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"Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, relève un challenge personnel chaque année. Les années précédentes, ses efforts ont porté sur : "apprendre le Mandarin, rencontrer une nouvelle personne qui ne travaille pas chez Facebook tous les jours, écrire quotidiennement une lettre de remerciement aux personnes qui rendent le monde meilleur, devenir végétarien (ou ne manger de la viande que si elle a été tuée par mes soins), porter une cravate tous les jours". Son challenge pour 2015 : lire un livre tous les quinze jours. Le projet s'accompagne évidemment d'une page Facebook intitulée "A Year of Books", sur laquelle les internautes sont invités à dialoguer sur les livres choisis par le club de lecture. Le premier ouvrage choisi par Mark Zuckerberg, The End of Power de Moises Naim, s'est retrouvé en rupture de stock en moins de trois jours. Le livre dans sa version papier est passé de la 44 369e place à la 10e des meilleures ventes, et de la 191 086e à la 34e place pour la version e-book. "Facebook est déjà un géant de la publication. Et avec des rivaux comme Amazon ou Google et un intérêt croissant pour la vente en ligne, il semble tout naturel que l'entreprise s'intéresse à l'édition", analyse The Atlantic, qui semble refuter ainsi l'idée d'un projet humaniste."

"Pour promouvoir les contenus et les services de Gallica et pour expérimenter de nouveaux modes d'interaction avec les Gallicanautes, la BnF a choisi d'être présente sur les réseaux sociaux. Cet investissement s'est traduit, pour Gallica, par l'ouverture d'une page Facebook (http://www.facebook.com/GallicaBnF) et d'un fil Twitter (http://twitter.com/GallicaBnF) en 2010, ainsi que d'un compte Pinterest 1 (http://pinterest.com/gallicabnf) en 2012. Ce qui au départ constituait une expérimentation s'est pérennisé et a montré combien la bibliothèque numérique gagnait à s'aventurer sur le terrain des réseaux sociaux. Après deux ans de pratique quotidienne, la gestion de la présence de Gallica sur Facebook, Twitter et Pinterest offre matière à analyse, tant sur le plan de la stratégie de médiation numérique qui a été mise en œuvre que sur le plan des transformations qu'elle a imposées en termes de conception du métier de bibliothécaire et en termes de rapports des bibliothécaires aux usagers."

"Feuilletons des temps modernes, les chroniques Facebook fleurissent sur la toile et sont suivies par des milliers de fans. Leur succès pousse les éditeurs à s'emparer de ces histoires pour les publier en version papier."

"Néanmoins, je suis du parti de croire que le web peut être meilleur qu'une simple décharge de contenu. Que des développeurs, que des créateurs, peuvent trouver d'autres modèles économiques, basés sur la confiance et la participation plutôt que sur le matraquage et le flicage. Bien sûr, quand Facebook frappe à la porte avec un chèque de 19 milliards de dollars, il est difficile de refuser… Mais n'est-il pas de notre devoir, non pas de citoyen, ni de consommateur, mais de notre devoir de personne pensante et libre, de refuser ces propositions ?"

"Plutôt que sur Twitter où elle est absente, la maison Actes Sud a tout misé sur Facebook, où elle entretient trois pages : la page principale Actes Sud avec 10 695 fans, Actes noirs (4 270 fans) et Actes Sud Junior (1 840 fans). Deux personnes d'Actes Sud, du service communication et du service web, animent les pages Facebook de la maison d'édition. « Nous n'avons pas créé de compte Twitter car nous n'avions pas assez d'effectif pour cela et nous ne voulions pas nous disperser ; Twitter demande beaucoup de réactivité » estime Estelle Lemaître, directrice de la communication."

"Les réseaux sociaux sont un bon moyen de communiquer autour des ebooks. Plusieurs groupes se sont constitués sur Facebook. Groupes de professionnels, de simples amateurs, chacun a sa place pour échanger et discuter autour de la publication numérique, des auteurs, des éditeurs et des problématiques liées à ce secteur de l'industrie du livre."

"Les enquêteurs de Statista et Shareaholic viennent de rendre leur verdict concernant le top des réseaux sociaux générateurs de trafic pour les maisons d'édition, publié ce dimanche sur le site de Mashable. Sans trop de surprises, c'est la célèbre plateforme de Mark Zuckerberg qui caracolerait en tête de classement, devant Pinterest et Twitter, tandis que les autres ne semblent pas décoller. Une donnée pratique non seulement pour les éditeurs désireux de faire le buzz, mais également pour les auteurs autoédités en manque de visibilité." Article original : http://mashable.com/2013/11/02/social-network-referrals-facebook/

"Dans le domaine de l'activité de publication textuelle, deux écosystèmes cohabitent aujourd'hui sur le web : d'un côté l'écosystème des "statuts", des textes courts qui renvoient essentiellement à une activité de "signalement" inscrite dans une temporalité de l'instant, et de l'autre les "blogs", dont on annonce régulièrement la mort, mais qui continuent pourtant d'occuper un tiers-espace essentiel dans l'expression de la "démocratie internet", entre le format des grands médias installés et les statuts particuliers auto-référentiels. [...] En relançant la plateforme "Notes", Facebook, à l'instar de ses concurrents (notamment Google), tente donc de jouer sur plusieurs tableaux à la fois : offrir un espace de publication long pour mieux qualifier son audience, proposer une plateforme concurrente aux actuelles plateformes de blog, mais aussi être capable, en jouant sur les internalités, de mieux "indexer" nativement et donc de mieux rentabiliser cette manne textuelle."

"Les fonctionnalités sont pour l'instant réservées au territoire américain, ou encore en expérimentation, mais les réseaux sociaux Facebook et Twitter semblent accueillir dans leurs fils d'actualité un bouton « Buy Now ». Ce dernier permettra de vendre directement des produits via les réseaux, sans qu'il soit nécessaire de cliquer sur un lien externe, un site marchand, ou une centrale de paiement."

"Vendre des livres avec Facebook, le rêve est ancien : pour l'heure, l'animation de communauté reste l'activité principale, pour conserver un lien avec les lecteurs. Le réseau de Mark Zuckerberg propose pourtant des outils pour ouvrir une boutique et commercialiser divers produits. Les Éditions du Net s'aventurent alors dans une librairie avec un premier catalogue de 70.000 ouvrages. Un établissement inédit, soutenu par les capacités de Data Mining du réseau social."

"Selon Digital Book Wire, les pages présentant les écrivains sur Amazon s'enrichiront rapidement de contenus provenant du réseau social Facebook. Jon Fine, directeur chez Amazon des relations avec les auteurs et les éditeurs, a annoncé le partenariat lors de la conférence professionnelle Discoverability & Marketing, à New York, en début de semaine."

"Hi semble s'inspirer de l'incroyable succès d'Instagram, en y injectant un peu de Foursquare, un brin de Twitter, et une petite dose de Blogger, le tout à la sauce… Medium. Ce que dit Craig Mod (son créateur) : "Hi est une site web co-fondé avec Chris Palmieri qui vous permet d'associer un court texte et une photographie à un lieu. Nous appelons cela un moment." Il s'agit d'un "networked storytelling tool", un outil de narration connecté. Quoi de neuf ? Facebook n'est-il pas déjà un outil de narration connecté ? Sans doute un peu, mais le "storytelling" n'est pas l'idée principale de Facebook. Non, Hi est plus proche de Medium, parce que les "moments" qui le composent sont regroupés par lieux, et que la chronologie et les personnes (amis, followers ) y jouent un rôle plus faible."

"Les éditions Buchet-Chastel, qui publient chaque année une cinquantaine de romans et essais, ont 1 410 abonnés sur Facebook et 870 sur Twitter. Ici, les réseaux sociaux sont complémentaires : si les contenus postés sur le compte Facebook sont automatiquement publiés sur Twitter, le réseau social à l'oiseau bleu est aussi l'occasion de se rapprocher des lecteurs, comme répondre à des questions sur d'éventuels livres indisponibles. "

"L'écrivain Maxime Chattam et le Livre de poche proposent aux internautes de collaborer à une nouvelle sur Twitter et Facebook."

"À la fin de l'année 2012, le Wall Street Journal prédisait que, pour 2013, la Grande guerre qui fait rage entre les titans des technologies, c'est-à-dire Apple, Google, Facebook et Amazon se livrerait sur les terrains du contenu (software) et des appareils (hardware), terrains aux contours de plus en plus flous. Dans cette bataille épique, quelle est la stratégie générale d'Apple et, plus spécifiquement, quelle est celle adoptée sur le marché du livre électronique (ebook) ?"

Très beau texte de Frank Adebiaye sur les tuyaux/contenus/contenants/créateurs/diffuseurs du numérique. "Internet est un territoire avec ses règles, ses normes, ses limites... ses ports aussi : Google, Apple, Amazon, Facebook. Nous œuvrons, pour notre part, dans des arrières-pays, plus ou moins bien lôtis, plus ou moins bien connectés et nous déversons, volens nolens, toujours plus de contenus vers ces ports. [...] Mais de même que pour les affaires portuaires, c'est la situation des arrières-pays, des territoires alimentant ces ports, de tous ces hinterlands qui devraient davantage attirer notre attention. Car pour que la mécanique spectaculaire des ports puisse opérer, encore faut-il qu'il y ait des marchandises ; or, pour que ces marchandises existent, il faut encore des hommes et des organisations pour les produire. "

"Le gouvernement a annoncé jeudi 12 juillet le lancement d'une mission d'expertise sur la fiscalité du numérique, qui pourrait déboucher à l'automne sur des propositions de taxation des géants américains du net, réalisant des milliards de ventes en France sans payer beaucoup d'impôts. Google, Apple, Facebook et Amazon sont visés."

Une série d'infographies qui abordent (dans le désordre) : l'utilisation des mails en Europe, quelle utilisation de Facebook en France et aux États-Unis, Twitter, la population des "gamers"... La validité des informations est parfois à vérifier.

"Verbatim 1 : Les jardins fermés. Verbatim 2 : Effondrement de la valeur symbolique. Verbatim 3 : De Facebook comme rite initiatique. Verbatim 4 : De la pregnance probable des sociabilités numériques."

"Stéphane Bortzmeyer livre une intéressante lecture du dernier rapport du Conseil national du numérique sur la neutralité des plateformes… "Le plus gros problème avec ce rapport : il affirme que les gros silos comme Google sont incontournables. Mais ce n'est pas vrai. Autant le FAI est un intermédiaire obligé, autant l'usage de Gmail n'est pas obligatoire", tranche Bortzmeyer. Ce n'est pas parce que les GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) sont un quasi monopole que leur régulation s'impose. [...] L'internet sans Gafa existe encore clame Bortzmeyer. Et si leur place est prépondérante, c'est aussi pour des raisons politiques [...] Sur Numerama, Guillaume Champeau n'est pas plus tendre avec le rapport du CNNum qui ne propose que la transparence comme mode de régulation. Le juriste Lionel Maurel, quant à lui, met en exergue le fait que le Conseil "se prononce contre l'idée d'instaurer un droit de propriété privée sur les données personnelles comme moyen de parvenir à une meilleure régulation de l'environnement numérique". Et en effet, les données personnelles ne sont pas considérées comme nos propriétés, mais comme un droit, qui échappe au droit d'auteur et à la propriété intellectuelle. Alors que beaucoup réclament un droit de propriété sur les données, Lionel Maurel en souligne les limites. Pour lui, l'un des risques est de voir se multiplier les courtiers de données, des tiers qui les gèrent et les monétise à la place des gens."