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Aurialie Jublin

Comment faire coopérer les tribus ? : Millenaire 3, Société - 0 views

  • Si l’on en donne une définition générale, coopérer consiste à travailler avec d’autres pour faire ce que l’on ne peut pas faire seul. Mais la forme particulière de coopération qui m’intéresse, c’est la coopération complexe qui consiste à communiquer avec des personnes que l’on ne comprend pas, des étrangers, voire des personnes que l’on n’aime pas. Malheureusement je constate que ces pratiques de coopération dans la différence sont en déclin dans de nombreux pays. En France, par exemple, seuls un quart des individus pensent spontanément que l’on peut faire confiance à autrui.
  • si vous avez pratiqué un sport, vous savez bien que vous devez coopérer avec votre équipe pour espérer vaincre l’équipe adverse. Mais, vous remarquerez aussi que dans le sport, il faut même coopérer avec son adversaire ! En effet, pour que le jeu et la compétition fonctionne, il est nécessaire de s’accorder sur les règles et sur ce que tricher veut dire. C’est entre cinq et huit ans que les enfants comprennent cela et apprennent à fonctionner en articulant coopération et compétition. De même, en tant qu’adultes, trouver le bon équilibre entre coopération et autonomie, entre coopération et compétition, fait partie du quotidien de notre vie. Pour que nous puissions vivre bien ensemble, notre société a besoin de cet état d’esprit, issu du jeu ou du sport, pour éviter de que notre monde devienne une caricature hobbesienne de société où la lutte entre les individus prime sur toute autre forme de relation.
  • La solidarité, pour moi, n’est pas une bonne option pour faciliter les relations entre des communautés très différentes. Je ne crois pas dans la valeur de solidarité car elle a une connotation trop idéologique. En outre, elle nous conduit à lisser les différences entre les personnes plutôt que valoriser leur diversité. La solidarité conduit à sacrifier la richesse qu’apporte la complexité. Il faut mobiliser d’autres moyens pour permettre le vivre ensemble, pour que les gens communiquent entre eux malgré leurs différences, ou en valorisant leurs différences. C’est tout le sens des compétences de coopération dont je parle dans mon livre. Cette forme d’interaction est la plus créative et la moins oppressive, elle laisse davantage de place à l’expression des singularités des individus
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  • Vous décrivez pourtant le déclin des compétences sociales de coopération. Peut-on les réparer ou les remobiliser ?Plutôt que de tenter de trouver les causes de ce phénomène pour y apporter des solutions globales, je propose d’observer la diplomatie du quotidien que déploient les gens dans leurs familles, dans leur vie professionnelle ou dans la rue. On y trouve des rituels et des pratiques de civilité qui ont traversé les âges et qui permettent à chacun de bien gérer ses relations avec l’autre, surtout quand il est vraiment différent de soi. Ces compétences mobilisées sont encore présentes et nous devons trouver le moyen de les réparer, de les reconfigurer pour pouvoir les mobiliser à nouveau dans la société.
  • La première compétence que l’on observe est une forme d’écoute dialogique qui ne permet pas forcément d’aboutir à un consensus mais qui fait que l’on apprend beaucoup sur soi-même et sur l’autre. A l’inverse, lorsque vous échangez avec quelqu’un dans une logique dialectique, c’est pour aboutir à une conclusion et à une synthèse, après avoir écouté s’énoncer la thèse et l’antithèse. Vous écoutez en cherchant à reformuler ce que l’autre vous dit pour faire converger vos idées. Alors que si vous pratiquez l’écoute dialogique, vous vous intéressez à la personne qui vous parle, à ses intentions, à ce qu’elle veut dire à mots couverts. Ce type d’échange est ouvert et il n’y a pas de moment où l’implicite, le caché, est rendu explicite et clarifié. Il n’y a pas de conclusion. C’est la même différence que l’on trouve entre un orchestre qui cherche à s’accorder en répétition sur la manière d’interpréter un morceau, et un groupe de jazz qui improvise en s’écoutant. Pour moi, l’écoute dialogique est bien une des bases de la diplomatie quotidienne et de l’art de la coopération, qui nous amène à valoriser le processus plutôt que le résultat, à rechercher ensemble des questions pertinentes autour desquelles dialoguer plutôt que de vouloir aboutir à des solutions consensuelles.
  • La deuxième compétence clé consiste à savoir utiliser un mode d’expression subjonctif. C’est le contraire d’une expression déclarative qui vise au maximum de clarté et qui est très souvent employée dans les débats pour persuader son auditoire. Le problème c’est que cela ne laisse pas beaucoup de place à la discussion et à la subtilité.
  • La troisième compétence à laquelle j’attache de l’importance consiste à gérer ses rapports aux autres avec empathie plutôt que sympathie. Bien sûr, ces deux modes de relation impliquent une reconnaissance de l’autre, nécessaire pour créer du lien. Dans certains cas, la sympathie fonctionne, vous aidant à surmonter les différences pour aider une personne en difficulté. Lorsqu’un inconnu se fait renverser par une voiture, vous courrez lui porter secours, par sympathie, parce que vous vous mettez à sa place et ressentez sa souffrance. Vous vous identifiez à lui. Mais dans d’autres cas, la sympathie vous conduit dans une mauvaise voie. Vous pensez bien agir mais vous vous mettez en position de supériorité par rapport à l’autre et, en fait, c’est vous qui avez le contrôle, voire de l’emprise sur lui dans une relation émotionnellement chaude et intense.
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    "<< Nous devons développer des institutions qui permettent aux différences d'entrer en dialogue, des institutions qui accueillent la diversité? >>."
Aurialie Jublin

Critique de Linchpin (Seth Godin) : un livre indispensable ? - ikon.fr - 1 views

  • Linchpin commence par un chapitre écrit sur un ton quasi-apocalyptique, qui dresse un constat du monde du travail assez radical. Godin fait le procès de la société actuelle qui, héritant de la révolution industrielle, valorise le conformisme, l’obéissance à l’extrême et l’oubli de soi. Autrement dit, la promesse d’un bon salaire et d’une sécurité de l’emploi en l’échange de notre consentement à devenir des rouages bien huilés dans la machine du travail. Le propos de Linchpin est d’encourager le lecteur à devenir le pivot, et non le rouage, car à l’inverse du pivot qui est indispensable au bon fonctionnement de la machine toute entière, le rouage est facilement remplaçable s’il est défaillant.
  • Un “linchpin” (une personne indispensable), nous dit Godin, est une personne capable de créer, de trouver des solutions nouvelles, d’établir des connexions fructueuses entre les individus. Plus que tout, c’est une personne qui fait son travail comme un artiste travaillerait à son oeuvre : elle y met de sa personne toute entière et sait qu’elle n’a pas le droit d’avoir peur de se mouiller.
  • un linchpin est un artiste, en ce sens qu’il fait ce qui le passionne par générosité, parce qu’il est conduit par la volonté de changer l’immobilisme ambiant. Adam Smith disait dans La Richesse des Nations que chaque individu, en cherchant son intérêt personnel, concourrait sans le savoir à servir l’intérêt général (théorie de la main invisible). Pour Godin, c’est l’inverse : le linchpin cherche d’avantage à servir l’intérêt général (celui de ses clients, de son entreprise ou même du monde entier), ce qui indirectement finit par servir son intérêt personnel (par de belles promotions).
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    Linchpin, littéralement "pivot" en français, est un livre qui diffère des précédents travaux de Godin par le fait qu'il s'adresse directement aux individus et pas aux entreprises. Le sous-titre du livre, que je traduirais grossièrement par "Etes-vous indispensable ? Comment donner à sa carrière un avenir remarquable ?" donne tout de suite le ton : Linchpin a des allures de livres de coaching. Pourtant, autant le dire tout de suite, Linchpin est un faux livre de coaching. Au contraire, dans ce livre plus personnel que les autres, Godin cherche surtout à ouvrir les yeux du lecteur sur l'opportunité (l'obligation ?) de changer son rapport au travail, et à mieux appréhender les peurs qui paralysent tout processus de changement personnel. 
Aurialie Jublin

Cyber-flânerie : j'avoue, je surfe perso au bureau | Rue89 Eco - 0 views

  • Au bureau, le travailleur américain moyen passe entre 60&nbsp;et 80% de son temps en ligne à faire autre chose que travailler, selon une étude réalisée par des chercheurs universitaires américains. En France, ce serait autour de 60% également. Plus précisément, en moyenne, les salariés passent 1&nbsp;heure 30&nbsp;sur Internet chaque jour, dont 52&nbsp;minutes pour un usage personnel, en 2011, selon l’une des seules études [PDF] sur la question.
  • Laurence a plus de 30&nbsp;ans. Les chercheurs américains aurait pu le deviner&nbsp;: les étudiants et les plus jeunes salariés utilisent davantage les réseaux sociaux que leurs aînés et trouvent normal de le faire pendant leur temps de travail, même si cela n’a rien de professionnel, révèle l’étude. Les moins jeunes, en revanche, flânent plutôt utile&nbsp;: ils vont voir leur compte en banque, réservent des billets de train, règlent des problèmes administratifs, etc.
  • La plupart des très grandes entreprises et des administrations françaises font plus simple&nbsp;: elles filtrent. A l’échelon inférieur, 70% des entreprises de plus de 500&nbsp;salariés ont mis en place une telle solution, et 30% des entreprises de 250&nbsp;salariés, selon Olfeo. Pour limiter les flâneries et le risque juridique (pour le téléchargement par exemple).
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  • «&nbsp;Il faut voir que, dans les bureaux, les salariés passent 8&nbsp;à 10&nbsp;heures par jour devant leur écran. Ils n’ont plus besoin d’aller dans le bureau d’à côté chercher une réponse, ni un dossier, ils croisent donc moins de collègues. Ces temps sociaux et de respiration disparaissent. Ils les récupèrent sur l’ordinateur, en flânant.&nbsp;»
  • «&nbsp;Une partie de ce temps est nécessaire au repos, à l’échange, à la récupération, voire à la réflexion. Mieux vaut ne pas y toucher. Le salarié risquerait de moins bien travailler.&nbsp;»
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    "Voilà, j'ai cyber-flâné. Je ne suis pas la seule apparemment. Et les entreprises commencent à se pencher sur la question, plutôt pour s'en inquiéter, et pas toujours avec succès. Mais est-ce si grave, de divaguer sur le Net ?"
Aurialie Jublin

L'emploi à l'épreuve des algorithmes « InternetActu.net - 1 views

  • L’analyse des e-mails, des messageries instantanées, des appels téléphoniques, du moindre clic de souris des employés peut désormais être mise au service d’une plus grande efficacité de l’entreprise. Les données produites par les travailleurs sont en passe de devenir un atout précieux.
  • département People Analysis (“l’analyse des gens”), le laboratoire des ressources humaines de Google. Depuis 2007, Google a mené des enquêtes approfondies sur ses équipes et a constaté que les employés les plus innovants sont ceux qui ont un fort sens de leur mission tout en ayant une large autonomie personnelle. “Nos décisions sur nos employés ne sont pas moins importantes que nos décisions sur nos produits”,
  • Gild est une start-up qui ambitionne de révolutionner le recrutement de développeur par les Big Data. Parmi les principaux indicateurs pris en compte par la société, l’évaluation par les pairs des développeurs sur des sites de programmation communautaires comme Google Code, Github ou Bitbucket : le code proposé par le développeur est-il apprécié, réutilisé ? Comment communique-t-il ses idées ? Que dit-on de lui dans les réseaux sociaux ?…
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  • Recruiter permet ni plus ni moins d’espionner les profils que le recruteur consulte, de les ajouter à des listes de candidats potentiels, d’entrer en contact avec les anciens employeurs ou d’être tenu au courant de qui s’attarde sur le profil d’un candidat, et ce…, sans que les utilisateurs eux-mêmes ne le sachent ! L’algorithme mis en place se base sur les actions du recruteur et se complexifie à mesure que l’employeur l’utilise, notamment en recommandant des utilisateurs à la formation et aux compétences similaires de ceux mis en sélection.
  • En fait, ce qui paraît le plus gênant dans ce système, c’est bien l’asymétrie de service, c’est-à-dire que les usagers ne sont pas sur un pied d’égalité. Que les recruteurs aient des outils dédiés pour se faciliter la tâche, certes. Mais que le candidat n’ait pas accès dans le détail à qui consulte son profil ne peut que générer une tension, un déséquilibre…
  • Mais ce n’est pas la seule société à utiliser de nouveaux types de capteurs pour mesurer la productivité des employés, explique Rachel Emma Silverman pour le Wall Street Journal. La Bank of America a ainsi équipé 90 de ses employés des badges développés par Sociometrics Solutions (dont nous parlions déjà ici et là). Le but : étudier les mouvements et les interactions des employés afin de comprendre la façon dont ils travaillent et interagissent.
  • Pour Dancy, bientôt, les entreprises vont commencer à mesurer leurs employés de la même façon qu’il se mesure lui-même. Nous n’aurons pas le choix, constate-t-il, fataliste. “Les entreprises ont besoin de nouvelles mesures pour saisir la productivité des travailleurs de la connaissance.” Même si les travailleurs rejettent la surveillance orwellienne de leurs employeurs, les travailleurs individuels seront contraints d’utiliser l’autosuivi pour acquérir un avantage concurrentiel sur les autres.
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    L'analyse des grandes quantités de données - le Big Data - est appelée à révolutionner bien des domaines. L'emploi et les ressources humaines pourraient même devenir l'un de ses premiers terrains d'application. La preuve avec quelques résultats d'études menées dans différentes entreprises et différents secteurs.
abrugiere

Pernod Ricard connecte 18 800 collaborateurs à son réseau social d'entreprise... - 0 views

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    Exemple de connection d'une entreprise à un réseau social ouvert
abrugiere

Nelis - Logiciel de CRM Social et solution de travail collaboratif SaaS sur Mac, PC et ... - 0 views

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    gammes d'outils de travail collaboratifs / payants 
Aurialie Jublin

Mini tablettes : sont-elles faites pour travailler ? - JDN Web & Tech - 0 views

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    iPad Mini, Google Nexus 7, Galaxy Note 2... Les tablettes de poche sont de sortie et explosent des records de ventes. Bien pratiques pour la consultation de contenus, elles révèlent toutefois leurs limites dans l'édition de documents.
Aurialie Jublin

Tous bureaucrates (featuring Benoit Poelvoorde) ? Un manifeste pour les middl... - 1 views

  • On s&nbsp;’est donc trompés sur le management ! On cherchait des chefs guerriers en compétition, il nous faut des pairs bienveillants ayant un sens aigu de l&nbsp;’intérêt général. On cherchait LA solution imaginée par nos penseurs, elle doit être ré-inventée tous les jours par nos faiseurs. &nbsp;On cherchait à sanctionner les erreurs, elles sont structurelles à l&nbsp;’amélioration continue et réclament le questionnement plus que l&nbsp;’opprobre et le refoulement …
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    Différence de hiérarchie entre petite structure (comportement par défaut est la coopération, l'entraide, qui nécessite une hiérarchie plate / chaque contribution est décisive pour la survie du groupe) et une grande organisation (hiérarchisation forte / "les sciences de l'organisation indiquent de diviser le territoire en autant de baronnies, partiellement responsables de quelque chose. Cet empilement des territoires augmente souvent la distance des opérationnels et des responsables intermédiaires (un tous les 7 employés environ) à la réalité du client, et ce faisant les déresponsabilise") C'est la caractéristique principale d'une bureaucratie - la défense des territoires y devient un objectif plus important que l'intérêt général de l 'entreprise, sa survie + séparation penseurs/faiseurs.
Aurialie Jublin

Two People Doing The Same Job? It's Not Crazy For Engineers - FastCoLabs - 0 views

  • It turns out that developers have been working together to complete single tasks for decades, using a practice called “pair programming.” The basic idea is simple: Two developers sit in front of one computer. One programmer “drives,” typing out actual code, while the other observes and guides the driver, catching mistakes, and suggesting high-level strategies for completing the task.
  • Although it might sound counterintuitive and costly to employ two engineers to do one thing, its proponents swear that it actually saves money and time. Michael Kebbekus, a software engineering manager for collaboration software company Mindjet who spends 80% of his time pair programming, says the practice reduces costs and increases innovation by forcing developers to think through their decisions early
  • When you pair program, you have the perspective of a colleague, and every idea is just a starting point for something better. Before you start typing, you verbalize a solution, and in explaining your thoughts out loud you discover aspects of a problem you didn't even consider, and better yet, your partner does, too.
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  • Although he acknowledges that it might not be beneficial to every division for every type of project, Kebbekus believes that everybody should at least try putting people together to work on high-value projects. His advice is to slowly start asking team members to work together on bigger, higher-cost projects and gradually formalize pairing people as they get used to the process.
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    "Most people would find it absurd to hire two people to do the same job. An increasing number of software companies are doing just that and finding that it increases productivity and reduces costs. Here's how to apply the idea to your business."
Aurialie Jublin

Human Workers, Managed by an Algorithm | MIT Technology Review - 0 views

  • Now several startups, including CrowdFlower and CrowdSource, have written software that works on top of Mechanical Turk, adding ways to test and rank workers, match them up to tasks, and organize work so it gets double- or triple-checked. “In the past [crowdsourcing] has been more experimental than a real enterprise solution,” says Stephanie Leffler, the founder of CrowdSource. “The reality is that it’s tough to do at any kind of scale.”
  • Two years ago, researchers at New York University estimated that 41 percent of all jobs posted to Mechanical Turk were for generating spam, generating clicks on ads, or influencing search engine results (see “How Mechanical Turk Is Broken”).
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    "The 38-year-old resident of Kingston, Jamaica, recently began performing small tasks assigned to her by an algorithm running on a computer in Berkeley, California. That software, developed by a startup called MobileWorks, represents the latest trend in crowdsourcing: organizing foreign workers on a mass scale to do routine jobs that computers aren't yet good at, like checking spreadsheets or reading receipts."
julien camacho

Linkedin serait-il le Google du monde professionnel ? - 0 views

  • Comme le rappelle faberNovel, Linkedin tire son chiffre d’affaires à 57 % de ses services destinés aux recruteurs ("talent solutions"), à 27 % de la publicité, et à 20 % de ses membres premium.
  • Depuis quelques mois, Linkedin se transforme et affiche donc de nouveaux services. Le plus en vue, ce sont les news, apparues en début d’année. Des informations uniquement orientées vers le monde professionnel et personnalisées pour le membre connecté. Elles pourraient aussi faire de Linkedin un média professionnel privilégié. De quoi concurrencer les Google News, les Yahoo! News mais aussi Flipboard.
  • le Californien affiche aujourd’hui un impressionnant ratio R&amp;D sur chiffre d’affaires de 25 %. Un taux qui s’explique entre autres par le lancement, en 2011, d’un projet ambitieux, appelé Inversion. Objectif : redévelopper complètement le code de base du système pour qu’il tienne la charge des futures ambitions&nbsp;du réseau. Rien de moins. "Ils ont voulu se donner des moyens d’accélérer leur progression, raconte Caroline Pandraud. Alors ils ont tout défait et reconstruit pour que l’ensemble devienne une plateforme." Et que d’autres éditeurs ou développeurs puissent développer des plug-in, ou pour que d’autres sites intègrent des boutons "share" (partage) ou "Apply" (postule) à la manière des "j’aime" de Facebook ou des "tweeter" de Twitter.
  • ...4 more annotations...
  • Mais, pour monter en puissance encore plus vite, depuis l’an dernier, Linkedin a procédé à quelques acquisitions majeures. Fin 2012&nbsp;: &nbsp;le très prisé Slideshare sur lequel tous les professionnels partagent leurs présentations. En avril dernier, l’agrégateur de news Pulse, concurrent de Flipboard, qui a permis à Linkedin de lancer ses news en quelques jours à peine. En mai, enfin, le moteur de sondage autour de contenu Maybe.
  • Pour faberNovel, Linkedin pourrait devenir une place de marché d’experts si ceux-ci sont notés par leurs pairs, une place de marché de projets si les appels passent par sa plate-forme, un lieu où les start-up peuvent trouver des investisseurs,&nbsp;etc. Mais en extrapolant encore plus loin : "dans un ou deux ans, Linkedin pourrait devenir un Amazon du business,"
  • L’agence faberNovel publie ce mardi 2&nbsp;juillet une étude fouillée du modèle Linkedin. Bien au-delà du réseau social professionnel, ce nouveau géant du numérique veut devenir le graphe de l’économie mondiale.
  • L’agence faberNovel publie ce mardi 2&nbsp;juillet une étude fouillée du modèle Linkedin. Bien au-delà du réseau social professionnel, ce nouveau géant du numérique veut devenir le graphe de l’économie mondiale.
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    "La force historique de Linkedin, c'est son graphe. Cette toile vivante qui relie les membres entre eux, employés, recruteurs, entreprises, etc. Comme pour Facebook, Amazon mais aussi Google, c'est le cœur du business model. Celui qui alimente le système en données brutes et croisées, et qui exploite le principe des "affinités" entre membres pour proposer postes, informations ou publicités ciblés. Avec une différence notable par rapport aux autres médias sociaux : ici, tout le monde s'inscrit avec son identité réelle, car tout le monde y a intérêt. Graphe et big data sont les deux clés du système. Ils alimentent les trois moteurs Linkedin, comme l'explique faberNovel : le recrutement, le développement de business et le partage de contenu. "La singularité de Linkedin, c'est d'appliquer le big data au recrutement," insiste Caroline Pandraud, lead project analyst chez faberNovel. Derrière, trois algorithmes activent le moteur de recherche dans la base, le moteur du graphe et le moteur de recommandation."
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    L'agence faberNovel publie ce mardi 2 juillet une étude fouillée du modèle Linkedin. Bien au-delà du réseau social professionnel, ce nouveau géant du numérique veut devenir le graphe de l'économie mondiale.
Aurialie Jublin

Tous pirates - error 404 - 0 views

  • Concernant mon précédent billet, et parce que la share economy recouvre une très forte variété de domaines, je n'ai pas fait la distinction entre la production et la consommation. J'y reviens ici sur des points de débats que j'ai eus. Enfin, les deux types de cette nouvelle économie mettent en exergue deux points essentiels de notre société : la raréfaction du travail, et la déconnexion patente de l'investissement (partant, la finance) envers l'économie réelle. Plus d'investissement productif, et une numérisation qui crée de la valeur sans créer de l'emploi; il y a donc un nouveau contrat social à définir.
  • Depuis la faillite du socialisme (politique), un subtil équilibre se joue entre&nbsp;le public et le privé.&nbsp;L'Etat crée par l'éducation une richesse - le travailleur - qui sera exploitée par l'entreprise. En échange, l'entreprise contribue par l'impôt et les taxes à l'organisation de l'Etat. Le code libre, c'est une richesse commune, exploitée par tous, mais dans une asymétrie d'échanges. S'il fait le bonheur de communautés (celles d'Ostrom), il fait aussi le bonheur de la sphère privée. Ainsi, les flux économiques apparaissent comme une captation de valeur sur des territoires et des individus hors marchés (de l'Europe vers les US, du libriste vers Microsoft) à coût nul, pour être ensuite revendus aux producteurs initiaux. Le libre, c'est un peu l'Afrique qui importe son chocolat après avoir vendu à prix dérisoire ses&nbsp;fèves&nbsp;de cacao.
  • Que se passe-t-il ? Il faut en fait considérer qu'il n'existe pas un marché du travail, mais deux marchés : un marché de l'emploi, et un marché du revenu, lesquels ne sont pas corrélés. Les rentiers, investisseurs en capital, dealers de drogue, proxénètes, n'existent pas sur le marché du travail mais le sont bien sur celui du revenu. Idem pour les travailleurs pauvres, stagiaires, qui n'existent - quasiment - pas sur le marché du revenu, mais bien sur celui du travail.
  • ...6 more annotations...
  • Le droit de la concurrence implique des entreprises, non des individus. Or, Internet permet de mettre en concurrence n'importe quel cerveau humain avec un autre. Même dans un territoire soumis au droit national. On a beaucoup glosé sur les emplois à 1€ du système allemand, pour des emplois peu gratifiants, d'une économie de cols roses. Le stagiaire français, lui, arrive sur un marché de cols blancs à 3€ de l'heure (436,5€ pour une semaine de 35h).
  • De même, le crowdfunding - qui&nbsp;apparaît&nbsp;comme une solution au problème du financement de l'entrepreneuriat - n'est que le symptôme d'une maladie beaucoup plus grave :&nbsp;la rupture&nbsp;consommée entre travail et capital, qui était déjà initiée bien avant la crise des subprimes
  • Quant au web, c'est la force du factor system, amplifiée par l'électricité. Ce pourrait être Pinterest, Tumblr, Github, Facebook, Amazon qui mettent en place une plateforme de travail - ludique, altruiste, sociale - à destination des populations du monde. Et dont la création de richesse ne bénéficie ni à la collectivité (via les procédés d'optimisation fiscale), ni à "l'ouvrier" de la connaissance, puisqu'il n'y a plus de pièce, seulement des flux d'information dont on ne mesure pas la valeur, avec un capital qui reste aux mains de la plateforme. Et dont les bénéficiaires sont quelques passagers clandestins d'une étrange économie.
  • Puisqu'il y a rupture de l'équilibre ténu entre public et privé, on voit apparaître une nouvelle structure : la communauté. Communauté d'intérêts, elle se structure autour de ses propres besoins, en dehors (ou à coté) des deux sphères connues. Pour certains share economy, nouvelles monnaies, troc, AMAP. Un système adaptatif qui n'a rien de nouveau.
  • Ce qui est appelé improprement économie collaborative, c'est finalement la société humaine. Parce que l'Etat n'opère plus son rôle de balancier face au privé, ne restent que deux sociétés qui se développent en parallèle, l'économie de marché et les communautés. Et l'une devient petit à petit le parasite de l'autre. Passager clandestin d'une économie dite collaborative, tirant des bénéfices sans les contraintes de la structure, les "pirates" ne sont pas ceux qui téléchargent le dernier Beyoncé, mais des multinationales qui exploitent un travail gratuit, repackagent des biens du domaine public, ou libérés (voir les méfaits du copyfraud que dénonce inlassablement Calimaq). Ou réorganisent des flux de travail ou de capital à leur avantage, sur le dos des communautés.
  • Pirate vient du grec : peirao, qui signifie tester, mettre à l'épreuve. Hacker a la même signification. Organisations comme individus testent en permanence la solidité des modèles en cours; ils s'introduisent dans les failles du sytème (la PI, l'optimisation fiscale, la territorialisation du droit); ils inventent un monde à part, intangible, non juridiquement encadré, mais qui se développe sur l'écosystème en place (les dérivés financiers, le trading haute fréquence).
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    Pour @marklor le marché de l'emploi n'est plus celui des revenus et l'économie collaborative en est le symptôme
Aurialie Jublin

Le modèle "collaboratif" va détruire des emplois | Le Cercle Les Echos - 1 views

  • Collaboration, intelligence collective et les concepts qui y sont liés, aident à gagner du temps, à mieux résoudre les problèmes, à raccourcir l’accès à des experts ou à des solutions. En bref, cela nous permet d’obtenir de réels gains de productivité au niveau de l’individu, de la société et de l’entreprise. Mais comme chaque fois qu’il y a gain de productivité se pose la question des traductions concrètes qu’il convient d’en faire : faut-il l’utiliser pour la croissance (produire plus avec les mêmes ressources), pour l’innovation (produire des choses nouvelles) ou pour diminuer les effectifs (produire la même chose avec moins de ressources) ?
  • Une partie des postes de cadres moyens vont disparaître. Parmi les activités des cadres moyens, celles qui consistaient à être des courroies de transmission pour aider les individus et les équipes à entrer en relation ou à se connecter à des connaissances ou des outils – dans la hiérarchie, trans-silos ou encore vers l’externe – vont disparaître avec le développement d’une culture collaborative, des annuaires "intelligents", des réseaux sociaux internes et externes.
  • Des emplois rémunérés seront remplacés par des travaux d’amateur disponibles gratuitement ou par des emplois faiblement rémunérés. Certains emplois dont la rémunération était justifiée par une valeur ajoutée difficile d’accès commencent à être remplacés par des services internet qui apportent "apparemment" une valeur similaire.
  • ...3 more annotations...
  • En d’autres termes, une troisième économie est née, non pas souterraine et invisible, mais partout où des emplois peuvent disparaître en raison de l’explosion des usages liés aux technologies collaboratives.
  • En bref, l’approche de la seconde économie soutient que les gains de productivité globale des facteurs (productivité du travail plus productivité du capital) et l’intégration de plusieurs technologies numériques ont entrainé la disparition d’emplois au profit d’une économie comme en second plan, souterraine, entièrement automatisée. La troisième économie aura les mêmes effets sauf que la force de déplacement des emplois est les hommes eux-mêmes et non des systèmes automatisés.
  • En réalité, la collaboration est : pour la société une bonne occasion d’éliminer les coûts liés aux imperfections du marché et de se focaliser sur l’amélioration de la qualité ; pour les entreprises, un moyen permettant aux employés de se concentrer sur des tâches de haute qualité réellement productives ; et pour les cadres moyens, l’occasion d’apporter une vraie valeur ajoutée au travail de leurs équipes et des individus qui les composent.
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    Nombre de tâches intermédiaires vont disparaître, nombre d'emplois rémunérés vont disparaître du fait de la dimension collaborative de notre société et de nos entreprises. L'économie de la collaboration va faire peser une pression supplémentaire sur le marché de l'emploi, pression qui sera similaire et supplémentaire à celle qu'exerce déjà la "seconde économie".
abrugiere

Rifkin J.  "La fin du travail" - 1 views

  • Le prix du progrès", qui lui apparaît comme la séparation de la population mondiale en deux forces irréconciliables, d’un côté les faibles broyés par le progrès, de l’autre une élite de manipulateurs d’abstraction
  • La logique du marché pousse l’entreprise à sa restructuration interne, qui signifie une baisse du personnel. Le reengineering consiste en une organisation plus souple de l’entreprise, notamment grâce à un aplanissement des hiérarchies. Ces décisions accélèrent la production mais suppriment un nombre considérable d’emplois, en particulier ceux des cadres moyens, qui seront 80% à avoir perdu leur emploi à la fin de ce phénomène.
  • Les principes de "management scientifique" prônés par Taylor devinrent la référence obligée en matière d’organisation du travail. La manie de l’efficacité devint une réelle croisade. Elle atteignit tous les secteurs de la vie de l’Amérique, remodelant la société selon les critères chronométriques astreignants de la culture machinique et industrielle&nbsp;: entreprises, mais aussi administrations, services municipaux, système éducatif, vie quotidienne.
  • ...12 more annotations...
  • L’ingénieur, équipé des outils de l’efficacité, devint le nouveau héros.
  • La première révolution industrielle a été marquée par l’avènement du charbon et l’utilisation des machines à vapeur. La deuxième révolution industrielle fût causée par la découverte du pétrole et de l’électricité. La troisième révolution industrielle s’accompagne de "machines pensantes", robots à commandes numériques, ordinateurs, logiciels ultrasophistiqués.
  • Le traitement horizontal plutôt que vertical de l’information fait s’effondrer la pyramide traditionnelle de l’entreprise au profit de réseaux fonctionnant sur un même plan, ce qui élimine de plus en plus de cadres moyens.
  • Le recyclage, solution proposée comme excuse aux réductions de personnel, ne fonctionne en réalité que pour un cinquième des chômeurs
  • Actionnaires et patrons se sont quant à eux enrichis grâce aux gains de productivité induits par les restructurations. La vague de reengineering a provoqué ensuite le déclin de la classe moyenne, dont le nombre d’emplois, les salaires, ainsi que la protection sociale ont chuté de manière critique
  • Les manipulateurs d’abstraction, nouvelle élite de travailleurs du savoir, parviennent seuls à augmenter leurs revenus grâce à la nouvelle économie mondiale high-tech. Le fossé entre riches et pauvres se creuse, et les tensions toujours plus fortes pourraient aboutir à une révolution sociale.
  • La perte de son emploi est donc pour lui, au-delà des difficultés matérielles, une perte d’identité dangereuse.
  • Le mouvement pour la réduction du temps de travail est historique
  • L’évolution est progressive, et de 80 à 60 heures, puis de 60 à 40 heures, nous devons maintenant nous diriger vers les 30 voire les 20 heures.
  • Ce tiers secteur, domaine qui comblera le vide provoqué par la suppression d’emplois, est celui de la vie associative, qui tisse le lien communautaire : l’entraide, l’enseignement, la recherche, l’art, la religion, entre autres.
  • Milton Friedman proposa un judicieux impôt négatif sur le revenu.
  • When Corporations Rule the World (également daté de 1995, Kumarian Press), David Korten
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    Notes de lecture de l'ouvrage de Rifkin. IDées fortes : la productivité conduit à la destruction d'emploi. La croissance sera dorénavant sans emploi (1995). L'ère industrielle fondée sur le travail humaine s'achève. L'ère de l'information partagée et l'énergie décentralisée lui succède : disparition des emplois classes moyennes. Apparition d'un tiers secteur, etc.
Aurialie Jublin

Les programmeurs ne sont pas des branleurs ! - Framablog - 1 views

  • Je dirais qu’avoir l’air de travailler dur est souvent un signe d’échec. Le développement logiciel est souvent mal fait dans un environnement sous pression et dans lequel on est souvent interrompu. Ce n’est généralement pas une bonne idée de travailler de longues heures. Quelquefois, la meilleure façon de résoudre un problème est d’arrêter d’y penser, d’aller prendre l’air, ou encore mieux, de prendre une bonne nuit de sommeil et de laisser faire notre subconscient.
  • J’aimerais dire aux manageurs de juger les gens en regardant leurs résultats, leurs logiciels qui tournent bien, et non en regardant si les programmeurs ont l’air de travailler dur. C’est contre-intuitif, mais il est sans doute préférable de ne pas vous assoir tout près de vos développeurs, vous pourrez ainsi avoir une meilleure idée de ce qu’ils ont produit, sans être affecté par des indicateurs conventionnels ou intuitifs. Le travail à distance est particulièrement bénéfique&nbsp;; vous devez apprécier vos employés pour leur travail, plutôt que par la solution de facilité qui consiste à les regarder assis à leur bureau 8 heures par jour, martelant de façon lancinante sur leur IDE, ou se pressant autour du bureau des autres pour offrir des suggestions «&nbsp;utiles&nbsp;».
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    "Le travail intellectuel des programmeurs souffrirait-il d'un manque de visibilité et de reconnaissance aux yeux d'une logique managériale qui cherche à mesurer le travail effectif avec des critères dépassés ? C'est ce que laisse entendre ce témoignage qui au détour d'une plaisante anecdote met l'accent sur un relatif malaise d'une profession qu'il est difficile de cerner de l'extérieur, et même de l'intérieur d'une entreprise."
Aurialie Jublin

Les ressources humaines doivent-elles changer de nom ? - 0 views

  • Passée la tentation d’externaliser cette fonction de l’entreprise, l’autre solution selon lui serait de dissocier le service RH en deux : une équipe chargée de conforter les salariés dans leur travail (motivation, développement de la culture d’entreprise, bien-être…) et une autre chargée d’optimiser la composition de la force de travail pour l’entreprise (évolution des compétences en interne, recrutement, gestion du turn-over). Dans cette optique, la première équipe s’occupe des hommes et des femmes quand la seconde s’intéresse, de façon plus froide et scientifique (avec des indicateurs clés de performances), aux ressources animées de l’entreprise.
  • Faute de trouver mieux, elle préfèrerait le titre de directrice des talents humains. «&nbsp;Derrière l’idée de ressource, il y a la notion de quantité alors que les RH doivent mettre en avant la créativité et l’individualité des collaborateurs, au service d’un collectif&nbsp;», estime-t-elle.
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    "Sur LinkedIn le débat fait rage. Le post du consultant américain Bernard Marr s'interroge sur la pertinence du terme "ressources humaines". Si le premier actif d'une entreprise sont ses salariés, peut-on les considérer comme de simples ressources ?"
Aurialie Jublin

Le DRH, stratège des temps | Le Cercle Les Echos - 0 views

  • Depuis les lois Aubry sur les 35 heures, la valeur temps prend davantage de relief et davantage encore à l’heure de la société de l’information. En filigrane de l’entreprise, de l’organisation, le temps se tord, se tend, se distend, au rythme des missions à accomplir, des clients et actionnaires à satisfaire et le travail passe d’une composante physique à une composante cognitive. La société de l’information succède à la société postindustrielle.
  • Nous sommes passés d’un droit étatique à un droit du temps de travail devenu dès le début des années 80, le champ d’application des accords dérogatoires. Aujourd’hui, place à l’accord d’entreprise ou à défaut l’accord de branche. Constituant le premier thème de la réglementation sociale, il incarne aujourd'hui la figure de la déréglementation.
  • Le forfait jour, compromis de la nomadisation illustre cette porosité des temps. Récemment, par l’arrêt du 24 avril, la jurisprudence a rappelé que la prudence devait rester de mise : à l’employeur de contrôler la charge et l’amplitude de travail de ses salariés. Des pratiques susceptibles d’entrainer la faute inexcusable. Le juge veille sur les conditions dans lesquelles ces conventions sont établies. L’accord collectif devant assurer le "respect des durées maximales de travail ainsi que des repos, journaliers et hebdomadaires" et, plus largement, "le respect du droit à la santé et au repos"… L’arrêt du 31 janvier 2012, l’arrêt du 26 septembre 2012 et plus récemment l’arrêt du 24 avril 2013 concernant la convention Syntec en attestent.
  • ...3 more annotations...
  • Plus près de nous, par l’arrêt du 25 septembre 2013, la Cour de cassation considère que "l’instauration d’une modulation du temps de travail constitue une modification du contrat de travail qui requiert l’accord exprès du salarié".
  • Comment pour le DRH, manager ces temps du travail ? Les compensations financières comme le compte épargne temps, des compensations sur la réduction des trajets, des aménagements comme les crèches d'entreprise sont des solutions fonctionnant comme des amortisseurs.
  • L’autonomie de la charge de travail permet certes de s’abstraire de cette seule approche comptable du temps, mais elle nécessite de confronter le travail prescrit, le travail réel, et le travail subjectif. Construire une représentation partagée en mobilisant tous les acteurs de l’entreprise, pratiquer un management du travail, lui permettent en cela de travailler sur l’enjeu de la performance, mais aussi de la santé au travail et plus particulièrement de la charge mentale chez les cadres
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    "La société de l'information transforme profondément le rapport au temps et au lieu de travail. Une nomadisation plaçant le DRH au centre de nouveaux enjeux."
Aurialie Jublin

BYOD : les employés commencent à mettre la main à la poche - JDN Web & Tech - 0 views

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    "18% des salariés IT ont acheté un smartphone à des fins professionnelles. Le partage des coûts entre l'entreprise et l'utilisateur pour s'équiper reste peu pratiqué."
Aurialie Jublin

The Complete Guide To Your Insane Working Hours | Fast Company - 0 views

  • “Because everyone demands instant gratification and instant connectivity,” says Goldman Sachs investment banker David Solomon, “there are no boundaries, no breaks.” Which translates into ridiculous hours.
  • So, together, the team came up with a solution: they started a job-sharing program where each person shared 20% of their job with another. That meant that subject expertise wouldn't be limited to a single person--and so if a fire needed to be put out, the job-sharing partner could jump in.
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    "WHY ARE WE WORKING RIDICULOUSLY LONG WEEKS? BECAUSE OF THE WAY WE MEASURE WORK, OUR CULTURAL HISTORY, AND HOW CONSTANTLY CONNECTED WE ARE. HERE'S HOW WE CAN FINALLY BREAK FREE."
julien camacho

Comment comprendre et optimiser l'entreprise « agile » - 2 views

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    Alors que les applications mobiles professionnelles ne cessent de se développer, il est primordial d'optimiser l'information des connaissances, sa gestion, son partage, son accès ou sa diffusion à tous les collaborateurs de l'entreprise.
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