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Jean-Marie Cognet

Quand les MOOC changent le marché du travail des professeurs d'université - L... - 2 views

  • Un professeur d’université est un enseignant-chercheur. Sa mission est de produire de la recherche scientifique et de la transmettre aux étudiants à travers l’enseignement. Il est aisé d’évaluer la qualité d’un chercheur mais plus difficile d’apprécier celle d’un enseignant.
  • La généralisation des MOOC pourrait changer cet ordre établi
  • En revanche, il est impossible de les classer objectivement en tant qu’enseignant et de désigner le meilleur d’entre eux. Comme le souligne Pierre-Michel Minger, Professeur en sciences sociales au Collège de France, cette transparence sur la qualité de la fonction de chercheur et l’opacité sur celle d’enseignant influencent le marché du travail. La concurrence entre les universités se fait pour attirer les meilleurs chercheurs, qualité visible, et non pas les meilleurs enseignants, qualité invisible. De ce fait, les professeurs privilégient rationnellement leur activité de recherche au détriment de leur activité pédagogique car ils sont conscients que leur carrière et leur valeur sur le marché du travail dépendent de la qualité de leurs publications académiques et non pas de celle de leurs cours.
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  • A moyen terme, des mécanismes de réputation et de diffusion de l’information rendront visibles les excellents enseignants et leur nombre d’étudiants en ligne augmentera. Inversement, les piètres enseignants seront identifiés et leur nombre d’étudiants diminuera. Les taux d’inscription aux MOOC constituent une information publique accessible à tous sur la qualité des enseignants.
  • Les MOOC vont modifier le marché du travail des professeurs. Les universités pourront, avant de les recruter, évaluer les qualités pédagogiques des professeurs en visualisant leurs cours et en comparant leur nombre d’inscrits. Le recrutement des meilleurs enseignants permettra aux universités de justifier des frais de scolarité plus élevés.
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    MEGA INTERESSANT - 1 MUST READ
Jean-Marie Cognet

A quoi ressemblera le marché de la vidéo en 2020 ? - 0 views

  • La vidéo (télévision linéaire classique et services confondus) pesait, au niveau mondial, 233 milliards d’euros en 2011. Ce chiffre devrait atteindre 355 milliards en 2020, à raison d’un taux de croissance de 4,7 % par an et d'une redistribution de la valeur. Les Etats-Unis, qui représentent 51 % de ce marché, vont voir leur part se réduire progressivement pour atteindre 35 % à l’horizon 2020. La part de la France restera stable, en passant de 5 à 4 %. Le marché de la vidéo va se tourner progressivement vers les pays émergents : aujourd’hui à 20 %, ils devraient représenter 42 % du marché mondial dans huit ans.
  • nouveaux services de vidéo à la demande vont voir le jour ou croître, comme les services de programmes à la demande soumis à abonnement (SVoD).
  • la SVoD, liée à un abonnement donc, devrait croître plus vite que la VoD, paiement à l’acte.
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  • le téléviseur connecté – autrement dit le terminal de consultation – sera devenu le premier lieu de consommation des vidéos, avec 63 % de parts de marché.
Hélène Baudet

TV du futur : les groupes audiovisuels ont intérêt à s'organiser | ITespresso.fr - 1 views

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    "L'institut de recherche et conseils IT-télécoms-médias fait émerger quatre scénarios probables pour l'avenir du marché de la télévision et de la vidéo. Il prédit ainsi une croissance mondiale de 4% par an du marché de la vidéo (tous canaux confondus) dans le monde jusqu'en 2020 (environ 80 milliards d'euros à cette échéance)."
Jean-Marie Cognet

EdTech: 4,5 milliards de dollars investis en 2015 dans le monde | FrenchWeb.fr - 0 views

  • Le secteur de la EdTech est en plein essor, comme en témoigne la récente évolution des montants investis dans ce secteur. Ces derniers ont augmenté de 32% par an en moyenne depuis 2011, pour atteindre les 4,5 milliards de dollars en 2015, selon des données du Boston Consulting Group.
  • Cinq grands segments de marché attirent particulièrement les investisseurs et concentrent 64% des montants investis depuis cinq ans.  Les plateformes et les fournisseurs de contenu multimedia: c'est le segment de marché qui a le plus attiré les investisseurs depuis 2011, avec 2,3 milliards de dollars investis, en hausse de 34% par an. Les cours en ligne: c'est l'un des segments de marché les plus dynamiques, avec 421 entreprises identifiées. Ces dernières ont reçu des investissements à hauteur de 1,9 milliard de dollars depuis 2011, en hausse de 19% par an.  Les solutions de gestion d'entreprise et de finance: segment qui a connu la plus forte progression de ces investissements depuis 2011, avec un taux de croissance annuel de 127%.  Les infrastructures, la sécurité et les systèmes de gestion: 1,5 milliard de dollars ont été investis dans ce segment, en hausse de 10% par an.  Les services et les programmes d'éducation supérieure: segment qui connaît également une belle progression de ces investissements, en hausse de 49% par an.
Jean-Marie Cognet

Collaboratif social : 899 millions de dollars en 2010 - 0 views

  • Le marché des solutions collaboratives embarquant des fonctionnalités sociales pourrait atteindre les 3,5 milliards de dollars en 2016. Le collaboratif social en mobilité est un puissant levier de croissance.
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    Le marché des solutions collaboratives embarquant des fonctionnalités sociales pourrait atteindre les 3,5 milliards de dollars en 2016. Le collaboratif social en mobilité est un puissant levier de croissance.
Jean-Marie Cognet

EdTech : la France peut-elle rattraper son retard ? - Educpros - 0 views

  • Le marché français de l'éducation pèse 135 milliards d'euros. Si ne serait-ce que 2% étaient investis dans les EdTech, cela représenterait un marché de 2 à 3 milliards d'euros ! À terme, l'e-éducation sera un marché très important et rentable, mais les cycles peuvent paraître plus longs que dans d'autres secteurs et beaucoup de business models restent encore à inventer
Jean-Marie Cognet

Transformation digitale dans l'enseignement supérieur : le cas d'HEC Paris - ... - 1 views

  • En guise d’appetizer, je fais réagir Peter Todd à un extrait de la Guerre des Intelligences, dernier livre de Laurent Alexandre : « À partir de 2035, l’éducation deviendra une “branche de la médecine”, utilisant les immenses ressources des neurosciences pour personnaliser d’abord la transmission et optimiser ensuite bioélectroniquement l’intelligence. » Et comme Coursera vient de lever 64 millions de dollars pour intégrer de l’IA dans sa plateforme, je ne suis demandé si Coursera finirait par racheter HEC… Réponse dans cet article.
  • Deux facteurs joueront, selon lui, un rôle déterminant : D’une part, l’évolution de la demande des contenus. D’autre part, la transformation des méthodes et des outils d’enseignement.
  • Il est courant de surestimer les effets à court terme de la technologie, et d’en sous-estimer les effets durables. Selon Peter Todd, les fondamentaux de l’enseignement n’ont pas tant changé en 500 ans, et un bouleversement total dans les quinze prochaines années n’apparaît guère probable.
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  • L’un des changements à anticiper touche cependant le métier d’enseignant. Selon Peter Todd, aujourd’hui, ce métier peut être comparé à une performance de théâtre interactif. Le digital conduit à faire du métier de l’enseignement une performance qui se rapprocherait davantage du cinéma. Dans cette perspective, le packaging et la conception des briques d’apprentissage acquièrent une importance croissante.
  • De nouveaux acteurs de la formation attaquent le marché de diverses manières : Les acteurs classiques d’un nouveau genre Les grands cabinets de conseil offrent désormais des formations business, en partie grâce au multiplicateur digital des nouvelles technologies, qui permet d’atteindre des niveaux de marge élevés.
  • Les plateformes de formation Le milieu du marché des écoles de management est quant à lui en train d’être absorbé par les offres low cost en ligne. L’acteur le plus connu de l’offre de formation en ligne est Coursera. Même si actuellement, les universités et écoles détiennent encore un monopole sur la délivrance de diplômes, des alliances ou autres fusions entre les plateformes et des acteurs traditionnels pourraient changer cette donne à l’avenir.
  • Coursera, qui vient de lever 64 millions de dollars pour développer l’intelligence artificielle de sa plateforme, est une entreprise ultra-focalisée sur l’expérience de ses utilisateurs. En leur proposant une killer app, elle se taille une part de marché suffisante pour peser dans l’écosystème vénérable de l’éducation supérieure et au-delà : annonceurs, professeurs, universités, etc.
Jean-Marie Cognet

Vidéo : rupture dans la formation - 0 views

  • Plébiscitées par les utilisateurs, jouées sur PC ou smartphone, les vidéos de formation sont appelées à prendre beaucoup d’importance - ce qui n'est pas sans poser de mutiples questions… Celle en particulier de la capacité des systèmes et des acteurs à affronter cette rupture…
  • YouTube : 2ème moteur de recherche le plus utilisé au monde (après Google, dont il est une division). Vidéos lues sur PC, tablette, smartphone (2 milliards d’utilisateurs disposent d’un mobile capable de lire des vidéos)
  • Au moins, si la question se résumait à la consommation de vidéos, et aux aspects techniques de sa diffusion ! Il s’en faut de loin, car ces vidéos sont produites par les utilisateurs de smartphones eux-mêmes (vous et moi), c’est-à-dire, demain, les apprenants (user content generation). L’enjeu, c’est aussi celui de l’intégration des savoirs directement produits par les utilisateurs, les experts de terrain, dans les dispositifs formels ou 70.20.10 de l’entreprise. Enjeux multiples : techniques (ce sont pas les plus délicats), culturels et organisationnel : de l’alignement hiérarchique aux distributions transverses.
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  • oncrètement : doivent-elles utiliser leur LMS ou créer une chaîne privée sur YouTube (après tout, c’est ainsi que les MOOC ont commencé, avec la Khan Academy)… ou les deux ? Comment s’assurer alors de la mise en cohérence ? Nombre de fournisseurs, parmi les leaders (Skillsoft) ou les nouveaux venus (Udacity), investissent massivement dans les vidéos de formation pour se hisser au sommet d’un marché très prometteur.  Parmi les nouveaux acteurs, on n’oubliera pas de citer Workday, bien décidé à entrer sur le marché des plateformes LMS (3 milliards de dollars par an), justement à travers un positionnement vidéo original. Impact aussi sur les outils auteurs, dont l’avenir semble s’assombrir avec le développement de la prise de vidéo ou de photos, et les possibilités de montage offertes par les smartphones évolués.
  • en matière de granularité des savoirs, car l’apprenant devra pouvoir jouer les quelques secondes qui l’intéressent dans une vidéo de dix minutes et plus (Ted Talk, par exemple) : question de tagging des contenus, pas toujours bien supporté actuellement.
Jean-Marie Cognet

La vidéo à la demande en France devrait générer 200 millions d'€ en 2011 - Ac... - 0 views

  • Alors que le marché de la vidéo à la demande (VàD ou VoD) passe un nouveau cap en France grâce à des offres illimitées par abonnement, GfK et NPA Conseil viennent de publier leur bilan prévisionnel pour 2011. Et selon ces deux sociétés, le marché en France devrait générer 200 millions d’euros environ, soit une croissance annuelle de 20 %.
Jean-Marie Cognet

Le Digital Learning Manager connecte la formation - 0 views

  • D’après E-learning! Magazine, plus de 40 % des entreprises du fortune 500 utilisent déjà des outils numériques pour assurer la formation de leurs équipes. Une tendance de fond puisque le marché du e-learning est en croissance de 23 % par an.
  • la part du numérique dans la formation n’est que de 1 % en France, l’e-learning n’a pas eu bonne presse pendant longtemps.Trop cher et inefficace, il n’a pas convaincu et la bulle Internet l’a presque achevé. Mais un souffle nouveau voir le jour, poussé par un important travail d’évangélisation.
  • le Digital Learning Manager dispose de nombreux nouveaux outils qui modifient le rapport à la formation. Les MOOCs (Massive Open Online Course), la vidéo, le reverse mentoring, le blended learning, les barcamps ou les hackatons ont changé le paysage de l’apprentissage et offrent de nouveaux territoires au Digital learning manager pour repenser la stratégie de formation.
Hélène Baudet

Quelques news sur la E-Formation: L'"e-learning" de luxe séduit les top-managers - 0 views

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    "Les business schools américaines ne sont pas les seules à parier sur le développement du marché de l'e-learning haut de gamme. La majorité des établissements européens, de la London Business School à l'Essec en passant par HEC, s'y met aussi. Mais avec un objectif différent : il s'agit pour ces dernières de produits d'appel destinés à donner envie aux internautes de venir ensuite écouter les professeurs en chair et en os. Aujourd'hui, elles se contentent d'offrir aux visiteurs de leur site Web des interviews de leurs chercheurs vedettes sur un sujet d'actualité."
Hélène Baudet

Rich Media - Les universités et les entreprises s'y intéressent pour demain |... - 2 views

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    "Importé des Etats-Unis mais déjà développé sur le marché français, le Rich Media trouve peu à peu sa place sur le Net. Quel est ce service qui pourrait rapidement devenir la méthode d'enseignement de demain ?"
Jean-Marie Cognet

Les pionniers de la transformation numérique affichent des taux supérieurs de... - 2 views

  • Les pionniers de la transformation numérique enregistrent de solides résultats L’étude montre que les entreprises qui ont mis en œuvre ce nouveau modèle d’organisation et de production informatique affichent des performances largement supérieures aux autres : pour elles, le numérique s’est révélé essentiel à leur compétitivité (63% considèrent que le numérique les aide à traiter rapidement des opportunités, 57% à conquérir de nouveaux marchés et 52% à créer de nouveaux business models, contre respectivement 17%, 19% et 15% des entreprises qui n’ont pas initié cette transformation).
  • Les entreprises françaises sont conscientes de cette nécessité d’innover en continu : 80% pensent que les technologies de l’information seront essentielles pour assurer leur réussite future, 76% considèrent devoir libérer du temps de leurs équipes informatiques pour investir dans le digital et 71% croient nécessaire de privilégier l’innovation continue.
  •  DevOps est clairement un moyen de parvenir à ces objectifs, comme le prouvent les résultats obtenus par les entreprises qui l’ont adopté de manière anticipée. La réussite des projets DevOps implique un changement de culture de l’entreprise et un nouvel équilibre entre les équipes informatiques.
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  • DevOps est une méthodologie en 9 points, dont il faut patiemment assembler les pièces – de la définition de la stratégie jusqu’à la sécurité et à la conformité – pour mettre en œuvre le nouveau modèle de production informatique rendu nécessaire par l’évolution du marché vers le numérique ».
Jean-Marie Cognet

Les 14 chiffres à connaître sur le e-learning en 2014 - 1 views

  • Quelque 40% des entreprises du Fortune Global 500 utilisent la technologie, d'une manière ou d'une autre, à des fins d'apprentissage.
  • En 2011, 35,6 milliards de dollars auraient été dépensés dans des solutions personnalisées de e-learning dans le monde. Aujourd'hui, l'ensemble de l'industrie du e-learning représenterait 55,2 milliards de dollars, un chiffre qui doublera d'ici 2015.
  • Les entreprises qui ont déployé des solutions de e-learning sont à 34% plus aptes à répondre aux besoins de leurs clients. Elles ont 46% plus de chances de devenir des leaders dans leur industrie, et même 17% de chances d'être le leader en termes de part de marché.
Jean-Marie Cognet

Mooc : Coursera, à la conquête du monde de l'entreprise - Educpros - 2 views

  • Depuis 2016, le géant des Mooc Coursera s'ouvre à la formation continue. L'Oréal, Air France, Criteo… La société californienne multiplie les partenariats avec les entreprises, notamment françaises, pour fournir à leurs salariés des cours en ligne
  • les entreprises ont besoin de faire monter en compétence leurs employés dans un marché du travail qui évolue extrêmement vite. De plus, nos 150 partenaires universitaires produisent un contenu d'excellence, sur des sujets à la pointe.
  • Entrer sur le marché de la formation continue n'est qu'une autre façon de répondre à l'un de nos objectifs de base, à savoir offrir une expérience transformatrice à nos apprenants.
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  • ous avons en effet adapté notre plate-forme aux besoins de l'entreprise, tant dans le contenu proposé que dans l'expérience de celui ou celle qui gère la formation. Cela passe par exemple par un système de tracking, qui permet de suivre les progrès des apprenants et de proposer un accompagnement qualitatif tout au long de la relation avec Coursera.
  • Les entreprises sont particulièrement demandeuses de trois thématiques : l'IT (technologies de l'information), le "big data" et le management/leadership. On
Jean-Marie Cognet

Enseignement supérieur : faut-il parler d'une révolution numérique ? - 1 views

  • Trois phénomènes sont sans doute en train de se combiner au niveau de l’enseignement supérieur. Le premier, sans doute le plus important, est la massification. Le marché mondial est évalué à 4,3 trillions de dollars en 2015. En une douzaine d’années (2000-2012), les effectifs d’étudiants ont quasiment doublé, passant de 100 à 196 millions.
  • L’Inde connaît par exemple une croissance exponentielle en ce domaine. Le deuxième est la certification. Des organismes se sont mis en place pour certifier et accréditer les institutions d’enseignement. Enfin, les technologies numériques semblent appelées à occuper une place croissante même si elle est aujourd’hui très limitée (2 % du marché mondial).
  • Les chiffrages montrent que la mise au point d’un MOOC varie entre 30 000 et 100 000 euros selon la discipline.
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  • L’enseignement numérique pose trois types de problème de légitimité. Le premier touche à la relation entre l’institution d’enseignement et l’enseignant. À qui appartient un MOOC ? Au professeur qui l’a conçu ou à la direction des systèmes informatiques de l’institution qui l’a réalisé ? Si l’enseignant change d’institution, peut-il partir avec son MOOC ou doit-il le laisser dans l’institution où il l’a réalisé ?
  • Pour l’enseignant, la digitalisation de ses cours apparaît comme une contrainte supplémentaire imposée par l’institution en plus d’une multiplication des tâches déjà lourde et une dévalorisation de son statut, les ingénieurs en informatique et en pédagogie devenant de plus en plus centraux.
  • On pourrait penser que les étudiants, vivant dans un monde digitalisé depuis leur enfance maintenant, sont en attente de son développement dans l’enseignement. Il est vrai que l’interactivité les attire. Néanmoins, ils restent en réalité très attachés (au moins pour l’instant) au contact direct avec le professeur et ne sont pas prêts à accepter la disparition de ce lien. De même, les échanges sur les forums ne remplacent pas les échanges directs, avant et après les cours.
  • Plutôt qu’une révolution, ce que l’on voit se dessiner pour l’instant relève plutôt d’une transformation lente de l’ensemble du système d’enseignement (mais qui pourrait s’accélérer brusquement), la digitalisation n’étant qu’une des composantes de cet ensemble, aux effets difficiles à évaluer pour l’instant.
Jean-Marie Cognet

Formation : les cours en ligne font recette ! - 1 views

  • Les MOOCs (Massive Open Online Courses) et le e-learning ont le vent en poupe. Pour preuve, selon Xerfi, depuis 2011, 60 millions de personnes dans le monde se sont inscrites à au moins un MOOC. « Le nombre de nouveaux MOOCs lancés en 2020 atteindra ainsi un niveau record de 3 500, contre 3 000 en 2017 », d’après les prévisions de Xerfi.
  • « Le marché mondial du e-learning, surtout tiré par les formations professionnelles, devrait croître de 10% par an entre 2018 et 2020 pour s’établir à 30 milliards de dollars. »
  • Selon Xerfi, « les besoins en formation à distance sont notamment liés à l’internationalisation et à la numérisation croissantes des entreprises. »
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  • « La croissance du marché cache en fait une phase de profondes mutations. Le phénomène des MOOCs s’éloigne de son idéal initial d’enseignement gratuit et accessible à tous. Il se rationalise en privatisant partiellement ou totalement son offre. »
Jean-Marie Cognet

Tour d'horizon des EdTech en France avec 180 startups - 0 views

  • Quoi qu’il en soit il semblerait que les entrepreneurs EdTechs Français préfèrent se lancer sur le web, quitte à développer une version mobile plus tard — l’inverse étant moins évident.
  • Dans la Higher Education, les établissements commencent seulement à envoyer des signaux positifs en terme d’innovation en déployant des stratégies de transformation numérique. Leurs cycles de décision historiquement très longs ainsi que leur difficulté à débloquer des budgets spécifiques (auparavant non-existant pour le digital) se résorbent. Il y a fort à parier que la courbe de création de startups B2B devrait repartir à la hausse sous l’impulsion de ce secteur
  • Observation n°1 : 40% des startups du Corporate ont plus de 20 salariés, contre 16% seulement en Higher EducationObservation n°2 : Les startups Higher Education peinent à grandirQuelques pistes pour expliquer ces observations :Un établissement du Supérieur est-il plus compliqué à contractualiser qu’un Corporate ?Un Corporate alloue-t-il plus de budget au digital et la formation qu’un établissement du Supérieur ?La qualité des startups dans le Supérieur est-elle plus faible que dans le Corporate ?Trouver son market-fit est-il plus facile dans le secteur Corporate ? Les salariés expriment-ils remontent-ils plus leurs besoins que les étudiants
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  • Un marché EdTech Français sous-capitalisé
  • de plus en plus d’établissements du Supérieur se dotent d’équipes Digital et de CDO (l’ESC Rennes avec Pierre-Paul Cavalié, Grenoble EM, ESC La Rochelle, ou le groupement Paris Science Lettre). On mentionnera aussi des premières success stories Françaises comme CrossKnowledge (exit $175M en 2014), le récent investissement de BNP Paribas dans Evancia ($32M), ou les belles croissances d’acteurs comme DigiSchool ou 360Learning. Preuve supplémentaire s’il en faut, la France tenait même un panel lors de EdTech Global en Juin !
  • La principale recommandation du rapport du CNNum sur l’ESR remis en Mai porte sur la création d’une stratégie de transformation numérique pour les établissements. Ces derniers doivent se doter non seulement de budgets dédiés, mais aussi de porteurs de projets en interne pour soutenir ces changement. Ce sera notamment par la création d’interlocuteurs dédiées (CDO, VP Innovation, Direction Numérique) que les établissements seront en mesure d‘innover efficacement. Chez AppScho, nous avons développé une technologie mobile qui peut être déployée de façon quasi-autonome en 5 semaines seulement, mais nous travaillons souvent avec des Directions Informatique ou Pédagogique qui n’ont pas les moyens de soutenir seules la transformation digitale de leur(s) établissement(s), malgré leur volonté d’innover en matière de numérique.
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