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hubert guillaud

Rencontre avec les pirates qui veulent jailbreaker l'internet - Wired - 0 views

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    Klint Finley est allé à la rencontre de l'Indie Web movement (le mouvement pour un web indépendant) qui tenait récemment une rencontre, autour de Ward Cunningham, l'inventeur du wiki, de Kevin Marks, le responsable des web services de British Telecom ou Brad Fitzpatrick, le créateur de Live Journal... Des hackers qui développent des alternatives open source au web des grandes sociétés, comme Camlistore, une alternative open source à Google Drive. L'idée est de créer un web qui se comporte comme une seule entité. Bien qu'animé par des gens qui travaillent chez Google, Facebook ou Twitter, le web indépendant travaille à s'en défaire. Parmi les outils qui sont en train d'être mis au point, on trouve des alternatives à Twitter ou Facebook comme StatusNet ou Diso (le réseau social distribué)... ou encore Diaspora devenu Mark.io depuis le décès de son fondateur. Plutôt que de remplacer les silos des acteurs majeurs de l'internet, le mouvement se défini par sa volonté à construire des outils qui vous permettent d'héberger vos données et machines, mais également de les partager via le net. Ce qu'on appelle le POSSE (Publish on your Own Site, syndicate elsewhere). Au début, ils ressemblent à n'importe quel autre tripotée de geeks technologie. Mais alors vous avez un préavis d'un d'entre eux est Ward Cunningham, l'homme qui a inventé le wiki, la technologie a fait Wikipedia sous-tend. Et il ya Kevin Marks, l'ancien vice-président des services Web à British Telecom. Oh, et ne manquez pas Brad Fitzpatrick, créateur du site de blogs LiveJournal séminal et, plus récemment, un codeur qui travaille dans la salle des machines de l'empire en ligne de Google. Emballé dans une petite salle de conférence, cette bande hétéroclite de développeurs de logiciels doit pedigree numérique hors normes, et theyhave une mission à l'avenant. Ils espèrent jailbreaker l'internet. Ils appellent cela le mouvement de la bande indie, en vue de créer un
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Le Graph de Facebook c'est OkCupid, LinkedIn et Yelp... tout en un - The Atlantic - 0 views

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    Facebook s'est enfin doté d'un moteur de recherche, le GraphSearch - https://www.facebook.com/about/graphsearch - qui est un moteur personnel, social et sémantique. Personnel, car nul ne verra les mêmes résultats. Social, car il ne donnera accès qu'à des résultats liés à votre réseau relationnel. Sémantique parce qu'il distingue des catégories d'objets : les lieux, les centres d'intérêts, les photos... On va ainsi pouvoir lui demander de nous montrer des photos de nos amis à Paris, les dentistes que préfèrent nos amis, si certains de nos amis connaissent des gens travaillant pour telle ou telle société, des photos d'amis qui aiment Game of Thrones, etc. Facebook assure que son moteur ne mettra pas à disposition des informations qu'on n'a pas partagé avec une relation, et qu'il respectera la confidentialité... Reste qu'il va sortir d'étranges choses de nos passés. Car Facebook jusqu'à présent privilégiait le flux présent et enterrait nos passés dans une lontaine invisibilité, que même la TimeLine n'avait pas réussi à remettre à jour. Jusqu'où Facebook nous permettra-t-il de chercher dans ses entrailles ? Pas trop profond espère-t-on ?
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Facebook n'est plus plat ! - John Battelle - 0 views

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    Pour John Battelle, le Graph Search de Facebook va permettre de redynamiser l'engagement des utilisateurs qui s'effritait, en prenant appuie sur la base structurée de Facebook. Le moteur de recherche va inciter les utilisateurs à améliorer leurs métadonnées, c'est-à-dire les éléments structurés de Facebook pour être convenablement présentés dans les éléments de recherche (sauf que les utilisateurs ne verront pas les résultats dont ils sont l'objet, pourrait-on objecter à Battelle). Mais ce qui manque, estime Battelle, c'est le partage des résultats de recherche, qui, dans le contexte fermé de Facebook, prend du sens. La raison de cela c'est la confidentialité des données, mais on risque de voir fleurir nombre de captures d'écran de résultats de recherche... sur les sites de partage d'image et dans les wall de Facebook ! Le Graph Search va bien sûr soulever une foule de problèmes de confidentialité. Tant mieux, cela va nous permettre de mieux comprendre et mieux en gérer les paramètres estime encore Battelle.
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Comment Facebook nous rend-t-il malheureux ? - The New Yorker - 0 views

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    Maria Konnikova, l'auteure du bestseller "Mastermind, comment penser comme Sherlock Holmes" revient sur plusieurs études américaines de psychologues qui démontraient que Facebook rendait ses utilisateurs tristes et d'autres qui prouvaient exactement le contraire... Pourquoi un tel contraste, s'interroge-t-elle ? Pourquoi des auteurs réputés sont-ils autant divisés sur ce que fait Facebook à notre état émotionnel ? Peut-être parce que nous n'utilisons pas tous Facebook de la même manière, estime la journaliste. Quand nous sommes engagés dans une interaction directe (tchat, like...) avec d'autres, n'est pas la même chose que d'être passif sur Facebook... Quand notre attention s'engage activement, nous ne nous ennuyons pas ni ne nous sentons seul... Or la plupart des études montrent que la majorité des utilisateurs ont un comportement passif avec les médias sociaux. En fait "Facebook n'est pas le problème . C'est le symptôme."
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« Facebook a dit à mon père que j'étais gay » - Bug Brother - 0 views

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    En vous faisant ajouter (sans votre autorisation) dans un groupe public (une chorale gay), deux étudiants américains ont vu toutes leurs relations êtres mises au courant de leur homosexualité. Une histoire qui montre bien les limites de la complexité des options de confidentialités sur Facebook. Sur Facebook, notre vie est publique, rappelle Jean-Marc Manach. Quoi qu'on y partage, l'information est accessible à Facebook et ses annonceurs voire aux autorités. Facebook nous donne l'illusion du contrôle, mais pas le contrôle.
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Critiquer (vraiment) Facebook - Libération - 0 views

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    Pour le sociologue Dominique Cardon, Facebook est le miroir de nos ambivalences.Nous nous défions des risques relatifs à la capture de nos données personnelles et nous continuons à les exposer sans grands scrupules. Nous adressons les critiques des réseaux sociaux aux autres (perte de temps, bavardage, addiction...) alors que nous sommes nous mêmes aliénés. Les discours critiques, nourris, contre les réseaux sociaux, sont sans conséquence : nous ne nous en désabonnons pas. Ce qui nous pousse vers Facebook est aussi ce qui nous fait nous en méfier. "notre vie sociale est complexe, nos identités sont multiples, nos trajectoires de vie sont heurtées, la recherche d'efficacité s'est introduite dans notre carnet d'adresse, les liens forts nous ennuient alors que les liens faibles nous excitent, nous avons le désir d'exprimer ce qui fait notre singularité et de la faire reconnaître à un public de plus en plus large… Facebook nous met face à la réalité, interdépendante, multiple, mobile de notre vie sociale alors que nous rêvons d'une vie relationnelle stable, ancrée et profonde." "Le développement de l'imaginaire individualiste dans nos sociétés valorise l'idée que l'autonomie des individus passe par l'émancipation de toutes contraintes pesant sur nos choix, nos décisions et nos comportements. Que notre vie sociale, notre identité et notre sociabilité, puisse être soumises à des contraintes techniques, sociales ou relationnelles est toujours perçu comme une altération de notre individualité. A idéaliser le fait que nos choix d'individus devraient être des décisions purement internes aux personnes et qu'elles ne doivent rien à leur environnement externe, nous entretenons une illusion permanente, et constamment déçue, sur la réalité de notre vie sociale. L'exacerbation de cette tension dans l'imaginaire libéral de l'individualisme contemporain est justement ce à quoi confronte l'expérience
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C'est viral | Messy Matters - 0 views

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    Alors que les universitaires ont discuté de la viralité depuis des décennies, nous n'avons pas de preuves directes de celles-ci. Le "viral" caractérise un produit ou une idée qui devient rapidement populaire, mais on a du mal à faire la distinction entre l'adoption entraînée par un processus viral et l'adoption stimulée par les médias, la publicité ou autre mécanisme de diffusion, estime Sharad Goel sur son blog. Cependant, avec les médias sociaux, nous pouvons observer comme jamais la diffusion des informations. Dans une étude, Sharad Goel et ses collègues ont tenté d'échantillonner les différentes cascades d'information, selon qu'elles sont attribuables à une source unique ou multiple. L'équipe de data scientists de Facebook a récemment tenté une analyse de la viralité : https://www.facebook.com/notes/facebook-data-science/the-anatomy-of-large-facebook-cascades/10151549884868859 en analysant plusieurs de ces phénomènes pour montrer comment leur viralité est différente. Cependant, comme le note les chercheurs de Facebook, la taille des cascades ne peut-être prédite uniquement sur la popularité des utilisateurs qui partagent une information.
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Ne me donnez pas de nombres, interview avec Ben Grosser - Matthew Fuller - 0 views

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    Matthew Fuller a rencontré l'artiste Ben Grosser, auteur du Facebook Demetricator : http://bengrosser.com/projects/facebook-demetricator/ un outil qui enlève les métriques de Facebook. Comment les métriques de Facebook influent-elles sur notre comportement ? "Chaque fois que vous créez un algorithme qui gère la présentation de l'information au sein d'un système en réseau, vous aurez toujours des utilisateurs qui essayerons de concevoir une autre méthodologie."
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Facebook, nouvelle porte d'entrée dans l'adolescence - LeMonde.fr - 0 views

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    93 % des 15-17 ans et 81 % des 13-15 ans disposent d'un compte sur le réseau social Facebook. L'inscription sur Facebook est désormais un rite d'initiation de l'adolescence. "Facebook a bien des vertus que passe sous silence le discours volontiers alarmiste des adultes sur les jeunes et l'Internet, dont celle d'aider à la construction d'une individualité dans une société où cette responsabilité incombe désormais à chacun."
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Maman débarque sur Facebook : même pas honte ! - Le Nouvel Observateur - 0 views

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    Moira Burke, data scientist pour Facebook a publié en décembre 2012 une étude sur les interactions familiales sur Facebook : http://www.facebook.com/note.php?note_id=10151208188528859 qu'Amandine Schmitt résume pour le Nouvel Obs. 65 % des demandes d'amitiés des 13-17 ans émanent des enfants (un chiffre qui baisse jusqu'à 20 ans, puis remonte au-delà de 40 ans). Les filles parlent aussi souvent à leurs parents que l'inverse, mais les garçons reçoivent plus de messages de leurs parents qu'ils n'en adressent. Et le mot amour circule énormément entre parents et enfants. 
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Pourquoi les gens décédés continuent à apprécier des trucs sur Facebook - Rea... - 0 views

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    Sur Facebook nos relations voient de plus en plus de produits qui nous sommes censés avoir apprécié, alors que nous ne les avons jamais apprécié ! Même les gens morts semblent continuer à vivre en appréciant des produits qu'ils n'avaient jamais liké. Pour Facebook, ce phénomène serait lié au fait que Facebook réactive certains de nos vieux like... Pas sûr que l'explication suffise.
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Facebook : données c'est donner - Ecrans.fr - 0 views

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    Sur Facebook, qui est notre pire ennemi ? Facebook et les grandes sociétés du net ou nos propres amis ? "Sur le web, tout ce qui est estampillé du petit f de Facebook est une caméra de surveillance déguisée en fonctionnalité", explique Camille Gévaudan.
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Quand une application Facebook permet à un petit commerce de rivaliser avec d... - 0 views

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    Belle illustration d'utilisation intéressante de Facebook. Une petite quincaillerie de Malmö a développé une application Facebook invitant les gens à venir louer gratuitement une machine outil (en échange d'une publication sur leur mur), arguant du fait que les clients d'une petite quincaillerie sont surtout des gens qui viennent faire des achats complémentaires. Succès aidant, 600 personnes ont utilisé l'application en un mois et la progression des ventes représente 25 %. "Rien ne sert d'être gros, il faut réfléchir "Facebook" !
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Un script pour découvrir qui sont vos meilleurs amis selon Facebook - 1 views

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    Facebook classe les amis de tous ses membres selon un ordre préférentiel. Ce classement prend en compte différents critères concernant le nombre d'interactions quotidiennes réalisées avec ses amis. Le réseau fait ainsi remonter les informations qui sont censées intéresser ses membres en priorité dans leur fil d'actualité. Sauf que, jusqu'à maintenant, les membres du réseau ne pouvaient pas accéder (simplement) au classement de leur propres amis. Jusqu'à maintenant seulement, parce qu'un ingénieur informatique, Arjun Sreedharan, vient de créer un script permettant à chaque membre d'accéder à la liste de ses amis établie par Facebook ! Grâce à un petit script à installer, vous découvrirez alors la note de chacun de vos contacts. Plus le score se rapproche de zéro, plus vos liens avec la personne associée sont censés être forts selon Facebook.
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Comment Obama pour l'Amérique a transformé ses amis sur Facebook en avocats -... - 0 views

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    L'équipe numérique de campagne d'Obama a fondé une partie de sa victoire sur le "partage ciblé", explique Nick Judd pour TechPresident. Pour cela, l'équipe Obama a utilisé Facebook en créant un script permettant à un utilisateur de Facebook supporter d'Obama d'avoir des informations sur les positions électorales de ses amis afin de les aider à cibler les gens à convaincre. Des publicités pour convaincre ses amis sur Facebook de devenir donateurs. Selon l'équipe de campagne, le taux de clic de cette application était deux fois meilleur qu'une bannière publicitaire.
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Anil Dash sur le web que nous avons perdu - David Weinberger - 1 views

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    David Weinberger revient sur une passionnante conférence donnée par l'entrepreneur Anil Dash - http://dashes.com/anil/ - au Centre Berkman. En ligne, nos espaces publics sont devenus des propriétés privées. Alors que nous pouvons transgresser l'espace public, nous ne le pouvons plus en ligne. Nous sommes soumis aux CGU, qui permet à ces sociétés de supprimer ou censurer nos photos, nos messages, nos textes, comme ils le souhaitent. Facebook a démantelé la culture du web et ses valeurs. Etre blogueur était un état distinctif, être sur Facebook ne l'est plus. Nous habitons un internet qui interdit la critique, le journalisme... comme le fait la censure automatique d'Apple ou Facebook. Le contrôle de nos données est devenu illégal. On peut chanter Happy Birthday en famille, mais pas mettre ce moment sur YouTube. RSS ou les métadonnées permettaient de rendre les contenus découvrables et partageables. Instagram ne propose pas d'étiqueter les photos comme le proposait Flickr, ni de les placer en Creative Commons. Les liens sont devenus l'outil économique d'optimisation des moteurs de recherche et demain les moteurs du spam. Les standards et l'interopérabilité n'ont pas progressés. Facebook n'est pas un espace public et la transgression ou la dissidence n'y sont pas autorisées. Nous passons de moins en moins de temps sur des pages et de plus en plus dans des flux or, les flux sont des accès contrôlés ! Dans les flux, "l'hôte contrôle l'expérience que nous faisons du contenu". Alors que va-t-il se passer. Pour Anil Dash, il est certain que des politiques à l'égard des logiciels sociaux vont poindre et notamment nous intéresser aux Conditions générales d'utilisation...
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La confiance dans l'économie du partage en question - Ouishare.net - 0 views

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    "Voulons-nous d'une société contrôlant notre identité en ligne comme Facebook devienne le seul gardien de notre réputation en ligne ?", interroge Francesca Pick pour OuiShare. C'est pourtant bien ce qui pourrait advenir. Facebook dispose à la fois des données et de la taille critique pour devenir le standard de l'identité et de la réputation en ligne. Demain, il sera capable d'intégrer une place de marché locale ou un Airbnb directement depuis Facebook. Alors que la plupart des sites construisent leurs propres systèmes de réputation... mais sans parvenir à atteindre une masse critique suffisante pour s'imposer. Or, via les réseaux sociaux mondiaux, les relations entre nos existences en ligne et hors lignes sont de plus en plus transparentes. "Je ne veux pas que Facebook et ses sociétés partenaires deviennent demain les seuls gardiens de ma vie numérique"
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Apple se joint à la guerre contre le RSS - Sydney Morning Herald - 0 views

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    Avec sa nouvelle version de système d'exploitation, Apple vient de faire disparaître les fils RSS de son navigateur. Durant les 12 derniers mois, c'est Twitter et Facebook qui ont a leur tour fait disparaître progressivement la plupart de leurs fils RSS. Et Google+ n'en a jamais proposé. Peu à peu, c'est un moyen simple et facile d'accéder à l'information qui disparaît regrette le chroniqueur du Sydney Herald. L'avantage du RSS c'est que personne ne le contrôle, rappelle le chroniqueur. Mais pour Google, Twitter, Facebook ou Apple, l'information ne doit pas être libre, elle doit être monétisée. Ces géants tirent avantage à ce que vous ne puissiez sortir de leurs plateformes. L'attaque contre le RSS a le même objectif que quand Facebook a récemment changé les emails de ses utilisateurs par des emails @Facebook.com. Pourtant, ce que ne dit pas le chroniqueur, c'est que RSS n'a pas disparu. RSS ne s'est jamais imposé auprès du grand public. Il devient plus invisible. Il passe désormais par les API, pour les développeurs (et donc avec des conditions d'utilisations et de monétisation peut-être plus clair).
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Le lourd regard du mâle - Model View Culture - 0 views

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    Kate Losse pose une question qui dérange : quel est le lien entre la surveillance et le sexisme ? La surveillance de masse est le produit d'une inégalité de pouvoir technologique. Si le scandale de la NSA a été si fort, c'est peut-être parce que les hommes blancs, maîtres de la technologie, sont devenus les cibles du regard surveillant plutôt que ses maîtres hautains... Et Kate Losse de nous rappeler que le précurseur de Facebook était Facemash, une application d'appréciation des photos des étudiants et surtout des étudiantes de Harvard. Mais la suppression de la fonction de notation n'a pas changé la fonction de base du site qui est d'afficher des photos des gens autour de vous pour votre consommation et votre jugement. Nous devons en savoir plus sur là où se porte les regards dans nos réseaux sociaux. La différence sexuée de consommation de Facebook n'est-elle pas invisible ? La transparence n'est pas symétrique. La technologie est fondamentalement une question de pouvoir, rappelle Kate Losse, au sens le plus élémentaire du terme, comme le développement d'outils qui étendent la puissance de leurs propriétaires. Dans le cas de Facebook, depuis l'origine, l'accent a été mis sur la photographie et sur des informations d'identification. Alors que les entités de contrôle de Facebook sont majoritairement des hommes, les contenus portent majoritairement sur des photographies de femmes. Les décisions de développement reflètent ce contrôle : lorsque "Places" a été déployé, il a d'abord permis aux utilisateurs d'étiqueter des endroits par des amis, sans le consentement explicite des victimes. La surveillance et le sexisme ont en commun un modèle d'exploitation de personnes qui ne maîtrisent pas la technologie et qui ne sont autorisés à exister que sous contrôle.
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Partage Cet Article Si Toi Aussi T'es D'Accord Avec Le Titre - Slate.fr - 0 views

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    Facebook a ramené en décembre 2013 3,5 fois plus de trafic sur les sites de presse américains que Google. Tant et si bien qu'optimiser les mots-clefs de ses articles pour Google n'a plus aucun sens, même si les entreprises d'optimisation des mots-clés sur Google contestent ces résultats (les moteurs apporteraient 41% de l'audience contre 16% pour les réseaux sociaux). Pour les nouveaux sites d'info (ces cites de bitinfo, comme Buzzfeed ou Upworthy), les réseaux sociaux sont devenus des canaux de distribution prioritaire - mais cela est certainement dû au caractère émotionnel de ces infos. D'ailleurs, il n'est pas nécessaire d'avoir lu ces contenus pour les partager, le titre suffit parfois, à l'image des blagues du Gorafi. Upworthy a d'ailleurs montré que les contenus parcourus à 25% (des vidéos) sont plus partagés que ceux qui le sont à 75%. Sur Facebook, le partage n'est pas tant un signalement que la réappropriation du contenu ("j'ai ressenti ça", ça me fait penser que"...) : les articles qu'on y partage parlent avant tout de nous, avant que de parler de l'article lui-même. On partage sa réaction à l'article. Sur Twitter, on partage de l'actualité, alors que Facebook, on partage des informations intemporelles... Sur Facebook, les jeunes urbains actifs imposent leur mode de vie aux sites d'info, comme la France rurale a imposé le menu du 13h à Jean-Pierre Pernaut. Une réappropriation de l'information comme support de conversation... dont les likes sont le décompte.
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