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Jean-Marie Cognet

Quand les nouvelles pédagogies bousculent l'enseignement supérieur | Il y a u... - 1 views

  • Si la pédagogie devient peu à peu un enjeu majeur c’est notamment parce qu’il faut bien imaginer comment les 350 000 nouveaux étudiants qui doivent rejoindre l’enseignement supérieur dans les dix ans vont pouvoir y réussir. 300 millions d’euros vont ainsi être consacrés au développement des pédagogies dans l’enseignement supérieur dans le cadre des « Nouveaux cursus à l’université ».
  •  En école de management nous individualisons déjà les parcours pour renforcer les étudiants dans leurs manques identifiés suite à des tests de langue, informatique, gestion, etc. », établit Jean-Christophe Hauguel dont les étudiants peuvent aussi compter sur des contenus multimédias dans le cadre de son programme grande école qui est l’un des seuls à être 100% en ligne.
  • L’Ecole de management Léonard de Vinci (EMLV) recourt quant à elle largement à la « classe inversée » : pour plus de la moitié de nos cours l’acquisition des connaissances doit se faire en dehors de la salle de cours. « En amont, nous demandons à nos étudiants de lire tel ou tel chapitre d’un livre sur la finance (nous sommes abonnés à Scholarvox par exemple), de regarder des vidéos, des Moocs, etc. Autant de connaissances dont nous vérifions la bonne acquisition dès le début du cours par une séquence de test de 5 à 10 minutes. Cela correspond à la fois à une demande de nos étudiants, qui ont de plus en plus de mal à suivre des cours magistraux, et des professeurs qui peuvent mettre en application les données acquises au travers d’exercices », explique le directeur de l’EMLV, Sébastien Tran.
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  • « La classe inversée rend du temps aux étudiants qui font plus appel au collectif. A contrario les plus égocentrés souffrent car ils n’apprécient pas de voir leur travail dilué », établit Albéric Tellier, responsable du master Management de l’innovation de l’IAE Caen.
  • L’introduction de ces nouvelles pédagogies est facilitée par l’utilisation de nouveaux espaces, de nouveaux matériels. Essca EM (Angers-Paris) a ainsi créé des salles de classe dite intelligentes appelées PECT (Pédagogie en Environnement Collaboratif et Technologique) aménagées et équipées de façon à renforcer l’interactivité entre le professeur et les élèves mais aussi entre les élèves et à vérifier, en temps réel, la bonne acquisition des connaissances. Des vidéoprojecteurs et des écrans blancs installés offrent une vision à 360° pour tous les îlots de travail collaboratif qui sont eux-mêmes de forme ronde. Des « mini-quiz » réguliers envoyés sur tous les ordinateurs des étudiants donnent la possibilité aux professeurs d’obtenir des statistiques anonymes et immédiates. « Ces outils permettent à l’enseignant de passer facilement d’un registre pédagogique à un autre (cours magistral, exercices individuels, mini-travaux de groupe, etc.) et de relancer ainsi l’attention des étudiants », confie Stéphane Justeau, le directeur de valorisation de l’enseignement de l’école.
  • Du côté de Sciences Po, qui vient de créer un laboratoire de « pédagogie active », on ne nie pas les difficultés mais on positive. « C’est clair que c’est plus facile de trouver des professeurs volontaires quand il existe des financements. Mais beaucoup sont également volontaires quand nous réussissons à faire la démonstration de l’utilité des pédagogies innovantes. Il règne une vraie émulation collective dès lors qu’on peut montrer à ses pairs ces réalisations et que nous pouvons les accompagner », a
Jean-Marie Cognet

Les MOOC au coeur de la transformation des enseignements de l'Institut Mines ... - 2 views

  • Fin avril l’Institut Mines Télécom publiait son premier rapport d’activité sur le développement des Massive Open Online Courses (MOOC) depuis son démarrage en 2013 jusqu’à fin 2016. Un rapport très complet, téléchargeable depuis ce lien
  • Vous avez produit 26 MOOC dont 10 sur les 12 derniers mois. Comment gérez vous l’industrialisation de cette production ? Je vais peut-être vous étonner, mais on pourrait dire qu’en pratique, chacun de nos MOOC est un prototype, une nouvelle aventure pédagogique. Nous avons assez peu d’industrialisation mais plutôt du partage d’expérience.
  • Il n’y a pas de processus organisé sur la production des vidéos comme peut le faire le  CNAM. La plupart des écoles ont un studio, et il en existe un au niveau de la direction générale de L’Institut.
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  • Cette industrialisation a-t-elle permis de réduire fortement les coûts de production ? Non, car chaque MOOC est différent. Les MOOC  construits avec des activités relativement standards sont globalement moins coûteux à produire que la moyenne
  • Je constate des différences d’appétences personnelles des enseignants vis à vis du format MOOC. Je distinguerais trois grandes catégories de motivation, un enseignant pouvant avoir les trois.   Il y a d’abord l’enseignant sur le campus qui pense à ses élèves et veut introduire le numérique dans sa pédagogie. Il raisonne au fond sur un cours numérique, mais pas vraiment sur un cours ouvert à tous et massif. Une deuxième catégorie conçoit les MOOC comme un outil de promotion pour leur matière et éventuellement pour eux-mêmes. Enfin, une troisième aborde ce format comme  une nouvelle pédagogie et s’interroge sur comment s’adresser à une communauté qui n’est pas celle des étudiants habituels des écoles, et de ce fait sur la façon de transmettre.
  • Et concernant les activités proposées ? Quelle est la bonne activité pour faire acquérir la connaissance ou la compétence ?  Les concepteurs de MOOC ont un tropisme vers la vidéo, mais nous avons constaté, parfois de manière très factuelle, que pour certains grains de connaissance elle n’est pas le médium le plus adapté.  Il faudrait se poser la question de comment utiliser au mieux la vidéo ?  Ainsi, pour le MOOC “S’initier à la fabrication numérique”, des vidéos de reportage dans des fab lab montrent des exercices pratiques, c’est très démonstratif. Le MOOC “Introduction à la mécanique des fluides” inclut des vidéos de terrain.
  • Certains enseignants ont-ils du mal à passer de l’autre côté de la caméra ?   Oui évidemment cela arrive, mais je trouve aussi très intéressant qu’un enseignant chercheur ne souhaite pas passer devant la caméra. Si vous prenez l’exemple du cinéma, on peut avoir envie d’aller voir un film réalisé par Steven Spielberg sans forcément s’attendre à le voir à l’écran. Pour moi, la valeur ajoutée unique de l’enseignant chercheur, c’est le contenu et la façon de le transmettre, c’est à dire la pédagogie. C’est le coeur de son métier.
  • Le portrait type d’un incrit à vos MOOC est un homme (75%) entre 25 et 44 ans (58 %) avec un niveau d’étude au moins égal à Bac +5 (53 %). Allez vous élargir cette cible ?
  • Exploitez vous cette base d’inscrits ? La base d’inscrits ne nous est en pratique pas facilement accessible. Avec edX, nous y avons en principe accès, mais nous n’avons pas encore d’interlocuteur en matière de données à qui edX transmettrait les fichiers
  • En 2015-2016, sur les 10 000 étudiants de nos campus, le nombre d’inscriptions d’étudiants à un MOOC a été de 5 000, dont un peu moins de 2 000 sur des MOOC externes. Les trois écoles qui les utilisent le plus dans leur pédagogie sont : IMT Atlantique (école résultant de la fusion de Télécom Bretagne et Mines Nancy), Télécom SudParis et IMT Lille-Douai
  • Par ailleurs, pour l’appel à projet “Nouveaux cursus à l’université”, l’Institut  a proposé un projet de collection de formations en ligne incluant un parcours diplômant. Nous étudions la possibilité d’en développer d’autres ciblant plus spécifiquement l’Afrique francophon
  • Fondamentalement cela nous a beaucoup apporté. Nous constatons une grande similitude de valeur et de fonctionnement entre Fun et Edx ce qui est logique car toutes deux ont été créées par des acteurs académiques. Même si Coursera a été fondée par d’anciens enseignants de Stanford, en pratique la plateforme est financée par des fonds d’investissement de la Silicon Valley. Coursera est donc plus une start-up du numérique. Si un but de Coursera est l’accès à l’enseignement pour le plus grand nombre, nous constatons aussi que  l’entreprise est très active dans la  recherche d’un modèle économique
  • Quel bilan faites vous de l’utilisation des MOOC en formation continue ? On est encore au début de l’histoire. Notre MOOC “Innover et entreprendre dans un monde numérique” a déjà  été utilisé par un acteur du secteur de l’énergie pour former  2 500 salariés.
lauraschmitz1992

Etienne Klein : «On a installé un chaînon manquant de la pédagogie» - Libération - 1 views

  • Le chercheur Etienne Klein, grand vulgarisateur sur papier et sur YouTube, se réjouit de voir de nouveaux publics s’intéresser à la science grâce aux spécificités de la plateforme.
  • Le chercheur Etienne Klein, grand vulgarisateur sur papier et sur YouTube, se réjouit de voir de nouveaux publics s’intéresser à la science grâce aux spécificités de la plateforme.
Jean-Marie Cognet

La pédagogie par le numérique, un nouvel enjeu pour les enseignants - Educpros - 0 views

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    "Les jeunes sont intéressés par un peu de e-learning en amont d'un cours ou autour de notions très théoriques, sans souhaiter passer à une école ou une université totalement numérisée"
Florent Thiery

La révolution MOOC a-t-elle eu lieu ? - 0 views

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    La révolution MOOCs dans l'enseignement supérieur a-t-elle eu lieu ? S'agit-il d'une transformation de la pédagogie ? Quelles ont-été les principales mutations en interne ?  Quel véritable plus-value pour les établissements d'enseignement supérieur ? Existe-t-il des spécificités françaises ?
Florent Thiery

L'école de demain vue par Marcel Lebrun - 0 views

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    "L'entrée de l'école dans l'ère du numérique soulève de nombreuses interrogations sur l'évolution des pratiques éducatives. De nouvelles formes de pédagogies actives s'appuient ainsi sur les MOOC et les dispositifs de classe inversée... Que faut-il réellement en attendre ?", interroge Marcel Lebrun dans le numéro 156 de Economie & management.
Jean-Marie Cognet

Les campus connectés donnent "une vision humaniste et sociale des territoires... - 0 views

  • La formation à distance ne faisait jusque-là l’objet que d’une faible considération, sans vision humaniste ou sociale des territoires que ces campus apportent désormais ».
  • C’est ainsi qu’Erwan Paitel, chef de projet Campus connectés au MesriMesriMinistère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et directeur des formations IdexIdexInitiative(s) d'excellence au sein de l’Université Côte d’Azur, décrit les campus connectés lancés par Frédérique Vidal Frédérique Vidal Ministre @ Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Consulter dans l’annuaire , ministre de l’Esri Esri Enseignement supérieur, recherche et innovation , en mai 2019.
  • un « point faible » demeure, selon Erwan Paitel : la nécessité pour les élèves qui suivent des formations dispensées par des universités de se rendre sur place pour passer leurs partiels. En effet, les étudiants suivent « rarement des cours des universités de proximité », et devront alors engager des frais et s’organiser pour se rendre dans leur université de rattachement.
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  • Anne-Sophie Barthez Anne-Sophie Barthez Directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle @ Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation • Professeure agrégée de droit privée @ Université de Cergy-Pontoise Consulter dans l’annuaire , Dgesip Dgesip Directeur/rice général(e) de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle , a ensuite créé un comité de pilotage dont les membres sont impliqués dans différents territoires, comme Pierre Beust qui est vice-président délégué aux transformations pédagogiques à l’Université de Caen Normandie. Certains sont présents à Lyon (Nady El Hoyek), Erwan Paitel est lui-même basé à Nice, où il est directeur des formations IdexIdexInitiative(s) d'excellence au sein de l’Université Côte d’Azur.
  • Le Mesri indique par ailleurs qu’il forme les « coaches » des campus, ces tuteurs qui accompagnent les étudiants dans le suivi de leurs cours en ligne. « Une fois par mois, l’ensemble des coaches suit une formation une fois par mois, mise en place avec l’aide de la Mipnes Mipnes Mission de la pédagogie et du numérique pour l’enseignement supérieur  », indique le chef de projet. Une formation qui sera « probablement bientôt plus fréquente, étant donné la dynamique et l’appétence des coaches » ajoute-t-il, précisant qu’une réflexion est en cours pour faire de cette formation un diplôme universitaire pour permettre une reconnaissance du statut de coach.
  • Un appel à projets en janvier 2020 « Cet appel s’adresse autant à de nouvelles collectivités qu’aux 13 campus existants, ceux-ci étaient plutôt dans une dimension expérimentale alors que l’appel vise à la pérennisation du projet avec un financement de 200 à 250 000 € par campus sur une durée de cinq ans.
  • Pour le chef de projet, les campus connectés peuvent être l’occasion de s’emparer de la problématique de la formation à distance « pour faire une analyse et ainsi renforcer l’offre qui n’est aujourd’hui pas pléthorique ». « Aujourd’hui il existe une offre de licences à distance, mais elles ne sont pas toujours structurées. Elles résultent d’initiatives d’établissements qui ont souhaité développer cette offre avec leurs propres moyens. Il est donc nécessaire de s’emparer de la question et pourquoi pas proposer un AAP pour des licences ou des BTS à distance qui présenteraient une vision technique et pédagogique avancée. »
Jean-Marie Cognet

MOOCs : moins de communication et plus de pédagogie, SVP - 0 views

  • aller voir ce qui se passe ailleurs que sur les plateformes EdX ou Coursera, en matière de formation à distance. En des lieux où l'on se préoccupe du taux de rétention des apprenants, et du taux de diplômation.
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    "Étudier à distance gratuitement dans une université prestigieuse"
lauraschmitz1992

Stratégie Digital Learning : pour toutes les entreprises ! - 0 views

  • Si celles-ci peuvent en tirer le plus grand profit, les autres - y compris les plus avancées - ont tout intérêt à mettre à jour leur stratégie Digital Learning chaque année… Une périodicité qui semble raisonnable, compte tenu de l’accélération des offres (technologies, contenus, dispositifs…) et de l’évolution rapide des attentes des apprenants et des métiers
  • En se dotant d’une véritable stratégie à 3-5 ans incluant un budget complet et détaillé et le plan d’actions, les entreprises qui démarrent dans le Digital Learning économisent le coût souvent énorme des erreurs débutantes. Coût direct - par exemple celui des projets dont le budget aura sans cesse été revu en hausse. Coût indirect, encore plus élevé - celui d’un ratage qui éloignera durablement les salariés de ce nouveau mode de formation : un stage de formation raté, c’est une dizaine de mécontents, quand ce sont au contraire des milliers de salariés qui peuvent assister au fiasco d’un dispositif e-learning. Bref, on comprendrait mal qu’en 2017, vingt ans après l’apparition du e-learning, une entreprise ne veuille pas profiter de toutes les informations et savoirs accumulés pour s’éviter les affres supportés par ces prédécesseures
  • Mais le cercle des bénéficiaires possibles d’une réflexion stratégique s’étend bien au-delà. Pour les entreprises déjà investies de longue date dans le Digital Learning, l’intérêt sera tout aussi grand d’une remise à plat des pratiques.
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  • Si le niveau de maturité Digital Learning de l’entreprise conditionne l’effort qu’elle doit accomplir dans l’élaboration de sa stratégie - “partir de rien” ou “mettre à jour” -, celle-ci se révèle en revanche une exigence pour tous les responsables formation, qu’elle se présente comme un volet du plan de formation (pour les entreprises qui poursuivrait l’exercice malgré la disparition du 0,9%) ou comme un plan à part entière (ce qui est souhaitable). Par ailleurs, cette pratique inscrite dans l’agenda annuel permettra à la formation de se synchroniser avec les meilleures opportunités d’une offre qui ne cesse d’avancer de son côté.
Jean-Marie Cognet

Digitalisation : l'AFPA franchit un nouveau cap - 2 views

  • l’association nationale pour la formation professionnelle des adultes dévoile deux nouvelles initiatives. La première est le lancement du Lab’ Social Learning, une structure co-fondée avec huit start-up du secteur de la formation qui vise à définir les contours de la pédagogie de demain
  • ’AFPA, qui a formé 140 000 personnes en 2015, dont 87 000 demandeurs d’emploi, a également capitalisé sur son partenariat avec Orange. Elle a développé Métis, une plateforme de formation généraliste qui intègre non seulement toutes les ressources pédagogiques de l’association (QCM, vidéos, photos, tests…), mais aussi les livrets des stagiaires et les guides des formateurs.
  • Les 4000 formateurs de l’AFPA ne sont pas en reste. Grâce à cet outil de travail, "ils sont désormais en mesure de créer de nouvelles activités pédagogiques, de personnaliser le parcours de leurs apprenants, d’enrichir les formations avec leurs propres ressources…", précise Yves Barou. Disponible sur 10 sites pilotes et pour 11 formations qualifiantes ou certifiantes
Gabriel Escobar-Mesley

Dernières tendances et innovations du Digital Learning : que nous réserve 201... - 1 views

  • Les tendances pour 2017Réalité virtuelle ou augmentée
  • La vidéo et la photo à 360° 
  • En vogue, les neurosciences investissent le champ de l’éducation et de la formation.
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  • C’est le mobile learning, une tendance de fond dans la formation, qui a non seulement l’avantage de s’adapter au quotidien de l’apprenant mais présente également un intérêt pédagogique très puissant. Ce format permet notamment l’apprentissage en cycle court et juste-à-temps dans une perspective ludique.“La pédagogie, c’est une affaire de répétition” disait Camille Bordas. Et le mobile learning s’inscrit parfaitement dans cette perspective : “le Microlearning permet d’améliorer ses compétences par “petits morceaux”
  • On parle désormais de NeuroLearning
  • Mieux apprendre et mieux enseigner en essayant de comprendre les mécanismes du cerveau
  • C’est également le parti pris de Samuelle Dilé d’Aureacom dans son atelier “Apprendre à apprendre”. Il y a donc une méthode pour apprendre ? Et bien oui, ou plutôt une méthodologie qui respecte les principes des neurosciences évoqués plus haut et qui commence à faire le buzz. C’est même un des moocs les plus suivis sur la plateforme Coursera (“Learning how to Learn” ).Apprendre c’est bien, retenir c’est mieux, pourrait nous répondre Fabrice Cohen et Pierre Grison de Woonoz dans leur atelier “les clés de la mémorisation”. On y découvre ce qui rejoint cette tendance actuelle qui consiste donc à disséquer les processus cognitifs au regard des nouvelles découvertes scientifiques et l’aide puissante des développements technologiques.La gamification est par ailleurs une des tendances les plus fortes et les plus excitantes de cette conférence, une thématique qui reste dans le registre des neurosciences. Apprendre en s’amusant, c’est un vœu de plus en plus exaucé. Frédéric Kauzmann de My-Serious-Game y travaille à travers son studio de création de formations digitales innovantes.
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    Les tendances learning 2017. Petit plaisir perso, ça commence à inclure sérieusement les neurosciences :')
Jean-Marie Cognet

Comment la vidéo va révolutionner l'apprentissage en ligne ?, Le Cercle - 1 views

  • Forrester Research a calculé qu'une minute de vidéo est l'équivalent de 1,8 million de mots. Aujourd’hui, une très grande partie de l’apprentissage peut se faire en vidéo plutôt que par des modules de contenu complexes à construire. Ce format d’apprentissage est bien plus simple à concevoir et permet à tout salarié de se former à son rythme, sans être passif.
  • Il apparait primordial que la formation passe par la case vidéo, surtout que les nouveaux apprenants ne sont réceptifs qu’à ce type d’apprentissage. Ils font partie de ce que Médiamétrie appel les "hyper" connectés, grands utilisateurs d’écrans et de vidéo.
  • La révolution est venue des MOOCs. Ces cours en lignes où se réunissent des milliers d’internautes durant quelques semaines ont montré qu’il est possible d’associer au e-learning une réelle pédagogie dont les fondements sont : • Des vidéos de quelques minutes abordant une ou deux connaissances. • Une mise en application après chaque vidéo via des QCM. • Une partie sociale où les apprenants discutent entre eux et avec les formateurs.
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  • Les avantages d’une formation en vidéo sont très nombreux. Le premier d’entre tous, l’accessibilité. Fini les problèmes de compatibilité avec l’informatique du client ou le poste de travail de l’utilisateur : la vidéo peut être vue partout, sur n’importe quel appareil et notamment sur le smartphone de l’apprenant.
  • L’autre aspect de l’accessibilité est cette fois pour le formateur : pas besoin de compétences techniques pour réaliser une vidéo, le formateur se concentre sur le contenu et uniquement sur celui-ci.
  • Quand on sait que la durée moyenne de concentration au travail sans interruption n’excède pas douze minutes, on comprend tout de suite les avantages à se former à l’aide de courtes vidéos (3 à 5 minutes).
  • il est nécessaire d’alterner phase théorique et phase pratique via des quizz, affichant clairement à l’apprenant son avancement sur la formation.
  • Plusieurs étapes sont nécessaires à la production d’une formation vidéo : • Scénariser et découper la formation en plusieurs séquences.  • Écrire les textes pour chaque vidéo. • Apprendre par cœur chaque discours. • Tourner les vidéos avec un professionnel. • Monter en post-production si nécessaire (à éviter au maximum pour maitriser les coûts). • Diffuser la formation sur un LMS.
  • Là aussi, il est intéressant de se rapprocher de partenaires qui accompagnent le formateur dans la partie pédagogique de la vidéo et dans la prise de parole face à une caméra.
  • Il ne faut pas non plus négliger les vidéos au format screencast pour tout ce qui touche aux formations à des logiciels notamment. Ces vidéos où l’on voit l’écran du formateur et dans lesquelles on entend uniquement sa voix ont l’avantage de coûter beaucoup moins cher et si elles sont bien faites (micro de qualité, discours clair), sont tout aussi efficace que les vidéos classiques où l’on voit la personne qui parle.
Jean-Marie Cognet

Filmer les cours en amphi : quel intérêt pour les étudiants ? - 1 views

  • Au cours du second semestre de l’année scolaire 2017-2018, des étudiants de l’Université Paris Est Créteil inscrits en première année de licence de sciences ont pu suivre un enseignement de biochimie structurale dans lequel les cours magistraux étaient également filmés et mis à leur disposition le soir même sur une plate-forme numérique.
  • Ce projet est né d’une part de considérations pratiques : il s’agissait de répondre à l’augmentation du nombre d’étudiants, qui a entraîné ces dernières années une pression sur les personnels, en nombre quasi-constant, et les locaux, notamment pour la réalisation de travaux pratiques (TP) où l’on doit respecter des règles de sécurités strictes. D’autre part, nous souhaitions explorer des solutions innovantes pour améliorer l’enseignement.
  • Notre idée première était d’organiser la captation vidéo du cours dans un amphithéâtre, afin de mettre rapidement cette ressource à la disposition de tous les étudiants de première année, et de se passer de la réalisation d’un second créneau de cours. Contrairement à ce qui peut se faire dans certains départements, en médecine par exemple, il ne s’agissait pas de retransmettre le cours en direct dans une autre salle, mais de le mettre en ligne, sans montage, sur une plate-forme dédiée.
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  • Les cours magistraux sont dédoublés, à la fois pour des questions de pédagogie et de place – le grand amphithéâtre étant très peu disponible. Chaque cours au programme est donc assuré deux fois, face à deux parties distinctes de la promotion, tout en s’efforçant de délivrer exactement le même contenu (ce qui est bien entendu une utopie).
  • L’avantage escompté était de diviser par deux le temps d’occupation des amphithéâtres, de libérer du temps aux enseignants pour d’autres missions, comme le suivi des étudiants, et de délivrer le même contenu à tous les étudiants.
  • une grande majorité des étudiants (61 %) favorables à ce suivi à distance n’étaient pas prêts à renoncer aux cours en présentiel, mais souhaitaient au contraire associer les deux modalités. 24 % de leurs camarades comptaient maintenir un travail présentiel classique, sans utilisation des vidéos, et seuls 14 % des étudiants semblaient réellement intéressés par un enseignement exclusivement à distance.
  • En effet, en comparaison avec les taux de présence des dernières années, il s’avère que le dispositif n’a finalement pas découragé les étudiants d’assister aux cours.
  • Interrogés à la fin du semestre, près de 85 % des étudiants déclarent avoir trouvé ces captations de cours utiles à leurs apprentissages. Étant donné que 10 % d’entre eux se sont déclarés sans opinion à ce propos, il n’y a qu’environ 5 % de la promotion seulement qui n’y a pas vu de bénéfices. Par ailleurs, 81 % des étudiants souhaiteraient que ce type de dispositif pédagogique soit généralisé en licence.
  • 39 % des étudiants déclarent s’être appuyés sur les vidéos pour travailler ce module de biochimie. Parmi ceux-ci, 90 % déclarent avoir à la fois suivi les cours en présentiel et en vidéo. Seulement 10 % ont donc utilisé la vidéo pour compenser leur absence au cours magistral. À signaler, une courte majorité des étudiants (53 %) indique avoir révisé sans les vidéos.
  • À travers une enquête menée par une étudiante dans le cadre d’un stage, nous avons pu affiner les informations sur l’utilisation des vidéos. La grande majorité des étudiants en a profité pour compléter ses notes de cours et revenir sur des notions mal comprises. D’après eux, l’avantage est de pouvoir cibler les passages à reprendre, et de faire des pauses dans le déroulé du cours si nécessaire.
  • beaucoup d’utilisateurs ont exprimé leur satisfaction d’avoir pu bénéficier des captations du cours pendant leur phase de révision, les dernières semaines avant l’examen terminal. Enfin, d’autres étudiants, plus rares, assument utiliser les cours en format vidéo pour parer à une absence subie ou voulue aux cours magistraux
  • Les résultats et pratiques observés les ont confortés dans la stratégie de mise en place d’un serveur d’hébergement de vidéos, assorti de nouveaux services : mise à disposition de médias aux étudiants, enrichissement des vidéos, streaming en direct… Ces services seront donc proposés pour de prochaines interventions et sur d’autres sites de l’université.
  • L’outil de « gestion » est devenu un réel outil pédagogique, rassurant et bienveillant, puisqu’il permet de réentendre les explications de l’enseignant sans limite d’heure, de temps, de lieu… D’autre part, ces vidéos, de manière assez surprenante, rendent ainsi les étudiants plus actifs dans leurs apprentissages ! Elles permettent de compléter les notes de cours, les fiches, principalement par le re-visionnage des séquences choisies. Voilà qui ouvre aussi de nouvelles perspectives pour l’accueil d’étudiants ayant besoin d’un accompagnement particulier. Cet article a été écrit en collaboration avec Denis Moueza et Pascal Gosset de la Direction des systèmes d’information de l’UPEC.
lauraschmitz1992

Filmer les cours en amphi : quel intérêt pour les étudiants ? - The Conversation - 1 views

  • Des enjeux d’espace Composée de modules théoriques et pratiques, l’unité de biochimie structurale concerne environ 450 étudiants par an. Les cours magistraux sont dédoublés, à la fois pour des questions de pédagogie et de place – le grand amphithéâtre étant très peu disponible. Chaque cours au programme est donc assuré deux fois, face à deux parties distinctes de la promotion, tout en s’efforçant de délivrer exactement le même contenu (ce qui est bien entendu une utopie).
  • Un outil de révision Grâce à la plate-forme numérique utilisée (service Stream de la plate-forme Office 365 de l’université), nous avons pu mesurer l’audience des vidéos mises à disposition des étudiants. Ainsi, les 14 captations ont reçu en moyenne 180 connexions chacune, sur une échelle de 115 à 300 consultations par vidéo. Toutefois, nous ne pouvons pas isoler le nombre de connexions moyen de chaque utilisateur à une vidéo (connexions uniques ou multiples) ni le temps moyen passé lors d’une connexion (visionnage exhaustif des vidéos ou « picorage » de morceaux choisis), ou encore le partage de la vidéo après son téléchargement. Des étudiants plus actifs À travers une enquête menée par une étudiante dans le cadre d’un stage, nous avons pu affiner les informations sur l’utilisation des vidéos. La grande majorité des étudiants en a profité pour compléter ses notes de cours et revenir sur des notions mal comprises. D’après eux, l’avantage est de pouvoir cibler les passages à reprendre, et de faire des pauses dans le déroulé du cours si nécessaire.
Jean-Marie Cognet

Jean-Michel Blanquer : "Je veux être en première ligne dans le déploiement de... - 3 views

  • Jean-Michel Blanquer : "Je veux être en première ligne dans le déploiement des EdTech françaises"
  • Le numérique est au cœur de la question qui est posée à l'être humain au XXIe siècle : comment un monde de plus en plus technologique peut être un monde de plus en plus humain ? Et la réponse à cette question ne peut venir que de l'éducation. Je veux être en première ligne sur le déploiement d'un avant-gardisme français dans les EdTech. Nous prendrons des initiatives à l'échelle nationale et académique pour impliquer les professeurs, leur offrir les avantages qu'ils peuvent tirer de ces nouvelles technologies sur le plan pédagogique
  • Je suis le premier à penser qu'il faut du discernement dans l'usage du numérique. La solution n'est pas dans le tout-numérique ou l'approche par les questions matérielles. En cette matière comme dans les autres, c'est la pédagogie avant tout qui compte.
lauraschmitz1992

Le blended learning, l'avenir des écoles | Miss MOOC & sa Team - 1 views

  • Le blended learning, l’avenir des écoles
  • Quand la pédagogie et la technologie se rencontrent… « Si vous pensez que l’explosion numérique ne vous concerne pas, vous venez de commettre votre première erreur ». 
Jean-Marie Cognet

Si vous deviez citer une innovation majeure des plateformes LMS… - 0 views

  • Les apprenants devenus acteurs de leur apprentissage et échangeant avec leurs pairs, les formateurs auteurs et curateurs qui ont pu réinventer leur pédagogie en allant chercher sur le terrain des "preuves" de mise en œuvre des acquis des apprenants
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