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hubert guillaud

Rencontre avec les pirates qui veulent jailbreaker l'internet - Wired - 0 views

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    Klint Finley est allé à la rencontre de l'Indie Web movement (le mouvement pour un web indépendant) qui tenait récemment une rencontre, autour de Ward Cunningham, l'inventeur du wiki, de Kevin Marks, le responsable des web services de British Telecom ou Brad Fitzpatrick, le créateur de Live Journal... Des hackers qui développent des alternatives open source au web des grandes sociétés, comme Camlistore, une alternative open source à Google Drive. L'idée est de créer un web qui se comporte comme une seule entité. Bien qu'animé par des gens qui travaillent chez Google, Facebook ou Twitter, le web indépendant travaille à s'en défaire. Parmi les outils qui sont en train d'être mis au point, on trouve des alternatives à Twitter ou Facebook comme StatusNet ou Diso (le réseau social distribué)... ou encore Diaspora devenu Mark.io depuis le décès de son fondateur. Plutôt que de remplacer les silos des acteurs majeurs de l'internet, le mouvement se défini par sa volonté à construire des outils qui vous permettent d'héberger vos données et machines, mais également de les partager via le net. Ce qu'on appelle le POSSE (Publish on your Own Site, syndicate elsewhere). Au début, ils ressemblent à n'importe quel autre tripotée de geeks technologie. Mais alors vous avez un préavis d'un d'entre eux est Ward Cunningham, l'homme qui a inventé le wiki, la technologie a fait Wikipedia sous-tend. Et il ya Kevin Marks, l'ancien vice-président des services Web à British Telecom. Oh, et ne manquez pas Brad Fitzpatrick, créateur du site de blogs LiveJournal séminal et, plus récemment, un codeur qui travaille dans la salle des machines de l'empire en ligne de Google. Emballé dans une petite salle de conférence, cette bande hétéroclite de développeurs de logiciels doit pedigree numérique hors normes, et theyhave une mission à l'avenant. Ils espèrent jailbreaker l'internet. Ils appellent cela le mouvement de la bande indie, en vue de créer un
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Le Sombre social : et si notre histoire du web était fausse ? - The Atlantic - 0 views

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    Alexis Madrigal nous rappelle que le web social, incarné par Facebook ou Twitter, n'est pas né avec lui. Ils n'incarnent que la pointe de l'iceberg visible du partage social. Ce qui se partage via le mail, la messagerie instantanée n'est pas mesurable, car nos outils d'analyses d'audience ne nous le permettent pas. Or, 70 % des références viennent de "l'obscurité sociale". La majorité du trafic social est invisible aux programmes d'analyse : liens tapés directement dans le moteur de recherche, trafic en provenant de signets... En fait, la plupart du temps, quelqu'un fait passer d'une manière ou d'une autre un lien à un autre qui le conduit jusqu'à vous. Or, le trafic en provenance de ce social obscure est deux fois celui de Facebook en moyenne. Les sites sociaux n'ont pas créé le web social et l'action de visibilité ne peut ni ne doit se réduire à eux ! Un nombre plus vaste de personne partagent des liens en dehors des sites sociaux, en dehors des données personnelles que ceux-ci récupèrent en contrepartie !
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Critiquer (vraiment) Facebook - Libération - 0 views

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    Pour le sociologue Dominique Cardon, Facebook est le miroir de nos ambivalences.Nous nous défions des risques relatifs à la capture de nos données personnelles et nous continuons à les exposer sans grands scrupules. Nous adressons les critiques des réseaux sociaux aux autres (perte de temps, bavardage, addiction...) alors que nous sommes nous mêmes aliénés. Les discours critiques, nourris, contre les réseaux sociaux, sont sans conséquence : nous ne nous en désabonnons pas. Ce qui nous pousse vers Facebook est aussi ce qui nous fait nous en méfier. "notre vie sociale est complexe, nos identités sont multiples, nos trajectoires de vie sont heurtées, la recherche d'efficacité s'est introduite dans notre carnet d'adresse, les liens forts nous ennuient alors que les liens faibles nous excitent, nous avons le désir d'exprimer ce qui fait notre singularité et de la faire reconnaître à un public de plus en plus large… Facebook nous met face à la réalité, interdépendante, multiple, mobile de notre vie sociale alors que nous rêvons d'une vie relationnelle stable, ancrée et profonde." "Le développement de l'imaginaire individualiste dans nos sociétés valorise l'idée que l'autonomie des individus passe par l'émancipation de toutes contraintes pesant sur nos choix, nos décisions et nos comportements. Que notre vie sociale, notre identité et notre sociabilité, puisse être soumises à des contraintes techniques, sociales ou relationnelles est toujours perçu comme une altération de notre individualité. A idéaliser le fait que nos choix d'individus devraient être des décisions purement internes aux personnes et qu'elles ne doivent rien à leur environnement externe, nous entretenons une illusion permanente, et constamment déçue, sur la réalité de notre vie sociale. L'exacerbation de cette tension dans l'imaginaire libéral de l'individualisme contemporain est justement ce à quoi confronte l'expérience
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Comment les capteurs et les données sociales peuvent augmenter nos lieux de t... - 0 views

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    Ben Waber, auteur de "People Analytics: How Social Sensing Technology Will Transform Business", revient pour la Technology Review sur comment augmenter la réalité sociale sur nos lieux de travail. Que se passe-t-il quand l'espace de travail, les murs qui séparent les gens, voir même la machine à café sont déterminés par les données ? Il revient sur un vieux projet du MIT, Augmented Cubicle - http://fab.cba.mit.edu/classes/MIT/863.09/people/ben/project4.html - qui avait pour objet d'influencer la dynamique sociale dans le lieu de travail via une installation favorisant les échanges distants. A l'heure où les interactions sociales deviennent plus faciles à mesurer, le prochain défi est de trouver comment utiliser ce que nous apprenons des données comportementales pour influence ou améliorer les échanges entre collègues au travail. Ben Waber, à la tête de Sociometrics Solutions - http://www.sociometricsolutions.com - une spinoff du Medialab du MIT dont nous avons souvent parlé, utilise des badges pour monitorer les employés de sociétés clientes. Ces données ont ainsi montré que ceux qui mangent dans des groupes plus nombreux, ont tendance à être plus productifs. Le ton de la voix, la fluctuation de son volume, sa rapidité peut prédire combien une personne sera persuasive dans ce qu'elle dit. Sachant cela, le travail de Sociometric solutions est désormais de regarder comment peut-on indiquer à quelqu'un de moduler sa voix pour être plus persuasif ? Comment peut-on organiser des réunions afin quelles permettent de mieux mêler les gens ? Faudra-t-il imaginer demain des machine à café robot itinérantes pour permettre aux groupes de mieux se rencontrer ? Faudra-t-il imaginer demain des robots lents comme SlothBots - http://www.arch-os.com/projects/slothbots/ - qui viendront subtilement refermer une conversation d'un groupe des autres travailleurs ? Est-il éthique d'utiliser des technologies de données comportementales pour persuader
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Lancement du Social Good Lab - L'Économie a de l'Avenir - 1 views

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    Lancement du Social Good Lab par Paris incubateur - http://www.parisincubateurs.com/technologies-sociales : un incubateur de technologies à fort impact social.
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Penser social, agir perso - Forbes - 0 views

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    "Penser social, agir perso" sera-t-il le pendant au "Penser global, agir local" ? Dans le monde des réseaux sociaux, estime Todd Wilms pour Forbes, il faut penser social et agir perso ! Car le "social" signifie en fait se connecter avec une personne, il faut donc penser à ce que les gens veulent et ils sont tous différents.
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La découverte sociale contre la sociabilité - The New Inquiry - 0 views

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    Dans "L'amour au temps des algorithmes", Dan Slater estime que la rencontre en ligne devient une découverte sociale. Mais n'est-ce pas là l'effet de la rationalisation de la sociabilité par les algorithmes, interroge Rob Horning pour The New Inquiry. Que se passe-t-il quand nos rencontres sont médiées par des entreprises, des algorithmes ? Que devient notre autonomie individuelle ? La sociabilité est-elle désormais guidée par nos relations sociales ? Or, ce qui rend la sociabilité agréable, estime Leo Bersani dans "Sociability and Cruising", c'est l'abandon de l'individualité et non pas sa réaffirmation. Alors que la sociabilité est un oubli de soi, la découverte sociale repose sur nos intérêts communs pour faciliter la rencontre. La capacité à éprouver la sociabilité réside dans la capacité à être pleinement soi-même, ce qui suppose, dans un contexte de médias sociaux, de pouvoir être pleinement anonyme. Nous devons cesser de penser l'identité comme quelque chose qui peut être agrandi quantitativement, estime Rob Horning.
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La prochaine grande Disruption sur l'internet : l'autorité et la gouvernance ... - 0 views

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    La loi de Reed (du nom de David Reed, qui l'exprimait en 1999 dans un article intitulé Groupe formant réseaux : http://www.reed.com/dpr/locus/gfn/reedslaw.html ), pose comme principe que la valeur des réseaux augmente de façon exponentielle à mesure que les interactions passent d'un modèle de diffusion sur le principe du meilleur contenu (où la valeur est décrite par n, le nombre de consommateurs) à un réseau de transactions P2P (où la valeur se base du n²). Mais les réseaux les plus précieux sont ceux qui facilitent les affiliations de groupes. Lorsque les utilisateurs disposent d'outils pour s'associer de façon libre et responsables à des fins communes la valeur s'élève de façon exponentielle (2n). Le monde d'aujourd'hui basé sur des plateformes propriétaires fournit donc des outils limités. Le meilleur moyen de débloquer d'énormes réserves de valeur sur les réseaux est de développer des outils qui peuvent faciliter la formation de réseaux par des groupes. Ce sera la prochaine grande perturbation de l'internet, estime Bollier, mais pour y parvenir nous devons développer une architecture de réseau et de systèmes logiciels capables de renforcer la confiance et le capital social des utilisateurs. Ce qui signifie que nous devons ré-imaginer la nature même de l'autorité et de la gouvernance. Nous devons inventer de nouveaux types d'institutions numériques qui soient capable d'administrer une autorité reconnue comme authentique et utiliser des outils algorithmiques pour élaborer et faire appliquer la loi. Nos gouvernements sont-ils à l'abri des forces qui ont perturbé l'Encyclopedia Britannica ? Comment soutenir l'action coopérative face à des institutions centralisées, alors que les plateformes, elles, ont tendance à renforcer la méfiance sociale ? Pouvons-nous demain imaginer une gouvernance et une autorité distribuée, sans gouvernement ? Pouvons-nous imaginer un droit algorithmique, où l'apprentissage des machines permet
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Pierre Rosanvallon : "La démocratie est fragile et la violence ­sociale est t... - 1 views

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    "La non-représentation nourrit le désarroi social et une indifférence, voire une haine croissante à l'égard du monde ­politique. Partout en Europe, la montée en puissance du populisme d'extrême droite exprime, en la déformant, une sourde demande de représentation. Si on ne rétablit pas cette demande dans sa justesse, on laisse grossir le fantasme d'un « peuple » uni et en colère face à un monde politique qui l'aurait abandonné. Or ce « peuple » n'est pas un bloc de marbre. Il faut décrire le monde social dans sa diversité. Il en résultera plus de solidarité, car c'est bien l'ignorance d'autrui qui produit la « désolidarité » sociale, en ravalant chacun à un stéréotype : le chômeur assisté, le Rom voleur…"
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De quoi le pouvoir d'agir est-il le nom ? - Millenaire3 - 0 views

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    Depuis quelques années, les initiatives sociales se réclamant du "pouvoir d'agir" ou empowerment se multiplient estime Manu Bodinier, président de l'Alliance citoyenne de Grenoble - http://www.alliancecitoyenne-ag.org - et d'Azquitaz - http://www.aequitaz.org - une association qui initie des mouvements et des formations pour que les citoyens s'emparent de la justice sociale. Le récent rapport de Marie-Hélène Bacqué (citoyenneté et pouvoir d'agir dans les quartiers populaires : http://www.territoires.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport-participation-habitants_ok.pdf) et leur constitution en collectif national - http://pouvoirdagir.fr - montre que les initiatives s'organisent. Mais peut-on pour autant regrouper sous une même dénomination des collectifs aux motivations très différentes, certaines prônant l'autoorganisation, d'autres la concertation, certaines la prise de parole, d'autre la prise de pouvoir... Reste des aspirations partagées, souvent des méthodologies voire des stratégies communes. Toutes valorisent l'action collective et soutiennent que les problèmes sociaux peuvent être résolus par les collectifs. Comment accompagner ceux qui ne parlent pas toujours à prendre la parole ? L'appropriation du pouvoir d'agir est une notion mobilisée depuis 40 ans, mais qui se développe en France seulement récemment du fait de la récente mise en circulation des apports théoriques et méthodologiques, des difficultés économiques et sociales que rencontrent aujourd'hui une jeunesse formée et cultivée, du fait de l'échec des dispositifs de participation et même des formes traditionnelles de la représentation qui n'ont pas permis de contrer la désaffection des classes précaires, enfin du fait aussi de l'impact des technologies numériques sur la pensée, encourageant le do it yourself et de la publication en ligne. L'une des questions que posent ces expériences est leur articulation avec les politiques publiques. Contribuent-elles à renforcer les dynam
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Salariat ou revenu d'existence ? - La Vie des idées - 0 views

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    La vie des idées publie une longue et passionnante lecture critique d'André Gorz par le sociologue Robert Castel, qui dissèque la relation de l'emploi au travail et rappelle que ce couple a (au moins jusque dans les années 70) donner aux salariés des droits et des protections qui a formé une "citoyenneté sociale". Pour Castel, Gorz a sous-estimé la reconnaissance de l'utilité sociale du travailleur, celle qui commande son accès à l'espace public, qui le fait reconnaître comme sujet de droit. Le travail-emploi dignifie le travailleur en même temps qu'il l'aliène rappelle Castel, et n'est pas un travail marchandise sans rôle social. De cette critique, Castel en fonde une autre sur le revenu d'existence. Pour Castel, le revenu d'existence est une perspective inenvisageable politiquement et socialement. "On peine aujourd'hui à dégager 2 milliards d'euros pour financer le revenu de solidarité active (RSA) qui procure un médiocre revenu de subsistance (moins d'un demi SMIC) aux plus malheureux de nos concitoyens, que l'on stigmatise de surcroît en les accusant de devenir ainsi des parasites assistés. On ne voit pas quel régime politique, fût-il de gauche ou même d'extrême gauche (en France, en Europe, ou dans le monde ?), pourrait assurer les quelques dizaines ou centaines de milliards d'euros nécessaires pour garantir à tous un revenu « suffisant », que l'on travaille ou que l'on ne travaille pas. Si quelque chose comme un revenu de ce type se met en place, ce qui n'est pas exclu, ce sera nécessairement un revenu « insuffisant », assurant à peine des conditions minimales de survie - ce dont conviennent d'ailleurs la plupart des partisans de ces mesures dont les chiffrages sont beaucoup plus réalistes que ceux d'André Gorz. L'idée d'un revenu d'existence ou de citoyenneté « suffisant » me parait représenter le type même de la mauvaise utopie." Pour Castel, ce type de mesure entérinerait la rupture c
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Les collectifs numériques, source d'imaginaire politique - Millenaire3 - 1 views

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    Pour Valérie Peugeot, on ne peut qu'être frappé par la conjonction temporelle de deux ruptures, d'une part l'économie industrielle qui doit se réinventer à l'ère informationnelle par une mutation qui se fait dans la douleur, d'autre part, celle d'une action politique bloquée. L'imaginaire et l'inventivité politique et économique a changé de camp. Et c'est aujourd'hui dans la proximité qu'elles se construisent, autour d'une société contributive émergente... Cette société contributive, cette innovation sociale prend aujourd'hui 4 grandes formes : la première est celle des structures délégatives qui résistent aux nouvelles formes de distribution de pouvoir, ce sont les associations instituées de ce secteur. La seconde est celle des innovateurs sociaux et citoyens qui placent le numérique et la construction du bien commun au coeur de leur activité. La troisième est également digital by desin, mais son identité est radicalement différente : ce sont les acteurs de l'économie collaborative, qui promeuvent des valeurs de partage et d'appropriation (sans se les appliquer nécessairement à eux-mêmes). Le dernier groupe est constitué des acteurs de l'économie sociale et solidaire traditionnelle. Ces collectifs ne sont pas sans tensions. la première n'est pas entre le marchand et le non marchand. L'économie sociale et solidaire a toujours été dans un entre deux. Mais elle est entre les régimes de propriété, entre régime de propriété et biens communs. La seconde ligne de tension tient à la relation que ces innovateurs entretiennent avec les acteurs publics. Pour certains, l'innovation sociale est un moyen de se substituer à la puissance publique défaillante, pour d'autres, elle participe à de nouvelles formes de partenariats. Mais, si l'acteur public initie quelques rares soutiens, ceux-ci peinent à passer à l'échelle, à devenir "politique publique" à part entière et plus encore à essaimer et mailler les territoires.
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Répandre l'alphabétisation par la diffusion d'internet - The Atlantic - 1 views

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    Comme le souligne Phil Nichols l'alphabétisation a toujours été plus que juste la capacité à lire. Et pourtant, que penser de l'initiative lancée par Facebook et d'autres acteurs des nouvelles technologies autour de Internet.org, une organisation visant à accroître considérablement l'accès à Internet pour "les deux tiers du monde qui ne sont pas encore connectés". Si on comprend bien l'intérêt économique des majors du net à développer leur marché, reste que depuis les révélations de Snowden, l'objectif semble avoir aussi une toute autre connotation, qui n'a plus grand chose d'un idéal. La déclaration suggère un lien intrinsèque entre connectivité et progrès, tout en évitant d'expliciter de quel progrès il est question. Phil Nichols décortique l'argumentation du site avec le discours pronant l'alphabétisation du début du 20e siècle. Comme l'internet, l'alphabétisation a été alors réifiée comme quelque chose ayant une valeur intrinsèque, quelque chose capable de stabiliser et démocratiser la société par elle-même. Les théories de l'alphabétisation ont suggéré que partout où elle a été introduite elle a eut pour conséquence d'introduire des changements cognitifs, sociaux, économiques et scientifiques. Alors que certains savants comme Claude Lévi-Strauss ou Jack Goody ont essayé d'éviter de faire des jugements de valeur dans leurs comparaisons, nous avons longtemps différencier les sociétés sans écritures des sociétés avec. Au fil du temps l'idée que les cultures lettrées étaient moralement et intellectuellement supérieurs est devenu une banalité, inexacte, mais largement partagée. Il a fallut attendre les années 1980 pour que la force bienveillante de l'alphabétisation commence à être attaquée par des chercheurs comme Sylvia Scribner, Michael Cole, Shirley Brice Heath montrant que l'alphabétisation, en soi, ne garantit aucune augmentation des aptitudes intellectuelles ou de la mobilité sociale. En
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Quitter Twitter et Facebook pour survivre - Thierry Crouzet - 0 views

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    "Au début, nous n'étions pas nombreux sur les réseaux sociaux, nous pouvions passer outre la faiblesse inhérente à leur centralisation, séduits avant tout par les possibilités nouvelles qui nous étaient offertes. Avec le succès, de plus en plus de gens sont arrivés, par millions, par centaines de millions, un milliard maintenant et tout a changé. Quand un opérateur peut quand il le désire envoyer un message à un milliard de personnes, quand il peut subrepticement influencer les informations qu'ils reçoivent (si si, les pubs sont des informations), ou la façon dont ils les reçoivent, quand il peut en assourdir certains, ou même en éradiquer d'autres sans le moindre procès, et que nul ou presque ne s'en inquiète, il n'est pas surprenant de noter un appauvrissement des fils de conversation, une dérive populiste, une télévisualisation du Web." (...) "Le lieu où nous discutons n'est pas neutre sur la teneur de nos échanges." J'appartiens à la famille des utopistes (ou vieux cons si vous préférez) qui ont cru que le net nous aiderait à changer notre organisation sociale pour nous offrir plus de liberté, plus d'équité, plus de respect mutuel, plus d'armes pour affronter les crises que nous traversons. J'ai fait l'éloge du cinquième pouvoir, de cette force sociale décentralisée qui échappe à tout embrigadement, et pendant ce temps nous avons laissé fleurir sur le web les plus grosses structures centralisées de tous les temps. Propriétaires, capitalistes, omnipotentes, dominatrices, impérialistes, elles ne nous aideront pas à éviter le mur vers lequel nous fonçons collectivement. Si nous continuons à les nourrir, nous nous passons la corde autour du cou." Nous devons nous réapproprier les fonctions sociales, estime Thierry Crouzet. On ne peut vivre activement sur Twitter et Facebook sans que cela affecte ce que nous sommes. "Nous ne pouvons pas défendre les monnaies libres ou le revenu de base, et nous c
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Requiem pour notre monde merveilleusement inefficace - Slate.com - 0 views

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    L'été dernier, Momentum, une agence de marketing espagnole, a fait parlé d'elle en proposant un distributeur de boisson qui modifiait le prix des boissons selon la température extérieure, en baissant le prix des boissons fraiches quand il faisait trop chaud. Bien sûr, cet exemple n'avait pas d'autre vertu que marketing, souligne Evgeny Morozov : toute entreprise normalement constitué ne pourrait faire que l'inverse... Mais Momentum a surtout montré que la prolifération de capteurs bons marchés permet d'introduire la tarification dynamique, sans intervention de l'opérateur humain. En 2011 Intel et Kraft ont lancé iSample, un capteur optique pour déterminer l'âge et le sexe de l'acheteur et lui suggérer des produits appropriés... Demain, ils permettront d'empêcher les automates qui délivrent des DVD de proposer des films porno à des enfants...  "Une fois que nos visages peuvent être attachés à nos profils de réseaux sociaux, toutes sortes d'autres manipulations entrent en scène", estime Morozov : réductions, oui, mais aussi augmentations... Si la machine peut prédire les situations en analysant notre profil de réseau social ou interroger l'application d'auto-tracking sur notre téléphone pour savoir à quel point nous sommes assoiffés, pourra-t-elle nous facturer plus cher la boisson fraîche dont nous avons besoin ? Pour l'investisseur Max Levchin, les capteurs peuvent enfin nous permettre d'utiliser nos objets à leur plein potentiel. Alors que dans le passé les services de taxis traitaient les appels dans l'ordre d'arriver, Uber ou Hailo, elles, vous permettent d'avoir accès à un service différent si vous en payez le prix. Demain seront-nous traités différemment selon que nous sommes amis avec Bill Gates sur Facebook ou que nous ne sommes pas sur le site social mondial ? "Dans le cas des taxis, l'inefficacité n'était pas seulement une conséquence malheureuse d'un monde sans capteurs. Au contraire, il était l'aboutissement l
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Social learning ou formation collaborative : un pour tous, tous pour un - ManpowerGroup - 0 views

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    En 2015, 60% des emplois créés exigeront des compétences détenues par seulement 20% de la population. Les employeurs privilégient la formation interne des salariés en place pour faire face à leurs besoins que les systèmes de formation externes n'arrivent pas à satisfaire aujourd'hui. Mais en cette période de crise, ils éprouvent de grandes difficultés à investir suffisamment dans la formation continue. Le social learning - appliquer les technologies sociales à des fins de formation - pourrait-il venir à leur rescousse ? Reste à connaître la valeur de la formation informelle : sera-t-elle suffisante pour nous former aux défis de demain ? Si McKinsey a récemment insisté sur la création de valeur et de productivité possible, elle ne se fera pas sans révision organisationnelle profonde de l'entreprise.
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Exclues, les nouvelles classes populaires s'organisent en "contre-société" - ... - 0 views

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    "Pour la première fois dans l'histoire, estime le géographe Christophe Guilluy, les classes populaires ne sont pas intégrées au projet économique et social des classes dirigeantes. La nouvelle géographie sociale permet de révéler ce bouleversement. Après trois décennies de recomposition économique et sociale du territoire, le constat est redoutable. Contrairement à ce qui a toujours prévalu, les classes populaires ne résident plus "là où se crée la richesse", mais dans une "France périphérique" où s'édifie, à bas bruit, une "contre-société"."
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Snob.ru : distinction 2.0 ou inégalité en réseau - BodySpaceSociety - 0 views

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    Le sociologue Antonio Casilli, prenant appui sur Snob.ru, un réseau social élitiste russe, en profite pour faire une mise au point : les réseaux sociaux ne sont pas utilisés pour "augmenter" le capital social des usagers, mais pour l'optimiser. "Ceci évidemment permet d'activer « la force des liens faibles » si chère à Marc Granovetter ou de faire valoir - selon les exigences du moment - des logiques de cohésion (bonding) ou de connectivité (bridging), mais sans gommer les effets de la stratification sociale qui opèrent à un niveau beaucoup plus foncier - du moment où on fait le choix d'adhérer à un service de networking orienté à une certaine catégorie d'usagers jusqu'au moment où on arrive à développer et à entretenir les compétences et les attitudes nécessaires pour évoluer dans ledit service."
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Quelle place pour l'entrepreneuriat social en France ? - Centre d'analyse str... - 0 views

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    La dernière note d'analyse du CAS s'intéresse à l'entreprenariat social et fait plusieurs propositions de soutiens notamment de créer des fonds d'investissement dédiés, des appels à projets avec obligation d'impact social, les rendre éligibles aux dispositifs de financement de l'innovation et soutenir la création d'une plateforme pour identifier les bonnes pratiques. La note fait un intéressant tour des pratiques de financement européennes. 
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Ce que vous croyez savoir sur le web est faux - TIME.com - 0 views

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    Pour Tony Haile, président de Chartbeat - https://chartbeat.com - une société spécialisée dans l'analyse des données notamment pour des sociétés qui proposent des contenus en ligne, comme Time.com, nous confondons un peu tout sur le web. Nous confondons ce sur quoi les gens cliquent et ce qu'ils lisent. Nous confondons le partage et la lecture. Depuis 1994 et les travaux de Ken McCarthy, le clic est devenu la mesure de la performance de l'annonce en ligne et a permis de bâtir d'énormes entreprises comme Google. Mais il a eut des effets secondaires malheureux comme le spam. Or, si le web a changé en 20 ans, le clic demeure son principal moteur. Reste que la tendance à la baisse du taux de clic invite les médias à s'adapter. Ils ne cherchent plus tant à vous faire cliquer qu'a conserver votre attention. Bienvenue à l'ère du web de l'attention ! Et Tony Haile de démonter les mythes du web. Non, nous ne lisons pas tout ce sur quoi l'on clique. 55% des gens qui cliquent sur une page y restent moins de 15 secondes. Une réalité dont les médias devraient activement se préoccuper. En fait, les sujets les plus cliqués ne correspondent que rarement aux sujets qui ont reçu le plus haut niveau d'attention par page vue. Or, quand on parvient à retenir l'attention d'un visiteur 3 minutes, ceux-ci sont deux fois plus susceptibles de revenir que si vous ne retenez leur attention que pendant une minute ! Et le public le plus précieux est celui qui revient. Second mythe : plus nous partageons, plus nous lisons. Bien sûr, plus un article est socialement partagé, plus il est susceptible d'obtenir du trafic. Mais les gens qui partagent du contenu ne sont qu'une petite fraction de ceux qui visitent le contenu. En moyenne, estime Tony Haile, on compte 1 tweet et 8 like pour 100 visiteurs. Sur 10 000 articles partagés, Chartbeat a constaté qu'il n'y avait pas de relation entre le partage et l'attention. Les articles sur lesquels les gens s'attardent le plus ne
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