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Alors que uber et taxi se déchirent, Michel Bauwens, auteur de "Sauver le monde, vers une société post-capitaliste avec le peer-to-peer" recadre les fondements de l'économie collaborative. Rappelant la place fondamentale des communs, il insiste sur le rôle régulateur de l'Etat pour tirer profit de l'économie de partage sans tomber dans des déséquilibres propres au modèle capitaliste.

"Une diplomatie des grandes villes de la planète est en train de se mettre en place, qui court-circuite les traditionnelles discussions interétatiques."

Concept émergent dans les années 2000 par la révolution numérique marchandée initialement par IBM, la smartcity peine à trouver un modèle économique réel. Si de nombreuses expérimentation sont réalisés, notamment dans le champ de la mobilité, la généralisation de ses services pose des questions en terme de financement, de gestion qui ne sont aujourd'hui pas encore prévues. Les prévisions alléchante de croissance font de la smartcity un thème de prédilection pour l'innovation et les startups. Attention à ne pas se faire aveugler par des estimations trop spéculatives.

Concept émergent dans les années 2000 par la révolution numérique marchandée initialement par IBM, la smartcity peine à trouver un modèle économique réel. Si de nombreuses expérimentation sont réalisés, notamment dans le champ de la mobilité, la généralisation de ses services pose des questions en terme de financement, de gestion qui ne sont aujourd'hui pas encore prévues. Les prévisions alléchante de croissance font de la smartcity un thème de prédilection pour l'innovation et les startups. Attention à ne pas se faire aveugler par des estimations trop spéculatives.

Jusqu'au 30 juin a lieu le débat public autour du projet d'Europacity. Les débats sont relativement calmes pour un projet suscitant tant d'opposition (en terme d'emplois locaux, de nuisances écologiques, de surfaces commerciales et d'impacts aux franges du projet). Certains promettent à Europacity un avenir à la Notre-Dame-des-Landes, d'autres y voit comme un moyen de redorer le blason de la Seine Saint Denis auprès du grand public, et des touristes.

Jusqu'au 30 juin a lieu le débat public autour du projet d'Europacity. Les débats sont relativement calmes pour un projet suscitant tant d'oppositions (en terme d'emplois locaux, de nuisances écologiques, de surfaces commerciales et d'impacts aux franges du projet). Certains promettent à Europacity un avenir à la Notre-Dame-des-Landes, d'autres y voit comme un moyen de redorer le blason de cette

Entre la moto et la voiture, le rickshaw est un mode qui correspond parfaitement aux besoins de mobilités des centres-urbains. Son succès en Inde s'exporte dorénavant dans le monde entier, de l'Afrique à l'Amérique centrale. Et si finalement les modes de demain existaient déjà à travers la fiat, la citadine compacte, les rickshaw, une espèce androgyne entre la moto et l'auto, et les vélos, mode idyllique pour la mobilité individuelle en zone dense ?

Entre la moto et la voiture, le rickshaw est un mode qui correspond parfaitement aux besoins de mobilités des centres-urbains. Son succès en Inde s'exporte dorénavant dans le monde entier, de l'Afrique à l'Amérique centrale. Et si finalement les modes de demain existaient déjà à travers la fiat, la citadine compacte, les rickshaws, une espèce androgyne entre la moto et l'auto, et les vélos, mode idyllique pour la mobilité individuelle en zone dense ?

Rompre avec la sédentarité pour un habitat mobile, c'est le choix opéré par les "néo-nomades", qui troquent leur maison contre une caravane. Etudié par le collectif noLand, ce mode de vie, qui correspond à une tendance émergente, est-il plus durable ? Est-il le corollaire d'une précarisation du travail ? Cette évolution du lien entre habitat et mobilité est également l'objet du dossier de prospective de Chronos à paraître dans quelques semaines.

Rompre avec la sédentarité pour un habitat mobile, c'est le choix opéré par les "néo-nomades", qui troquent leur maison contre une caravane. Etudié par le collectif noLand, ce mode de vie, qui correspond à une tendance émergente, est-il plus durable ? Est-il le corollaire d'une précarisation du travail ? Cette évolution du lien entre habitat et mobilité est également l'objet du dossier de prospective de Chronos à paraître dans quelques semaines.

Courrir pour aler au travail est une pratique naissante, mais émergente. Ce mode de déplacement est plébiscité dans une logique de rationalisation entre temps de trajet et activité physique. Si ce mode n'a pas encore de catégorie dédié dans la répartition modale, cette manière de se déplacer pourrait en conquérir plus d'un, à la vue de l'appétence pour le "running" de nos jours. Si l'on s'économise des allers et venues à la salle, se déplacer en courant nécessite néanmoins une organisation quotidienne (avoir des vêtements propres, pouvoir se doucher..). Du tran-sport, littéralement.

Courrir pour aler au travail est une pratique naissante, mais émergente. Ce mode de déplacement est plébiscité dans une logique de rationalisation entre temps de trajet et activité physique. Si ce mode n'a pas encore de catégorie dédié dans la répartition modale, cette manière de se déplacer pourrait en conquérir plus d'un, à la vue de l'appétence pour le "running" de nos jours. Si l'on s'économise des allées et venues à la salle, se déplacer en courant nécessite néanmoins une organisation quotidienne (avoir des vêtements propres, pouvoir se doucher..). Du tran-sport, littéralement.

Olivier Razemon livre ici une analyse des causes du dépeuplement des centres des villes moyennes. Gangrénés par des déserts commerciaux naissant faute d'une clientèle suffisante, les centres-villes des moyennes communes subissent les conséquences d'un réseau de transport mal conçu, mais surtout d'une place trop peu importante laissée aux piétons. La marchabilité d'un espace et l'accessibilité au plus grand nombre sont autant de pistes qui permettent de repenser les centre-urbains pour leur influer un nouveau dynamisme.

Olivier Razemon livre ici une analyse des causes du dépeuplement des centres des villes moyennes. Gangrénés par des déserts commerciaux naissant faute d'une clientèle suffisante, les centres-villes des moyennes communes subissent les conséquences d'un réseau de transport mal conçu, mais surtout d'une place trop peu importante laissée aux piétons. La marchabilité d'un espace et l'accessibilité au plus grand nombre sont autant de pistes qui permettent de repenser les centre-urbains pour leurs influer un nouveau dynamisme.

Les applications des "wearables" sont en constante évolution. Après une introduction auprès du grand public par le sport, c'est maintenant la santé qui devient peu à peu le secteur de prédilection de cette technologie. Destinés à la "silver génération" et aux personnes atteintes de maladies chroniques, les wearables feront définitivement parti du quotidien de demain.

Les applications des "wearables" sont en constante évolution. Après une introduction auprès du grand public par le sport, c'est maintenant la santé qui devient peu à peu le secteur de prédilection de cette technologie. Destinés à la "silver génération" et aux personnes atteintes de maladies chroniques, les wearables feront définitivement parti du quotidien de demain.

En achetant la technologie lié à la voiture autonome de Cruise Automation, et en s'asociant avec Lyft, GM à l'ambition de s'emparer du futur marché de taxis sans chauffeurs. D'ici un an, le constructeur automobile et Lyft vont tester ce futur service dans une ville américaine dont le nom est encore tenu secret. Une question persiste : quelle entreprise aura la propriété des données récoltées ?

En achetant la technologie lié à la voiture autonome de Cruise Automation, et en s'asociant avec Lyft, GM à l'ambition de s'emparer du futur marché de taxis sans chauffeurs. D'ici un an, le constructeur automobile et Lyft vont tester ce futur service dans une ville américaine dont le nom est encore tenu secret. Une question persiste : quelle entreprise aura la propriété des données récoltées ?

D'après une étude européenne 90% des villes européenne de plus de 500 000 habitants seraient des "smartcities". Lyon, première ville française, se place au dixième rang, revendique son côté "smart" depuis 2010. Mais entre logique d'empilement de projet expérimentaux, et démarche cohérente à moyen terme, qu'est-ce qu'être réellement une smartcity ?

D'après une étude européenne 90% des villes européenne de plus de 500 000 habitants seraient des smartcities. Lyon première ville française, revendique son côté "smart" depuis 2010. Mais entre logique d'empilement de projet expérimentaux, et une démarche cohérente à moyen terme, qu'est-ce qu'être réellement smart pour les villes européennes?

Les manques liés aux transports publics dans les pays en développement ont fait émerger des réseaux informels tolérés par les autorités. Dans ces pays où le bus est le principal mode de transport public, créer un réseau formalisé est un enjeu majeur. Dans cette optique, les autorités organisent des initiatives innovantes : à Mexico, les usagers sont invités à partager leurs données pendant leurs trajets de bus pour tracer ldes itinéraires formalisés. À La Paz, les usagers notent et rapportent les comportements abusifs des chauffeurs pour améliorer le service. À Cape Town, les usagers ont dorénavant accès à une application qui facilite l'intermodalité et permet de signaler des manques et besoins sur le réseau de transport. Un temps de retard sur le développement des réseaux, un temps d'avance sur l'exploitation des données.

Les manques liés aux transports publics dans les pays en développement ont fait émerger des réseaux informels tolérés par les autorités. Dans ces pays où le bus est le mode principal, créer un réseaux formalisé est un enjeu majeur. Dans cette optiques les autorités organisent des initiatives innovantes : A Mexico, les usagers sont invités à partager leurs données pendant leurs trajets de bus pour officialiser et tracer les itinéraires des lignes, à La Paz, les usagers notent et rapportent les comportements abusifs des chauffeurs pour améliorer le service, ou encore, à Cape Town, les usagers ont dorénavant accès à une application qui facilite l'intermodalité et permet de signaler des manques et besoins sur le réseau de transport

Dans les villes moyennes, les bus sur-subventionnés tournent à vide. Un trajet est subventionné à hauteur de 2,56€ dans une ville moyenne pour 44 trajet par habitant et par an, contre 86 centimes à Lyon pour 328 trajet sur la même période. Entre dépendance automobile, horaires de transport mal adaptés et parking mal exploités, il est temps pour les villes moyennes de bousculer l'organisation des transports sur leur territoire.

Dans les villes moyennes, les buses sur-subventionnés tournent à vide. Un trajet est subventionné à hauteur de 2,56€ dans une ville moyenne pour 44 trajet par habitant et par an, contre 86 centimes à Lyon pour 328 trajet sue la même période. Entre dépendance automobile, horaires de transport mal adaptés et parking mal exploités, il est grand temps pour les villes moyennes de bousculer leur organisation de la mobilité.

En 2014, la ville de Providence (RI) a inauguré le projet « Arcade Providence Micro-Loft ». Devant le nombre croissant de personne vivant seule, ce projet transforme les 48 anciennes boutiques de l'Arcade Providence, le plus vieux centre commercial du pays fermé en 2008, en petits logements (20 à 25 m2) pour célibataire.

En 2014, la ville de Providence (RI) a inauguré le projet « Arcade Providence Micro-Loft ». Devant le nombre croissant de personne vivant seule, ce projet transforme les 48 anciennes boutiques de l'Arcade Providence, le plus vieux centre commercial du pays fermé en 2008, en petits logements (20 à 25 m2) pour célibataire.

En collaborant avec les collectivités pour l'installation de bornes de covoiturage dotées de mobilier connecté, la société Ecov veut s'emparer du covoiturage courte distance. Principalement installées dans les zones rurales et périurbaines, les bornes Ecov laissent une grande liberté au conducteur qui choisit où non de prendre des passagers pour un montant de 50 centimes minimum plus une facturation au kilomètre en fonction de la distance parcourue.

En collaborant avec les collectivités pour l'installation de bornes de covoiturage dotés de mobilier connecté, la société Ecov veut s'emparer du covoiturage courte distance. Principalement installées dans le rural et le périurbain, les bornes Ecov laissent une grande liberté au conducteur qui choisit où non de prendre des passagers.

A Londres, une patrouille un peu spéciale sillonne le ciel. Des dizaines de pigeons équipés de capteurs parcourent naturellement la ville en agrégeant des données sur la pollution atmosphérique. En plus de la démarche scientifique, ce projet participe à la sensibilisation des citoyens sur un sujet parfois trop évincé.

A Londres, une patrouille un peu spéciale sillonne le ciel. Des dizaines de pigeons équipés de capteurs parcourent naturellement la ville en agrégeant des données sur la pollution atmosphérique. En plus de la démarche scientifique, ce projet participe à la sensibilisation des citoyens sur un sujet parfois trop évincé.

Selon une étude de France Stragérie, deux scénarios - rupture et poursuite de la tendance - prévoient la démocratisation de la voiture autonome dès 2020 ou 2040. Soit moins de 20 ans pour penser l'intégration et la cohabitation de ce nouveau mode dans les logiques de circulation contemporaines.

Selon une étude de France Stragérie, deux scénarios - rupture et poursuite de la tendance - prévoient la démocratisation de la voiture autonome dès 2020 ou 2040. Soit moins de 20 ans pour penser l'intégration et la cohabitation de ce nouveau mode dans les logiques de circulation contemporaines.

Si vous avez déjà utilisé un vélib, vous avez sans doute connu la situation où : 1. il n'y avait pas de place pour déposer votre vélo ou 2. il n'y avait pas de vélib disponible. Shanghai a lancé cette année un service de vélo en libre service sans bornes. Associé à une application, elle permet de localiser les vélib, et de les réserver instantanément avec son smartphone. Un bon moyen pour éviter les problèmes de stationnement dans les bornes. Mais ce genre de système risque de subir les conséquences de concentration des flux (et donc des vélos) dans les même espaces.

Si vous avez déjà utilisé un Vélib, vous avez sans doute connu la situation où : 1. il n'y avait pas de place pour déposer votre vélo ou 2. il n'y avait pas de Vélib disponible. Shanghai a lancé cette année un service de vélo en libre service sans bornes. Associé à une application, elle permet de localiser les Vélib, et de les réserver instantanément avec son smartphone. Un bon moyen pour éviter les problèmes de stationnement dans les bornes. Mais ce genre de système risque de subir les conséquences de concentration des flux (et donc des vélos) dans les même espaces.

Si vous avez déjà utilisé un vélib, vous avez sans doute connu la situation où : 1. il n'y avait pas de place pour déposer votre vélo ou 2. il n'y avait pas de vélib disponible. Shanghai a lancé cette année un service de vélo en libre service sans bornes. Associé à une application, elle permet de localiser les vélib, et de les réserver instantanément avec son smartphone. Un bon moyen pour éviter les problèmes de stationnement dans les bornes. Mais ce genre de système risque de subir les conséquences de concentration des flux (et donc des vélos) dans les même espaces.

En Belgique, comme en France le problème des cimetières commerciaux dans les centres-villes des petites et moyennes communes reste entier. Alors, offre inadaptée ? Foncier et taxes trop élevées ? Déclin des flux piétons dans les centres ? Ou concurrence des hypermarchés trop puissante pour rivaliser ? Les commerces, premiers vecteurs de la vitalité des centres-villes

En Belgique, comme en France le problème des cimetières commerciaux dans les centres-villes des petites et moyennes communes reste entier. Alors, offre inadaptée ? Foncier et taxes trop élevées ? Déclin des flux piétons dans les centres ? Ou concurrence des hypermarchés trop puissante pour rivaliser ? Les commerces, premiers vecteurs de la vitalité des centres-villes

En Belgique, comme en France le problème des cimetières commerciaux dans les centres-villes des petites et moyennes communes reste entier. Alors, offre inadaptée ? Foncier et taxes trop élevées ? Déclin des flux piétons dans les centres ? Ou concurrence des hypermarchés trop puissante pour rivaliser ? Les commerces, premiers vecteurs de la vitalité des centres-villes

Nommer les rues par des évènements ou des personnages historiques a un certain charme. Beaucoup moins quand il s'agit de trouver son chemin. Aux USA, le système de numérotation des rues est largement répandu. Rose-Redwood livre ici une étude de ce système, de ses variations et de ses explications.

Nommer les rues par des évènements ou des personnages historiques a un certain charme. Beaucoup moins quand il s'agit de trouver son chemin. Aux USA, le système de numérotation des rues est largement répandu. Rose-Redwood livre ici une étude de ce système, de ses variations et de ses explications.