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hubert guillaud

Le lourd regard du mâle - Model View Culture - 0 views

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    Kate Losse pose une question qui dérange : quel est le lien entre la surveillance et le sexisme ? La surveillance de masse est le produit d'une inégalité de pouvoir technologique. Si le scandale de la NSA a été si fort, c'est peut-être parce que les hommes blancs, maîtres de la technologie, sont devenus les cibles du regard surveillant plutôt que ses maîtres hautains... Et Kate Losse de nous rappeler que le précurseur de Facebook était Facemash, une application d'appréciation des photos des étudiants et surtout des étudiantes de Harvard. Mais la suppression de la fonction de notation n'a pas changé la fonction de base du site qui est d'afficher des photos des gens autour de vous pour votre consommation et votre jugement. Nous devons en savoir plus sur là où se porte les regards dans nos réseaux sociaux. La différence sexuée de consommation de Facebook n'est-elle pas invisible ? La transparence n'est pas symétrique. La technologie est fondamentalement une question de pouvoir, rappelle Kate Losse, au sens le plus élémentaire du terme, comme le développement d'outils qui étendent la puissance de leurs propriétaires. Dans le cas de Facebook, depuis l'origine, l'accent a été mis sur la photographie et sur des informations d'identification. Alors que les entités de contrôle de Facebook sont majoritairement des hommes, les contenus portent majoritairement sur des photographies de femmes. Les décisions de développement reflètent ce contrôle : lorsque "Places" a été déployé, il a d'abord permis aux utilisateurs d'étiqueter des endroits par des amis, sans le consentement explicite des victimes. La surveillance et le sexisme ont en commun un modèle d'exploitation de personnes qui ne maîtrisent pas la technologie et qui ne sont autorisés à exister que sous contrôle.
hubert guillaud

Les algorithmes d'autocomplétion de Google, les stéréotypes et les responsabi... - 0 views

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    Anna Jobin revient sur la campagne de sensibilisation de l'ONU sur le droit des femmes qui montrait des visages de femmes silencieux et les résultat d'une recherche Google listant des lieux communs et sexistes sur les femmes. La campagne de sensibilisation a été un succès pour prendre conscient du sexisme des requêtes... Mais nous ne savons rien de l'algorithme d'autocomplétion de Google qui affiche ces résultats. Combien de personnes ont tapés ces questions stéréotypées ? Représentent-ils une majorité de la population ou pas ? L'autocomplétion affiche sur les mots que vous commencez à inscrire les requêtes "utiles" des utilisateurs... mais que signifie le terme "utile" ? L'autocomplétion n'est pourtant pas totalement automatisé, mais au contraire est personnalisé et parfois censuré. "Google n'est pas le miroir objectif qu'il prétend être" et la campagne montre bien que la manière dont il affiche des résultats à un impact direct sur nous. Google n'est pas innocent, la responsabilité n'est pas une option binaire. Si nous, en tant que société, ne voulons pas que des stéréotypes négatifs (sexistes, racistes, discriminatoires...) l'emportent, comment pouvons-nous agir ? Quand les algorithmes ne sont pas responsables, qui l'est ?
hubert guillaud

Oculus Rift est-il sexiste ? - danah boyd - 0 views

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    danah boyd revient sur une tribune provocatrice qu'elle a publié sur Quartz sur le sexisme des environnements de réalité augmenté. Dans les années 90, en testant des environnements de réalité virtuel, types CAVE, elle avait déjà constaté combien les femmes s'y sentaient souvent mal à l'aise... Faut-il croire qu'une réalité biologique différente s'y feraient jour. Des recherches sur un simulateur de maladie en environnement virtuel montrait également que les femmes semblaient tomber plus malades que les hommes dans ces environnements. Des chercheurs ont montré que les personnes prenant des androgènes (une hormone proche de la testostérone) avaient de meilleures habiletés spatiales pour faire pivoter des formes, comme c'est le cas dans Tetris par exemple. La chercheuse a également appris que la rétine recevait des hormones sexuelles, se pouvait-elle qu'elle altère la perception de la profondeur entre les sexes ? A force de recherches, la chercheuse a montré que la perception de la profondeur comportait des différences entre hommes et femmes : http://www.danah.org/papers/sexvision.pdf Les hommes sont plus susceptibles d'utiliser les signaux que les systèmes de réalité virtuelle 3D invoquent. Bien sûr, la chercheuse en appelle à plus de recherches pour confirmer ses premiers résultats. Est-ce que la biologie joue un rôle fondamental dans l'élaboration de l'expérience de réalité virtuelle immersive ? Bien sûr, son billet a déclenché de nombreuses réactions. Les objets ne peuvent pas être sexistes s'indignaient certains commentateurs... Or ce que danah boyd semble avoir mis à jour est que la discrimination en question n'est pas intentionnelle, mais que les chercheurs et les ingénieurs doivent s'intéresser à ces problèmes...
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