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Bioéthique et avancées scientifiques : le point de vue du père Saintôt - 0 views

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    "La science est légitimement en quête d'efficacité, d'amélioration des techniques et de compréhension des causes des maladies et des handicaps pour les guérir. Les espoirs soulevés par des découvertes récentes semblent pousser la société à vouloir aller vers un contrôle systématique de la naissance, de la maladie et de la mort, vers la perfectibilité de l'être humain. Où se trouve la frontière entre ce que l'on peut faire et ce que l'on pourrait être capable de faire ? Quelle est celle à ne pas franchir au-delà de laquelle on porte atteint à l'être humain ? Il ne s'agit pas de remettre en cause les recherches scientifiques, mais d'en maîtriser l'usage. Aucune science ne trouve en elle-même sa pleine signification. Elle doit se confronter à d'autres pour aborder la question de leur sens et des conséquences des progrès scientifiques pour l'avenir. L'Église a fait de nombreuses déclarations sur le sujet. Comment la théologie peut-elle contribuer à développer les capacités de réflexion, d'argumentation et d'action des chrétiens confrontés aux difficiles questions de bioéthique ? Le jésuite Bruno Saintôt collabore au Département d'Ethique Biomédicale du Centre Sèvres à Paris. Il est interrogé par Thomas Chabolle RealAudioMP3 "Je pourrais dire qu'à la lumière de ce nouveau pontificat, le Pape veut remettre au centre l'Évangile et peut-être pas d'abord l'interdit. Mais il n'a rien changé, je pense qu'il ne va rien changer sur à la fois la doctrine sociale mais aussi les grandes références anthropologiques et éthiques de ces prédécesseurs Benoît XVI, Jean-Paul II, Jean-Paul VI, Jean XXIII. Il ne va rien changer sur la doctrine fondamentale. Par contre on pourrait dire, qu'il remet au centre l'Évangile : la Bonne Nouvelle, l'accueil fondamental de l'autre et aussi le pouvoir que l'homme a de faire le bien. Il faut toujours commencer par révéler aux hommes le pouvoir qu'ils ont de faire l
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Haute autorité de santé - Comment mieux accompagner les patients en fin de vi... - 0 views

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    La HAS publie aujourd'hui un guide à destination des professionnels de santé afin de les aider à mettre en œuvre une sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès, pratique sédative prévue par la loi Claeys-Leonetti, que les patients peuvent demander dans des circonstances précises. Ce travail complète une série de travaux de la HAS sur l'accompagnement de la fin de vie : rédaction des directives anticipées, mise en place d'une démarche palliative ou encore maintien à domicile des patients qui nécessitent des soins palliatifs. L'ensemble de ces travaux vise à entendre la demande des patients de finir leur vie chez eux, sans souffrir ainsi qu'à outiller les professionnels de santé, à l'hôpital comme en ville, pour appréhender cette situation. Les situations de fin de vie concernent notamment les personnes qui ont une maladie grave, évolutive, en phase avancée, potentiellement mortelle ou lorsque le pronostic vital est engagé à court ou moyen terme, après un accident par exemple. L'accompagnement de la fin de vie est un sujet dont il faut discuter, avec son médecin et ses proches, afin de faciliter sa propre prise en charge le moment venu. En effet, en France, trois personnes sur quatre désirent finir leur vie chez eux et 11 % des Français de plus de 50 ans ont désormais rédigé leurs directives anticipées. Ce dernier chiffre reste faible et les Français demeurent mal informés ou peu à l'aise pour envisager concrètement leur fin de vie. Par ailleurs, seule la moitié des malades qui relèvent de soins palliatifs en bénéficie effectivement, qu'ils soient à l'hôpital mais surtout dans leur lieu de vie. Plusieurs facteurs l'expliquent : inégalité des ressources sur le territoire, manque de formation des professionnels en soins palliatifs, méconnaissance de la loi et des dispositifs existants. Pour améliorer la situation, le ministère chargé de la Santé a lancé en 2016 un plan soins pall
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Académie nationale de médecine - Avis complet - Avis commun de l'Académie nat... - 1 views

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    La production de cellules souches pour le traitement des maladies humaines, initiée dans les laboratoires de recherche, est en voie d'être reprise par l'industrie pharmaceutique dont l'objectif est de développer des médicaments de thérapie innovante (MTI) dépourvus d'effets néfastes, homogènes, reproductibles, en quantité suffisante et de coût raisonnable. L'utilisation thérapeutique des cellules souches a débuté avec les cellules souches hématopoïétiques humaines (HSC), médullaires et du sang du cordon, dans le traitement des aplasies, des leucémies et des maladies génétiques hématologiques. Elle s'est développée avec les cellules souches mésenchymateuses (MSC) produites en faible quantité par la moelle, mais aussi d'autres tissus, utilisées après isolement et culture. Des succès thérapeutiques ont été obtenus dans diverses affections cardiaques et cutanées grâce à leurs propriétés sécrétoires paracrines de facteurs de croissance. Un grand pas a été effectué avec l'usage des cellules souches pluripotentes embryonnaires (ESC) ou induites (iPS). Les premières du fait des limites apportées par les lois de bioéthique et des risques de cancérogenèse ont été utilisées uniquement de façon isolée après différenciation, soit dans un but thérapeutique, soit dans le criblage in vitro de médicaments. Les iPS sont produites à partir de cellules adultes après reprogrammation et différenciation, puis utilisées à titre autologue chez le donneur, lui-même, ou allogénique chez d'autres sujets, la 2ème condition permettant seule une production de masse. Le passage à la phase industrielle de la production nécessite d'utiliser un équipement adéquat (bioréacteurs) et de respecter les bonnes pratiques de fabrication lors des phases finales de préparation. Le marché mondial croît chaque année surtout pour le traitement des maladies chroniques répandues (dégénérescence maculaire, arthros
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Académie nationale de médecine - Synthèse - Avis commun de l'Académie nationa... - 0 views

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    La production de cellules souches pour le traitement des maladies humaines, initiée dans les laboratoires de recherche, est en voie d'être reprise par l'industrie pharmaceutique dont l'objectif est de développer des médicaments de thérapie innovante (MTI) dépourvus d'effets néfastes, homogènes, reproductibles, en quantité suffisante et de coût raisonnable. L'utilisation thérapeutique des cellules souches a débuté avec les cellules souches hématopoïétiques humaines (HSC), médullaires et du sang du cordon, dans le traitement des aplasies, des leucémies et des maladies génétiques hématologiques. Elle s'est développée avec les cellules souches mésenchymateuses (MSC) produites en faible quantité par la moelle, mais aussi d'autres tissus, utilisées après isolement et culture. Des succès thérapeutiques ont été obtenus dans diverses affections cardiaques et cutanées grâce à leurs propriétés sécrétoires paracrines de facteurs de croissance. Un grand pas a été effectué avec l'usage des cellules souches pluripotentes embryonnaires (ESC) ou induites (iPS). Les premières du fait des limites apportées par les lois de bioéthique et des risques de cancérogenèse ont été utilisées uniquement de façon isolée après différenciation, soit dans un but thérapeutique, soit dans le criblage in vitro de médicaments. Les iPS sont produites à partir de cellules adultes après reprogrammation et différenciation, puis utilisées à titre autologue chez le donneur, lui-même, ou allogénique chez d'autres sujets, la 2ème condition permettant seule une production de masse. Le passage à la phase industrielle de la production nécessite d'utiliser un équipement adéquat (bioréacteurs) et de respecter les bonnes pratiques de fabrication lors des phases finales de préparation. Le marché mondial croît chaque année surtout pour le traitement des maladies chroniques répandues (dégénérescence maculaire, arthros
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Vincent Lambert : décision de la CEDH le 5 juin | Alliance Vita - 0 views

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    "C'est une décision très attendue, après plus de deux ans de procédure et de conflit familial. Ce sera donc le 5 juin prochain que la Grande Chambre de la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) rendra son arrêt sur le sort de Vincent Lambert, cet homme de 38 ans en état de « conscience minimale plus » depuis un accident de voiture survenu en 2008. Ce sont les parents de Vincent qui avaient saisi la CEDH, car l'arrêt de l'hydratation et de l'alimentation artificielles avait été ordonné par le Conseil d'Etat le 24 juin 2014, considérant que leur maintien relèverait d'une « obstination déraisonnable ». L'avocat des parents, Maître Jean Paillot, a précisé lors de l'audience du 7 janvier dernier que Vincent Lambert ne recevait « aucun traitement médicamenteux, il n'est relié à aucune machine », en ajoutant que «sa situation de santé est stable et il est apaisé ». Il a plaidé que l'arrêt de l'alimentation et de l'hydratation constituerait une violation du droit à la vie, garanti par l'article 2 de la Convention européenne des droits de l'homme. Il a également rappelé qu'environ 1 700 personnes en France « se trouvent dans le même état de santé », et c'est bien leur vie à eux aussi qui se joue derrière ce cas si médiatisé. Plusieurs livres ont été écrits ces derniers mois autour de cette affaire, d'abord par le médecin qui avait initié la procédure de fin de vie début 2013, puis par la femme de Vincent Lambert, puis par sa mère. Le mois dernier, des proches et amis d'enfance de Vincent Lambert ont lancé un appel pour le soutenir et proposer une issue respectueuse de sa vie et de sa dignité. Hier soir, 21 mai, TF1 a diffusé un téléfilm dans le cadre de la série policière « Alice Nevers », intitulé « Cas de conscience ». Cette fiction mettait en scène de façon très caricaturale les protagonistes de ce drame familial, alors que c'est bien la vie ou la mort r
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Nonfiction - Des humanités au posthumanisme : de quoi l'homme est-il le nom ? - 0 views

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    "Les mots « humanité » et « humanisme » sont depuis longtemps entrés dans le langage commun : celui de l'école, de la politique et même parfois de l'entreprise. L'un comme l'autre désignent de toute évidence des attitudes qui placent au centre de leurs préoccupations l'« homme », celui-là même dont on défend, dont on célèbre ou dont on conteste les Droits ces jours-ci. Aussi proches qu'elles puissent être, toutes ces notions font pourtant résonner des nuances irréductiblement singulières. Les « humanismes » et les « humanités » se présentent sans doute avec les couleurs pâles et jaunies des images anciennes, revivifiées sous les traits d'un « post-humanisme » ou d'« humanités numériques ». L'« humanité » au singulier tonne avec la puissance des grands mots. L'« homme » évoque peut-être davantage la nudité d'une condition précaire débarrassée de ses atours. Reste que les nuances d'une notion à l'autre demeurent le plus souvent obscures, confuses. A l'heure où elles semblent revenir au-devant de la scène - scène technologique du transhumanisme, scène éducative des humanités numériques, scène éthique et politique de l'humanitaire ou des débats sur les droits de l'homme - le philosophe Jean-Yves Goffi fait le point sur le sens des mots et ce qu'ils recouvrent. Il revient d'abord sur l'héritage et le devenir des « Humanités » à l'ère du numérique, puis sur les mutations du (ou des) humanisme(s) jusqu'à nos jours, et enfin sur le rapport complexe de l'homme à l'animal auquel il a consacré une étude incontournable."
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Sénat - Commission des Aff. Européennes - Rapport d'information sur la straté... - 0 views

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    L'intelligence artificielle (IA) est aujourd'hui au coeur de toutes les attentions. Il n'est pas un jour sans que ne paraisse un article ou une étude sur ses bienfaits et ses méfaits supposés. Fruit de nombreuses activités de recherche, elle progresse chaque jour. Elle est aussi au coeur de la compétition économique mondiale. Les chercheurs spécialistes en intelligence artificielle, bien que de plus en plus nombreux, sont devenus une denrée rare et prisée. Les grandes entreprises, issues de secteurs historiques ou de la nouvelle économie, investissent de plus en plus dans ce domaine. Il y a une raison à cela : l'intelligence artificielle est considérée comme la principale innovation d'une nouvelle révolution industrielle, celle du travail de l'homme avec des machines dites intelligentes. Or, l'histoire nous a appris que les révolutions industrielles ont, chacune, bouleversé non seulement l'activité économique et le monde du travail mais aussi les sociétés et leurs équilibres. Les deux grandes puissances mondiales, les États-Unis et la Chine, se sont lancées dans une compétition pour la domination technologique mondiale et y investissent des sommes colossales. En réponse, l'Union européenne a agi tout au long de l'année 2018 afin de se maintenir dans la course. En France, le rapport de M. Cédric Villani, député, puis l'adoption du plan « AI for humanity » ont placé notre pays en pointe de l'action en Europe. L'objectif est ambitieux : faire de l'Union européenne un leader mondial de l'intelligence artificielle. La commission des affaires européennes du Sénat a créé dès le 19 octobre 2017 un groupe de travail pour assurer le suivi de ce sujet essentiel. Ce rapport présente le fruit de ses réflexions, pose les enjeux que le développement de l'intelligence artificielle implique et analyse les propositions de la Commission européenne en ce domaine. Il préfigure également une proposition de résolution visant à favoriser
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Quimper - L'Euthanasie... Le barrage va-t'il céder ? - 0 views

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    "Tribune du Père Jean-Michel Moysan, formateur en bioéthique Curé de la paroisse Saint-Yves en pays de Morlaix Le mardi 20 septembre 2022, le Président de la République Emmanuel Macron a lancé une 'convention citoyenne' en vue d'un « nouveau cadre légal » pour mars 2023 concernant la fin de vie. Nul n'est dupe ! il s'agit bien de dépénaliser l'euthanasie et le suicide assisté, en le proposant comme un droit de la personne !  Nous avions en France la loi Leonetti 2008 sur la fin de vie définissant bien les limites de l'acharnement thérapeutique et les devoirs des médecins sur ce point en gardant l'interdit : « Rien ne pourra jamais justifier le droit de donner la mort à un homme ». Puis re- débat sur la fin de vie avec des poussées pro-euthanasiques fortes pour arriver à de 'nouveaux droits' en février 2016 avec la loi Claeys-Leonetti concernant les conditions de sédation permettant de mourir sans souffrir, conditions estimées par le médecin. Même si cette loi recelait quelques ambiguïtés, elle avait trouvé un juste équilibre entre les demandes d'en finir et les possibilités de la sédation dans les pratiques médicales. Mais dans les deux lois, la demande expresse de la personne qu'un médecin lui donne la mort à sa demande (moyennant des conditions 'strictes') n'était pas octroyée. Subsistait là dans le droit (et donc dans la conscience sociétale) un interdit, celui du 'tu ne tueras pas la personne souffrante' même si elle le demande. "
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Conférence : Le transhumanisme, espoir ou folie ? - Diocèse de La Réunion - 0 views

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    "Le transhumanisme sera le thème d'une série de deux conférences données en janvier 2017 par le Dr Roger Gaud, dans le cadre du Sedifop. À Saint-Denis, Maison diocésaine, rue de Paris. En pleine expansion aux USA et en Chine depuis les années 1980, le transhumanisme est un courant de pensée qui prétend utiliser les progrès de la science et de la technologie pour transformer l'homme. Son but est de lui permettre de dépasser ses limites biologiques jusqu'à aboutir à un « homme augmenté » qui ne connaitrait plus ni la souffrance, ni même la mort, l'accession à l'immortalité étant un des buts affichés de ce mouvement. Loin de s'appuyer sur des savants extravagants épris de science fiction, la recherche transhumaniste est le fait de scientifiques hyper‑diplômés sortis d'universités prestigieuses. Cette recherche dispose de moyens financiers considérables, grâce, en particulier à la société Google. Et elle bénéficie de moyens technologiques solides, vu les progrès impressionnants faits depuis vingt ou trente ans par les nanotechnologies, les biotechnologies, les sciences de l'informatique et les recherches sur le cerveau humain. Un tel mouvement ne peut que susciter des interrogations, des espoirs et des inquiétudes. Notre exposé comprendra une première partie qui nous permettra de brosser un rapide panorama de l'état des recherches, actuelles et à venir, du transhumanisme. Et dans une seconde partie nous nous pencherons sur des questions d'ordre pratique, puis d'ordre philosophique et éthique, et enfin d'ordre spirituel que suscite ce mouvement."
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Comité Laïcité République - La Laïcité, un outil pour l'appréhension des enje... - 0 views

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    "De cette histoire et de cette philosophie, trois principes émergent, qui nous gouvernent : - La liberté absolue de conscience ; - L'égalité absolue entre tous les citoyens, sans distinction aucune ; - L'égalité de tous les citoyens devant la loi. C'est ce patrimoine, qui fonde l'idéal de la recherche du bonheur humain, emblématique de la modernité, que nous voulons faire progresser au XXIe siècle en l'adaptant à ce que certains appellent le nouveau monde, d'autres la post-modernité. En matière de bioéthique, ce patrimoine se décline ainsi : - Donner toujours plus de liberté aux individus pour leur émancipation ; - En respectant la dignité humaine ; - Sans empiéter sur la liberté des autres. (...) Posons-nous les trois questions de notre boîte à outil laïque : - Le choix de sa fin de vie est-il une liberté supplémentaire accordée aux individus ? La réponse est sans ambigüité OUI - Avoir le choix de sa fin de vie est-il une possibilité qui respecte la dignité humaine ? La réponse est sans ambigüité OUI, là encore ; mais la loi doit encadrer cette possibilité pour ne pas déchoir à la dignité. Ainsi, personne ne devrait pouvoir se prévaloir de cette liberté pour choisir de se pendre ou de se tirer une balle dans la tête, dans le cadre d'une loi d'émancipation. Ces moyens dégradants ne peuvent entrer dans le cadre social. Pas plus que le lancer de nains, activité qui fut interdite, malgré la revendication claire des nains qui y participaient [1] ; pas plus que le fait de se vendre comme esclave, même en toute volonté. - Cette nouvelle liberté empiète-t-elle sur la liberté des autres ? La réponse est sans ambigüité NON. Et c'est ici qu'il est essentiel de ne pas tomber dans le piège de l'irrationnel en prenant en compte les « ressentis », les « sentiments », les « feelings ». « It hurts my feelings », disent les Anglo-Saxons… Mais si on laisse s'instaurer cet « argument », en son
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Assemblée nationale - OPECST - Compte rendu de réunion du 22 mars - Audition ... - 0 views

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    "Nous sommes très heureux d'accueillir au Sénat Mme Anne Courrèges, directrice générale de l'Agence de la biomédecine, en cette journée de grève qui explique l'absence de certains de nos collègues. Je vous prie de bien vouloir les excuser. Les renouvellements de l'Assemblée nationale et du Sénat puis la reconstitution de l'Office nous ont empêchés de vous entendre plus tôt. Je tiens également à vous féliciter pour votre reconduction à la tête de l'Agence de la biomédecine, qui est intervenue le 29 janvier dernier et qui prolonge votre mandat pour trois nouvelles années. La tâche n'est pas de tout repos car l'Agence a de nombreux défis à relever. Vous nous en parlerez. Cette audition a d'abord pour objet la présentation du rapport annuel de l'Agence pour 2016, comme le prévoit l'article 50 de la loi de bioéthique de 2011. Compte tenu du calendrier décalé, vous pourrez peut-être aussi nous faire part de certains éléments concernant l'activité de l'Agence en 2017, car ce nouveau rapport annuel doit être en voie de finalisation. Nous souhaitons aussi que vous nous présentiez le contrat d'objectifs et de performance 2017-2021 qui fixe les grandes orientations de l'action de l'Agence en lien avec les autres acteurs institutionnels intervenant dans vos domaines de compétence. Enfin, la révision de la loi de bioéthique de 2011 est d'actualité et nous vous interrogerons sur ce sujet. Deux de nos collègues de l'Office, la sénatrice Annie Delmont-Koropoulis et le député Jean-François Eliaou, préparent un rapport d'évaluation de la loi de 2011. Ils vous ont déjà rencontrée dans le cadre de leurs auditions. Le rapport annuel de l'Agence de la biomédecine comporte le détail de vos actions dans quatre grands domaines de compétence : la greffe, la procréation, l'embryologie et la génétique humaines. Il expose aussi les principaux développements des connaissances et des techniques
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Affaire Lambert : le rapporteur public du tribunal administratif de Châlons-e... - 0 views

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    "Ce mardi 29 septembre 2015, le rapporteur public du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a estimé que les médecins du CHU de Reims étaient en droit, en vertu de leur indépendance professionnelle, de ne pas mettre fin à la vie de Vincent Lambert. Pour le rapporteur, le médecin a agi "en fonction de sa responsabilité professionnelle et morale". Le rapporteur public a donc recommandé aux juges de rejeter la requête de François Lambert, le neveu de Vincent Lambert, qui réclame l'application par le CHU de Reims de la décision prise le 11 janvier 2014 par le docteur Eric Kariger de suspendre l'alimentation et l'hydratation du jeune homme en état pauci-relationnel depuis un grave accident de voiture. Suite à l'arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH), le médecin désormais en charge de Vincent avait engagé une nouvelle procédure en vue d'une éventuelle décision d'arrêt des soins, puis le 23 juillet dernier avait finalement refusé de statuer, évoquant des pressions extérieures. La décision du tribunal administratif sera rendue le 9 octobre."
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CCNE - Avis n° 126 - Avis sur les demandes sociétale de recours à l'assistanc... - 0 views

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    'assistance médicale à la procréation (AMP) recouvre un ensemble de techniques, conçues par le corps médical, puis organisées par le législateur, pour répondre à des infertilités qui révèlent des dysfonctionnements de l'organisme. Les demandes sociétales[1]d'accès à l'AMP reposent sur la possibilité d'utilisation de ces techniques à d'autres fins que celle du traitement de l'infertilité liée à une pathologie. On assiste, en effet, à une augmentation des demandes de recours à l'AMP qui ne s'exprimaient pas jusqu'alors, ou très marginalement, portées à la fois par les évolutions de la société, de la loi française et des lois de certains pays étrangers, et celles de la technique. C'est dans ce contexte que le CCNE a souhaité mener à nouveau une réflexion sur les demandes sociétales d'AMP dans leur ensemble. La réflexion éthique porte sur trois de ces demandes : (1) l'autoconservation ovocytaire chez les femmes jeunes ; (2) les demandes de recours à l'AMP par des couples de femmes et des femmes à titre individuel ; (3) les demandes de gestation pour autrui, de la part de couples hétérosexuels, mais aussi de couples d'hommes et d'hommes seuls. Le CCNE a développé une méthode d'analyse de ces différentes demandes de recours à l'AMP, dans l'intention de proposer des repères et des critères généraux pour éclairer la réflexion éthique. Il s'agit, d'une part, d'éléments techniques et biologiques, d'autre part, de changements dans l'organisation des relations humaines qui s'inscrivent dans le processus. Cette méthode - exposée dans ce chapitre, appliquée ensuite pour chaque cas et chaque technique - permet d'identifier et d'expliciter les principaux questionnements à la source des points de vue sur les nouvelles demandes d'accès aux techniques en matière de procréation.
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« Soins palliatifs, handicap mental et polyhandicap », une étude exploratoire... - 0 views

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    "Bonjour, Laetitia Dosne. Nous vous remercions de cet entretien pour soin-palliatif.org. Le Fonds pour les soins palliatifs vient de publier les résultats de l'étude exploratoire « Soins palliatifs, handicap mental et polyhandicap ». Etude à télécharger en fin d'entretien Pourquoi le Fonds pour les soins palliatifs a-t-il décidé de s'engager dans la réalisation d'une telle étude exploratoire, « Soins palliatifs, handicap mental et polyhandicap ? » En quoi le handicap mental et le polyhandicap concernent-ils les soins palliatifs ? Les soins palliatifs s'adressent à toute personne atteinte d'une maladie grave, évolutive, terminale, quel que soit son âge et sa condition. Les personnes en situation de handicap suivent la courbe du vieillissement de la population, quelle que soit la nature de leur handicap. Elles peuvent aussi développer des polypathologies. Cette situation n'a pas été anticipée. De plus en plus d'établissements d'accueil de personnes en situation de handicap sont confrontés à l'accompagnement de leurs résidents atteints d'une maladie grave, évolutive ou terminale. Et puis les soins palliatifs et les situations de handicap ont de nombreux points de convergence ! Reconnaissance de la personne, notion d'accompagnement et de prise en charge, communication, notion de qualité de vie, droits de la personne, etc."
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Loi sur la fin de vie : que dira le Sénat ? - Bioéthique - Politique - sociét... - 0 views

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    "La proposition de loi Leonetti-Claeys sur la fin de vie sera examinée au Sénat le 16 juin. Les modifications apportées en commissions ont permis de lever certaines ambiguïtés. Votée en première lecture à l'Assemblée nationale le 17 mars dernier, la proposition de loi Leonetti-Claeys sur la fin de vie a été examinée au Sénat par la Commission des affaires sociales le 27 mai, puis par la Commission des lois le 10 juin. Les Sages ont adopté des amendements visant à lever certaines ambiguïtés du texte. À la Commission des affaires sociales, la mention de l'hydratation et de l'alimentation artificielles comme traitements pouvant être arrêtés à la suite d'une procédure collégiale, a été supprimée. La commission a par ailleurs affirmé que la sédation profonde et continue, « qui place le patient dans un état d'inconscience totale jusqu'à son décès », ne doit être mise en œuvre qu'en cas de souffrances réfractaires pour la personne en fin de vie. « Cette nouvelle rédaction vise à écarter toute dérive vers le suicide assisté », précise le communiqué du Sénat. Enfin, elle a « limité les hypothèses dans lesquelles le médecin n'est pas tenu de se conformer » aux directives anticipées."
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Le blog d'Albert Barrois: Totipotence, vous avez dit totipotence ? - 0 views

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    "Le Graal des chercheurs qui travaillent sur la reprogrammation depuis la découverte des cellules iPS est la totipotence. Cela consiste à pousser cette reprogrammation encore plus loin qu'avec les cellules iPS qui sont « seulement » pluripotentes. La différence entre cellules totipotentes et pluripotentes se trouve dans la capacité ou non à générer un embryon, puis un foetus, entier. Les cellules pluripotentes, telles que les cellules souches embryonnaires ou les cellules iPS, ne peuvent donner naissance qu'aux tissus embryonnaires mais pas aux tissus extraembryonnaires tels que le placenta. En revanche le zygote, issu de la fécondation, est par définition capable de générer les deux types de tissus ; c'est aussi vrai des cellules issues de la première division du zygote, au moins chez la souris. Générer in vitro des cellules totipotentes par reprogrammation pourrait permettre d'obtenir des « zygotes » à volonté, sans passer par la reproduction sexuée ; c'est en réalité l'équivalent du clonage, la seule différence étant la méthode de reprogrammation. Dans le cas du clonage la reprogrammation est assurée par l'ovule qui va recevoir un noyau adulte, alors que dans l'autre cas il faut identifier les facteurs qui pousseront encore plus loin le processus de reprogrammation, au point d'obtenir non plus une cellule pluripotente mais une cellule totipotente."
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Espace Régional d'Ethique Occitanie - Un droit à la sédation profonde et cont... - 0 views

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    A télécharger La sédation est un acte médical qui a pris une place indiscutable, dans les progrès de la réanimation, avec un impact sur la qualité et l'espérance de vie d'un certain nombre de patients, notamment les traumatisés crâniens. Avec l'avènement des soins palliatifs, la confrontation à des situations complexes où la souffrance de l'ensemble des acteurs était un élément clé, des situations qui me trouvaient pas de réponses malgré la progression de nos connaissances et de nos compétences, ont conduit à créer une spécificité de la sédation en fin de vie que nous avons alors intitulée : « sédation pour détresse en phase palliative ». Des recommandations de bonnes pratiques ont été écrites puis révisées sous l'égide de la Société Française d'Accompagnement et de Soins Palliatif(SFAP). La période récente a été marquée par une série de rapports, puis des débats citoyens qui ont amené le législateur à introduire, par la loi Léonetti-Claeys, un nouveau droit dans le livre préliminaire du code de la santé publique : le droit de bénéficier d'une sédation profonde et continue en cas de souffrance rebelle à toutes nos interventions ou en cas de décision de limitation à ou d'arrêt de traitement actif(LATA) qui pourrait conduire à une telle situation de souffrance. Dans la région Midi-Pyrénées, l'espace de réflexion éthique régional(EREMIP) a été l'animateur de ces débats citoyens. Nous avons pu mesurer la méconnaissance et les flous qui persistent autour de cet acte médical. Cela n'est pas sans générer, pour les soignants, la peur de mettre en œuvre un acte médico-légal, ce qui en rend encore plus inéquitable l'accès. Dans ce contexte, que l'EREMIP a décidé de faire une enquête pour évaluer auprès de soignants formés et impliqués dans la mise en œuvre de la démarche palliative, leurs connaissances et leurs postures face à ces questions
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LE PUY _ Rencontre diocésaine sur les questions de bioéthique - 0 views

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    "États généraux de la bioéthique : « Quel monde voulons-nous pour demain ? ». Le diocèse du Puy organise une rencontre afin d'apporter des éléments de compréhension et de réflexion sur les questions de bioéthique le samedi 26 mai 2018 à la maison diocésaine La Providence."
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Le Parlement souhaite interdire le clonage des animaux de ferme - 0 views

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    "Le Parlement veut interdire le clonage d'animaux à des fins agricoles en Europe. Un projet législatif approuvé par les commissions de l'environnement et de l'agriculture en juin sera soumis à un débat puis à un vote en plénière le 8 septembre. Les rapporteurs soutiennent l'interdiction du clonage à des fins d'élevage et d'approvisionnement alimentaire et souhaitent ajouter des dispositions sur les descendants d'animaux clonés et la commercialisation de ces produits. Suivez le débat à 9 heures."
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NOUVELLE TENTATIVE SUR L'EUTHANASIE AU CANADA. | - 0 views

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    "Steven Fletcher, quadriplégique des suites d'un accident, et ancien ministre d'État à la réforme démocratique puis aux Transports, va déposer aujourd'hui à la Chambre des Communes deux projets de lois pour dépénaliser l'aide médicale à mourir. Il veut ouvrir la porte aux initiatives provinciales. Ce député conservateur s'appuie sur son expérience et c'est bien là le problème. Partant du principe qu'après son accident il y a eu une période où il aurait souhaité en finir, il estime qu'il faut donner le choix aux gens. Jouant sur le Pathos il veut que le parlement prenne une décision, ou plu exactement il souhaite que le parlement laisse les provinces libres d'agir. Si le Québec avait vu le projet abandonné, cette démarche pourrait le faire revenir plus rapidement que prévu."
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