Group items tagged

Le questionnaire a été envoyé par l'Arald à plus de 550 auteurs en avril 2012, relayé par les éditeurs de Rhône-Alpes, le Snac et la Charte à leurs adhérents. 340 auteurs ont répondu à cette enquête. Les principaux résultats avaient été présentés pendant la journée d'information du 14 juin 2012, une journée consacrée aux auteurs : résultats du questionnaire "Auteurs et numérique", contrats numériques et rapports auteurs-éditeurs, pratiques des écrivains en matière de blogs, de sites et de réseaux sociaux, découverte de livres numériques, présentation du nouveau site Auteurs en Rhône-Alpes.

"Lors du Festival littéraire des Utopiales, à Nantes, une conférence réunissant Ugo Bellagamba (auteur et modérateur), Denis Detraz (responsable numérique des éditions de L'Atalante), Jerôme Vincent (éditeur d'ActuSF), Vincent Gessler (auteur) et Ayerdhal (auteur et actif du Droit du Serf), discutait du droit d'auteur dans le cadre de l'édition numérique. Confrontant les points de vue des auteurs et des éditeurs autour de la question du livre numérique, il s'agissait de s'interroger sur les droits d'exploitation numérique, le contrat d'édition, les conflits d'intérêts qui pouvaient exister entre auteurs et éditeurs."

"Les auteurs s'inquiètent pour leur avenir : États Généraux de la BD, mouvement « Les auteurs, bientôt tous à poil », grèves de signatures dans les salons… Ils multiplient les coups d'éclat pour attirer l'attention sur leur situation, de plus en plus précaire. Aujourd'hui le digital est une formidable opportunité de visibilité et de promotion pour la culture : les choix culturels se font majoritairement sur internet. Et pourtant les auteurs sont encore trop peu présents sur le net : ceux qui assurent leur promotion et travaillent leur image sur internet parviennent à émerger et à faire de leur passion un métier. Aux États-Unis, les « authorpreneurs » sont légion et multiplient les succès. Créer son site d'auteur, fabriquer son livre numérique et papier, promouvoir et vendre son livre, toucher directement ses lecteurs, recueillir des statistiques et se constituer sa propre base de lecteurs… tout cela est désormais possible grâce à des outils simples et efficaces. L'auteur peut reprendre le contrôle. Au-delà des géants du secteur tels qu'Amazon, Apple ou Kobo, des solutions alternatives arrivent sur le marché, permettant aux auteurs de gagner leur indépendance et d'optimiser leurs revenus. En bref, devenir des auteurs-entrepreneurs."

"Alter ego littéraire de Netflix, le nouveau service de lecture numérique illimitée contre souscription Oyster a été lancé au cours du mois de septembre, tarifé quelque 9,95 $ mensuels, et propose désormais un écosystème de 100.000 ebooks à ses lecteurs que ce soit via tablettes ou smartphones. Mark Coker, PDG de Smashwords, vient de révéler la part de redevance destinée aux auteurs concernés. "Comme un auteur ou un éditeur Smashwords, vous gagnerez 60 % du prix de détail de votre livre à chaque fois qu'un abonné Oyster lit plus de 10 % de votre livre, à partir du début. C'est un modèle auteur-friendly. C'est le même taux que les auteurs Smashwords gagnent quand nous vendons des ebooks à travers les grands détaillants comme Apple et Barnes & Noble"."

"Do You Love Your Publisher? (Aimez-vous votre éditeur ?) , c'est le thème du sondage effectué par deux auteurs, Harry Bingham (UK) et Jane Friedman (US) auprès de 812 écrivains. L'objectif était de faire le point entre les relations auteurs - éditeurs et de savoir si ces auteurs étaient prêts à passer le pas de l'autoédition. Sur la relation auteur / éditeur 75 % estiment qu'ils ne sont pas sollicités par leur éditeur une fois un livre publié, et seulement 7 % estiment être correctement payés et 25% ne touchent pas d'avance sur recettes de leur éditeur. "

"Lundi nous relations le témoignage d'une lectrice qui voulait publier sur Amazon.com un commentaire à propos d'un livre lu et qui s'est fait retoquer par le cybermarchand. Le motif invoqué par Amazon est celui-ci : « Nous n'avons pas publié votre commentaire client parce que vous connaissez l'auteur personnellement. Etant donné la nature sensible de notre activité, nous ne vous expliquerons pas comment nous avons déterminé que vos comptes sont liés ». Amazon, espionnerait-il ses clients via les réseaux sociaux pour mesurer les liens entre les auteurs et les lecteurs ? Comment est-il possible pour la multinationale de savoir quelle relation entretient un auteur avec un lecteur ? Le doute plane, mais aucune preuve ne peut être avancée. Jas Ward, auteur autoéditée, a constaté le problème et a lancé une pétition qui demande à Amazon de changer sa politique concernant le « Vous connaissez cet auteur »."

"À l'heure où l'ensemble des métiers du livre se trouvent bouleversés par les techniques et outils numériques et après plus de trois années de réflexions sur ces mutations, abordées notamment dans les différentes éditions du colloque Les métamorphoses numériques du livre et des formations destinées aux auteurs, l'Agence souhaite réaliser une photographie des relations que les auteurs entretiennent avec ces nouveaux supports. Ces données nous permettront de mieux connaître les besoins et les attentes des auteurs, de mener à bien de nouvelles initiatives : formation professionnelle continue, études, accompagnement personnalisé, guide... Une partie des données ainsi récoltées fera l'objet d'un nouvel article dans Dazibao. http://www.sphinxonline.net/ARLPACA/auteuretnumeriques/questionnaire.htm"

"Dans son principe, l'ensemble de l'opération menée par le Syndicat national de l'édition fait du SNE le porte-parole des auteurs, mais l'unanimité, chez ces derniers, ainsi que chez les éditeurs, n'est pas vraiment acquise. Non que l'on conteste la nécessaire rémunération des auteurs, mais l'attaque portée contre la Commission européenne sonne étrangement. Or, revendiquant de défendre les auteurs, le SNE a semé le trouble dans l'esprit de certains d'entre eux. Le Snac BD a dû apporter des éclaircissements."

"Que signifie aujourd'hui l'acte d'écrire et de publier un livre ? Quelle influence ont la numérisation des contenus,le développement d'internet et les nouvelles pratiques de lecture sur le travail des auteurs ? Pour répondre à ces questions, ont été interrogés une variété d'auteurs dans toute leur diversité de producteurs d'ouvrages : des auteurs de bande dessinée aux concepteurs de livres pratiques, en passant par ceux qui écrivent des fictions ou des romans policiers. Étude dirigée par Cécile Méadel, professeure à Mines ParisTech, et Nathalie Sonnac, professeure à l'Université Panthéon Assas." Les auteurs interrogés ne sont pas mentionnés. Des versions PDF et ePub sont disponibles gratuitement.

"Des auteurs ont décidé de créer une plateforme afin de proposer une alternative à la loi sur la numérisation des oeuvres indisponibles et d'empêcher les éditeurs qui ne les commercialisaient plus en version papier de percevoir une rémunération, indique mardi le site ActuaLitté. Baptisée Indisponibles.fr, cette plateforme de création de fichiers numériques et outil de vente sera dirigée par les auteurs avec l'objectif de leur donner une autre solution que la loi adoptée par le Parlement le 23 février, dans le plus strict respect de leurs droits d'auteur."

"L'arrivée des livres numériques et audio dans les bibliothèques soulève la question d'une nouvelle rémunération des auteurs, à la hauteur de l'emprunt de ces exemplaires. Les auteurs britanniques, par le biais de la Society of Authors, ont interpellé le gouvernement sur ce vide juridique, « terriblement injuste ». En Grande-Bretagne, les auteurs sont rémunérés au prorata des emprunts de leurs titres papier en bibliothèque : le Public Lending Right (PLR) est « le droit pour les auteurs de recevoir une rémunération [...] pour le prêt de leurs ouvrages par les bibliothèques publiques »."

"Le Conseil permanent des écrivains (CPE) a publié le 21 juin un communiqué faisant état de l'échec des négociations avec le Syndicat national de l'édition (SNE) sur les questions liées au numérique. Le CPE a donc décidé de réaffirmer "ses demandes initiales : un contrat séparé pour l'édition au format numérique et une durée limitée (trois ans) pour la cession des droits numériques" et d'en appeler à la ministre de la Culture pour "trouver des solutions justes et équilibrées". Le communique précise que "le désaccord porte sur deux points. D'une part, sur les modalités de récupération des droits numériques lorsque l'oeuvre est épuisée sous forme imprimée, l'auteur étant en droit de demander la résiliation automatique du contrat d'édition signé. D'autre part, sur les bases de la rémunération des auteurs pour des modèles économiques qui ne sont pas en usage lors de la signature du contrat.""

""Le numérique peut-il tuer les auteurs?" C'est le débat qui sera proposé le 14 septembre prochain au Musée des Beaux-Arts à Nancy, dans le cadre des journées "Le Livre sur la Place". Une réflexion à bâtons rompus entre les principaux acteurs du livre: libraires, éditeurs, auteurs..."

"L'ePub 3 offre de nombreuses possibilités en termes de création. Le livre n'est plus limité à une lecture linéaire mais peut se voir enrichi de sons, de vidéos et de nouvelles expériences multimédia. Pour nous en dire plus sur ces nouvelles opportunités pour les auteurs, Lettres numériques a donné la parole à Frédéric Young, délégué général de la Société Civile des Auteurs Multimédia (SCAM) et de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD), les piliers de la Maison des Auteurs. Une interview qu'il nous a préparée avec ses collaboratrices Anita Van belle et Morgane Batoz-Herges." Extrait : "Ce qu'il faut retenir, c'est ça : que la dissémination des canaux de diffusion permet aujourd'hui ce type de projets multidisciplinaires, connectés et multimédia (le terme qui reste finalement le plus juste…) qui offrent des opportunités nouvelles aux créateurs, et notamment aux professionnels de la chaîne du livre."

"A l'ouverture de son forum "auteurs et éditeurs, de nouvelles relations", la SGDL et l'Union des écrivains allemands ont fait une déclaration commune : Dans le prolongement de la déclaration franco-allemande sur « L'avenir du livre, avenir de l'Europe » signée le 9 septembre 2013 à Berlin, l'Union des écrivains allemands (Verband Deutscher Schriftsteller /VS) et la Société des Gens de Lettres (SGDL), institutions représentatives des auteurs de l'écrit en Allemagne et en France, affirment leur confiance dans l'avenir du marché du livre numérique."

"Amazon a lancé une nouvelle fonctionnalité sur son site américain. Amazon Follow permet de suivre un auteur ou une marque que l'on apprécie à partir de la page « auteur »."

"Amazon a profité du lancement de sa nouvelle Kindle PaperWhite pour annoncer un changement majeur dans la manière de rémunérer les auteurs de livres numériques. Jusqu'ici le géant américain avait fait le choix de payer les auteurs sur une somme forfaitaire à partir d'un minimum de 10% de pages lues dans l'ouvrage. Maintenant la rémunération ne se fera plus au nombre de livres vendus mais au nombre de pages lues."

"Il était déjà possible d'acheter des livres à la découpe (un chapitre ou quelques pages, par exemple pour les livres de recette de cuisine). Désormais, ce seront donc les auteurs qui seront payés « à la page lue ». Amazon, qui, dans le cadre de la lecture numérique sur sa tablette Kindle, dispose d'une volumétrie de données considérable et considérablement détaillée sur notre activité de « lecteur », souhaite mettre en place le modèle disruptif suivant : « Plutôt que de payer les auteurs pour chaque livre, Amazon commencera bientôt à payer les auteurs en fonction du nombre de pages lues - non pas en fonction du nombre de pages téléchargées mais du nombre de pages affichées à l'écran suffisamment longtemps pour pouvoir supposer avoir été lues. »"

"Six mois après le lancement de l'offre Kindle Unlimited aux États-Unis, les auteurs indépendants font grise mine. Le service de lecture à volonté d'e-books d'Amazon était pour eux la promesse d'une meilleure exposition de leurs œuvres. Mais, à l'heure des comptes, beaucoup se sont aperçus que si leur audience avait crû, leurs revenus étaient en chute libre. «Mes revenus ce mois-ci ont baissé de 5000 dollars. C'est horrible», écrit un de ces auteurs autoédités sur un forum spécialisé, Kboard. «Les miens ont chuté de 40 % par rapport à ce que je gagnais avant Kindle Unlimited», rétorque un autre. «En quinze jours, j'avais vendu 300 exemplaires de mon livre. Depuis que je suis sur ce programme, j'en vends entre zéro et un par jour», se lamente un troisième."

"Selon une étude réalisée par BOD (Book On Demand) les auteurs autoéditiés ne savent pas faire de marketing pour vendre et faire connaitre leurs livres. Cette enquête a été réalisée auprès de 2800 auteurs indépendants, en, France, Allemagne, Suède, Danemark et Finlande. Heureusement, L'écriture est la « principale occupation » de plus de 6 auteurs auto-édités sur 10 en France. Et l'esprit n'est pas à la vente mais au loisir, puisque Ils sont près de 80 % en France, et jusqu'à 90 % en Finlande, à considérer que la rédaction est un hobby avant tout."