48% considèrent que le gouvernement cherche avant tout à résoudre le problème. Mais les sympathisants de droite, eux, adhèrent et ne voient guère de machiavélisme politique dans cette démarche. Dans son analyse des réseaux sociaux, Véronique Reille-Soult révèle que le terme « séparatisme » fait exploser les commentaires et suscite de vifs échanges alors que la notion de défense de la laïcité apparaît plus consensuelle."
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Loi El Khomri: une attaque contre les travailleurs et… la laïcité? | Causeur - 0 views

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    "Mais, la « loi Travail » fait pire ! En effet, l'article n°6 du chapitre 1er (Un préambule pour le code du travail) dit la chose suivante : « La liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l'exercice d'autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l'entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché. » Cet article introduit la « question religieuse » dans le cadre de l'entreprise, et créée, par cela, un facteur nouveau de division entre les salariés. La jurisprudence actuelle limite l'expression des préférences religieuses et tend à considérer que l'entreprise fait partie de la sphère « publique » où cette expression doit être strictement limitée. Cette jurisprudence faisait du lieu de travail un lieu de « neutralité » quant à la question religieuse3, ce qui était important du point de vue de l'unité des travailleurs. Or, ceci est brutalement remis en cause. Ce qui veut dire que les travailleurs vont se voir classer par « religions », avec les effets que l'on devine, non seulement sur leur capacité à offrir un front commun face à la direction de l'entreprise, mais aussi à l'émergence de préférence cultuelle pour certains postes. Cet article inscrit de fait le communautarisme dans le droit du travail."
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Revue du droit des religions - Un diplôme pour l'aumônerie des services publics - 0 views

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    "Les échéances électorales nationales sont généralement l'occasion pour le pouvoir sortant de publier à la chaîne, dans les derniers jours de son existence, de nombreux textes réglementaires jusqu'ici restés en instance. C'est le cas pour le décret n° 2017-756 du 3 mai 2017 relatif aux aumôniers militaires, hospitaliers et pénitentiaires et à leur formation civile et civique, et de l'arrêté interministériel du 5 mai 2017 relatif aux diplômes de formation civile et civique suivie par les aumôniers militaires d'active et les aumôniers hospitaliers et pénitentiaires et fixant les modalités d'établissement de la liste de ces formations. Il s'agit de deux textes auxquels le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, devenu en décembre 2016 Premier ministre, était très attaché, parce que l'urgence de la lutte contre le radicalisme et le terrorisme islamistes en commandait l'adoption, en particulier s'agissant des aumôniers intervenant en milieu carcéral. 2La présentation de ces dispositions impose d'analyser en premier lieu le nouveau dispositif de formation à la laïcité (1). L'objet de la seconde partie de cette contribution est d'expliquer la manière dont ce dispositif de formation s'inscrit dans le cadre juridique complexe qui organise l'aumônerie, ce qui conduira à souligner que la possession du diplôme n'est pas une condition de l'accès aux fonctions d'aumônier, mais une condition de la rémunération (2). Enfin, on s'attachera dans une troisième partie à présenter les spécificités propres à chaque catégorie d'aumônerie ainsi que les dispositions transitoires prévues par le décret (3)."
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Libération - Laïcité : à droite et à l'extrême droite, les tradis de la crèche - 0 views

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    "Jésus, Marie et Joseph sur roulettes, fausses «expositions» de santons… Chaque hiver, des maires d'extrême droite ou de droite ont recours à des stratagèmes pour contourner la loi de 1905 et se présenter en défenseurs d'une identité chrétienne"
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Affiches Les Prêtres : la RATP reconnait ses torts - Société - Politique - so... - 0 views

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    "La présidente de la RATP, Elisabeth Borne, a reconnu une erreur d'appréciation de sa régie dans le retrait de la mention « En soutien aux Chrétiens d'Orient » sur les affiches annonçant le concert des Prêtres, lors d'une réunion de conciliation avec la Coordination des Chrétiens d'Orient en danger (CHREDO), le 12 juin, en présence du ministre chargé du transports, Alain Vidalies. « Bien qu'ayant agi de bonne foi, nous admettons qu'il n'a pas été judicieux d'invoquer les principes de laïcité et de neutralité du service public dans le cas d'espèce, pour considérer que la RATP et Métrobus ne pouvaient « prendre partie dans un conflit de quelque nature qu'il soit », a indiqué Elisabeth Borne dans un courrier remis à Patrick Karam, président de la CHREDO. « Nous reconnaissons qu'il ne peut être considéré que les Chrétiens d'Orient sont partie prenante dans ces conflits au plan militaire, ayant une position de victimes de persécutions en une violation du droit humanitaire international », a-t-elle ajouté, répondant ainsi aux demandes de la CHREDO et aux injonctions du gouvernement. Cette déclaration « met un point final à une polémique qui n'aurait jamais dû exister », a assuré Patrick Karam. La CHREDO a annoncé le retrait de sa plainte contre la RATP."
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