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Aurialie Jublin

Critique de Linchpin (Seth Godin) : un livre indispensable ? - ikon.fr - 1 views

  • Linchpin commence par un chapitre écrit sur un ton quasi-apocalyptique, qui dresse un constat du monde du travail assez radical. Godin fait le procès de la société actuelle qui, héritant de la révolution industrielle, valorise le conformisme, l’obéissance à l’extrême et l’oubli de soi. Autrement dit, la promesse d’un bon salaire et d’une sécurité de l’emploi en l’échange de notre consentement à devenir des rouages bien huilés dans la machine du travail. Le propos de Linchpin est d’encourager le lecteur à devenir le pivot, et non le rouage, car à l’inverse du pivot qui est indispensable au bon fonctionnement de la machine toute entière, le rouage est facilement remplaçable s’il est défaillant.
  • Un “linchpin” (une personne indispensable), nous dit Godin, est une personne capable de créer, de trouver des solutions nouvelles, d’établir des connexions fructueuses entre les individus. Plus que tout, c’est une personne qui fait son travail comme un artiste travaillerait à son oeuvre : elle y met de sa personne toute entière et sait qu’elle n’a pas le droit d’avoir peur de se mouiller.
  • un linchpin est un artiste, en ce sens qu’il fait ce qui le passionne par générosité, parce qu’il est conduit par la volonté de changer l’immobilisme ambiant. Adam Smith disait dans La Richesse des Nations que chaque individu, en cherchant son intérêt personnel, concourrait sans le savoir à servir l’intérêt général (théorie de la main invisible). Pour Godin, c’est l’inverse : le linchpin cherche d’avantage à servir l’intérêt général (celui de ses clients, de son entreprise ou même du monde entier), ce qui indirectement finit par servir son intérêt personnel (par de belles promotions).
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    Linchpin, littéralement "pivot" en français, est un livre qui diffère des précédents travaux de Godin par le fait qu'il s'adresse directement aux individus et pas aux entreprises. Le sous-titre du livre, que je traduirais grossièrement par "Etes-vous indispensable ? Comment donner à sa carrière un avenir remarquable ?" donne tout de suite le ton : Linchpin a des allures de livres de coaching. Pourtant, autant le dire tout de suite, Linchpin est un faux livre de coaching. Au contraire, dans ce livre plus personnel que les autres, Godin cherche surtout à ouvrir les yeux du lecteur sur l'opportunité (l'obligation ?) de changer son rapport au travail, et à mieux appréhender les peurs qui paralysent tout processus de changement personnel. 
Aurialie Jublin

Captcha ou l'art de faire travailler sans rémunérer - Information - France Cu... - 0 views

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    "Mais le CAPTCHA pose la question du travail à un autre degré, plus étonnant encore. Quel dommage, se sont dit un jour les chercheurs de l'Université Carnegie-Mellon, quel dommage que tous les jours, des centaines de millions d'internautes transcrivent des signes déformés, et que cela ne serve à rien ? Et ils ont inventé un système qui s'appelle Re-CAPTCHA et qui consiste à utiliser ces millions de transcriptions effectuées par les internautes pour améliorer les logiciels de numérisation des livres. En effet, quand on numérise des livres, bien souvent, des caractères sont déformés (parce que la page est abîmée, froissée, parce que l'encre a coulé etc.) et les logiciels de reconnaissance de caractère peinent alors à déchiffrer et retranscrire. En utilisant la retranscription humaine, plus fine, plus souple, plus intuitive, on améliore les logiciels. Ce qu'a très vite compris…. Google. Et oui, encore Google. Google, qui avec son projet Google Books numérise les livres du monde entier par brassée, s'est empressé d'acheter le système Re-CAPTCHA à l'Université Carnegie-Mellon pour améliorer ses logiciels de reconnaissance textuel. Ce qui signifie une chose toute simple : quand vous transcrivez un CAPTCHA, il y a des chances pour que vous participiez à l'amélioration des logiciels de Google, il y a des chances, donc, que vous travailliez pour Google. "
julien camacho

Livre blanc du Tour de France du télétravail et des tiers lieux - Zevillage - 0 views

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    Depuis fin octobre 2012, le Tour de France du télétravail est allé à la découverte des pratiques des nouvelles formes de travail et des innovations des territoires en matière de tiers-lieux, ces espaces de travail entre le bureau et le domicile. Bilan de ce périple dans ce Livre blanc du télétravail et des tiers lieux à télécharger ci-dessous.
Aurialie Jublin

Le travail, quelles valeurs ? Idées reçues et propositions. En librairie le 1... - 0 views

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    "En analysant quinze affirmations véhiculées par le discours politique et la plupart des  médias (le travail coûte trop cher en France, les 35h sont la principale source de difficulté en France, ect..), ce livre décrypte les véritables objectifs qui se cachent derrière ces affirmations apparemment « de bon sens ».  Le travail, mais quel « travail » ? La valeur travail, mais quelle « valeur » ? Plus le travail devient rare, précaire et souvent privé de sens, plus on parle de souffrance au travail, plus on en fait une valeur morale. De moyen il est devenu fin. Mais doit-on et peut-on  libérer le travail, ou se libérer du travail ? Fruit de plusieurs années de réflexions du Mouvement Utopia, en s'appuyant sur les travaux et les études de chercheurs indépendants et d'intellectuels, ce livre propose également six principales mesures ou orientations pour remettre le travail à sa vraie place."
Aurialie Jublin

Livre J'ai débranché : expérience déconnectée d'un homo numericus victime de ... - 0 views

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    Le dernier livre de Thierry Crouzet, J'ai débranché, traite de son expérience de 6 mois sans connexion à Internet après une période intense de plusieurs années où il était devenu accro à cet outil au point de ne plus pouvoir rester quelques minutes sans être déconnecté de ses contacts sur les réseaux sociaux et ailleurs. Concept de l'être-réseau : être hyperconnecté qui consultent leur comptes Facebook, blogs, etc. avec frénésie sur leur PC, smartphone, tablette, etc. en permanence y compris dans les toilettes pour ne pas perte une miette mais en étant moins attentifs à la vie physique autour d'eux.
Aurialie Jublin

Le monde dans 100 ans vu par 10 économistes: des robots partout, de l'agricul... - 1 views

  • «Nous pourrions vivre dans “le mauvais rêve d’une économie ” où les robots assurent toute la production, y compris la production des robots.» Les technologies pourraient également rendre de moins en moins utiles «les interactions en face-à-face», écrit Alvin Roth, de l’université de Stanford. Ce qui fait prédire au journaliste du Financial Times Simon Kuper: «La réelle proximité physique pourrait n’être indispensable que pour le sexe (et encore).» Business Week s’est en particulier penché sur les spéculations concernant le changement climatique. Le site note que c’est «le sujet sur lequel se sont tous attardés les dix essayistes».
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    "Ignacio Palacios-Huerta, de la London School of Economics, publie un livre intitulé In 100 Years: Leading Economists Predict the Future (Dans 100 ans: des économistes confirmés prédisent le futur), où dix économistes décrivent le monde tel qu'ils l'imaginent en 2114. «On vivra en moyenne jusqu'à 100 ans»; «Les gens seront plus efficaces grâce à des médicaments qui amélioreront "la concentration, la mémoire, ou encore l'intelligence"»; «Peut-être aura-t-on plusieurs épouses pour les différentes phases de notre vie». Ce sont quelques-unes des prédictions que retient le Financial Times dans la présentation de ce livre."
Aurialie Jublin

Citizen's share : une nouvelle vie pour l'actionnariat salarié  - Usa Conditi... - 0 views

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    "Retour sur « The citizen's share », un livre sur la propriété salariale qui a été publié la première fois en 2013 et qui vient d'être réédité avec, sur sa nouvelle couverture, une phrase de Thomas Piketty : « L'Amérique a été fondée sur un large accès aux richesses et à la propriété. Si vous voulez mieux connaître cette tradition et comment la revitaliser, lisez ce livre »."
Aurialie Jublin

Livre: Homo economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux - Daniel Cohen - 0 views

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    La société devient de plus en plus compétitive. Un monde néo-darwinien où les plus faibles sont éliminés et soumis au mépris des vainqueurs est en train de s'imposer. Dans les entreprises comme dans les couples, les indicateurs de bien-être reculent. Car la compétition sans la coopération ne fonctionne pas. Pour l'économiste Daniel Cohen, rien n'est inéluctable dans ces évolutions. Mais à l'heure où des milliards d'humains se pressent aux portes d'un modèle occidental défaillant, il y a urgence à repenser le rapport entre la quête du bonheur individuel et la marche des sociétés. Prolongeant les réflexions de son précédent livre, La Prospérité du Vice, l'auteur nous entraîne de la Rome antique au Pékin d'aujourd'hui en passant par l'Amérique, dressant une vaste carte des plaisirs et des peines du monde contemporain. Un essai aussi provocateur qu'intelligent.
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    Notes suite à son intervention sur France Inter le 4 sept http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=444457 : Retrouver le gout du bonheur dans un modèle concurrentiel Homo œconomicus : personnage de fiction, devenu le modèle néo-classique en économie, et même un prophète Ex : directeur d'un centre de don de sang décide de donner une prime aux donneurs pour augmenter le nombre de dons, or c'est l'inverse qui se passe -> la prime financière a détruit la prime morale / les économistes oublient le souci moral L'homme moral quitte la salle quand l' Homo œconomicus y rentre Paradoxe : L'accumulation de richesse extraordinaire n'a pas haussé le niveau de bien être des sociétés depuis les années 50. Marchandisation, capitalisme financier, course au profit et à l'enrichissement incitation financière même au sein de l'entreprise, la valeur travail se délite -> appauvrissement de la société Homo-sapiens grande capacité d'adaptation mais incapable d'anticiper sur ses affects Travail - empreinte dans la matière (Lévis-strauss) Equilibre dans les années 50/60 entre coopération et compétition Syndicats - force de coopération Individu par défaut (Robert Castel) 3 forces : - Capitalisme financier (faire des résultats, contrainte sur les salariés) - Mondialisation triste - mise en concurrence, hausse de la compétition - Société de l'information/Avènement du numérique participe au délitement de la société, car c'est levier de mise en concurrence, qui pousse à se comparer aux autres ; pousse à la compétition plutôt qu'à la coopération (même si ya des communautés virtuelles) Putnam Société post-matérialiste - dernière forme de liberté, sortir de la nécessite, des besoins, redonner du sens à la coopération / réfléchir au mieux plutôt qu'au plus
Aurialie Jublin

L'entreprise classique serait au bout du rouleau - France Info - 2 views

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    "Son organisation hiérarchique, le contrôle, la récompense individuelle : les jeunes ne voudraient plus de ce vieux modèle. C'est en tout cas la thèse d'un livre qui vient de sortir: "Partager le pouvoir, c'est possible", chez Albin Michel,"
abrugiere

Livres : quand le patronat parle du travail - France Conditions de travail, a... - 1 views

  • En premier lieu, ils accordent tous une place prééminente aux technologies de l'information et à l'internet dans le façonnage du futur monde du travail : « ...le travail " réagit " au choc d'internet -comme l'on parlerait d'une réaction chimique » constatent Enlart et Charbonnier (A quoi ressemblera le travail demain ? p.35). Ce point est connu et amplement commenté, nous ne nous y attarderons pas. En revanche, la prise à bras le corps par tous ces auteurs des effets du processus d'individualisation sur les relations de travail nous paraît plus féconde pour la réflexion. C'est notre deuxième point.
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    Retour sur 8 livres qui ont parlé du travail en 2013 "Une impression frappe d'emblée le lecteur habitué aux publications des années précédentes : l'inversion de la tonalité. Si les années 2009-2012 avaient été riches d'ouvrages cherchant à donner du sens à l'irruption des risques psychosociaux et à la souffrance au travail**, la production 2013 en revient à de meilleurs sentiments. Le travail a fait son retour comme objet de réflexion mais il est acquis que celui-ci a largement muté. Il ne s'agit donc plus de s'étonner ou de déplorer. La tâche est plutôt de comprendre en quoi le salariat est encore une forme adaptée au travail d'aujourd'hui et si ce dernier garde toute sa place dans le projet d'émancipation des individus tel que nous l'évoquions plus haut. La tonalité est donc celle d'une projection dans l'avenir autant que d'une introspection sur le sens même du travail."
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    la différence qu'il existe entre l'individualisme, qui serait une posture psychologique permanente relativement banale, et l'individualisation. Celle-ci relève plus d'un choix et, partant, d'une tendance « au sein de laquelle chaque individu souhaite affirmer son autonomie, sa capacité d'orienter son action sans être contraint et contrôlé » sauvegarder la possibilité de construire encore des collectifs de travail. S'il s'agit bien de « travailler pour soi » -que l'on peut entendre aussi « travailler sur soi » ou « travailler à l'épanouissement de soi »- à aucun moment, en revanche, ces auteurs n'imaginent que l'on puissent travailler seuls. Ces collectifs sont toutefois d'un genre nouveau : épanouissants certes mais transitoires, mouvants, sans cesse recomposés et surtout limités dans le temps. Evidemment, cela heurte notre contrat de travail à durée indéterminée : « Et si la généralisation du CDI n'était qu'une exception, voire une anomalie de l'histoire économique et sociale ? L'apanage d'une société industrielle (...) dans un monde peu concurrentiel ? » interroge Denis Pennel
abrugiere

Le prix du livre RH 2012 : "Ce qui tue le travail", de Francis Ginsbourger - 1 views

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    "Dans une économie placée sous le signe de l'innovation et du service, la valeur dont dépend l'emploi n'est plus dans la force mécanique, dans des savoir-faire de plus en plus imitables (...). Elle est dans la coopération de ces différentes sources de valeur." Cette phrase énoncée en première partie du livre de Francis Ginsbourger, économiste du travail, résume à elle seule son propos.
hubert guillaud

Comment la technologie détruit la classe moyenne - NYTimes.com - 0 views

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    Sommes-nous en danger de perdre la "course contre la machine", comme l'affirment Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee dans leur livre ? Les machines intelligentes nous menacent-elles de la misère à long terme, comme le prophétisent les économistes Jeffrey D. Sachs et Laurence J. Kotlikoff ? Avons-nous atteint la fin du travail, comme le déplore Noah Smith dans The Atlantic ? Les économistes ont pourtant toujours rejeté l'hypothèse selon laquelle l'augmentation de la productivité du travail réduit inévitablement l'emploi, notamment car celui-ci se déplace. Les ordinateurs et les robots ne sauront pas demain faire toutes les tâches à moindre coût. S'ils excellent dans les tâches de routines, ces tâches ne sont pas le fait de tous les emplois. Les robots et les machines ont du mal à remplacé ceux qui accomplissent des tâches abstraites (qui nécessitent la résolution de problèmes) et les tâches manuelles qui exigent de pouvoir s'adapter à une situation ou de l'interaction avec des humains. "L'informatisation a donc favorisé la polarisation de l'emploi, au profit d'emplois très bien payés et très mal payés, tandis que les emplois dans le milieu ont diminué." "Donc, l'informatisation ne réduit pas la quantité des emplois, mais plutôt dégrade la qualité des emplois pour un sous-ensemble important de travailleurs" Ce changement de la structure de l'emploi explique en partie la hausse des inégalités de revenus. Pour répondre à ce défi, l'avenir est assurément à une meilleure éducation et notamment avec la croissance de la demande en emplois semi-spécialisés, combinant tâches de routines et tâches abstraites, comme le font les "nouveaux artisans", métiers de la réparation ou certains types de services à la personne.
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    Sommes-nous en danger de perdre la "course contre la machine", comme l'affirment Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee dans leur livre ? Les machines intelligentes nous menacent-elles de la misère à long terme, comme le prophétisent les économistes Jeffrey D. Sachs et Laurence J. Kotlikoff ? Avons-nous atteint la fin du travail, comme le déplore Noah Smith dans The Atlantic ? Les économistes ont pourtant toujours rejeté l'hypothèse selon laquelle l'augmentation de la productivité du travail réduit inévitablement l'emploi, notamment car celui-ci se déplace. Les ordinateurs et les robots ne sauront pas demain faire toutes les tâches à moindre coût. S'ils excellent dans les tâches de routines, ces tâches ne sont pas le fait de tous les emplois. Les robots et les machines ont du mal à remplacé ceux qui accomplissent des tâches abstraites (qui nécessitent la résolution de problèmes) et les tâches manuelles qui exigent de pouvoir s'adapter à une situation ou de l'interaction avec des humains. "L'informatisation a donc favorisé la polarisation de l'emploi, au profit d'emplois très bien payés et très mal payés, tandis que les emplois dans le milieu ont diminué." "Donc, l'informatisation ne réduit pas la quantité des emplois, mais plutôt dégrade la qualité des emplois pour un sous-ensemble important de travailleurs" Ce changement de la structure de l'emploi explique en partie la hausse des inégalités de revenus. Pour répondre à ce défi, l'avenir est assurément à une meilleure éducation et notamment avec la croissance de la demande en emplois semi-spécialisés, combinant tâches de routines et tâches abstraites, comme le font les "nouveaux artisans", métiers de la réparation ou certains types de services à la personne.
Aurialie Jublin

17 livres (et autres médias) pour penser la transformation numérique du travail - 1 views

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    "Pour accompagner notre dossier sur l'impact de la transformation numérique sur le travail, nous avons compilé une bibliographie de documents pertinents."
marinealbarede

Ouishare - Le coworking est l'avenir de l'Homme - 0 views

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    Comme les bibliothèque où les ordinateurs ont remplacé les livres, le coworking fournit une alternative de plus en plus plébiscitée aux bureaux traditionnels. Retour sur les tendances d'un phénomène qui a changé la définition du mot travail.
hubert guillaud

Pourquoi travailler à la maison est le pire des deux mondes - Fast Company - 0 views

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    Karen Finerman livre une charge sans concession (et bourrée de mauvaise foi) contre le télétravail qui permet de réentendre les arguments des opposants.
Aurialie Jublin

Livre blanc sur le télétravail et les nouveaux espaces de travail (pdf) - Zev... - 0 views

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    Suite à leur tour de France du télétravail
abrugiere

Génération Y... Les empêcheurs de travailler en rond - 1 views

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    Le moins de 30 ans ne "cherche pas un emploi mais une "séquence d'aventure de vie", "C'est la génération 'si c'est ça la vie, alors je mange le dessert d'abord', explique-t-elle encore. Les fameux enfants rois de Françoise Dolto. On a voulu qu'ils soient épanouis. On leur a donné plus d'amour que d'éducation et de règles. Mais ce sont aussi les enfants du divorce, de grands sensibles. Ils ont eu l'habitude d'être écoutés, cajolés. Leur éducation leur a donné une bonne image d'eux-mêmes." "Avant, on inculquait aux enfants l'idée d'avoir une bonne situation professionnelle, maintenant, on leur dit d'être heureux, résume Francis Boyer "Ce qui ne fonctionne pas, c'est l'injonction, la consigne" C'est aussi la brutalité du marché de l'emploi qu'invoque le philosophe Michel Serres dans Petite Poucette (éditions Le Pommier), son dernier livre, pour expliquer le détachement de cette génération vis-à-vis de l'entreprise : "Petite Poucette cherche du travail. Et quand elle en trouve, elle continue d'en chercher, tant elle sait qu'elle peut, du jour au lendemain, perdre celui qu'elle vient de dénicher." Mais sont-ils vraiment si différents ? Pas sûr...  "La jeunesse subversive mais créative et aimant le risque, ça a toujours existé. Le stéréotype de l'étudiant agité, en phase avec l'air du temps mais dangereux, inspire les mêmes sentiments depuis un siècle", assure le chercheur Jean Pralong.
Aurialie Jublin

La génération Z sera plus difficile à manager que les Y - Les Echos Business - 1 views

  • L’entreprise entre dans l’ère de la coresponsabilité, en matière de gestion et de détention de l’information et de sa réputation. On commence seulement à comprendre qu’elle a partiellement perdu les moyens de maîtriser son image. Grâce aux réseaux sociaux, beaucoup moins prévisibles que les médias de masse, d’autres peuvent s’immiscer dans leurs discours. Mais à l’inverse, elle pourra transformer cette faiblesse en force en jouant sur l’effet démultiplicateur de ses propres salariés, eux-mêmes émetteurs d’information.
  • Les Z pourront parfaitement faire cohabiter statut de salarié et statut d’entrepreneur par exemple. Du cumul d’emploi pour survivre ou mieux vivre, les Z passeront à la multiplicité simultanée des expériences de vies. En ce sens, il y a urgence à rompre avec les clichés archaïques du temps partiel souvent synonyme aux yeux des politiques, mais aussi d’une part de l’opinion publique, de précarité et de petits jobs. Entre temps partiel subi et temps partiel choisi, il y a un monde !
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    "Ils ont moins de 20 ans aujourd'hui, ils sont nés avec Internet et croient au partage, à la sincérité ou à l'exemplarité... La génération Z sera difficile à manager, peut-être même plus que la génération Y. Dans son livre "Le prix de la confiance", Didier Pitelet décrit ces futurs salariés et donne les clés aux entreprises pour anticiper leur arrivée." L'expert les voit cependant comme de bons éléments pour l'entreprise : « Ni matéralistes ni carriéristes, les Z ne saucissonnent pas, ils trimbaleront leur maison au bureau et leur bureau à la maison. Au final, ils travailleront autant que leurs aînés à condition d'y trouver un intérêt et de donner du sens à leur quotidien. »
Aurialie Jublin

« Nous n'exploitons pas le réseau, c'est le réseau qui nous exploite »- Ecrans - 1 views

  • En réalité, le numérique a facilité la coopération, mais également la compétition et a permis l’établissement et le maintien de nouveaux monopoles comme Google.
  • On parle souvent de la crise de la classe ouvrière comme d’une entité politique. Mais ce qui se passe aujourd’hui sous nos yeux est une crise de la classe moyenne cognitive. Il y a un mot intéressant dans la théorie critique française, qui examine le capitalisme cognitif : « déclassement » - quand une classe sociale est rabaissée, perdant prestige social et économique. En cette décennie du Net, nous faisons l’expérience d’un déclassement massif des travailleurs cognitifs devenus des travailleurs précaires. Le néoféodalisme est aussi cette dépossession des acteurs intermédiaires.
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    Interview (mars 2012) de Matteo Pasquinelli, chercheur à la Queen Mary University de Londres. Dans son livre Animals Spirits (1), le théoricien des médias identifie les conflits sociaux et les modèles économiques à l'œuvre derrière la rhétorique de la culture libre.
Aurialie Jublin

Le salariat a vécu - La Tribune - 0 views

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    "Principal régulateur des relations sociales et de la solidarité, le salariat, né de la société industrielle, est sur le déclin. Jean-Pierre Gaudard, dans « La fin du salariat », livre une analyse fine et précise de l'extinction prévisible de ce modèle, résultat plus d'une évolution de la société que des seules contraintes économiques."
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