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antoinef

Le projet PNB utilisé comme argument contre la réforme positive du droit d'au... - 0 views

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    "Le débat autour de la réforme du droit d'auteur au niveau européen fait rage depuis plusieurs mois à présent, cristallisé autour des propositions de l'eurodéputée Julia Reda dont le rapport fera l'objet d'un vote devant la commission JURI le 6 mai prochain. Parmi les pistes avancées dans ce texte, on trouve notamment l'idée de consacrer par le biais d'une exception obligatoire au droit d'auteur la possibilité pour les bibliothèques « de prêter des livres au public sous format numérique, quel que soit le lieu d'accès« . Actuellement en effet, alors que la loi a reconnu en 2003 le droit pour les bibliothèques d'acheter n'importe quel livre vendu dans le commerce pour le prêter à ses usagers, moyennant une rémunération, les choses restent différentes en ce qui concerne les livres numériques. Les bibliothèques ne peuvent proposer ce type de ressources que dans le cadre d'une offre commerciale spécialement proposée par des fournisseurs en accord avec les titulaires de droits, et notamment les éditeurs, qui restent libres d'en fixer le prix et les modalités."
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    "Le débat autour de la réforme du droit d'auteur au niveau européen fait rage depuis plusieurs mois à présent, cristallisé autour des propositions de l'eurodéputée Julia Reda dont le rapport fera l'objet d'un vote devant la commission JURI le 6 mai prochain. Parmi les pistes avancées dans ce texte, on trouve notamment l'idée de consacrer par le biais d'une exception obligatoire au droit d'auteur la possibilité pour les bibliothèques « de prêter des livres au public sous format numérique, quel que soit le lieu d'accès« . Actuellement en effet, alors que la loi a reconnu en 2003 le droit pour les bibliothèques d'acheter n'importe quel livre vendu dans le commerce pour le prêter à ses usagers, moyennant une rémunération, les choses restent différentes en ce qui concerne les livres numériques. Les bibliothèques ne peuvent proposer ce type de ressources que dans le cadre d'une offre commerciale spécialement proposée par des fournisseurs en accord avec les titulaires de droits, et notamment les éditeurs, qui restent libres d'en fixer le prix et les modalités."
antoinef

quand l'État veut nous empêcher de lire - le tiers livre, web & littérature - 1 views

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    "Voilà qu'une ministre qui s'habille chaque matin par abonnement souhaite légiférer sur le livre par abonnement. Il y a des axiomes, il y a des dangers. Les dangers : le principe dit the winner takes all et qu'Internet n'a pas trouvé encore les obstacles internes ou externes qui permettraient sa propre régulation en freinant une concentration de plus en plus massive ; l'accaparement des ressources culturelles par ceux qui les débitent et construisent leur fortune sans aucune considération pour la nature de ce qui est livré ; une redistribution globale de ces acteurs, actuels à Seattle ou Palo Alto, qui rendent de plus en plus dérisoire les flux de langue française (et nous avec), quels qu'en soient les usages. Les axiomes : quand a-t-on vu une politique de régulation bureaucratique contrer une bascule des usages ? Idem : quand a-t-on vu que les modes de fabrication et de diffusion du texte ne se soient pas remodelés en profondeur à chacune des (peu nombreuses) mutations de l'écrit ? Et laquelle de ces mutations n'aurait pas été irréversible, quelle qu'ait été la complexité de la transition ou de la simultanéité provisoire de l'ancien et du nouveau ? Rappel : dès janvier 2009, avec des outils développés par Immateriel.fr [1], nous sommes les premiers à publie.net (structure d'édition numérique que j'ai fondée fin 2007 et transmis à nouvelle équipe cette année) à proposer un accès par abonnement forfaitaire et illimité à l'ensemble de notre catalogue, en streaming pour les bibliothèques ou téléchargement inclus pour les particuliers. Le principe est simple, et s'est notoirement aggravé depuis : le système éditorial classique lui-même s'est radicalement transformé en 10 ans. Il ne sait plus que concentrer les ventes sur un nombre extrêmement restreint de titres (ils n'ont pas la clé de la loterie, c'est juste cela qui régule) atteignant un nombre astronomique de ventes, traduits dans
priscille_lgrs

Démanteler le modèle économique de l'abonnement, pour opérer à grande échelle... - 0 views

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    "Résumé : cet article défend l'idée, étayée par des faits, d'une transition générale du modèle courant de revues sous abonnement vers un modèle économique du Libre accès. Les journaux existants, dont le fonctionnement a fait ses preuves, devraient être préservés et remodelés pour répondre aux besoins de la recherche du 21e siècle, tandis que le flux financier qui les soutient devrait subir une restructuration majeure. La pression est suffisante pour permettre un effort décisif vers l'édition en libre accès. Les diverses initiatives existantes doivent être coordonnées pour converger vers cet objectif clair. Le caractère international de la recherche implique que cette transformation ne sera accomplie à un niveau vraiment mondial que grâce au consensus des principaux organismes de recherche. Tout indique que l'argent déjà investi dans la publication de la recherche est suffisant pour rendre possible une transformation viable pour l'avenir. Il faut donc faire largement comprendre que l'argent actuellement bloqué dans le modèle de l'abonnement doit être retiré et redirigé vers des services d'édition en libre accès. Les budgets actuels d'acquisition des bibliothèques sont la dernière réserve possible pour permettre la transformation sans risque financier ou autre. L'objectif est de préserver le niveau de service des éditeurs, toujours demandé par les chercheurs, tout en redéfinissant et en réorganisant les circuits financiers nécessaires. Par le démantèlement du modèle économique sous-jacent de l'abonnement, la publication des revues peut conserver sa vitalité et poser les fondations solides pour les progrès scientifiques futurs."
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    "cet article défend l'idée, étayée par des faits, d'une transition générale du modèle courant de revues sous abonnement vers un modèle économique du Libre accès. Les journaux existants, dont le fonctionnement a fait ses preuves, devraient être préservés et remodelés pour répondre aux besoins de la recherche du 21e siècle, tandis que le flux financier qui les soutient devrait subir une restructuration majeure. La pression est suffisante pour permettre un effort décisif vers l'édition en libre accès. Les diverses initiatives existantes doivent être coordonnées pour converger vers cet objectif clair. Le caractère international de la recherche implique que cette transformation ne sera accomplie à un niveau vraiment mondial que grâce au consensus des principaux organismes de recherche. Tout indique que l'argent déjà investi dans la publication de la recherche est suffisant pour rendre possible une transformation viable pour l'avenir. Il faut donc faire largement comprendre que l'argent actuellement bloqué dans le modèle de l'abonnement doit être retiré et redirigé vers des services d'édition en libre accès. Les budgets actuels d'acquisition des bibliothèques sont la dernière réserve possible pour permettre la transformation sans risque financier ou autre. L'objectif est de préserver le niveau de service des éditeurs, toujours demandé par les chercheurs, tout en redéfinissant et en réorganisant les circuits financiers nécessaires. Par le démantèlement du modèle économique sous-jacent de l'abonnement, la publication des revues peut conserver sa vitalité et poser les fondations solides pour les progrès scientifiques futurs."
antoinef

Fred Turner : Google, Uber et l'idéologie de la Silicon Valley en treize mots... - 1 views

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    "Minitel, Dieu, Google : nous avons soumis une liste de treize mots à Fred Turner, prof à l'université de Stanford. Pour lui, la Silicon Valley est héritière des rêves hippies de l'Amérique des années 60." Extraits : "Dans les années 60, les hippies avaient une vision écologique du monde, au sens où ils voyaient le monde comme un système interdépendant. Et se mettre à l'informatique s'intégrait dans cette vision, à travers l'idée fantasmatique que les ordinateurs n'ont pas de corps, que l'information évolue dans un espace invisible. C'est une vision erronée. Les ordinateurs ont des corps gigantesques. Ils ont des serveurs. Ils faut les refroidir. Ils consomment énormément d'énergie. Leurs batteries contiennent par exemple du coltan qu'il faut extraire du sous-sol africain dans des conditions très pénibles. Il faut des humains. Même les cuisines de Google ont besoin de travailleurs. Il y a donc toujours une infrastructure matérielle qui sous-tend l'informatique. Et ceci est ignoré. Le fantasme qu'on aide la nature en travaillant dans l'informatique est faux. C'est même le contraire. Et il y a l'autre versant, la géo-ingénierie, le fantasme d'un changement technologique global. L'idée que si on trouve la bonne technologie, on pourra régler les problèmes environnementaux. Ce fantasme est très présent dans la Silicon Valley. Il est possible que la géo-ingénierie connaisse un jour de vrais succès, et ce serait bien - je pense par exemple à la capture du carbone ou à la géothermie. Mais le fantasme qu'on peut maîtriser l'environnement par la technologie nous empêche de faire le travail politique nécessaire pour que ces changements adviennent. [...] Je suis partagé. D'un côté, je pense que l'exposition à Internet rend la concentration, et donc la lecture, plus difficile. Je pense que Nicholas Carr a raison quand il dit que nous perdons une aptitude à la lecture longue. Ce qui m
antoinef

Les lauréats des Trophées de l'Innovation Cross-Média - IDBOOX - 0 views

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    "La première édition du Salon Cross-Média Publishing a donné lieu à la remise de trophées. L'objectif de ces prix était de mettre en valeur les acteurs, les solutions, les outils permettant une communication transcanale dans le livre, au travers de la marque ou dans le document de gestion. Le jury de professionnels et les internautes ont fait leurs choix, voici le palmarès : Trophée doc@futur « les solutions les plus innovantes de la gestion documentaire ». Les lauréats sont GMC, Naelan et SFR. Trophée de « la campagne cross-media publishing la plus innovante » : Le lauréat est SPIE ET SEQUOIA. Trophée des « solutions ou outils cross-media publishing les plus innovantes Le lauréat est Compilsoft. Trophée du « cross-media publishing » : ce trophée relate le coup de coeur du Jury. Lauréat à la fois émotionnel et technique. Le Lauréat est Léo Burnett et Delipapier pour la campagne Le Trèfle, vous souvenez Emma et le papier toilette."
antoinef

Journée internationale contre les DRM - édition 2012 - April - 0 views

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    "Dans son combat contre les DRM, l'April soutient la Journée internationale contre les DRM de la Free Software Foundation (Fondation du Logiciel Libre) le 4 mai 2012. Cette journée est l'occasion de rappeler à quel point ces menottes numériques sont dangereuses pour les utilisateurs comme pour les développeurs de logiciels libres, et empêchent des usages légitimes sur les contenus numériques. Le 4 mai 2012, la Free Software Foundation organise la Journée internationale contre les DRM, une journée d'information sur les dangers des DRM, des systèmes de gestion de contrôle d'usage des fichiers numériques. Ces DRM sont présents sur de nombreux fichiers comme une partie de la musique en ligne, certains livres numériques mais aussi sur les supports physiques comme les DVD et les BlueRays pour la vidéo. Ils encodent le contenu de manière à le rendre illisible pour qui n'a pas la clé numérique pour le décoder. Les DRM ont pour principal objectif d'établir un contrôle de l'usage dans le cercle privé, jusqu'ici impossible à mettre en œuvre."
antoinef

Prêt d'e-book en bibliothèque : propositions versus concertations - enssib - 0 views

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    "Faute d'accords entre éditeurs, libraires et bibliothécaires, le prêt d'e-book en bibliothèque -pourtant très attendu du public- se démocratise difficilement. Ainsi, en Belgique, le prêt numérique en bibliothèque est en phase de concertation autour d'un projet porté par le français Dilicom. Ce projet ne répond pas aux attentes des différents acteurs notamment parce que les éditeurs-diffuseurs demeurent maîtres exclusifs de leurs fichiers qui ne sont pas cédés aux bibliothèques : celles-ci acquièrent des licences pour une durée de trois ans, assorties d'autorisations sous forme de jetons (de 20 à 50 jetons). Les bibliothèques, dans le cadre de la constitution de leur collection, devraient ainsi racheter tous les trois ans la licence (plus tôt si les jetons sont épuisés). Le seul consensus qui se dégage actuellement est celui de mettre en place une nouvelle procédure de concertation. De son côté, Atingo, startup issue de la réunion de deux services, un suédois (Publit) et un autre anglais (Axiell), propose une solution différente : le eHub (un espace virtuel de rencontre entre les éditeurs et les bibliothèques). Puisque la tarification est le coeur du problème, Atingo propose que toutes les négociations se fassent au cas par cas, avec une interface pour les bibliothèques, qui peuvent ainsi négocier les prix directement avec les éditeurs, qui ont aussi accès à la plateforme. En choisissant quels e-books seront disponibles, à quels tarifs, et à quelles conditions, les éditeurs ne risqueraient plus en théorie de cannibaliser leurs ventes ; en théorie seulement…"
antoinef

Le "SOPA à la française" est déjà en marche, sans attendre la loi sur la Créa... - 0 views

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    "Cette semaine, la Ministre de la Culture Aurélie Filippetti a fait des déclarations sur France Culture, lors de l'émission Les Matins d'été, qui apportent des informations supplémentaires sur les intentions du gouvernement concernant la réorientation de la lutte contre la contrefaçon. Ces déclarations sont inquiétantes, car elles laissent entrevoir qu'alors même que la loi sur la création semble repoussée en 2015, les travaux pour mettre en place un "SOPA à la française" sont déjà en cours. Suivant les recommandations du rapport Lescure et du rapport Imbert-Quaretta, c'est la voie contractuelle qui est à présent privilégiée pour "impliquer" les intermédiaires techniques (traduction : les pousser à s'auto-censurer). Tactiquement, cette option est relativement bien jouée de la part du gouvernement, car s'il est possible de barrer la route à une loi comme SOPA ou même à un traité comme ACTA en déclenchant une mobilisation citoyenne, il sera beaucoup plus dur de le faire avec un réseau d'ententes contractuelles négociées entre les titulaires de droits et les intermédiaires. Dès lors, la loi sur la Création, véritable arlésienne dont on nous bassine depuis le début du quinquennat, n'est guère plus qu'un élément de storytelling et un chiffon rouge destiné à faire diversion. L'essentiel se joue à présent en coulisses et l'on finira par voir sortir un jour de nulle part des arrangements qui atteindront le dessein que ni la loi SOPA, ni l'accord ACTA n'avaient pu réussir à accomplir : mettre en place une "auto-régulation des plateformes" pour les transformer en police privée du droit d'auteur, allant volontairement au-delà des obligations que leur impose la loi et le droit européen en matière de contrôle des contenus. [...] Voilà exactement ce qui nous attend avec le développement de "l'auto-régulation des plateformes" : la multiplication d'accords opaques reconfigurant le régime de re
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À la découverte des formats de livres numériques 1. Les formats EPUB - De Marque - 1 views

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    "Devant la multiplication des formats de livres numériques, il importe de faire le point sur les principaux formats proposés à la vente numérique, leurs limites marchandes et leurs potentialités respectives. [...] Le EPUB est un standard ouvert et libre instauré par l'International Digital Publishing Forum (IDPF) - format largement utilisé pour la distribution et l'échange des publications numériques. Ce standard permet de livrer du contenu Web varié (XHTML, CSS, images, audio/vidéo, etc.) en un unique fichier « .epub » qui peut être partagé facilement. La structure du fichier créé étant sémantique, elle doit ainsi suivre un ordre précis pour être facilement lisible par une large variété d'applications. La versatilité du format EPUB fait sa force : le format s'adapte aisément et automatiquement à la taille de la plupart des écrans d'ordinateurs, des liseuses et autres appareils. L'éditeur qui le produit peut choisir la taille et la police de caractère qu'il désire, mais le lecteur a la possibilité de les ajuster à sa convenance à partir de son application de lecture, de même que naviguer à l'aide d'une table des matières, surligner des passages, ajouter des notes et créer des signets - et ce, selon les capacités de l'application utilisée. Le EPUB incarne un standard de l'industrie et peut se décliner en plusieurs formes : EPUB classique (EPUB 2 ou EPUB 3), EPUB enrichi, EPUB à mise en page fixe ou EPUB spécifiquement structuré pour les besoins particuliers d'un revendeur. La version la plus à jour du standard est le EPUB 3, que plusieurs confondent avec le EPUB enrichi et catégorisent à tort comme incompatible avec certaines applications de lecture; le EPUB 3 est accepté par la majorité des revendeurs. Les formes de protection de type filigrane et de type verrou numérique (DRM Adobe Content Server) s'appliquent sur les fichiers de format EPUB. Il est toutefois pertinent de noter que l'
antoinef

Harmoniser le droit d'auteur en Europe : l'excellent rapport de Julia Reda - 2 views

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    "L'eurodéputée Julia Reda a présenté ce 20 janvier, devant la Commission des affaires juridiques le rapport portant sur l'harmonisation du droit d'auteur. Le Parlement européen n'a plus qu'à se pencher sur les différents points présentés. Un projet globalement très équilibré, qui n'appelle pas à une révolution, simplement à quelques modifications, certainement devenues essentielles aujourd'hui. [...] Elle reconnaît en effet la nécessité « pour les auteurs et les artistes de disposer d'une protection juridique pour leur travail créatif et artistique » de même que le rôle des producteurs et éditeurs « à mettre ces œuvres sur le marché », avec une rémunération « appropriée pour toutes les catégories de titulaires de droits ». Mais certaines des propositions risquent d'embarrasser des organismes publics, comme la BnF. [...] Dans l'environnement numérique, les bibliothèques et les autres institutions culturelles « ont de plus en plus de mal à remplir leur mission d'éducation auprès du public et de préservation des œuvres ». À ce titre, la directive InfoSco « s'est avérée insuffisante », pour autoriser le prêt de livres numériques, un acte qui « a des effets positifs sur les ventes, car elle contribue à une culture de la lecture ». Les établissements devraient être autorisés à acheter des titres, individuellement, et les mettre en prêt. Adobe, et ses fameux DRM sont également en ligne de mire : les mesures techniques de protection devraient fournir un code source, pour garantir une interopérabilité totale. Et tout particulièrement dans les cas où le contournement de MTP est autorisé. Et fait particulièrement important actuellement, l'exception accordée aux caricatures, parodies et pastiches, s'appliquerait, peu importe la finalité visée par la création."
antoinef

Modèle ouvert pour le livre numérique, l'hypothèse MO3T - Le Cercle Les Echos - 1 views

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    "Le marché du livre numérique qui émerge aujourd'hui en Europe sous l'impulsion d'Amazon, de Google et d'Apple n'a que faire des modèles économiques des acteurs traditionnels de la chaîne du livre. Ne rien faire, laisser ces acteurs s'éteindre et rater leur transition numérique, c'est passer à côté d'une occasion de poser la pierre suivante de l'exception culturelle française et européenne. [...] Concrètement, il s'agirait de passer d'une logique de vente de contenus à une logique de vente de droits. Le lecteur achèterait le droit d'accéder à n'importe quel moment et depuis tous ses terminaux le livre dont il possède le droit numérique, le format du fichier qu'il télécharge dépendant bien sûr du terminal sur lequel il compte l'utiliser. Ce modèle présente d'immenses avantages. Tout d'abord, l'équilibre de l'écosystème serait préservé : le métier de libraire est conservé. Il continuerait à vous conseiller en fonction de vos goûts en intégrant à son activité la vente de livres numériques. Les éditeurs, eux, recevraient la mission supplémentaire d'adapter les livres aux différents supports, c'est-à-dire de mettre en forme le contenu pour les lecteurs - c'est déjà leur cœur de métier. En échange, ils toucheraient bien sûr un pourcentage sur les ventes numériques comme c'était le cas sur les ventes physiques. Un troisième métier apparaîtrait : celui de gestionnaire de bibliothèque, qui pourrait être occupé dans un premier temps par les opérateurs de téléphonie mobile puisqu'ils sont les seuls aujourd'hui à pouvoir assurer une couverture réseau suffisamment importante pour vous garantir l'accès à votre nuage."
antoinef

Le manifeste de SavoirsCom1 - SavoirsCom1 - 0 views

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    "Les politiques publiques, en particulier celles liées à l'information et à la documentation, doivent garantir le respect des principes suivants pour permettre l'existence et le développement des biens communs informationnels : 1. La neutralité de l'Internet ; 2. La protection des données personnelles ; 3. Dans la perspective d'une science ouverte au-delà du cercle académique, l'accès libre aux publications scientifiques doit primer face aux phénomènes d'appropriation de la recherche publique ; 4. Les ressources éducatives libres sont autant de biens communs informationnels dont il faut encourager le développement ; 5. L'ouverture des données publiques ; 6. L'usage des logiciels libres ; 7. Le partage non marchand d'œuvres protégées doit être possible ; 8. Le domaine public et les savoirs partagés doivent être encouragés, préservés et soutenus par les politiques publiques ; 9. Placer les biens communs au cœur des modèles économiques de l'information ; 10. Favoriser la création et le développement des biens communs informationnels sur les territoires. Le numérique est un processus qui transforme l'ensemble de la société en modifiant l'appropriation et le partage des connaissances. Il est essentiel que les politiques publiques en tiennent compte et préservent tout autant que promeuvent ce qui en est le coeur : la création et le partage des biens communs informationnels."
antoinef

Une petite chose qui pourrait déstabiliser les géants de l'internet | A nos v... - 1 views

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    "Je suis le plus grand fan de Google, Yahoo, Uber ou Amazon quand ils réinventent le monde, proposent des services à forte valeur ajoutée qui changent la vie et déploient un sens du client sans précédent dans l'histoire. Je déteste Google quand, comme le dénonce Geneviève Petit, il flirte avec l'abus de position dominante. Je déteste Yahoo quand il m'annonce unilatéralement qu'il déménage en Irlande, mais que je reste libre de fermer mon compte que j'ai depuis 16 ans. Je déteste Uber quand je lis le compte rendu de BFM-TV selon lequel les commissions payées par les chauffeurs transiteraient par les Bahamas pour échapper aux impôts. Je déteste Amazon quand il ferme les yeux sur l'ambiguité d'une market place qui se moque le plus souvent des droits de douane et de la TVA, et que les ombres grandissent sur les conditions de travail dans ses entrepôts. [...] Nous disposons des moyens d'avoir une vision claire de la posture environnementale, sociale et fiscale des services numériques que nous utilisons. Le portrait n'est souvent pas très joli. Le divorce n'est pas consommé mais la tension est là. Avec les révélations qui se multiplient sur les pratiques des nouveaux entants, nous allons fatalement ne plus systématiquement arbitrer pour le meilleur service quand nous sommes conscients que son coût collectif est exorbitant."
antoinef

Vincent Monadé (CNL) sur le marché du livre numérique - Aldus, tout sur le li... - 2 views

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    Figaro Vincent Monadé (Centre National du Livre) était l'invité du Figaro Buzz Media. Il est revenu sur le marché du livre numérique et la nécessité de trouver une solution globale pour porter le livre numérique chez les libraires indépendants. L'environnement Tolino développé par l'opérateur allemand Deutsche Telekom en Europe revient de plus en plus dans les discussions, maintenant par médias interposés. Il parle d'une échéance, à trouver dans le tournant 2016-2017. Après Matthieu de Montchalin (Syndicat de la Librairie Française) la semaine dernière, la pression est mise un peu plus sur Orange pour le développement de son projet MO3T. La Ministre de la Culture en fera-t-elle de même dans les semaines à venir? Il est aussi revenu sur le taux de TVA réduit qui est selon lui acquis, une bonne nouvelle pour les provisions chez les éditeurs en ce milieu d'année (voir l'interview ici : video.lefigaro.fr/figaro/video/vincent-monade-il-faut-etre-pret-pour-le-marche-du-livre-numerique/4324299631001/ ).
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    "Vincent Monadé (Centre National du Livre) était l'invité du Figaro Buzz Media. Il est revenu sur le marché du livre numérique et la nécessité de trouver une solution globale pour porter le livre numérique chez les libraires indépendants. L'environnement Tolino développé par l'opérateur allemand Deutsche Telekom en Europe revient de plus en plus dans les discussions, maintenant par médias interposés. Il parle d'une échéance, à trouver dans le tournant 2016-2017. Après Matthieu de Montchalin (Syndicat de la Librairie Française) la semaine dernière, la pression est mise un peu plus sur Orange pour le développement de son projet MO3T. La Ministre de la Culture en fera-t-elle de même dans les semaines à venir? Il est aussi revenu sur le taux de TVA réduit qui est selon lui acquis, une bonne nouvelle pour les provisions chez les éditeurs en ce milieu d'année"
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Rapport d'activité Hadopi : les ebooks en bonne place de l'offre légale - IDBOOX - 1 views

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    "La Hadopi a dévoilé mardi son rapport d'activité 2013-2014. Le sujet du livre numérique fait bien entendu partie du document. Voici les tendances constatées par la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet : 185 plateformes dédiées aux ebooks sont recensées sur les 412 portails de services culturels en ligne. Cela correspond à 44.83% des plateformes légales. Elles n'étaient que 146 au mois de décembre 2013. Le livre numérique est donc le secteur le plus important, devant la vidéo par exemple, 76 plateformes comptabilisées. Concernant les plateformes labellisées Hadopi sur offrelegale, 18% ont trait aux livres. 57/100, c'est la note attribuée sur l'attractivité de l'offre légale de livres numériques. Cet indice est basé sur plusieurs critères : satisfaction, accessibilité, prix, variété, qualité technique. 15% des sondés baromètre Hadopi sur les usages d'Internet déclarent avoir lu au moins un livre numérique. L'étude Hadopi / GLN / IFOP en avait détecté 11% (lire notre article). 70% des français disent connaitre bien ou très bien l'offre légale des ebooks proposée. Les internautes ont dépensé 80 € au cours des 30 derniers jours pour la culture. Le panier se répartit comme ceci : 31€ pour les films et vidéos, 16€ pour la musique, 13€ pour les livres, BD, Mangas, 8€ pour les jeux vidéo, 7€ pour les spectacles vivants et 4€ pour les musées. Enfin, en avril 2014 la Hadopi a mis en ligne une nouvelle fonctionnalité permettant à tous de signaler une œuvre introuvable en numérique. Six mois plus tard, seuls 5% des signalements concernent les ebooks."
antoinef

Les éditeurs sont les fossoyeurs de la littérature contemporaine - Carnets d'... - 0 views

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    "Pendant plusieurs mois, François Bon a donné à lire quotidiennement sur le Tiers Livre (extraordinaire lieu de création littéraire contemporaine) les chapitres d'un livre auquel il travaillait - je crois que le projet au départ n'était pas encadré par un contrat d'édition, ce n'est venu que plus tard : le Seuil accueillera Autobiographie des objets, dans sa collection Fiction & cie pour la prochaine rentrée de septembre. Avec la publication du livre papier, c'est toutefois tout le travail d'écriture sur le web qui est amené à disparaître [demande faite par l'éditeur] : le work in progress de l'auteur, notamment tout le matériau iconographique, ici essentiel, mais aussi les commentaires de ses lecteurs, tous ces échanges caractéristiques du Web littéraire, et qui font partie des conditions d'écriture." Les commentaires apportent une deuxième dimension à ce billet : Karl Dubost : "François : change la licence sur ton site ; nous : créons des robots pour faire une copie régulière du contenu. (J'ai en ligne de mire par exemple les pages en cours de développement sur Saclay) ; la BnF: Faire passer sur le site de François, tous les jours." Hubert Guillaud : "La question demeure comment expliquer aux éditeurs que ce n'est pas concurrent… Et on sait que ce n'est pas si simple, car à la base, c'est leur manque d'expérience web qui leur fait comprendre les choses « de travers ». Et souvent, on a beau dire, montrer, expliquer… cela ne suffit pas, hélas, pour convaincre."
antoinef

Pourquoi la décisions de justice contre Apple est une perte pour les éditeurs... - 1 views

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    Le 10 juillet le juge fédéral Denise L. Cote a statué contre Apple aux États-Unis dans l'affaire de l'entente sur le prix des livres numériques. Selon Michael Clarke ceux qui pensent que c'est une bonne nouvelle pour les éditeurs, les auteurs et les lecteurs n'ont pas bien analysé la situation. Amazon (qui est au cœur de cette affaire) a fait le choix de vendre les ebooks à 9,99 $, quitte à perdre de l'argent, puisqu'Amazon reverse au moins 9,99 $ aux éditeurs. En 2010 Apple a mis en place un système d'entente sur les prix avec les "big six" (Hachette, Penguin, HarperCollins, Macmillan et Simon and Schuster), au moment du lancement de l'iPad. Même si cette entente sur les prix orchestrée par Apple n'est pas en soit une bonne chose, le modèle d'Amazon - la vente à perte - est encore plus critiquable, et risque de mettre les éditeurs et les auteurs - surtout dans les domaines de niche - dans une situation très compliquée. Analyse très intéressante, en anglais.
antoinef

Le marché du livre électronique est-il en panne ? - La Feuille - 0 views

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    "On le sait, le marché français du livre électronique peine à décoller. En 2011, la vente de livres numériques n'a représenté que 0,5 % des ventes totales de livres en France (soit un total de 12,5 millions d'euros). Hormis en Corée du Sud, Etats-Unis et Grande-Bretagne, le taux de pénétration dans la plupart des pays demeure faible : en dessous de 1 %." Plusieurs raisons sont évoquées par Hubert Guillaud : - "les nouveaux arrivants sur le marché du livre électronique n'achètent pas autant de livres que les primo-adoptants" ; - les livres applicatifs ont démontré qu'il ne suffisait pas de créer, mais il faut aussi penser à la diffusion, à la distribution et à la commercialisation ; - il est nécessaire aux éditeurs d'avoir un canal direct de vente pour obtenir des informations sur les pratiques de leurs clients : supports, formats, dispositifs d'annotation... La remarque de Karl Dubost dans les commentaires est intéressante : le Web n'est pas pris en compte ici, et c'est dommage. Virginie Clayssen (Editis) réagit aussi dans les commentaires : "il est certain que pendant de nombreuses années les éditeurs devront rendre disponibles les œuvres de leurs auteurs dans différents formats, sous forme imprimée et numérique, à destination de lecteurs qui pour les uns demeureront adeptes de la lecture de livres imprimés, pour d'autres auront basculé dans la lecture numérique, certains lisant selon les circonstances en version imprimé ou numérique."
antoinef

Le marché des guides de voyage en pleine mutation - Lettres Numériques - 1 views

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    "Les éditeurs abordent le numérique avec beaucoup de réserves. Jugé pas encore mûr, le marché des ebooks ne voit pas les éditeurs investir massivement son champ. En effet, seuls le Guide vert Michelin, le Guide du Routard, le Petit Futé et le Lonely Planet commencent à expérimenter le marché avec des livres homothétiques en même temps que de nombreux éditeurs numériques qui ont décidé de profiter de cette brèche. La priorité pour les responsables des grandes collections est avant tout de trouver des formats numériques qui permettent une qualité suffisante pour satisfaire le lecteur. En attendant, certains investissent dans les applications comme Gallimard Loisirs avec SmartCitys ou proposent des versions numériques comme des compléments aux versions papier comme le fait le Petit Futé, qui offre la version ebook à l'achat de la version papier. Les éditeurs de guides de voyage se préparent donc posément."
antoinef

Neutralité des plateformes : les gros silos actuels sont-ils incontournables ... - 2 views

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    "Stéphane Bortzmeyer livre une intéressante lecture du dernier rapport du Conseil national du numérique sur la neutralité des plateformes… "Le plus gros problème avec ce rapport : il affirme que les gros silos comme Google sont incontournables. Mais ce n'est pas vrai. Autant le FAI est un intermédiaire obligé, autant l'usage de Gmail n'est pas obligatoire", tranche Bortzmeyer. Ce n'est pas parce que les GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) sont un quasi monopole que leur régulation s'impose. [...] L'internet sans Gafa existe encore clame Bortzmeyer. Et si leur place est prépondérante, c'est aussi pour des raisons politiques [...] Sur Numerama, Guillaume Champeau n'est pas plus tendre avec le rapport du CNNum qui ne propose que la transparence comme mode de régulation. Le juriste Lionel Maurel, quant à lui, met en exergue le fait que le Conseil "se prononce contre l'idée d'instaurer un droit de propriété privée sur les données personnelles comme moyen de parvenir à une meilleure régulation de l'environnement numérique". Et en effet, les données personnelles ne sont pas considérées comme nos propriétés, mais comme un droit, qui échappe au droit d'auteur et à la propriété intellectuelle. Alors que beaucoup réclament un droit de propriété sur les données, Lionel Maurel en souligne les limites. Pour lui, l'un des risques est de voir se multiplier les courtiers de données, des tiers qui les gèrent et les monétise à la place des gens."
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