"Tribune Franck Frégosi est directeur de recherche au CNRS. Ce spécialiste de la gouvernance de l'islam en France décrypte la volonté du ministre de l'intérieur Gérald Darmanin de marginaliser les fédérations qui n'ont pas signé la Charte des principes de l'islam de France."
"Enquête Alors que le CFCM traverse une grave crise interne, le gouvernement veut accompagner sa « départementalisation ». Avant la fin mai, les troisièmes assises territoriales de l'islam de France seront convoquées, mais les fédérations n'ayant pas signé la charte des principes pour l'islam de France ne seront pas conviées."
"Le projet de loi a été voté en seconde lecture jeudi 1er juillet par les députés, qui ont systématiquement écarté tous les ajouts introduits par les sénateurs. Après un passage prévu au Sénat le 21 juillet, le texte doit faire l'objet d'un ultime vote à l'Assemblée le lendemain."
"Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, a repris la plume pour combattre l'intolérance, qu'elle soit religieuse ou politique. Il rappelle des faits historiques, combat les fausses interprétations de l'islam et s'interroge sur les responsabilités de l'État comme des croyants eux-mêmes. Un livre qui bouscule et dont la sortie en mars n'a rien d'un hasard à l'heure de l'élection présidentielle."
"La loi de 1905 est aussi une loi de liberté pour les religions dans leur sphère propre, et a supprimé les instruments de contrôle de l'Etat qui existaient du temps du Concordat. La mouvance« frériste» en tire parti. Elle s'efforce d'imposer ses exigences à la société française tout en rassurant la puissance publique, explique l'anthropologue."
"Mises en ligne sur Twitter par le syndicat étudiant de droite UNI, ces images auraient été tournées lundi 21 février pendant la pause, dans une salle de travaux dirigés de l'université de Reims. La vidéo risque d'être exploitée politiquement, à l'approche de la présidentielle."
"Malgré les avertissements, l'islamisation de la France semble irrésistible. Les civilisations ne sont pas assassinées, elles se suicident. Et les dirigeants politiques français, qui se sont succédé au pouvoir après la décolonisation, portent une responsabilité historique. Une analyse de Claude Sicard"