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Bioéthique et avancées scientifiques : le point de vue du père Saintôt - 0 views

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    "La science est légitimement en quête d'efficacité, d'amélioration des techniques et de compréhension des causes des maladies et des handicaps pour les guérir. Les espoirs soulevés par des découvertes récentes semblent pousser la société à vouloir aller vers un contrôle systématique de la naissance, de la maladie et de la mort, vers la perfectibilité de l'être humain. Où se trouve la frontière entre ce que l'on peut faire et ce que l'on pourrait être capable de faire ? Quelle est celle à ne pas franchir au-delà de laquelle on porte atteint à l'être humain ? Il ne s'agit pas de remettre en cause les recherches scientifiques, mais d'en maîtriser l'usage. Aucune science ne trouve en elle-même sa pleine signification. Elle doit se confronter à d'autres pour aborder la question de leur sens et des conséquences des progrès scientifiques pour l'avenir. L'Église a fait de nombreuses déclarations sur le sujet. Comment la théologie peut-elle contribuer à développer les capacités de réflexion, d'argumentation et d'action des chrétiens confrontés aux difficiles questions de bioéthique ? Le jésuite Bruno Saintôt collabore au Département d'Ethique Biomédicale du Centre Sèvres à Paris. Il est interrogé par Thomas Chabolle RealAudioMP3 "Je pourrais dire qu'à la lumière de ce nouveau pontificat, le Pape veut remettre au centre l'Évangile et peut-être pas d'abord l'interdit. Mais il n'a rien changé, je pense qu'il ne va rien changer sur à la fois la doctrine sociale mais aussi les grandes références anthropologiques et éthiques de ces prédécesseurs Benoît XVI, Jean-Paul II, Jean-Paul VI, Jean XXIII. Il ne va rien changer sur la doctrine fondamentale. Par contre on pourrait dire, qu'il remet au centre l'Évangile : la Bonne Nouvelle, l'accueil fondamental de l'autre et aussi le pouvoir que l'homme a de faire le bien. Il faut toujours commencer par révéler aux hommes le pouvoir qu'ils ont de faire l
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Élargir la PMA ? "Cela pourrait rouvrir des plaies", dit Monseigneur Pontier - 0 views

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    "L'archevêque de Marseille demande à Emmanuel Macron de ne pas "court-circuiter le temps du débat". Elizabeth Martichoux L'invité de RTL Elizabeth Martichoux Télécharger L'invité de RTL du 15 août 2017 Crédit Image : BERTRAND GUAY / AFP | Crédit Média : Jérôme Florin | Durée : 10:15 | Date : 15/08/2017 La page de l'émission Jérôme Florin Jérôme Florin Journaliste RTL Partager l'article publié le 15/08/2017 à 08:48 C'est un sujet qui revient régulièrement sur le devant de la table. Alors qu'Emmanuel Macron a promis d'élargir la procréation médicale assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires, Monseigneur Pontier, l'archevêque de Marseille, pense que cela pourrait "rouvrir des plaies" et entraîner de nombreuses manifestations comme ce fut le cas lors des manifestations contre le mariage pour tous. "Il y a en jeu, non seulement le désir de chacun, mais le respect de l'enfant qui est le plus fragile. En cela, nous pensons qu'il n'est pas juste de faire de l'enfant un droit", a-t-il déclaré au micro de RTL. L'archevêque de Marseille, qui est également président de la Conférence des évêques de France, appelle de ce fait à la prudence. "Il faut aller très très prudemment et ne pas court-circuiter le temps du débat", annonce-t-il assurant que "le droit à l'enfant est quelque chose d'inacceptable". La rédaction vous recommande Oise : une fête pour célébrer "la vertu" des jeunes filles fait débat 7 prêtres refoulés d'un pub : "Désolé, pas d'enterrement de vie de garçon" Le père Bertrand Chevallier, prêtre à Saumur Saint-Étienne-du-Rouvray : "L'annonce a été tellement brutale", témoigne la sœur du père Hamel Religions PMA Société Vous aimerez aussi Découvrez les offres suréquipées de la Kia cee'd, garantie 7 ans ! Kia cee'd Suréquipée Ce thérapeute défie l'industrie des régimes Ventre plat Super rapport qualite/prix pour cette chaise haute ultra fonctionnelle et t
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CESE - Nouvelle saisine - Promouvoir l'accès aux droits sexuels et reproducti... - 0 views

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    "Le Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement de 1994 définit la santé et les droits sexuels et reproductifs comme les droits de chaque personne de « jouir de sa propre sexualité, de l'exprimer, de pouvoir sans ingérence extérieure prendre des décisions personnelles concernant sa sexualité et la procréation, ainsi que d'avoir accès à l'information, l'éducation et aux services en matière de santé sexuelle et procréative ». Ils sont une condition essentielle de l'autonomie et de l'émancipation des femmes, ainsi que de la lutte contre les discriminations liées au genre et à l'orientation sexuelle. L'égalité femmes-hommes est inscrite dans la Charte européenne des droits fondamentaux et dans les Objectifs de Développement Durable. L'Union Européenne est signataire de conventions, résolutions et textes qui protègent ces droits (convention d'Istanbul, Cedaw, etc.). Mais le contexte international est aujourd'hui de plus en plus marqué par la présence de mouvements conservateurs, politiques ou religieux voulant restreindre l'accès à ces droits. Bien organisés et très présents sur les réseaux sociaux, ils mènent des campagnes dont l'objectif est de limiter les services et de faire baisser les financements dédiés à l'effectivité de ces droits. Le rétablissement de la «règle du bâillon mondial» par le nouveau président des Etats-Unis, qui interdit le financement d'organisations internationales proposant des services de planification familiale dont l'avortement, a pour conséquence la restriction ou la fermeture de services de santé sexuelle à travers le monde. Si en France les lois progressent, la poussée des mouvements anti-choix en Europe les fragilisent et entraînent dans plusieurs pays des reculs de l'ensemble des droits sexuels et reproductifs. En effet, ceuxci relèvent de la compétence de chaque Etat membre qui doit mettre en place le ca
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CNFVSP - Euthanasie et suicide assisté : Actualisation du Panorama des législ... - 0 views

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    "Dans quelles conditions se sont discutées les lois sur l'euthanasie et le suicide assisté à l'étranger ? Que recouvrent précisément ces lois ? Quels sont les patients qui peuvent demander un recours à l'aide active à mourir, et dans quelles conditions les professionnels de santé peuvent-ils y répondre ? Quels sont les mécanismes de contrôle instaurés pour s'assurer de la conformité de la pratique dans chaque pays ? Quelles sont les dernières décisions de justice prises sur ces sujets dans le monde ? Afin de répondre à ces interrogations, le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie a mis à jour son Panorama des législations sur l'aide active à mourir dans le monde, au 31 janvier 2022.  Pour chacune des lois et des décisions de justice, un historique des débats et les fondements juridiques et principiels sur lesquels elles reposent sont développés, leur contenu est détaillé et, plus particulièrement en ce qui concerne les législations, les questions qui émergent à la suite de leur entrée en vigueur sont mises en lumière. Des encadrés reprennent les points principaux à la suite de chaque pays. A l'aune d'une convention citoyenne sur la fin de vie à venir, annoncée par le président de la République, ce dossier actualisé vise à ce que chacun, novice ou expérimenté sur ces sujets, puisse s'approprier le contexte et le contenu des lois existantes dans le monde, afin de nourrir le débat de données objectives et concrètes."
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Angoulême - Message de l'Avent de Mgr Hervé Gosselin - 0 views

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    "« Le Monde d'après » par définition est pour demain mais il est aussi dès aujourd'hui en germe et en puissance. Il est ce que nous en ferons, avec la grâce qui ne manque pas. Nous prions avec foi et espérance pour cet « Avent du monde d'après » dans lequel nous sommes. Qu'il vienne au plus vite dans la réalisation des promesses de fraternité, de liberté, de justice et nous précisons en ce temps de l'Avent : « Viens Seigneur Jésus, viens, viens nous sauver ». (...) Défense de la biodiversité et Fraternité : même combat ! La différenciation est avant tout une richesse car elle permet une interaction bénéfique. Résolument le Seigneur est contre le clonage et le copier-coller érigé en système. Les mages viennent à la crèche avec leurs différences de langue, de culture, d'intelligences. Il n'y a pas une race supérieure à une autre, pas un âge supérieur à un autre, pas une intelligence supérieure à une autre. Tous frères et tous différents… tous égaux en dignité.  Que faire désormais dans ce combat séculaire aux accents inédits ? Nous pouvons trouver dans la nature des principes de vie et les imiter (biomimétisme).  A l'âge d'une surabondance d'informations et des moyens de communication, ne sommes-nous pas en train de diminuer notre capacité humaine d'entrer en relation avec l'autre en vérité ? Dans le monde végétal, le monde animal, nous pouvons retrouver des règles de vie en société qui nous rappellent que nous sommes en relation les uns avec les autres et que « tout est lié ». Dieu nous a livré le monde avec les solutions pour nos maux."
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Ceri Sciences Po - Donner un prix à la vie au temps du Covid-19 - 0 views

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    "Peut-être, sur le plan éthique, n'y-a-t-il pas de différence entre sauver 10 000 personnes et en sauver une seule (le nombre, ici, ne doit pas être un critère de choix) ? Peut-être qu'en sauvant une personne, on sauve le monde. Peut-être, d'un point de vue métaphysique, la valeur d'une vie est-elle infinie ? Ou bien encore, simplement, c'est une question de principe, la vie n'a pas de prix. Il n'en demeure pas moins que, d'un point de vue politique, penser et dire que les nombres ne comptent pas constitue une erreur. C'est particulièrement le cas dans le contexte d'une épidémie et d'une pandémie, où, précisément, le politique est sommé de « rendre des comptes ». Les nombres constituent en effet une partie de la mesure de la responsabilité des gouvernements lorsque leurs citoyens sont mis en danger par une grave menace qui pèse sur leurs vies. A l'heure où le nombre de personnes atteintes par le Covid-19 et celui des décès causés par le virus grimpent, le décompte des morts est une question politique d'une importance centrale. Mais la politique des nombres ne concerne pas uniquement le décompte des vies humaines. Dans un contexte de pandémie, les gouvernements considèrent une autre mesure chiffrée, celle fournie par les indicateurs économiques. Pour l'Etat, et donc pour le politique, ces nombres ont leur importance car ils sont des mesures de l'intérêt général. Quel est l'impact économique d'une politique de quarantaine ? En France, l'Insee a estimé qu'un mois de confinement entraînera une réduction de 3% du PIB ; pour d'autres pays, le coût  serait encore plus élevé. De fait, de jour en jour, les perspectives économiques sont de plus en plus alarmistes. Négliger cet aspect de la pandémie et fuir les questions qu'elle soulève seraient une erreur. Que l'on ne s'y trompe pas, il ne s'agit pas d'une simple question d'économie ou d'un vulgaire calcul de boutiquier ava
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Groupe de recherche Droit & Justice - Rapport final - Le recours transnationa... - 0 views

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    L'évolution des techniques de procréation médicalement assistée facilite la réalisation du désir d'avoir un enfant pour les couples qui ne peuvent pas procréer. Les différences entre les dispositifs juridiques nationaux en matière de procréation assistée entraînent une mobilité transfrontalière des personnes lorsqu'elles ne peuvent accéder légalement dans leur pays aux techniques qui leur permettraient de devenir parent. Ce programme de recherche s'est intéressé aux situations où des Français recourent à l'étranger à des techniques de reproduction assistée qui leur sont interdites sur le territoire national et entendent ensuite voir reconnaître leur configuration familiale grâce à une transcription à l'état civil français de l'acte de naissance établi à l'étranger ou par l'adoption de l'enfant du conjoint. Nous avons ainsi cherché à savoir comment le droit se met en acte concrètement dans ces situations familiales. Pour ce faire, nous avons analysé le parcours de procréation de familles françaises et leur expérience du monde de l'état civil et de la justice, tout en observant les représentations des juges, les arguments mobilisés par les familles, les avocats qui les conseillent et les procureurs dans leurs réquisitions. Cette recherche qui s'inscrit d'abord dans une comparaison entre la France et le Québec a un caractère tout à fait inédit dans ce champ de recherche. Résolument pluridisciplinaire (elle mobilise le droit, l'anthropologie et la sociologie), elle s'appuie sur une enquête de terrain solide menée auprès de juges français et québécois, d'avocats et de familles françaises ou binationales vivant en France et au Québec. Ce rapport livre une analyse comparative de l'état du droit concernant l'établissement de la filiation lorsque l'enfant est né du recours à une procréation médicalement assistée avec don de gamètes ou à une gestation pour autrui à l'étrang
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Groupe de recherche Droit & Justice - Synthèse - Le recours transnational à l... - 0 views

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    L'évolution des techniques de procréation médicalement assistée facilite la réalisation du désir d'avoir un enfant pour les couples qui ne peuvent pas procréer. Les différences entre les dispositifs juridiques nationaux en matière de procréation assistée entraînent une mobilité transfrontalière des personnes lorsqu'elles ne peuvent accéder légalement dans leur pays aux techniques qui leur permettraient de devenir parent. Ce programme de recherche s'est intéressé aux situations où des Français recourent à l'étranger à des techniques de reproduction assistée qui leur sont interdites sur le territoire national et entendent ensuite voir reconnaître leur configuration familiale grâce à une transcription à l'état civil français de l'acte de naissance établi à l'étranger ou par l'adoption de l'enfant du conjoint. Nous avons ainsi cherché à savoir comment le droit se met en acte concrètement dans ces situations familiales. Pour ce faire, nous avons analysé le parcours de procréation de familles françaises et leur expérience du monde de l'état civil et de la justice, tout en observant les représentations des juges, les arguments mobilisés par les familles, les avocats qui les conseillent et les procureurs dans leurs réquisitions. Cette recherche qui s'inscrit d'abord dans une comparaison entre la France et le Québec a un caractère tout à fait inédit dans ce champ de recherche. Résolument pluridisciplinaire (elle mobilise le droit, l'anthropologie et la sociologie), elle s'appuie sur une enquête de terrain solide menée auprès de juges français et québécois, d'avocats et de familles françaises ou binationales vivant en France et au Québec. Ce rapport livre une analyse comparative de l'état du droit concernant l'établissement de la filiation lorsque l'enfant est né du recours à une procréation médicalement assistée avec don de gamètes ou à une gestation pour autrui à l'étrang
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Bordeaux - "Fratelli Tutti, Tous Frères !" Bioéthique : réagir, ressentir, ré... - 0 views

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    "Début de l'automne 2020. Les couleurs rouges des feuilles de vigne s'effacent devant le gris, gris de l'incertitude sur la suite de la pandémie, de la situation économique qui hésite et parfois peine à repartir, gris sombre des conflits larvés dans tant de parties du monde. Pour ce monde, le Pape François exprime un vœu :  Fratelli tutti, tous frères !   Tous frères ! Un bel idéal ? Une utopie de plus ? Avant d'évoquer son rêve pour notre monde, le Pape est sévère en le décrivant. Il n'est pas naïf ! Il parle d'un «monde fermé» rempli d'«ombres» préoccupantes. Pour lui, on a perdu le sens du « bien commun » comme visée de la vie politique et sociale : nations, responsables économiques et politiques, individus cherchent à promouvoir d'abord leurs propres intérêts, à renforcer leur sécurité, à améliorer leur confort personnel au détriment du bien de tous. Cela conduit à se désintéresser des autres, jusqu'à les mépriser, voire remettre en cause leur existence, notamment quand ils sont faibles. Le constat est rude, dérangeant. Mais c'est pour réveiller nos consciences endormies. Son texte a pour but de nous faire tous réfléchir sur ce que nous voulons pour notre humanité et à agir."
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France Stratégie - Anticiper les impacts économiques et sociaux de l'intellig... - 0 views

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    "L'intelligence artificielle (IA) est un sujet « chaud » : elle bénéficie d'une dynamique, d'un momentum, qui cristallisent les attentions et les énergies. Il faut donc agir maintenant pour en tirer parti. Cette attention récente est fondée sur les progrès spectaculaires obtenus par la recherche en la matière. Il en résulte un accroissement brusque et imprévisible des tâches potentiellement automatisables qui amène à s'interroger sur les activités humaines. On passe d'un scénario de polarisation, dans lequel les emplois très manuels, d'une part, et les emplois basés sur les talents, d'autre part, semblaient préservés de l'automatisation, à un scénario de transformation qui touche potentiellement beaucoup plus de monde. C'est pourquoi la thématique de la disparition d'un grand nombre d'emplois tend à monopoliser le débat et à occulter tout raisonnement. Le but de ce rapport est de sortir d'une vision simpliste (compréhension « magique » de l'IA, focalisation sur la disparition massive d'emplois, idée que l'IA nous tombe dessus quoi que l'on fasse induisant une passivité devant le choc annoncé). Une telle analyse a jusqu'à présent empêché de mettre en avant les perspectives positives réelles (gains de productivité dans les entreprises, amélioration de la qualité des services) comme les alertes essentielles : risque de perte d'indépendance économique, absence de gouvernance des transformations, sous-estimation des impacts sur la vie quotidienne, en particulier dans le monde du travail, et nécessaire inventivité dans les accompagnements, en particulier par l'appareil de formation." Rapport en téléchargement
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The Conversation - Quel avenir pour les enfants nés par GPA ? - 0 views

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    "19 ans de procédure. Une durée hors-norme pour une affaire qui ne l'est pas moins, et dont les répercussions sur le droit français se poursuivent. En 2000, les filles de Sylvie et Dominique Mennesson, Fiorella et Valentina, naissent en Californie. Commence alors pour les époux un long parcours du combattant devant les instances judiciaires afin de régulariser l'état civil de leurs enfants. Car les jumelles n'ont pas été mises au monde par Sylvie Mennesson : atteinte d'une malformation congénitale, elle ne peut porter d'enfant, ni donner ses ovocytes. Fiorella et Valentina ont donc été conçues avec les spermatozoïdes de leur père et des ovocytes donnés par une amie du couple, avec l'aide d'une femme « gestatrice », dans le cadre d'une gestation pour autrui (GPA). Problème : cette pratique, autorisée en Californie, est interdite en France. Après la naissance, les parents se heurtent au refus de l'administration française de transcrire les actes de naissance américains et d'inscrire les nouvelles-nées sur le livret de famille… Il faudra près de deux décennies de batailles juridiques pour qu'enfin, en octobre 2019, la Cour de cassation tranche en faveur des époux Mennesson, apportant une réponse inédite à cette épineuse question de droit. Retour sur le dénouement de cette longue saga juridique, qui a fait jurisprudence et permis de nouveaux recours pour les nombreux autres Français dans la même situation. Mais la situation n'est pas réglée pour autant, la législation n'ayant pas encore évolué en conséquence. Les centaines de couples dont les enfants sont nés par GPA doivent-ils craindre un retour en arrière ?"
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Unesco - Déclaration sur le COVID-19: considérations éthiques selon une persp... - 0 views

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    La maladie COVID-19 due au coronavirus SARS-CoV-2 est une nouvelle infection émergente sévère qui a rapidement atteint des proportions de grave pandémie, et qui nécessite une réflexion et une réponse d'ordre bioéthique à l'échelle mondiale. Les nombreuses questions éthiques qui se posent aujourd'hui appellent à mettre de côté nos différences et à réfléchir collectivement à des solutions acceptables. Une perspective de bioéthique et d'éthique des sciences et des technologies, ancrée dans les droits de l'homme, devrait jouer un rôle clé dans le contexte de cette dramatique pandémie. Le CIB et la COMEST, en tant qu'organes consultatifs internationaux dans le domaine de la bioéthique et de l'éthique des sciences et des technologies, reconnaissent l'urgence de dépasser les divisions politiques, les frontières géographiques, et les différences culturelles, afin de se concentrer sur notre besoin commun et notre responsabilité partagée d'engager un dialogue dans le but de trouver les bonnes mesures pour surmonter la situation dramatique. Dans de telles crises, le rôle des comités de bioéthique et d'éthique, aux niveaux national, régional et international, est de soutenir un dialogue constructif, basés ur la conviction que les décisions politiques doivent être fondées scientifiquement et inspirées et guidées par l'éthique. Le CIB et la COMEST souhaitent souligner le caractère universel de certaines questions éthiques vitales qui doivent être reconnues de toute urgence dans le monde entier, et souhaitent lancer un appel aux gouvernements pour qu'ils prennent des mesures urgentes fondées sur les éléments suivants
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Sénat - Commission des Aff. Européennes - Rapport d'information sur la straté... - 0 views

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    L'intelligence artificielle (IA) est aujourd'hui au coeur de toutes les attentions. Il n'est pas un jour sans que ne paraisse un article ou une étude sur ses bienfaits et ses méfaits supposés. Fruit de nombreuses activités de recherche, elle progresse chaque jour. Elle est aussi au coeur de la compétition économique mondiale. Les chercheurs spécialistes en intelligence artificielle, bien que de plus en plus nombreux, sont devenus une denrée rare et prisée. Les grandes entreprises, issues de secteurs historiques ou de la nouvelle économie, investissent de plus en plus dans ce domaine. Il y a une raison à cela : l'intelligence artificielle est considérée comme la principale innovation d'une nouvelle révolution industrielle, celle du travail de l'homme avec des machines dites intelligentes. Or, l'histoire nous a appris que les révolutions industrielles ont, chacune, bouleversé non seulement l'activité économique et le monde du travail mais aussi les sociétés et leurs équilibres. Les deux grandes puissances mondiales, les États-Unis et la Chine, se sont lancées dans une compétition pour la domination technologique mondiale et y investissent des sommes colossales. En réponse, l'Union européenne a agi tout au long de l'année 2018 afin de se maintenir dans la course. En France, le rapport de M. Cédric Villani, député, puis l'adoption du plan « AI for humanity » ont placé notre pays en pointe de l'action en Europe. L'objectif est ambitieux : faire de l'Union européenne un leader mondial de l'intelligence artificielle. La commission des affaires européennes du Sénat a créé dès le 19 octobre 2017 un groupe de travail pour assurer le suivi de ce sujet essentiel. Ce rapport présente le fruit de ses réflexions, pose les enjeux que le développement de l'intelligence artificielle implique et analyse les propositions de la Commission européenne en ce domaine. Il préfigure également une proposition de résolution visant à favoriser
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Telos - Trier les malades: les questions qui dérangent - 0 views

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    "Si le tirage au sort est exclu, la sélection n'en reste pas moins profondément dérangeante. On en veut pour preuve l'attitude du Comité consultatif national d'éthique (CCNE). Dans un avis rendu récemment à propos du Coronavirus, celui-ci a évoqué la sélection mais son propos est resté général et non dénuée d'ambiguïté. Sa position de principe est que les décisions médicales doivent impérativement respecter la « dignité humaine », ce qui signifie d'après lui que « la valeur individuelle de chaque personne doit être reconnue comme absolue ». Le Conseil d'éthique est toutefois conscient que cette position n'est guère tenable dans un contexte de pénurie de ressources. C'est pourquoi, dans un second temps, il appelle à respecter un autre principe : l'équité. Il plaide ainsi pour « que l'exigence de justice, au sens d'égalitarisme, soit pondéré par la nécessité de priorisation des ressources ». L'embarras du CCNE s'explique par le fait que le paradigme non-discriminatoire occupe une place centrale dans l'imaginaire normatif contemporain. Dans le monde post-1945, caractérisé par la sacralisation des droits individuels, l'idée de sélectionner les individus fait l'objet d'un profond rejet. Les individus étant égaux entre eux, que ce soit en droits ou en valeur, toute discrimination est un mal qui doit être aboli. C'est ainsi que la lutte contre les discriminations est devenue l'un des grands référentiels de l'action publique contemporaine. A contrario, la réflexion sur les discriminations légitimes a quasiment disparu. De façon symptomatique, le livre du Norvégien Jon Elster sur l'allocation des ressources rares (par exemple les organes pour les greffes, les logements sociaux) n'a jamais été traduit en français."
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Comité Laïcité République - La Laïcité, un outil pour l'appréhension des enje... - 0 views

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    "De cette histoire et de cette philosophie, trois principes émergent, qui nous gouvernent : - La liberté absolue de conscience ; - L'égalité absolue entre tous les citoyens, sans distinction aucune ; - L'égalité de tous les citoyens devant la loi. C'est ce patrimoine, qui fonde l'idéal de la recherche du bonheur humain, emblématique de la modernité, que nous voulons faire progresser au XXIe siècle en l'adaptant à ce que certains appellent le nouveau monde, d'autres la post-modernité. En matière de bioéthique, ce patrimoine se décline ainsi : - Donner toujours plus de liberté aux individus pour leur émancipation ; - En respectant la dignité humaine ; - Sans empiéter sur la liberté des autres. (...) Posons-nous les trois questions de notre boîte à outil laïque : - Le choix de sa fin de vie est-il une liberté supplémentaire accordée aux individus ? La réponse est sans ambigüité OUI - Avoir le choix de sa fin de vie est-il une possibilité qui respecte la dignité humaine ? La réponse est sans ambigüité OUI, là encore ; mais la loi doit encadrer cette possibilité pour ne pas déchoir à la dignité. Ainsi, personne ne devrait pouvoir se prévaloir de cette liberté pour choisir de se pendre ou de se tirer une balle dans la tête, dans le cadre d'une loi d'émancipation. Ces moyens dégradants ne peuvent entrer dans le cadre social. Pas plus que le lancer de nains, activité qui fut interdite, malgré la revendication claire des nains qui y participaient [1] ; pas plus que le fait de se vendre comme esclave, même en toute volonté. - Cette nouvelle liberté empiète-t-elle sur la liberté des autres ? La réponse est sans ambigüité NON. Et c'est ici qu'il est essentiel de ne pas tomber dans le piège de l'irrationnel en prenant en compte les « ressentis », les « sentiments », les « feelings ». « It hurts my feelings », disent les Anglo-Saxons… Mais si on laisse s'instaurer cet « argument », en son
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Fondapol Trop libre - Télésanté, espoir du monde rural ? Des objectifs à la c... - 0 views

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    "« La télésanté est perçue comme une solution pertinente sur des territoires où l'offre de soins est déficitaire. Dans le monde rural, la situation est intensifiée. Avant, l'expertise médicale était limitée aux sites de présence du médecin. Ou le client se déplaçait pour rencontrer le médecin, ou bien le médecin rendait visite au patient. La télémédecine rend possible l'expertise médicale en tout lieu. La télésanté est l'élargissement du champ de la santé, faisant une large part au social ». Dans leur ouvrage collectif, Bruno Salgues, directeur d'études à l'institut Mines Télécom, Norbert Paquel, ingénieur économiste spécialiste de la e-santé et leurs contributeurs, sont les témoins d'un tournant majeur pour notre système de santé : un écosystème dont on attend une qualité de service égale, sur l'ensemble des territoires, y compris dans les zones rurales les plus isolées. Mais comment se déclinent réellement l'application des TIC au secteur de la santé ? Les usages sont aussi multiples que les applications et les terminologies utilisées : « télésanté »,« télémédecine »,« télé-expertise », « téléconsultation », etc… L'analyse des auteurs ne se limite pas au seul périmètre français, des réflexions provenant d'exemples canadiens ou africains enrichissent cette étude. La e-santé s'est concrétisée par la multiplication des usages, sur des territoires faisant apparaître des contraintes, s'inscrivant dans différents modèles économiques."
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Institut Thomas More - Schiappa et la PMA | Stade ultime d'un féminisme dépassé - 0 views

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    "Le « pour-toussisme » a encore frappé… Dans un monde d'exclusion économique et sociale, le sésame « pour tous » a quelque chose de sympathique. Et c'est bien la formule utilisée par Marlène Schiappa, Secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, pour justifier l'ouverture de la Procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes dès 2018. Les questions posées par ses partisans sont les suivantes : pourquoi une femme mariée à un homme pourrait-elle avoir recours à la PMA en cas de problème médical, alors qu'une femme mariée à une autre femme ne le pourrait pas ? Pourquoi une femme vivant avec un homme pourrait-elle y avoir accès, alors qu'une femme seule en serait privée ? Puisque les gamètes mâles sont sur le marché, elles devraient être accessibles à toutes : au nom de quoi refuser la PMA aux femmes qui le demandent quelle que soit leur situation, alors que les progrès de la médecine la rendent possible ? Ces questions oublient un principe fondateur de nos sociétés, et de toutes les sociétés humaines : l'enfant est le fruit d'un homme et d'une femme."
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Fondapol - Des plantes biotech au service de la santé du végétal et de l'envi... - 0 views

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    Les méthodes de modification du génome sont intimement liées à l'histoire de l'humanité, des premiers balbutiements de l'agriculture au néolithique en passant par le développement des thérapies géniques. Aujourd'hui, les techniques employées sont issues des biotechnologies (transgénèse, mutagénèse ainsi que les nouvelles techniques d'édition du génome NBT, ou New Breeding Techniques), et suscitent un débat sociétal empreint d'inquiétude ou de rejet idéologique. Ces craintes sont-elles fondées ? Les avancées scientifiques que propose cette approche biotechnologique méritent d'être prises en considération, tout particulièrement en matière de santé. Aujourd'hui, la mondialisation a souligné que les santés, qu'elles soient humaine ou animale, végétale ou environnementale, sont interdépendantes et réunies sous le concept One Health : une seule santé, un seul monde. Après avoir situé les modifications du génome dans le contexte de la vie sur notre planète et les progrès qu'elles offrent en matière de santé humaine et animale ainsi que les espoirs que ces techniques suscitent, nous examinerons dans cette note les innovations qui relèvent du domaine de la santé du végétal et quelles sont les conséquences environnementales que posent réellement les plantes biotechnologiques. Cette note a été écrite par Catherine Regnault-Roger, professeur des universités émérite à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour (Iprem UMR CNRS 5452), membre de l'Académie d'agriculture de France, membre correspondant de l'Académie nationale de Pharmacie, membre du comité scientifique du Haut Conseil des biotechnologies.
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En route vers les premiers cyborgs ? | Alliance Vita - 0 views

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    "Le 13 juin 2015 a eu lieu à Paris la première "Implant Party" dans le cadre du festival du numérique Futur en Seine. Au cours de cette soirée, organisée par l'association suédoise Bionyfiken, chacun pouvait se faire implanter, par un spécialiste, entre le pouce et l'index, une puce grosse comme un grain de riz, sous anesthésie locale et dans des conditions d'hygiène très strictes. La personne "augmentée" (qu'on pourrait également appeler "cyborg") qui vient de subir cette intervention peut interagir avec tous les équipements qui l'entourent : par exemple, déverrouiller son smartphone, ouvrir une porte, allumer un ordinateur ou bien payer un petit achat d'un simple geste de la main… C'est Hannes Sjoblad, transhumaniste suédois et porte-parole de l'Université de la Singularité dans son pays, qui est à l'origine de la découverte de ce nouveau type de puce sous-cutanée fonctionnant avec la technologie NFC*. Il avait dit à une journaliste: « Mon objectif, c'est de remplacer tout ce que vous avez dans votre poche par quelque chose que vous ne perdrez plus jamais". En six mois, ce jeune suédois a organisé une vingtaine de soirées dans le monde au cours desquelles environ 300 personnes ont pu recevoir des implants. On compte actuellement environ 5.000 personnes dans le monde qui ont ce type de puce. La Suède est pionnière dans ce domaine puisque déjà, en janvier 2015, l'entreprise suédoise Epicenter avait proposé à ses salariés de se faire implanter des puces NFC pour passer les portillons de sécurité, utiliser les photocopieurs et même payer leurs consommations à la cafeteria. Cette technique, susceptible de devenir une nouvelle mode, pose des questions éthiques : dans quelle mesure ces puces ne serviront-elles pas à surveiller et contrôler les faits et gestes de tout un chacun, ou encore à encourager les piratages de tous ordres ?"
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IRIS - Intelligence artificielle : le leadership américain en question - 0 views

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    "« Celui qui deviendra leader en ce domaine sera le maître du monde », déclarait Vladimir Poutine à propos de l'intelligence artificielle (IA), le 1er septembre dernier. La formule a fait grand bruit aux États-Unis, où l'on observe avec crainte le développement spectaculaire de l'IA, non seulement en Russie, mais surtout en Chine. Sur Twitter, Elon Musk, PDG de Space-X, n'a pas tardé à réagir à la sentence russe : « Chine, Russie, bientôt de futures puissances informatiques. La lutte entre nations pour la supériorité en IA causera probablement la Troisième Guerre mondiale. » Le milliardaire américain a très tôt fait part de ses inquiétudes quant à l'utilisation militaire de l'IA. Dès 2015, il a d'ailleurs fondé OpenAI, un centre de recherche sur l'IA, dans le but de développer l'intelligence artificielle « au bénéfice de l'humanité ». Il s'avère cependant qu'une large part des investissements liés à l'IA dans le monde sont à visée militaire. En juillet 2017, le fabricant d'armes Kalachnikov annonçait ainsi le développement de Soratnik, une arme autonome utilisant un réseau de neurones, capable de détecter une cible et d'agir sans contrôle humain, en « choisissant » d'éliminer ladite cible ou non. Ce petit char blindé serait susceptible d'accueillir un arsenal complet : mitrailleuses, canon, missiles anti-aériens… Depuis 2015, un engin autonome est déjà utilisé par les Russes en Syrie : le Platform-M, un robot autonome de reconnaissance et de déminage."
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